17
juin
2021
Le regain d’attractivité des petites villes

Le regain d’attractivité des petites villes

Logement et urbanisme, Attractivité et aménagement du territoire

Avec la crise sanitaire, les petites villes connaissent un regain d’attractivité. Les habitants des grands centres urbains trouvent de plus en plus de raison pour changer d’environnement.  Des villes à taille humaine. C’est cet argument, en plus de celui de disposer de logements aux surfaces plus grandes, que les petites villes ont longtemps utilisé pour …

Avec la crise sanitaire, les petites villes connaissent un regain d’attractivité. Les habitants des grands centres urbains trouvent de plus en plus de raison pour changer d’environnement.

 Des villes à taille humaine. C’est cet argument, en plus de celui de disposer de logements aux surfaces plus grandes, que les petites villes ont longtemps utilisé pour convaincre les habitants des métropoles de venir s’installer sur leur territoire.

Depuis la crise sanitaire, ces arguments portent beaucoup plus, au point d’annoncer un possible « exode urbain ».

Ce mouvement s’explique également par la mise en place de dispositifs complémentaires d’attractivité.  Ainsi, le département de l’Allier a mis en place un dispositif d’accueil spécifique pour encourager cette tendance, avec par exemple des bourses dédiées aux étudiants en médecine.

Le marché de l’immobilier est le meilleur indicateur de ce mouvement de fond. Il faut à présent que l’offre de logements réponde à la demande.

17
juin
2021
Numérique et éducation : des équipements pas encore au niveau

Numérique et éducation : des équipements pas encore au niveau

Services publics, Attractivité et aménagement du territoire

Au plus fort de la pandémie de covid-19, le recours aux outils numériques a été indispensable dans le domaine de l’éducation. Toutefois, les équipements dont disposent les communes ne sont pas nécessairement en accord avec l’ambition de modifier l’approche à l’enseignement. Pour garantir la continuité pédagogique durant les périodes de confinement, les communes ont dû …

Au plus fort de la pandémie de covid-19, le recours aux outils numériques a été indispensable dans le domaine de l’éducation. Toutefois, les équipements dont disposent les communes ne sont pas nécessairement en accord avec l’ambition de modifier l’approche à l’enseignement.

Pour garantir la continuité pédagogique durant les périodes de confinement, les communes ont dû fournir les équipements nécessaires aux établissements scolaires. Si l’usage du numérique dans l’éducation est une priorité du ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, la réalité sur le terrain peut paraître plus difficile, comme le démontre une étude réalisée par la Gazette des Communes et la Compagnie Française d’Informatique (CFI).

En effet, près de 40% des communes se considéreraient comme en retard en matière de transformation numérique de l’éducation. Ce sont les communes de plus petite taille qui semblent accuser le plus de retard. Cela se manifeste par des équipements qui ne permettent pas de suivre les cours de façon interactive, comme un écran numérique interactif ou un tableau numérique interactif.

Une des explications à ce phénomène tient au coût d’achat de ces équipements, considéré par près de 75% des maires comme le principal frein à ces investissements. Néanmoins, d’autres facteurs contribuent à cette lente transformation, comme le manque de formation des enseignants à ces outils.

Un appel à projets a été lancé par l’Etat concernant la mise en place de programmes favorisant la continuité pédagogique dans le cadre du plan de relance. Le besoin est en effet patent : plus de 75% des communes considèrent que les difficultés que rencontrent certains élèves dans leur continuité pédagogique s’explique principalement à l’accès à du matériel informatique.

Lien vers l’appel à projets de l’Etat pour la continuité pédagogique dans le cadre du plan de relance

10
juin
2021
Transition écologique locale : le CLER dévoile un guide à destination des collectivités

Transition écologique locale : le CLER dévoile un guide à destination des collectivités

Ville intelligente et durable

Le Cler, Réseau pour la transition énergétique, vient de sortir un guide pour aider les collectivités à s’y retrouver dans tous les dispositifs soutenant la transition écologique locale. Depuis une quinzaine d’années, l’État accumule les dispositifs d’accompagnement de la transition écologique dans les territoires. Plus récemment, les contrats de relance et de transition écologique ont …

Le Cler, Réseau pour la transition énergétique, vient de sortir un guide pour aider les collectivités à s’y retrouver dans tous les dispositifs soutenant la transition écologique locale.

