ESPACE MEMBRE
L'APVF auditionnée par la Commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale sur les Groupements hospitaliers de territoires
Nathalie Nieson, Maire de Bourg-de-Péage dans la Drôme et Vice-présidente de l’APVF a été auditionnée ce jeudi 27 mai par la Mission d’évaluation et de contrôle des lois de la sécurité sociales (MECSS) sur les groupements hospitaliers de territoires (GHT) et l’offre de soins dans les territoires, dans le contexte actuel de crise sanitaire. Les …
Nathalie Nieson, Maire de Bourg-de-Péage dans la Drôme et Vice-présidente de l'APVF a été auditionnée ce jeudi 27 mai par la Mission d'évaluation et de contrôle des lois de la sécurité sociales (MECSS) sur les groupements hospitaliers de territoires (GHT) et l'offre de soins dans les territoires, dans le contexte actuel de crise sanitaire.
Les groupements hospitaliers de territoire (GHT) sont nés en 2016 de la loi de modernisation du système de santé, avec une mission essentielle : mutualiser les moyens de plusieurs établissements publics de santé sur un même territoire afin d'assurer une égalité d’accès à des soins sécurisés et de qualité à toutes les populations. Cette nouvelle organisation de mettre en œuvre, pour chaque patient, une stratégie de prise en charge commune et graduée.
Nathalie Nieson a rappelé la position de l'APVF sur ces questions, en soulignant le fait que tous les acteurs contribuant à l'offre de soins sur un territoire devaient travailler de concert, notamment au regard des enseignement de la crise sanitaire. Cette dernière a révélé certains dysfonctionnements, et les GHT sont évidemment perfectibles. Surtout, les élus locaux doivent être associés à la prise de décisions dans ces instances.
L’APVF, dans sa contribution « Pour une offre de soins de qualité dans les territoires », avait ainsi formulé de nombreuses propositions pour une offre de soins plus équilibrées dans les territoires. Elle estime que les GHT sont imparfaits car ils ne prennent pas forcément en compte les disparités d’offre de soins dans les territoires et n’améliorent pas toujours l’accès aux soins pour les patients des territoires considérés comme des « déserts médicaux ».
En outre, la gouvernance des GHT est également perfectible et l’APVF demande plus de démocratie territoriale sanitaire, en incluant les élus et associations d’élus dans la prise de décision, que ce soit dans les ARS, les GHT ou les centres hospitaliers locaux. De manière générale, les GHT doivent ressembler au territoire qu'ils desservent et ne peuvent pas être constitués sur un modèle unique.
Les élus demandent une collaboration plus étroite avec les Agences Régionales de Santé ; en premier lieu, sur la définition des stratégies publiques de santé dans le cadre des bassins de vie. Dans plusieurs territoires, des Contrats locaux de santé (CLS) ou des Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) sont envisagées ou créées, sans que les élus locaux n’aient été ni consultés, ni parfois même informés. L’APVF demande que des points d’échanges soient rendus obligatoires, à échéances régulières. La contractualisation doit par ailleurs s’accélérer afin de rendre le système plus résilient et plus transparent ; cela permettra en outre une meilleure coordination des Groupement Hospitaliers de Territoires (GHT), CLS, CPTS, Centres Hospitaliers locaux (CHL), maisons de santé : nous avons des outils à disposition, et il parait aujourd’hui essentiel de pouvoir assouplir, flexibiliser et moderniser l’inclusion de tous les partenaires dans l’effort de mobilisation, notamment en temps de crise. Les regroupements locaux d’établissements de tous statuts doivent être encouragés et contractualisés.
Les élus ont souvent l’impression d’être écartés des décisions mais d’être sollicités en aval pour la mobilisation des outils techniques et financiers permettant l’application des stratégies – sans nécessairement en avoir les moyens humains, financiers ou logistiques. Ils souhaiteraient que l’échange soit pérenne et continu dans la définition d’une politique publique qui corresponde aux besoins spécifiques de territoires, et que les différentes stratégies de santé soient complémentaires à l’échelle d’une région.
