Rencontres territoriales Antilles – Guyane

Retrouvez la présentation sur le Grenelle de la Mer

Retrouvez la présentation “Politique européenne et RUP”

Retrouvez la présentation “Finances locales des Antilles Guyane”



Les 2 et 3 décembre, se sont tenues aux Abymes, en Guadeloupe, les 2è Rencontres territoriales des maires des Antilles et de Guyane, organisées par l’APVF.

Près de 80 élus et agents des communes de la zone caraïbe, venus de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane, ont assisté à ces deux journées d’échanges, d’information et de réflexion.

La première journée, introduite par Josette Borel-Lincertin, 1ère vice-présidente de la Région Guadeloupe, René Noel, Maire de La Désirade et Président de l’Association des Maires de Guadeloupe et Jean-Pierre Balligand, Député-Maire de Vervins et premier vice-président de l’APVF, fut consacrée à la présentation de la situation financière d’un panel de petites villes de la zone caraïbe par Pierre Laporte-Daube, Directeur Outre-mer de Dexia-Crédit Local de France. S’en est suivie une présentation des nouveautés portées par le projet de loi de finances pour 2011 (en cours de discussion au Parlement) et par la loi sur la réforme des collectivités territoriales (dans l’attente de la décision du Conseil constitutionnel), par Jean-Pierre Balligand et Philippe Bluteau, avocat. Les questions posées par la salle ont principalement porté sur l’avenir de la carte intercommunale, que la loi qui devrait être promulguée avant la fin de l’année va largement modifier.

La seconde journée fut l’occasion de répondre aux questions des élus sur l’application, dans les petites villes de cette zone, des dispositions du Grenelle de l’environnement (interventions de Claude Corosine, Directeur de l’ADEME à la Guadeloupe et de Fabrice Hazard, Directeur général de SAUR Antilles) et sur règles d’éligibilité aux fonds structurels européens, présentées par Christophe Moreux, Directeur des politiques territoriales de l’AFCCRE. La sous-consommation des fonds structurels européens aux Antilles et en Guyane (comme en métropole) a été en particulier soulignée, créant un risque de remise de cause du niveau des crédits accordés à ces « régions ultra-périphériques » au cours de la période 2014-2020.