Depuis une quinzaine d’années, l’État accumule les dispositifs d’accompagnement de la transition écologique dans les territoires. Plus récemment, les contrats de relance et de transition écologique ont vu le jour. Pour les collectivités, notamment les plus petites, c’est un véritable casse-tête. C’est pourquoi, le CLER a réalisé le guide “Porter un projet de territoire en transition, articuler les démarches méthodologiques” pour vous aider à vous y retrouver dans cette jungle de dispositifs.
Le guide répond à toutes ces questions, en s’appuyant sur des expériences concrètes ou encore des recherches-actions menées sur des territoires pionniers.

Retrouver le guide en cliquant ici.

En 2021, le CLER fédère un réseau de plus de 300 structures professionnelles réparties sur l’ensemble du territoire français. Les acteurs du CLER mènent localement des projets concrets. Au sein de leur association, de leur collectivité ou de leur entreprise, ils mettent en œuvre la transition énergétique sur le terrain, à l’aide de pratiques locales vertueuses et reproductibles. Par la diversité de leurs activités, de leur nature et de leurs champs d’action, ils contribuent à construire une vision transversale et cohérente de l’énergie.            

10
juin
2021
Baignade et risque de noyade : VNF lance une campagne de sensibilisation

Baignade et risque de noyade : VNF lance une campagne de sensibilisation

Avec le soutien du Ministère des Sports, VNF lance la saison 2 de la campagne de prévention sur les risques de noyade dans les rivières, canaux et fleuves en France. Cette campagne s’adresse à l’ensemble des acteurs locaux susceptibles de sensibiliser leur communauté. Près de 70  victimes ont été recensées entre janvier et septembre 2020, …

Avec le soutien du Ministère des Sports, VNF lance la saison 2 de la campagne de prévention sur les risques de noyade dans les rivières, canaux et fleuves en France.

Cette campagne s’adresse à l’ensemble des acteurs locaux susceptibles de sensibiliser leur communauté. Près de 70  victimes ont été recensées entre janvier et septembre 2020, dont 40 pendant l’été.

Encore une fois cette année, les longues semaines de confinement et l’approche de l’été vont tenter les jeunes des communes proches de rivières,  ponts et ouvrages fluviaux, à s’amuser ou à se rafraîchir, inconscients des risques d’accident que cela comporte.

Sur le terrain, les agents de Voies navigables de France se voient dans l’obligation, au-delà de leur mission, d’intervenir auprès de jeunes qui se mettent en danger, et se trouvent parfois sujets à des incivilités.

C’est pourquoi, VNF lance la campagne #COULEPASTONETE.

Comment les communes peuvent y participer :

- Relayer la campagne de communication

- Sensibiliser vos habitants

- Faire connaitre dès à présent à VNF la liste des lieux de baignade autorisés sur les fleuves ( coulepastonete@vnf.fr.)

Pour toute question ou suggestion, votre contact :  coulepastonete@vnf.fr

10
juin
2021
Exemplarité des collectivités : L’Agence Française anticorruption interroge les collectivités

Exemplarité des collectivités : L’Agence Française anticorruption interroge les collectivités

Questions de société

Ce questionnaire vise à mesurer le degré d’appropriation des dispositifs anticorruption par les collectivités territoriales, dans le cadre du Plan National Pluriannuel de Lutte contre la Corruption 2020-2022, en application des engagements internationaux de la France. L’objectif est de mesurer, à intervalles réguliers, la progression des entités publiques, y compris l’Etat lui-même, vers une meilleure …

Ce questionnaire vise à mesurer le degré d’appropriation des dispositifs anticorruption par les collectivités territoriales, dans le cadre du Plan National Pluriannuel de Lutte contre la Corruption 2020-2022, en application des engagements internationaux de la France.

L’objectif est de mesurer, à intervalles réguliers, la progression des entités publiques, y compris l’Etat lui-même, vers une meilleure maîtrise des risques d’atteintes à la probité, selon la catégorie de collectivité, selon son importance, selon ses moyens. Ce questionnaire n’a donc aucune finalité de contrôle. Le questionnaires est anonyme. Vous pouvez y répondre jusqu’au 15 juillet 2021.

Cet exercice fait suite à l’enquête réalisée en 2018, dont les résultats avaient donné lieu à une première étude publiée sur le site de l’AFA. Il a vocation à l’actualiser.

Comme en 2018, le concours des collectivités est nécessaire à la réussite de cette étude.