L'APVF félicite François Deluga pour sa réélection à la tête du CNFPT
François Deluga, Maire du Teich et membre de l’APVF, a été réélu à la tête du Centre national de la Fonction publique territoriale (CNFPT). L’APVF lui adresse ses félicitations les plus chaleureuses. Pour rappel, le CNFPT est un établissement public français paritaire déconcentré qui accompagne les collectivités territoriales et leurs agents dans leur mission de …
François Deluga, Maire du Teich et membre de l'APVF, a été réélu à la tête du Centre national de la Fonction publique territoriale (CNFPT). L'APVF lui adresse ses félicitations les plus chaleureuses.
Pour rappel, le CNFPT est un établissement public français paritaire déconcentré qui accompagne les collectivités territoriales et leurs agents dans leur mission de service public. Il conçoit et dispense la formation de tous les agents de la fonction publique territoriale, organise les concours et les examens professionnels de catégorie A+ et assure l'observation et l'anticipation de l'évolution des métiers territoriaux.
Projet de loi 4D : principales mesures
Le projet de loi 4D a été présenté le 12 mai en Conseil des ministres, puis aux associations d’élus. Le texte avait fait l’objet de plusieurs avis dont celui du CNEN, le 1er avril, et celui du Conseil d’Etat, le 6 mai. Un constat général : un manque d’ambition tant au regard des besoins de …
Le projet de loi 4D a été présenté le 12 mai en Conseil des ministres, puis aux associations d’élus. Le texte avait fait l’objet de plusieurs avis dont celui du CNEN, le 1er avril, et celui du Conseil d’Etat, le 6 mai. Un constat général : un manque d’ambition tant au regard des besoins de souplesse et de proximité, que de la crise sanitaire, ayant en lumière un certain nombre de freins à l’efficacité de l’action publique et dont le PJL 4D aurait pu se saisir.
Le texte se compose de quatre grands thèmes décomposés en huit titres :
- Le thème « Différenciation » fait l’objet d’un titre premier ;
- Le thème « Décentralisation » fait l’objet de quatre titres :
- Une nouvelle ambition écologique (titre II),
- L’urbanisme et le logement (titre III),
- La cohésion sociale et la sécurité sanitaire (titre IV), comportant des mesures concernant la santé, l’éducation et la culture,
- Dispositions financières (titre V) qui rappelle simplement la règle constitutionnelle de la compensation financière des transferts de compétences au coût historique de l’Etat.
- Le thème « Déconcentration » qui fait l’objet d’un titre VI ;
- Le thème « Décomplexification » ou plutôt « Diverses mesures de simplification » qui fait l’objet d’un titre VII ;
- Un titre VIII est consacré à l’Outre-mer.
« DIFFERENCIATION »
Le projet de loi 4D renforce la différenciation des normes. Pour rappel, la différenciation des compétences avait été traitée dans le cadre de la loi organique n° 2021-467 du 19 avril 2021 relative à la simplification des expérimentations mises en œuvre sur le fondement du quatrième alinéa de l’article 72 de la Constitution. Plus précisément, l’article 2 étend le pouvoir réglementaire local, mais dans des domaines extrêmement précis et limités : la fixation du nombre d’élus au conseil d’administration des centres communaux et intercommunaux d’action sociale ; le délai de publication de la liste des terrains qui n'ont pas fait l'objet d'une mise en défens et du nombre de bestiaux admis au pâturage et au panage ou encore la facturation de redevance d’occupation pour travaux.
Pour faciliter la coopération entre les collectivités territoriales, l’article 3 prévoit que soit débattu en CTAP, le principe de la délégation de compétences d’une collectivité territoriale à une autre collectivité territoriale relevant d’une autre catégorie ou à un EPCI pour la réalisation de projets structurants.
Pour favoriser la participation citoyenne locale, l’article 4 assouplit la possibilité pour les électeurs de demander l’inscription à l’ODJ de l’assemblée délibérante l’organisation d’une consultation sur toute affaire relevant de la décision de cette assemblée. Il abaisse les seuils à un dixième (au lieu d’un cinquième) pour les électeurs d’une commune et à un vingtième pour les électeurs des autres collectivités (au lieu d’un dixième).
