COMMUNIQUE DE PRESSE

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Paris, le mardi 27 juillet 2010

L’Association des Petites Villes de France que préside Martin Malvy, Ancien ministre et Président du Conseil régional Midi-Pyrénées, qui s’était fortement inquiétée et mobilisée au début de ce mois de l’annonce imminente de la publication des décrets de fermeture d’une cinquantaine de petits hôpitaux principalement situés dans des petites villes, prend acte avec satisfaction de la décision de la Ministre de la Santé et des Sports de reporter sine die les décrets de fermeture, ce qu’elle lui avait demandé auparavant.

Certes, du temps est désormais donné pour permettre aux petites structures de se moderniser et de mettre en place les nécessaires coopérations dans le cadre de projets de territoire de santé dont l’élaboration doit être impérativement débattue avec les élus locaux.

Mais ce temps nécessaire laissé à la réorganisation de l’offre de soins sur le territoire doit être impérativement accompagné de moyens spécifiques humains et financiers pour les petites structures hospitalières.

Dans cette optique, l’APVF demande à la Ministre de la Santé la mise en place d’un plan d’investissement spécifique aux petits hôpitaux afin de leur permettre de se moderniser et de se mettre aux normes.

Il faut casser cette logique pernicieuse : parce que les petits hôpitaux ne sont pas aux normes, on démantèle leurs services au lieu de les aider à se moderniser.

L’APVF redemande à ce que pour chaque hôpital concerné soit publiée une étude d’impact très précise sur sa zone d’attractivité et l’éloignement qui résulterait de la fermeture des services pour ceux qui y vivent, avec des précisions sur les temps et les coûts de transport engendrés par ces déplacements.

L’APVF rappelle l’importance des petits hôpitaux comme composante indispensable de l’offre de soins sur le territoire, et insiste sur les graves conséquences des fermetures de services hospitaliers, à un moment où la médecine générale connaît elle-même des problèmes de démographie, ce qui ne peut qu’accentuer les risques de déserts sanitaires sur certaines zones du territoire.