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Baignade et risque de noyade : VNF lance une campagne de sensibilisation
Avec le soutien du Ministère des Sports, VNF lance la saison 2 de la campagne de prévention sur les risques de noyade dans les rivières, canaux et fleuves en France. Cette campagne s’adresse à l’ensemble des acteurs locaux susceptibles de sensibiliser leur communauté. Près de 70 victimes ont été recensées entre janvier et septembre 2020, …
Avec le soutien du Ministère des Sports, VNF lance la saison 2 de la campagne de prévention sur les risques de noyade dans les rivières, canaux et fleuves en France.
Cette campagne s’adresse à l’ensemble des acteurs locaux susceptibles de sensibiliser leur communauté. Près de 70 victimes ont été recensées entre janvier et septembre 2020, dont 40 pendant l’été.
Encore une fois cette année, les longues semaines de confinement et l’approche de l’été vont tenter les jeunes des communes proches de rivières, ponts et ouvrages fluviaux, à s’amuser ou à se rafraîchir, inconscients des risques d’accident que cela comporte.
Sur le terrain, les agents de Voies navigables de France se voient dans l’obligation, au-delà de leur mission, d’intervenir auprès de jeunes qui se mettent en danger, et se trouvent parfois sujets à des incivilités.
C’est pourquoi, VNF lance la campagne #COULEPASTONETE.
Comment les communes peuvent y participer :
- Relayer la campagne de communication
- Sensibiliser vos habitants
- Faire connaitre dès à présent à VNF la liste des lieux de baignade autorisés sur les fleuves ( coulepastonete@vnf.fr.)
Pour toute question ou suggestion, votre contact : coulepastonete@vnf.fr
Exemplarité des collectivités : L’Agence Française anticorruption interroge les collectivités
Ce questionnaire vise à mesurer le degré d’appropriation des dispositifs anticorruption par les collectivités territoriales, dans le cadre du Plan National Pluriannuel de Lutte contre la Corruption 2020-2022, en application des engagements internationaux de la France. L’objectif est de mesurer, à intervalles réguliers, la progression des entités publiques, y compris l’Etat lui-même, vers une meilleure …
Ce questionnaire vise à mesurer le degré d’appropriation des dispositifs anticorruption par les collectivités territoriales, dans le cadre du Plan National Pluriannuel de Lutte contre la Corruption 2020-2022, en application des engagements internationaux de la France.
L’objectif est de mesurer, à intervalles réguliers, la progression des entités publiques, y compris l’Etat lui-même, vers une meilleure maîtrise des risques d’atteintes à la probité, selon la catégorie de collectivité, selon son importance, selon ses moyens. Ce questionnaire n’a donc aucune finalité de contrôle. Le questionnaires est anonyme. Vous pouvez y répondre jusqu’au 15 juillet 2021.
Cet exercice fait suite à l’enquête réalisée en 2018, dont les résultats avaient donné lieu à une première étude publiée sur le site de l’AFA. Il a vocation à l’actualiser.
Comme en 2018, le concours des collectivités est nécessaire à la réussite de cette étude.
Pour répondre à cette enquête : cliquez ici
PLFR 2021 : présentation du dispositif de compensation des pertes de recettes tarifaires
L’article 10 du PLFR 2021 institue deux nouveaux dispositifs pour un coût total de 200 millions d’euros. La première enveloppe compense les pertes de recettes tarifaires subies par les services locaux exerçant des activités industrielles et commerciales exploités en régie et, la seconde enveloppe se matérialise par un fonds d’urgence à destination des collectivités du bloc …
L’article 10 du PLFR 2021 institue deux nouveaux dispositifs pour un coût total de 200 millions d’euros. La première enveloppe compense les pertes de recettes tarifaires subies par les services locaux exerçant des activités industrielles et commerciales exploités en régie et, la seconde enveloppe se matérialise par un fonds d’urgence à destination des collectivités du bloc communal les plus affectées par la perte des recettes tarifaires au titre de leurs services publics administratifs.