Comme le Conseil d’Etat, l’APVF regrette le caractère particulièrement limité et ponctuel des mesures au regard de l’ambition affichée par le projet de loi 4D, illustrant la place trop souvent insuffisante laissée par la loi et les décrets d’application au pouvoir règlementaire des collectivités territoriales. Elle regrette également le mouvement de spécialisation des compétences qui neutralise toute initiative de solidarité financière entre collectivités territoriales dans certains domaines, comme la santé. En revanche, elle salue la démarche qui vise à favoriser la participation citoyenne par l’abaissement des seuils. L’APVF avait elle-même formulé des propositions dans ce sens tout en veillant à préserver l’autorité des élus locaux.
L’APVF entend rédiger une série d’amendements pour renforcer les attributions du CNEN et la portée de ses avis, le pouvoir de décision des élus locaux en matière d’urbanisme et d’environnement, le régime des compétences partagées et, enfin, le rôle des CTAP et de la conférence des maires (présence des services publics, projets de CRTE…). Elle entend également mettre au premier plan la solidarité financière entre les collectivités locales.
« DECENTRALISATION »
Concernant l’écologie, les articles 5 à 14 touchent à des domaines très éparses : l’énergie, les routes, les lignes ferroviaires, les radars automatiques, l’eau, la gouvernance de l’ADEME, la biodiversité.
Même constat dans le domaine du logement et de l’urbanisme : les articles 15 à 30 contiennent toute une série de mesures allant du dispositif SRU aux opérations de revitalisation de territoire (ORT) et grandes opérations d’urbanisme (GOU), en passant par l’allègement de la procédure d’acquisition des biens sans maître et par le renforcement du soutien en ingénierie des départements aux communautés de communes dans l’élaboration du PLH.
Le texte est, en revanche, bien plus silencieux s’agissant de la cohésion sociale et sécurité sanitaire. Les articles 31 à 34, qui portent sur la santé, sont très lacunaires et surtout ne tirent pas suffisamment les enseignements de la crise sanitaire.
Pour l’APVF, le projet de loi « 4D » manque de souffle, d’autant qu’il ne s’accompagne d’aucune mesure de renforcement de l’autonomie financière et fiscale. Pire, certaines dispositions du texte, particulièrement dans les domaines de la santé et de la culture, sont perçues par les élus des petites villes comme procédant à des transferts de charges plus qu’à de véritables transferts de compétences.
Pour muscler le texte, l’APVF portera des amendements afin de renforcer l’ADEME dans sa gouvernance et sa capacité d’action, l’efficacité du dispositif SRU en tenant mieux compte des spécificités locales à tous les niveaux, la place des élus locaux dans la gouvernance des ARS et des hôpitaux et la coordination de la politique de santé.
« DECONCENTRATION »
Peu de dispositions dans le texte sur la déconcentration et une ambition très limitée. Les articles 45 à 49 prévoient simplement quelques ajustements concernant l’ADEME, le rôle du préfet dans l’attribution des aides des agences de l’eau, les contrats de cohésion territoriale, le CEREMA et France Services.
Le projet de loi 4D ne procède qu’à des ajustements à la marge dont certains posent même questions. Il en va particulièrement du renforcement du rôle du préfet de département dans l’attribution des aides financières, qui risque d’engendrer un risque important de déstabilisation des comités de bassin et qui alourdit, de manière substantielle, les procédures en prévoyant une double instruction des dossiers d’aides des agences de l’eau.
L’APVF portera des amendements visant à renforcer le rôle coordinateur des préfets auprès de certaines agences, notamment les ARS et la territorialisation de l’ANCT.
« DIVERSES MESURES DE SIMPLIFICATION »
Les articles 50 à 74 prévoient un certain nombre de mesures de simplification de l’action publique ayant trait à l’accélération du partage de données entre administrations au bénéfice des usagers, à la simplification du fonctionnement des instances locales (ordonnateurs et comptables ; dons de biens immobiliers ; droit de renonciation du président d’EPCI au transfert de police spéciale lorsqu’une commune s’y oppose), à l’aménagement et l’environnement, au mesures liées à l’appel à projet France expérimentation au service de la relance et des activités innovantes, à la transparence des entreprises publiques locales et, enfin, aux chambres régionales des comptes.
