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Développement territorial : l’APVF et l’ANCT dévoilent un guide pour les petites villes
L’APVF et la Banque des Territoires ont publié récemment un livret pour accompagnemer le développement territorial des petites villes de France. Ce guide présente notamment le rôle de Banque des Territoires aux côtés des petites villes. Un soutien en ingénierie territorial Via les différents programmes nationaux, la Banque des territoires accompagne les petites villes dans …
L’APVF et la Banque des Territoires ont publié récemment un livret pour accompagnemer le développement territorial des petites villes de France. Ce guide présente notamment le rôle de Banque des Territoires aux côtés des petites villes.
Un soutien en ingénierie territorial
Via les différents programmes nationaux, la Banque des territoires accompagne les petites villes dans leur développement. Elle propose notamment une aide à la décision dans des domaines comme la santé, le vieillissement ou la transition écologique. Elle accompagne également les territoires dans l’aide au montage et à la Gouvernance de projets. La petite ville de Guingamp a par exemple bénéficié du soutien de la Banque des Territoires pour apprécier la faisabilité d’un nouveau centre aqualudique
Des prêts essentiels
La Banque des Territoires finance en prêt les projets des petites villes. Différents prêts sont disponibles pour les petites villes comme le prêt secteur public local ou l’aqua prêt pour les entreprises de distribution d’eau potable. Andeville a par exemple pu réhabiliter ses thermes grâce à ces prêts.
Des investissements directs dans les projets
La Banque des Territoire investit directement dans des projets qui participent notamment aux enjeux écologiques ou à l’attractivité économique. Sur ses fonds propres, la Banque des Territoires participe aux projets en co-investisseur minoritaire. Par exemple, la Banque des Territoires participe au capital de la société Recyouest qui développe un projet innovant de recyclage des déchets plastiques agricoles sur le territoire d'Argentan.
Enfin, il est important de rappeler que la Banque des Territoires est une source essentielle d'information pour les collectivités via Localtis.
Pour retrouver le guide, cliquez ici
Focus sur le rôle de la Banque des Territoires dans le programme petites villes de demain La Banque des territoires mobilise 200 millions d’euros sur le volet ingénierie -45 millions d’euros pour le co-financement des chefs de projet - 85 millions pour le co-financement de missions d’expertises technique et d’ingénierie - 70 millions d’euros pour le financement d’assistance technique au montage de projet |
Christophe Bouillon appelle tous les Maires à signer la charte fleuve sans plastique
Dans cette vidéo, Christophe Bouillon appelle tous les Maires à s’engager dans la charte fleuve sans plastique portée le CNR, TarOcéan et l’initiative pour l’avenir des grands fleuves. La mobilisation doit être totale pour protéger nos Océans. “C’est ensemble qu’on fera la guerre au plastique” rappelle le Président de l’APVF. Pour signer la charte, cliquez …
Dans cette vidéo, Christophe Bouillon appelle tous les Maires à s'engager dans la charte fleuve sans plastique portée le CNR, TarOcéan et l'initiative pour l'avenir des grands fleuves. La mobilisation doit être totale pour protéger nos Océans. "C'est ensemble qu'on fera la guerre au plastique" rappelle le Président de l'APVF.
Pour signer la charte, cliquez ici.
Pour revoir la vidéo, cliquez ici.
Allègement du protocole sanitaire dans certaines écoles
Le ministre de l’Education Nationale, jean-Michel Blanquer a annoncé une série d’allègements des restrictions sanitaires dans les écoles. A l’heure actuelle, seuls les départements où la prévalence du Covid-19 est la plus faible sont concernés. Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé, le 28 septembre, une expérimentation de protocole allégé dans certaines écoles …
Le ministre de l’Education Nationale, jean-Michel Blanquer a annoncé une série d’allègements des restrictions sanitaires dans les écoles. A l’heure actuelle, seuls les départements où la prévalence du Covid-19 est la plus faible sont concernés.
Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé, le 28 septembre, une expérimentation de protocole allégé dans certaines écoles primaires dans une dizaine de départements
Il est tout d’abord proposé un protocole alternatif à la fermeture de classes. En cas de suspicion de cas Covid, un dépistage massif sera effectué. L’établissement ne fermera pas ses portes. Seuls les élèves testés positifs au Covid seront renvoyés chez eux.
Autre allègement, la fin du port du masque obligatoire pour les élèves du primaire. La mesure pourrait être mise en œuvre à partir du 4 octobre. Les départements concernés devront avoir un taux de prévalence du Sars-CoV-2 doit être inférieur à 50/100 000 habitants. A noter que le port du masque est cependant maintenu au collège et au lycée.
A noter enfin qu’à partir du 30 septembre, les jeunes ayant entre 12 ans et 2 mois et 17 ans devront, comme les adultes, être munis d’un pass sanitaire.
Etude de l'APVF concernant l'aération des établissements scolaires
Enfin, une question importante de la rentrée concerne les modalités d’aération des écoles et des espaces périscolaires. L’APVF a mené une étude sur l’aération dans les établissements scolaires. Les petites villes refusent de supporter la charge d’un nouveau protocole sanitaire – qui n’est pas pour l’instant à l’ordre du jour.L’acquisition de capteurs de dioxyde de carbone peut peser sur les finances locales. Cet investissement a ainsi été reporté dans de nombreuses communes. Seules 13% des petites villes ont réalisé cet investissement, le plus fréquemment sous la forme de capteurs portables, pour le 1er trimestre. Les communes interrogées demandent très largement un soutien financier de l’Etat pour assurer un accompagnement.