Pour répondre à cette enquête : cliquez ici

10
juin
2021
PLFR 2021 : présentation du dispositif de compensation des pertes de recettes tarifaires

PLFR 2021 : présentation du dispositif de compensation des pertes de recettes tarifaires

Finances et fiscalité locales

L’article 10 du PLFR 2021 institue deux nouveaux dispositifs pour un coût total de 200 millions d’euros. La première enveloppe compense les pertes de recettes tarifaires subies par les services locaux exerçant des activités industrielles et commerciales exploités en régie et, la seconde enveloppe se matérialise par un fonds d’urgence à destination des collectivités du bloc …

L’article 10 du PLFR 2021 institue deux nouveaux dispositifs pour un coût total de 200 millions d’euros. La première enveloppe compense les pertes de recettes tarifaires subies par les services locaux exerçant des activités industrielles et commerciales exploités en régie et, la seconde enveloppe se matérialise par un fonds d’urgence à destination des collectivités du bloc communal les plus affectées par la perte des recettes tarifaires au titre de leurs services publics administratifs.

Comme l’indique l’exposé des motifs, la résilience de la situation financière des collectivités du bloc communal, confortée pour les plus fragiles d’entre-elles par cette garantie, leur a permis la plupart du temps de soutenir leurs services publics locaux à caractère administratif gérés en régie et confrontés à une baisse de recettes tarifaires. Mais, vue l’interdiction pour les communes de subventionner un SPIC exploité en régie, disposant d’un budget annexe ou propre (article L. 2224-2 du CGCT), elles n’ont pu le faire pour leurs services publics à caractère industriel et commercial (SPIC) exploités en régie. Certains SPIC du bloc communal ont donc vu leur situation financière se détériorer du fait de leurs pertes de recettes tarifaires.

La première partie de l’article 10 du PLFR 2021 tend à instituer une dotation venant compenser la dégradation de l’épargne brute des SPIC concernés survenue en 2020, par rapport à 2019. Comme le précise l’exposé des motifs, la compensation du recul de l’épargne brute permet d’apporter une réponse aux difficultés rencontrées par ces entités, après prise en compte de l’ensemble des impacts ayant affecté défavorablement (pertes de recettes ou surcoûts) ou favorablement (économies de constatation liées à l'arrêt de l'activité, par exemple) leurs équilibres financiers.

Ce dispositif de compensation s’applique à l’ensemble des régies industrielles et commerciales du bloc communal, qu’elles aient été instituées par une commune, par un EPCI, par un établissement public ou par un syndicat mixte, et qu’elles aient ou non la personnalité morale. Il ne concerne toutefois pas les services publics ayant pu bénéficier d’un soutien sectoriel ciblé (activités d’exploitation de remontées mécaniques ou opérateurs de mobilité). Il vise à compenser l’intégralité de la baisse d’épargne brute subie par ces régies, dans la limite de 1,8 M€ par régie.

A noter que ces aides sont inaccessibles à certains services publics industriels et commerciaux locaux précisés dans le texte : d’une part, les régies constituées pour la production ou distribution d’énergie électrique ou gazière, abattoirs, gestion de l’eau ou assainissement des eaux usées, collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés, chauffage urbain, pompes funèbres, aménagement, entretien des voiries, laboratoires d’analyse, numérique et secours et lutte contre l’incendie et, d’autre part, celles instituées pour l’organisation de la mobilité et l’exploitation des remontées mécaniques (qui, selon le gouvernement, ont déjà bénéficié d’une aide).

Le montant des compensations devant être perçues par chaque régie gérant un SPIC ne pourra excéder 1,8 M€, conformément à la communication du 19 mars 2020 de la Commission européenne encadrant temporairement les mesures d’aides d’État visant à soutenir l’économie dans le contexte actuel de la flambée de Covid-19. Lorsque les pertes sont inférieures à 1000 euros, celles-ci ne seront pas compensées.

La seconde partie de l’article 10 du PLFR 2021 institue un fonds d’urgence pour répondre à la situation des collectivités du bloc communal qui auraient subi des pertes significatives de recettes tarifaires des services publics administratifs qu’elles exploitent, et dont l’équilibre budgétaire s’en trouverait dès lors fragilisé. Reste à préciser les critères pris en compte pour la définition du caractère « significatif » de la perte et les référentiels de compensation.

Téléchargez le PLFR en cliquant ici.