Les propositions de l’APVF en la matière sont en cours de validation.
La seconde commission culture de l'APVF s'est réunie ce jeudi 27 mai
Une vingtaine de Maires, d’adjoints à la culture et de DGS se sont réunis en visioconférence ce jeudi 27 mai pour la seconde commission culture de l’APVF, sous la présidence de Laurence Porte, Maire de Montbard et référente “culture” de l’APVF. Les élus ont pu partager leurs expériences locales sur les réouvertures progressives et encadrées …
Une vingtaine de Maires, d'adjoints à la culture et de DGS se sont réunis en visioconférence ce jeudi 27 mai pour la seconde commission culture de l'APVF, sous la présidence de Laurence Porte, Maire de Montbard et référente "culture" de l'APVF.
Les élus ont pu partager leurs expériences locales sur les réouvertures progressives et encadrées des différents lieux culturels (cinémas, médiathèques, salles de concerts) et ont noté un soulagement de leurs administrés quant à la possibilité de se retrouver et d'avoir à nouveau accès à des activités culturelles. Un climat d'incertitude demeure cependant, notamment pour l'organisation de la fête de la musique ou des autres festivités en plein air. La fête de la culture 2021 devra être organisée en respectant un protocole strict: concerts et buvettes assis, jauges limitées à 65% pour les établissements recevant du public et couvre-feu à 23h sans dérogation possible.
A ce sujet, l'APVF a été associée au groupe de travail du Ministère de la culture et transmettra à ses membres des informations détaillées sur le protocole sanitaire qui régira les festivités culturelles à partir du 9 juin. Les participants à la commission ont également évoqué la question des tiers-lieux et de leur utilisation potentielle pour des activités culturelles ainsi que cette de la participation de l'APVF au Conseil national des territoires pour la culture, qui sera mis en œuvre à la rentrée 2021.
Le rapport de Luc Broussy propose des pistes pour accompagner le "bien-vieillir"
Luc Broussy, Président de France Silver Eco, a remis un rapport au Gouvernement pour proposer 80 préconisations pour accompagner le vieillissement à domicile, sans recourir systématiquement aux EHPAD. Le rapport propose notamment d’adapter le logement, l’urbanisme et les transports aux personnes âgées. Alors que le nombre de seniors va considérablement augmenter dans les années à …
Luc Broussy, Président de France Silver Eco, a remis un rapport au Gouvernement pour proposer 80 préconisations pour accompagner le vieillissement à domicile, sans recourir systématiquement aux EHPAD. Le rapport propose notamment d'adapter le logement, l'urbanisme et les transports aux personnes âgées. Alors que le nombre de seniors va considérablement augmenter dans les années à venir, il est urgent de trouver des solutions pour que ces derniers puissent rester socialement actifs et aient la possibilité de continuer à vivre chez eux s'ils le souhaitent.
Parmi les pistes évoquées, on trouve notamment la création d'un guichet unique d'aide aux travaux d'adaptation des logements, sur le modèle de "Ma prime Rénov", une refonte du dispositif d'aides financières à destination des plus fragiles, et la mise en place d'une stratégie de prévention des accidents, en entamant ces travaux de rénovation en amont. Par ailleurs, la construction de "résidences autonomie", par le biais des organismes HLM, est encouragée, de même que la nécessité de faciliter la mobilité des seniors, en réaménageant l'espace public (transports en commun, trottoirs etc).
La création de plusieurs instances travaillant sur les sujets de la transition démographique et du vieillissement sont aussi proposés dans ce rapport.
Il est important de noter que le sujet du vieillissement de la population et de son accompagnement par les pouvoirs publics sera évoqué lors d'une table ronde lors des Assises 2021 de l'APVF, en présence de Jérôme Guedj notamment.
Les rencontres des territoires peu denses et des petites villes : inscrivez-vous à l'évènement !