Comme l’indique l’exposé des motifs, la résilience de la situation financière des collectivités du bloc communal, confortée pour les plus fragiles d’entre-elles par cette garantie, leur a permis la plupart du temps de soutenir leurs services publics locaux à caractère administratif gérés en régie et confrontés à une baisse de recettes tarifaires. Mais, vue l’interdiction pour les communes de subventionner un SPIC exploité en régie, disposant d’un budget annexe ou propre (article L. 2224-2 du CGCT), elles n’ont pu le faire pour leurs services publics à caractère industriel et commercial (SPIC) exploités en régie. Certains SPIC du bloc communal ont donc vu leur situation financière se détériorer du fait de leurs pertes de recettes tarifaires.
La première partie de l’article 10 du PLFR 2021 tend à instituer une dotation venant compenser la dégradation de l’épargne brute des SPIC concernés survenue en 2020, par rapport à 2019. Comme le précise l’exposé des motifs, la compensation du recul de l’épargne brute permet d’apporter une réponse aux difficultés rencontrées par ces entités, après prise en compte de l’ensemble des impacts ayant affecté défavorablement (pertes de recettes ou surcoûts) ou favorablement (économies de constatation liées à l'arrêt de l'activité, par exemple) leurs équilibres financiers.
Ce dispositif de compensation s’applique à l’ensemble des régies industrielles et commerciales du bloc communal, qu’elles aient été instituées par une commune, par un EPCI, par un établissement public ou par un syndicat mixte, et qu’elles aient ou non la personnalité morale. Il ne concerne toutefois pas les services publics ayant pu bénéficier d’un soutien sectoriel ciblé (activités d’exploitation de remontées mécaniques ou opérateurs de mobilité). Il vise à compenser l’intégralité de la baisse d’épargne brute subie par ces régies, dans la limite de 1,8 M€ par régie.
A noter que ces aides sont inaccessibles à certains services publics industriels et commerciaux locaux précisés dans le texte : d’une part, les régies constituées pour la production ou distribution d’énergie électrique ou gazière, abattoirs, gestion de l’eau ou assainissement des eaux usées, collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés, chauffage urbain, pompes funèbres, aménagement, entretien des voiries, laboratoires d’analyse, numérique et secours et lutte contre l’incendie et, d’autre part, celles instituées pour l’organisation de la mobilité et l’exploitation des remontées mécaniques (qui, selon le gouvernement, ont déjà bénéficié d’une aide).
Le montant des compensations devant être perçues par chaque régie gérant un SPIC ne pourra excéder 1,8 M€, conformément à la communication du 19 mars 2020 de la Commission européenne encadrant temporairement les mesures d’aides d’État visant à soutenir l’économie dans le contexte actuel de la flambée de Covid-19. Lorsque les pertes sont inférieures à 1000 euros, celles-ci ne seront pas compensées.
La seconde partie de l’article 10 du PLFR 2021 institue un fonds d’urgence pour répondre à la situation des collectivités du bloc communal qui auraient subi des pertes significatives de recettes tarifaires des services publics administratifs qu’elles exploitent, et dont l’équilibre budgétaire s’en trouverait dès lors fragilisé. Reste à préciser les critères pris en compte pour la définition du caractère « significatif » de la perte et les référentiels de compensation.
Téléchargez le PLFR en cliquant ici.
Dématérialisation de la chaîne comptable : un premier bilan globalement positif
Depuis le 1er janvier 2020, obligation est faite aux fournisseurs et aux collectivités de dématérialiser leurs factures. L’agence pour l’informatique de l’Etat (AIFE) établit un bilan positif de la dématérialisation de la chaîne comptable. En effet, la diminution des facturations enregistrées l’an passé correspondent à la contraction de l’activité économique. Avec la reprise, le recours …
Depuis le 1er janvier 2020, obligation est faite aux fournisseurs et aux collectivités de dématérialiser leurs factures.
L’agence pour l’informatique de l’Etat (AIFE) établit un bilan positif de la dématérialisation de la chaîne comptable. En effet, la diminution des facturations enregistrées l’an passé correspondent à la contraction de l’activité économique. Avec la reprise, le recours a la dématérialisation a de nouveau cru.