10
juin
2021
Dématérialisation de la chaîne comptable : un premier bilan globalement positif

Dématérialisation de la chaîne comptable : un premier bilan globalement positif

Depuis le 1er janvier 2020, obligation est faite aux fournisseurs et aux collectivités de dématérialiser leurs factures.  L’agence pour l’informatique de l’Etat (AIFE) établit un bilan positif de la dématérialisation de la chaîne comptable. En effet, la diminution des facturations enregistrées l’an passé correspondent à la contraction de l’activité économique. Avec la reprise, le recours …

Depuis le 1er janvier 2020, obligation est faite aux fournisseurs et aux collectivités de dématérialiser leurs factures.

 L’agence pour l’informatique de l’Etat (AIFE) établit un bilan positif de la dématérialisation de la chaîne comptable. En effet, la diminution des facturations enregistrées l’an passé correspondent à la contraction de l’activité économique. Avec la reprise, le recours a la dématérialisation a de nouveau cru.

Il faut néanmoins noter une certaine hétérogénéité, selon les secteurs économiques, dans le recours à la dématérialisation. D’après Jean-Michel Morer, maire de Trilport (Seine-et-Marne) et référent numérique de l’APVF « Avec le BTP, la notion de service rend les choses plus compliquées. Il faut aussi accompagner certains secteurs vers une plus grande culture de la facture et de la transparence ».

M. Morer note par ailleurs que, pour les collectivités, cette transition « suppose des moyens humains de formation du personnel ou des logiciels efficaces alors que certains manquent parfois de souplesse, ce que n’ont pas toutes les collectivités, notamment les plus petites ». Il en appelle ainsi l’Etat à consulter davantage les collectivités dans l’établissement des échéances, afin de mieux accompagner la dématérialisation de la chaîne comptable.

10
juin
2021
Choc économique lié à la crise sanitaire : une amorce d’exode urbain ?

Choc économique lié à la crise sanitaire : une amorce d’exode urbain ?

Finances et fiscalité locales, Attractivité et aménagement du territoire

Une mission gouvernementale menée par le député Jean-Noël Barrot (Modem) vise à estimer les effets économiques de la crise sanitaire dans les territoires. M. Barrot, qui a rendu des conclusions provisoires au gouvernement la semaine dernière, pointe une « amorce d’exode urbain » ainsi que les difficultés rencontrées par les métropoles.  Le premier bilan des effets économiques …

Une mission gouvernementale menée par le député Jean-Noël Barrot (Modem) vise à estimer les effets économiques de la crise sanitaire dans les territoires. M. Barrot, qui a rendu des conclusions provisoires au gouvernement la semaine dernière, pointe une « amorce d’exode urbain » ainsi que les difficultés rencontrées par les métropoles.

 Le premier bilan des effets économiques de la crise sur les territoires n’a rien d’évident. Le député Jean-Noël Barrot souligne en effet que les métropoles sont les plus affectées par la crise, avec des pertes d’activité deux fois supérieures à celles des zones rurales et périurbaines.

m; Barrot note par ailleurs, à partir de données notariales, une « amorce d’exode urbain ». Ce phénomène se manifeste par le départ de populations depuis les métropoles vers les départements adjacents. Cette dynamique pourrait être une « opportunité pour un rééquilibrage territorial », d’après le député, mais doit être accompagnée.

 

Au terme de sa mission à la fin du mois de juin, le député devra présenter des propositions pour accompagner le plan de relance dans les territoires. Il prône ainsi une adaptation aux spécificités locales, avec par exemple un soutien aux entreprises au prorata de la chute de leur chiffre d’affaires. Le ressort de la reprise reposerait enfin surtout de l’accompagnement par l’Etat des initiatives locales.

10
juin
2021
Des précisions sur le pass sanitaire

Des précisions sur le pass sanitaire

Services publics, Questions de société

Un décret paru le mardi 8 juin précise les modalités d’application du pass sanitaire. Cette mesure, controversée, a été adoptée par la loi du 31 mai 2021 sur la gestion de la crise sanitaire.  Il sera nécessaire de présenter un pass sanitaire pour accéder aux événements accueillant plus de 1000 personnes, pour les activités « …

Un décret paru le mardi 8 juin précise les modalités d’application du pass sanitaire. Cette mesure, controversée, a été adoptée par la loi du 31 mai 2021 sur la gestion de la crise sanitaire.

