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Kristelle Vanderhaeghe
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Paris, le lundi 19 décembre 2011
Suite à l’annonce par le Gouvernement du gel des investissements liés au « Plan hôpital 2010 – 2015 », l’Association des petites villes de France que préside Martin Malvy, Ancien Ministre, Président du Conseil régional Midi-Pyrénées manifeste son inquiétude quant aux conséquences de cette décision sur l’avenir des petits hôpitaux.
De surcroît, une partie du financement prévu au titre de l’enveloppe Migac (Missions d’intérêt général et aide à la contractualisation), a été également bloquée. Ce budget est essentiellement attribué aux hôpitaux pour faire face aux missions qui leur incombent comme les urgences et la précarité. Les petits hôpitaux sont très concernés par ces missions, alors même que beaucoup sont dans une situation financière déjà difficile.
L’APVF rappelle que bien évidemment les hôpitaux et particulièrement les petits établissements ne peuvent investir sans aides de l’Etat, d’autant que les banques sont de plus en plus réticentes à prêter à ces établissements. Or la poursuite de la modernisation des petites structures est la condition évidente pour la pérennisation de leur rôle comme composante indispensable d’un système de soins de qualité sur tout le territoire. Il en va là aussi de la responsabilité de l’Etat.
L’APVF appelle le Gouvernement à examiner la situation des établissements en difficulté et débloquer d’urgence les 350 millions d’euros de crédits destinés aux missions d’intérêt général, en n’oubliant pas le rôle spécifique assuré par les petites structures.