Il faut néanmoins noter une certaine hétérogénéité, selon les secteurs économiques, dans le recours à la dématérialisation. D’après Jean-Michel Morer, maire de Trilport (Seine-et-Marne) et référent numérique de l’APVF « Avec le BTP, la notion de service rend les choses plus compliquées. Il faut aussi accompagner certains secteurs vers une plus grande culture de la facture et de la transparence ».
M. Morer note par ailleurs que, pour les collectivités, cette transition « suppose des moyens humains de formation du personnel ou des logiciels efficaces alors que certains manquent parfois de souplesse, ce que n’ont pas toutes les collectivités, notamment les plus petites ». Il en appelle ainsi l’Etat à consulter davantage les collectivités dans l’établissement des échéances, afin de mieux accompagner la dématérialisation de la chaîne comptable.
Choc économique lié à la crise sanitaire : une amorce d’exode urbain ?
Une mission gouvernementale menée par le député Jean-Noël Barrot (Modem) vise à estimer les effets économiques de la crise sanitaire dans les territoires. M. Barrot, qui a rendu des conclusions provisoires au gouvernement la semaine dernière, pointe une « amorce d’exode urbain » ainsi que les difficultés rencontrées par les métropoles. Le premier bilan des effets économiques …
Une mission gouvernementale menée par le député Jean-Noël Barrot (Modem) vise à estimer les effets économiques de la crise sanitaire dans les territoires. M. Barrot, qui a rendu des conclusions provisoires au gouvernement la semaine dernière, pointe une « amorce d’exode urbain » ainsi que les difficultés rencontrées par les métropoles.
Le premier bilan des effets économiques de la crise sur les territoires n’a rien d’évident. Le député Jean-Noël Barrot souligne en effet que les métropoles sont les plus affectées par la crise, avec des pertes d’activité deux fois supérieures à celles des zones rurales et périurbaines.
m; Barrot note par ailleurs, à partir de données notariales, une « amorce d’exode urbain ». Ce phénomène se manifeste par le départ de populations depuis les métropoles vers les départements adjacents. Cette dynamique pourrait être une « opportunité pour un rééquilibrage territorial », d’après le député, mais doit être accompagnée.
Au terme de sa mission à la fin du mois de juin, le député devra présenter des propositions pour accompagner le plan de relance dans les territoires. Il prône ainsi une adaptation aux spécificités locales, avec par exemple un soutien aux entreprises au prorata de la chute de leur chiffre d’affaires. Le ressort de la reprise reposerait enfin surtout de l’accompagnement par l’Etat des initiatives locales.
Des précisions sur le pass sanitaire
Un décret paru le mardi 8 juin précise les modalités d’application du pass sanitaire. Cette mesure, controversée, a été adoptée par la loi du 31 mai 2021 sur la gestion de la crise sanitaire. Il sera nécessaire de présenter un pass sanitaire pour accéder aux événements accueillant plus de 1000 personnes, pour les activités « …
Un décret paru le mardi 8 juin précise les modalités d’application du pass sanitaire. Cette mesure, controversée, a été adoptée par la loi du 31 mai 2021 sur la gestion de la crise sanitaire.
Il sera nécessaire de présenter un pass sanitaire pour accéder aux événements accueillant plus de 1000 personnes, pour les activités « culturelles, sportives, ludiques ou festives et les foires et salons professionnels ». Le pass sera également obligatoire pour des événements « dans un lieu ouvert au public et susceptible de donner lieu à un contrôle de l’accès des personnes » ou encore « organisé dans l’espace public ».
En revanche, à quelques jours des élections départementales et régionales, il est confirmé que le pass sanitaire ne sera pas demandé pour les réunions politiques, électorales et syndicales.
Le pass sanitaire permet de certifier que son porteur n’est pas atteint du covid-19. Il peut prendre la forme d’un test négatif, d’un certificat de vaccination ou d’un « certificat de rétablissement ». Concernant le « certificat de rétablissement », il s’agit d’un test PCR positif datant de plus de 15 jours et de moins de 6 mois.