 Il sera nécessaire de présenter un pass sanitaire pour accéder aux événements accueillant plus de 1000 personnes, pour les activités « culturelles, sportives, ludiques ou festives et les foires et salons professionnels ». Le pass sera également obligatoire pour des événements « dans un lieu ouvert au public et susceptible de donner lieu à un contrôle de l’accès des personnes » ou encore « organisé dans l’espace public ».

En revanche, à quelques jours des élections départementales et régionales, il est confirmé que le pass sanitaire ne sera pas demandé pour les réunions politiques, électorales et syndicales.

Le pass sanitaire permet de certifier que son porteur n’est pas atteint du covid-19. Il peut prendre la forme d’un test négatif, d’un certificat de vaccination ou d’un « certificat de rétablissement ». Concernant le « certificat de rétablissement », il s’agit d’un test PCR positif datant de plus de 15 jours et de moins de 6 mois.

Seront habilités à contrôler les pass sanitaires « les responsables des lieux et établissements ou les organisateurs des évènements dont l'accès est subordonné à leur présentation ». Ces organisateurs devront habiliter nommément les personnes en charge des contrôles.

10
juin
2021
La Fête de la musique 2021 sera régie par un protocole sanitaire particulièrement contraignant

La Fête de la musique 2021 sera régie par un protocole sanitaire particulièrement contraignant

Culture et patrimoine

Le ministère de la Culture a diffusé le 3 juin le protocole sanitaire qui s’appliquera le 21 juin pour la Fête de la musique. Une somme de règles qui s’annoncent complexes à appliquer, de l’avis même des auteurs du document. Pas de concert dans la rue, pas de musiciens dans les cafés, pas de moments …

Le ministère de la Culture a diffusé le 3 juin le protocole sanitaire qui s’appliquera le 21 juin pour la Fête de la musique. Une somme de règles qui s’annoncent complexes à appliquer, de l’avis même des auteurs du document.

Pas de concert dans la rue, pas de musiciens dans les cafés, pas de moments musicaux impromptus: L’édition 2021 de la Fête de la musique (le 21 juin) se déroulera dans des conditions très particulières. En tout état de cause, elle sera « particulièrement complexe à organiser », pronostique le ministère de la Culture en introduction au protocole sanitaire diffusé le 3 juin et relayé par la Fédération nationale des collectivités pour la culture (FNCC) sur son site.

Destiné aux organisateurs publics et privés de concerts et autres moments musicaux, ce document passe en revue, de façon détaillée, les différents types d’ERP (établissements recevant du public), les rassemblements en extérieur, etc.

La complexité de cet événement tient, bien entendu, au fait qu’il se déroulera entre les deux dernières étapes de retour à la vie culturelle normale. Les organisateurs et le public devront se plier aux dispositions en vigueur à partir du 9 juin et jusqu’au 29 juin, notamment :

  • couvre-feu à 23 heures ;
  • configuration assise ;
  • 65% de la jauge autorisée habituellement et dans la limite de 5000 personnes ;
  • pass sanitaire obligatoire pour accéder aux ERP rassemblant plus de 1000 personnes.

« Compte tenu des modalités particulières d’organisation de la Fête de la Musique 2021 qui exclut les spectacles dans l’espace public, le pass sanitaire s’appliquera bien pour tout spectacle organisé dans un ERP ou dans un lieu ouvert au public dont la jauge de public dépasse les 1.000 spectateurs », insiste le ministère de la Culture.

Autre explication de la complexité de l’édition 2021 : les règles sanitaires viennent brider la « spontanéité » qui est « un des principes fondateurs » de cet « événement populaire », soulignent les auteurs du protocole.

Ainsi, « les concerts impromptus des musiciens, notamment amateurs sur la voie publique ne seront pas autorisés afin de ne pas créer de rassemblements », précise le document. De même, « les concerts dans les bars et restaurants ne seront pas autorisés dès lors qu’ils sont susceptibles d’engendrer des regroupements sur la voie publique et d’accroître les risques de contamination en intérieur. »

Pour informer le public et les organisateurs d’événements, le ministère de la Culture annonce une « communication nationale », en lien avec les collectivités territoriales. L’Etat compte notamment sur les sites internet des ERP et des communes, qui devront relayer les règles à respecter grâce à « leurs panneaux lumineux et tout document de communication. »

Les communes, et notamment leurs polices municipales seront sollicitées, en lien avec les forces de l’ordre, pour veiller au respect des règles sanitaires.