Cet évènement gratuit co-organisé par IdealCO et la Banque des territoires, dont l’APVF est partenaire, se tiendra du 1er au 3 juin prochain en visioconférence. Des élus de petites villes interviendront à cette occasion pour partager leur expérience, notamment celle de la mise en œuvre du programme “Petite villes de demain” sur leur territoire. Inscrivez-vous …
Cet évènement gratuit co-organisé par IdealCO et la Banque des territoires, dont l'APVF est partenaire, se tiendra du 1er au 3 juin prochain en visioconférence. Des élus de petites villes interviendront à cette occasion pour partager leur expérience, notamment celle de la mise en œuvre du programme "Petite villes de demain" sur leur territoire. Inscrivez-vous vite !
Pendant l'année qui vient de s'écouler, les territoires se sont adaptés à l'urgence. La gestion de la crise s'est faite de façon souvent très localisée. Les systèmes ont dû s'adapter pour gagner en autonomie, jouer sur la proximité et s'appuyer sur des réseaux de solidarité. Ce sont les réseaux locaux qui ont dû prendre le relais, notamment via l'accroissement de circuits courts et autres exemples d'auto-organisation pour renforcer le lien social.
Ces tendances de fond développant l'autonomie et la résilience des territoires se font de plus en plus prégnantes. Prenons le temps de revenir sur ces initiatives et démarches qui font de nos territoires ruraux et de nos petites villes des territoires résilients et dynamiques.
Retrouvez le programme de l'évènement en cliquant ici.
Inscrivez vous en cliquant ici.
Projet de loi 4D : des mesures sur les quotas de logements sociaux
Le projet de loi 4D abordera également le thème du logement et en particulier, la question sensible de la prolongation de la loi SRU du 13 décembre 2000. Son article 55 impose à environ 2000 communes urbaines de doter, d’ici 2025, leur parc de résidences principales de 20 à 25 % de logements sociaux. Or, …
Le projet de loi 4D abordera également le thème du logement et en particulier, la question sensible de la prolongation de la loi SRU du 13 décembre 2000.
Son article 55 impose à environ 2000 communes urbaines de doter, d'ici 2025, leur parc de résidences principales de 20 à 25 % de logements sociaux.
Or, 1030 d'entre elles sont en 2020 en retard ou très en retard, et 280 sont "carencées", c'est-à-dire sanctionnées financièrement par les préfets pour non respect ou mauvaise volonté de leur part.
La loi 4D va supprimer l'échéance de 2025 et rendre l'obligation permanente, selon le ministre du Logement, Emmanuelle Wargon. A charge pour les préfets de fixer un objectif tous les trois ans à chaque commune devant couvrir 33 % de l'écart à rattraper avec un peu de souplesse sur le chiffre s'il y a un accord tripartite maire - président d'intercommunalité - préfet.
A noter qu'en parallèle Mmes Estrosi Sassone, Sénatrice (LR) des Alpes-Maritimes, vice-présidente de la commission des Affaires économiques, et Valérie Letard, sénatrice (UC) du Nord, vice-présidente du Sénat, ancienne ministre, ont présenté hier leur rapport d'évaluation de la loi SRU, vingt ans après son adoption. 25 propositions ont été formulées dans ce cadre, qui devront nourrir les débats sur le PJL 4D.
Autre question importante, l'attribution des logements dont la ministre souhaite que les intercommunalités se saisissent de cette compétence et qu'elles introduisent dans leurs critères la notion de travailleurs clés à loger près de leur emploi.
Enfin, la période expérimentale de cinq ans accordée à l'encadrement des loyers est portée à huit ans, pour mieux mesurer son effet.
L'APVF réunit son groupe de travail urbanisme - logement le mardi 25 mai, à 15h30. Pour toute inscription, se manifester auprès de Emma Chenillat en charge de ces questions : echenillat@apvf.asso.fr
Transition écologique : GRDF organise un webinaire le 2 juin prochain sur la fin du chauffage au fioul
GRDF organise le 2 juin prochain à 10h une webconférence avec la plateforme Ideal Connaissances sur la planification locale de la fin du chauffage au fioul. GRDF travaille au local avec des communes de toutes tailles sur ce sujet, c’est la Communauté urbaine du Mans et la Métropole de Saint Etienne qui témoigneront lors de …
GRDF organise le 2 juin prochain à 10h une webconférence avec la plateforme Ideal Connaissances sur la planification locale de la fin du chauffage au fioul.