Seront habilités à contrôler les pass sanitaires « les responsables des lieux et établissements ou les organisateurs des évènements dont l'accès est subordonné à leur présentation ». Ces organisateurs devront habiliter nommément les personnes en charge des contrôles.
La Fête de la musique 2021 sera régie par un protocole sanitaire particulièrement contraignant
Le ministère de la Culture a diffusé le 3 juin le protocole sanitaire qui s’appliquera le 21 juin pour la Fête de la musique. Une somme de règles qui s’annoncent complexes à appliquer, de l’avis même des auteurs du document. Pas de concert dans la rue, pas de musiciens dans les cafés, pas de moments …
Le ministère de la Culture a diffusé le 3 juin le protocole sanitaire qui s’appliquera le 21 juin pour la Fête de la musique. Une somme de règles qui s’annoncent complexes à appliquer, de l’avis même des auteurs du document.
Pas de concert dans la rue, pas de musiciens dans les cafés, pas de moments musicaux impromptus: L’édition 2021 de la Fête de la musique (le 21 juin) se déroulera dans des conditions très particulières. En tout état de cause, elle sera « particulièrement complexe à organiser », pronostique le ministère de la Culture en introduction au protocole sanitaire diffusé le 3 juin et relayé par la Fédération nationale des collectivités pour la culture (FNCC) sur son site.
Destiné aux organisateurs publics et privés de concerts et autres moments musicaux, ce document passe en revue, de façon détaillée, les différents types d’ERP (établissements recevant du public), les rassemblements en extérieur, etc.
La complexité de cet événement tient, bien entendu, au fait qu’il se déroulera entre les deux dernières étapes de retour à la vie culturelle normale. Les organisateurs et le public devront se plier aux dispositions en vigueur à partir du 9 juin et jusqu’au 29 juin, notamment :
- couvre-feu à 23 heures ;
- configuration assise ;
- 65% de la jauge autorisée habituellement et dans la limite de 5000 personnes ;
- pass sanitaire obligatoire pour accéder aux ERP rassemblant plus de 1000 personnes.
« Compte tenu des modalités particulières d’organisation de la Fête de la Musique 2021 qui exclut les spectacles dans l’espace public, le pass sanitaire s’appliquera bien pour tout spectacle organisé dans un ERP ou dans un lieu ouvert au public dont la jauge de public dépasse les 1.000 spectateurs », insiste le ministère de la Culture.
Autre explication de la complexité de l’édition 2021 : les règles sanitaires viennent brider la « spontanéité » qui est « un des principes fondateurs » de cet « événement populaire », soulignent les auteurs du protocole.
Ainsi, « les concerts impromptus des musiciens, notamment amateurs sur la voie publique ne seront pas autorisés afin de ne pas créer de rassemblements », précise le document. De même, « les concerts dans les bars et restaurants ne seront pas autorisés dès lors qu’ils sont susceptibles d’engendrer des regroupements sur la voie publique et d’accroître les risques de contamination en intérieur. »
Pour informer le public et les organisateurs d’événements, le ministère de la Culture annonce une « communication nationale », en lien avec les collectivités territoriales. L’Etat compte notamment sur les sites internet des ERP et des communes, qui devront relayer les règles à respecter grâce à « leurs panneaux lumineux et tout document de communication. »
Les communes, et notamment leurs polices municipales seront sollicitées, en lien avec les forces de l’ordre, pour veiller au respect des règles sanitaires.
PJL « 4D » : l’APVF auditionnée par les rapporteurs du texte au Sénat
L’APVF, représentée par Loïc HERVE, Sénateur de Haute-Savoie, Président-délégué de l’APVF et Harold HUWART, Maire de Nogent le Rotrou, Vice-président de l’APVF, a été auditionnée par les sénateurs Matthieu DARNAUD et Françoise GATEL dans le cadre de l’examen du projet de loi relatif à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de …
L’APVF, représentée par Loïc HERVE, Sénateur de Haute-Savoie, Président-délégué de l’APVF et Harold HUWART, Maire de Nogent le Rotrou, Vice-président de l’APVF, a été auditionnée par les sénateurs Matthieu DARNAUD et Françoise GATEL dans le cadre de l’examen du projet de loi relatif à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale, dit « PJL 4D ».
A cette occasion, l’APVF a rappelé de nouveau que si ce texte avait le mérite d’exister, on est encore loin du grand soir de la décentralisation. Pourtant, la crise des gilets jaunes avait révélé un besoin croissant de proximité et la crise sanitaire, mis en lumière quelques freins, qui auraient pu être levés dans le cadre de ce nouvel acte de décentralisation. Ces freins ont été particulièrement ressentis dans le domaine de la santé, avec de vrais dysfonctionnements au sein des Agences régionales de santé (ARS), et notamment leur manque de réactivité face à l’urgence et leur rigidité.
Les deux grandes séries de propositions de l’APVF concernent l’extension du pouvoir de décision des élus du bloc communal et le renforcement de la gouvernance des Agences régionales de santé et des hôpitaux.
D’une part, il faut aller plus loin dans le renforcement du pouvoir de décision des élus locaux et particulièrement dans le domaine de l’aménagement de l’espace en transférant les compétences exercées par le préfet en matière d’une part, de déclaration d’utilité publique lorsque l’expropriation est poursuivie au profit d’une collectivité locale (prendre les actes nécessaires à l’organisation de l’enquête publique, prononcer l’utilité publique d’un projet…) et, d’autre part, d’autorisation des projet soumis à étude environnementale. Cette proposition implique d’habiliter le gouvernement à modifier par ordonnance les codes de l’expropriation et de l’environnement. Il a indiqué également le rôle crucial des CTAP dont les missions doivent être étendues au contrôle de la présence des services publics sur le territoire de la région pour faciliter la définition des projets structurants.
D’autre part, pour tirer véritablement les enseignements de la crise sanitaire et renforcer l’efficacité des ARS dans leur action, l’APVF propose d’acter une coprésidence du conseil d’administration de l’agence, confiée au préfet de région et au président du Conseil régional et que le CA soit saisi de toutes les décisions prises en matière d’offre de soins. La place des élus locaux dans les hôpitaux doit également être renforcée, en substituant aux actuels conseils de surveillance, des conseils d’administration aux compétences élargies. Enfin, l’APVF est favorable à une expérimentation du transfert de la compétence sanitaire, tout en lui donnant un contenu et un périmètre avec l’expérimentation de la régionalisation d’une enveloppe de l’ONDAM, de la mise en place d’un schéma régional d’offres de soins et d’une compétence partagée entre EPCI et régions, notamment la construction des parcours de soins.
Retrouvez la synthèse des propositions de l’APVF, qui ont vocation à être enrichis lors du débat parlementaire, en cliquant ici.
Rentrée scolaire : l'APVF écrit à Jean-Michel Blanquer
L’APVF, représentée par Jean-Michel Morer, a participé ce mardi 8 juin à une réunion de préparation et d’information des prochaines échéances concernant les temps scolaires, pour la fin de l’année, les vacances estivales et la rentrée de septembre 2021. M.Ledroit, directeur de cabinet du ministre de l’Éducation nationale a détaillé les protocoles sanitaires déjà en …
L’APVF, représentée par Jean-Michel Morer, a participé ce mardi 8 juin à une réunion de préparation et d’information des prochaines échéances concernant les temps scolaires, pour la fin de l’année, les vacances estivales et la rentrée de septembre 2021.
M.Ledroit, directeur de cabinet du ministre de l’Éducation nationale a détaillé les protocoles sanitaires déjà en vigueur dans les établissements scolaires (gestes barrières, tests, autotests, aération des locaux et fermetures des classes en cas d’une contamination à la Covid-19) et a garanti leur pérennisation pour les mois à venir. Un accent particulier sera mis sur le dépistage dans les classes car en septembre, l’école sera l’un des seuls lieux publics où une majorité de personnes ne seront pas vaccinées.