GRDF travaille au local avec des communes de toutes tailles sur ce sujet, c’est la Communauté urbaine du Mans et la Métropole de Saint Etienne qui témoigneront lors de cette webconférence, notamment pour appuyer le rôle essentiel du bloc communal dans son ensemble pour accompagner les ménages vers des modes de chauffage plus vertueux et moins onéreux.
Grâce au retour d’expérience de ces deux collectivités, vous identifierez comment les collectivités locales et leurs parties prenantes externes (dont GRDF) ont pu se mobiliser pour accélérer l’éradication du fioul sur leur territoire.
Pour s’inscrire, cliquez ici.
Mobilité de demain : L’APVF vous présente le registre de preuve du covoiturage
En rejoignant le Registre de preuve de covoiturage du Ministère de la transition écologique, les autorités organisatrices de la mobilité ont toutes les clés en main pour mettre en place une politique incitative de covoiturage courte distance efficace Ce registre a un triple intérêt : Grace aux données envoyées dans le registre des opérateurs de covoiturage …
En rejoignant le Registre de preuve de covoiturage du Ministère de la transition écologique, les autorités organisatrices de la mobilité ont toutes les clés en main pour mettre en place une politique incitative de covoiturage courte distance efficace
Ce registre a un triple intérêt :
Grace aux données envoyées dans le registre des opérateurs de covoiturage partenaires, les territoires peuvent prendre des décisions plus éclairées en faveur du covoiturage.
Les territoires peuvent également distribuer des incitations en toute confiance grâce aux trajets certifiés envoyés dans le Registre par les services de covoiturage partenaires.
Le Registre de preuve de covoiturage propose enfin un panel d’outils pour aider les territoires à inciter le covoiturage courte distance dans leur territoire en toute confiance.
Le registre regroupe aujourd’hui 16 opérateurs de covoiturage, 65 territoires et plus de 3 millions de trajets en covoiturage communiqués et validés dans le registre.
Pour plus d’information, cliquez ici.
Le lancement du Pass Culture est officialisé pour le 21 mai
Alors que les lieux culturels vont bientôt rouvrir, le Pass culture va être généralisé ce vendredi 21 mai 2021. Comment va-t-il se décliner et s’articuler avec les dispositifs locaux existants? Le Pass culture entend créer un espace de partage et de rencontre culturelle, afin de faciliter l’accès à tous à la culture, promouvoir la qualité …
Alors que les lieux culturels vont bientôt rouvrir, le Pass culture va être généralisé ce vendredi 21 mai 2021. Comment va-t-il se décliner et s'articuler avec les dispositifs locaux existants?
Le Pass culture entend créer un espace de partage et de rencontre culturelle, afin de faciliter l’accès à tous à la culture, promouvoir la qualité et la diversité des offres culturelles et favoriser l’autonomie des jeunes au moment de leur accession à la majorité.
Le Pass culture devra s’intégrer aux dispositifs locaux mis en place dans certaines collectivités depuis plusieurs années. Une concertation avec les Directions régionales des affaires culturelles (DRAC), la société par actions simplifiées Pass Culture et les collectivités territoriales sera poursuivie pour définir les synergies possibles.
Il pourra s’agir d’offrir aux collectivités qui le souhaitent la possibilité de dématérialiser leur dispositif préexistant en s’appuyant sur les outils en code source ouvert développés pour le Pass culture, ou encore la possibilité de créer des passerelles techniques et fonctionnelles entre les outils locaux et le Pass. Au terme d’un bilan approfondi, l’objectif est de généraliser le pass culture à l’ensemble des jeunes 18 ans sur tout le territoire, en 2021.
Vous trouverez ci-après le document de présentation exhaustif, du déploiement, des modalités et de l’interface de ce nouvel outil.
Le document: "Tout savoir sur le pass culture"