L’APVF a remercié le ministère pour ces réunions régulières et a insisté sur le fait que les Maires sont responsables des locaux scolaires et que les questions d’hygiène et de sécurité sanitaire sont particulièrement prégnantes chez les parents d’élèves. M.Morer a également interrogé M. Ledroit sur le plan de relance numérique et sur l’organisation de la fin de l’année scolaires (kermesses, fêtes dans les écoles etc) afin de savoir le plus en amont possible comment organiser ces événements.
La mise aux normes sanitaires des salles a également un coût (matériel et RH) pour les collectivités, comme l’a rappelé l’APVF. Par ailleurs, plusieurs incertitudes sur la préparation de la rentrée de septembre nécessitent de la préparer bien en amont, via la préparation des groupes, l’organisation du périscolaire et soutien scolaire et la mise en place d’un appel à projet pour le socle numérique garanti par le plan de relance.
Réponses du Ministère de l’Education nationale.
Le Ministère a la satisfaction d’avoir pu maintenir les services scolaires et périscolaires (cantines etc) ouverts et espère pourvoir revenir à un mode de fonctionnement le plus proche de la normalité dès que possible. La doctrine reste identique : tester, identifier, isoler les cas contacts dans les écoles, et continuer à appliquer les protocoles stricts en vigueur depuis le 26 avril : fermeture de classes si un cas contact est détecté.
M.Ledroit rappelle l’avis de la Haute autorité de santé sur les purificateurs d’air dans les classes : l’aération des salles reste la meilleure solution et les capteurs CO2 peuvent être utilisés résiduellement et de façon très encadrée.
Ces protocoles sont à affiner avec les Maires et élus locaux.
Concernant la rentrée scolaire, la doctrine d’accueil des élèves se fera selon la situation épidémiologique, par classe d’âge et par département, selon les taux d’incidence du virus en septembre. Les protocoles dans les locaux scolaires seront à assouplir ou non, selon la situation à ce moment donné.
La doctrine de tests systématiques sera renforcée, en intégrant encore plus autotests et la vaccination également. Un protocole applicable au BAFA et aux séjours de vacances sera aussi calqué sur le protocole sanitaire scolaire.
L’APVF rappelle que les Maires sont demandeurs d’un cadrage en amont avec l’administration centrale, avec des propositions graduées selon l’évolution de la situation et qui prennent en compte les différentes temporalités pour les protocoles (temps scolaires et hors temps scolaires).
Une prochaine réunion sera organisée début juillet au plus tard avec les associations d’élus pour clarifier les derniers points avec les vacances d’été.
Première réunion du collège parlementaire de l'APVF
Dans la perspective de l’examen du projet de loi 4D, l’APVF a tenu sa première réunion avec son collège parlementaire au Sénat, le 8 juin 2021. Loïc HERVE, Sénateur de Haute-Savoie, Président-délégué de l’APVF et Harold HUWART, Maire de Nogent le Rotrou, Vice-président de l’APVF, ont présenté aux sénateurs du Vaucluse, Lucien Stanzione, et de …
Dans la perspective de l'examen du projet de loi 4D, l'APVF a tenu sa première réunion avec son collège parlementaire au Sénat, le 8 juin 2021. Loïc HERVE, Sénateur de Haute-Savoie, Président-délégué de l’APVF et Harold HUWART, Maire de Nogent le Rotrou, Vice-président de l’APVF, ont présenté aux sénateurs du Vaucluse, Lucien Stanzione, et de la Sarthe, Thierry Cozic, l'ensemble des propositions de l'APVF sur le texte.
L'ensemble de ces propositions ont été plutôt bien accueillies par les sénateurs, et particulièrement celles concernant le domaine de la santé et la territorialisation de l'ANCT, avec la création d'un délégué départemental distinct du préfet pour fluidifier et renforcer les relations entre l'agence et les élus locaux.
Rappel du calendrier :
Limite de dépôt des amendements : vendredi 25 juin (12H) ;
Réunion commission : 30 juin ;
Début séance publique : 7 juillet.
Ce calendrier sera stabilisé d'ici la fin de semaine.