Télécharger l’étude de l’APVF sur les conditions d’aérations des espaces scolaires
Selon l'OCDE un "développement territorial inclusif et durable ne peut pas être atteinte de manière automatique "
L’accroissement de l’attractivité territoriale passe par une différenciation des politiques publiques mises en œuvre. C’est en ce sens que l’OCDE, à la demande de la France, a lancé une étude sur le rayonnement international des régions. La relance économique passe par les territoires. Le leitmotiv est répété par le gouvernement mais également par les élus …
L’accroissement de l’attractivité territoriale passe par une différenciation des politiques publiques mises en œuvre. C’est en ce sens que l’OCDE, à la demande de la France, a lancé une étude sur le rayonnement international des régions.
La relance économique passe par les territoires. Le leitmotiv est répété par le gouvernement mais également par les élus locaux. Mais quels sont les leviers pour accroître l’activité locale ?
Pour répondre à cette question, l’Agence nationale pour la cohésion des territoires (ANCT) et Régions de France ont questionné les services de l’Etat pour enrichir une étude menée par l’OCDE sur les politiques d’attractivité territoriales. Des outils seront mis à disposition des collectivités.
Si l’échelle pertinente, en matière d’attractivité, est sans doute la région, elle n’en est qu’un maillon. Le rôle de la région est reconnu en tant qu’ensemblier en partenariat avec les autres collectivités locales.
Autre limite, l’étude devra prendre en compte les risques de l’internationalisation pour les territoires les plus fragiles.
Pour donner davantage de corps aux propositions de l’étude, 3 régions pilotes serviront d’études de cas : les régions Grand Est, La Réunion et Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Un premier rapport intermédiaire de l’OCDE met en avant que « cette perspective « gagnant-gagnant » entre internationalisation et développement territorial inclusif et durable ne peut pas être atteinte de manière « automatique » ou même « systémique », par le seul fonctionnement du marché. »
Feuille de route sur le partage de la donnée entre Etat et collectivités
Après la publication de la circulaire d’avril 2021 concernant la politique publique de la donnée, 15 ministères viennent de publier une feuille de route. Le ministère de la Cohésion des territoires détaille l’articulation avec les collectivités. Dans sa circulaire d’avril 2021, Matignon désignait le ministère de la Cohésion des territoires et l’ANCT comme référents concernant …
Après la publication de la circulaire d’avril 2021 concernant la politique publique de la donnée, 15 ministères viennent de publier une feuille de route. Le ministère de la Cohésion des territoires détaille l’articulation avec les collectivités.
Dans sa circulaire d’avril 2021, Matignon désignait le ministère de la Cohésion des territoires et l’ANCT comme référents concernant la politique publique de la donnée vis-à-vis des territoires.
Le ministère dirigé par Jacqueline Gourault a publié une feuille de route. Elle demeure amendable. Elle inclut les collectivités locales. Un des objectifs est pour les collectivités d’« explorer des problématiques de politique publique qu’elles rencontrent au quotidien et de construire, grâce à un investissement ciblé, les premières solutions répondant à leurs problématiques de services publics ».
Le ministère se pose par ailleurs comme centre de ressources pour les collectivités. Il serait accompagné pour cela par l’ANCT. Un système d'information territorial doit être mis en place à horizon 2023.
Télécharger la feuille de route du ministère de la Cohésion des territoires
Le PLF 2022 en quelques chiffres
Après les grandes masses annoncées en autorisation d’engagement dans le projet de loi de finances pour 2022, l’APVF propose un premier décryptage des chiffres, plus dans le détail. Certaines baisses de crédits posent question dans un contexte de relance très affirmé. Les prélèvements sur recettes augmentent en 2022, neutralisation faite du dispositif de compensation des …
Après les grandes masses annoncées en autorisation d’engagement dans le projet de loi de finances pour 2022, l’APVF propose un premier décryptage des chiffres, plus dans le détail. Certaines baisses de crédits posent question dans un contexte de relance très affirmé.
Les prélèvements sur recettes augmentent en 2022, neutralisation faite du dispositif de compensation des pertes de recettes fiscales et domaniales du bloc communal :
Le montant des PSR en 2022 augmente de +221,623 millions d’euros par rapport à celui prévu par la LFI pour 2021. Mais, cette hausse est obtenue neutralisation faite de la baisse de 410 millions d’euros au titre du soutien exceptionnel de l’Etat au profit des collectivités du bloc communal confrontées à des pertes de recettes fiscales et domaniales du fait de la crise sanitaire entre 2021 et 2022.
En valeur absolue, les PSR en 2022 baissent de 188,376 millions d’euros par rapport à celui prévu par la LFI 2021. A la diminution du soutien exceptionnel de l’Etat, s’ajoutent d’autres baisses :
- PSR de l’Etat au profit du FCTVA (recul de -46 millions d’euros) ;
- PSR de l'État au titre de la dotation spéciale pour le logement des instituteurs (-955 914 euros) ;
- PSR au profit de la collectivité de Corse (-5,4 millions d’euros) ;
- Fonds de mobilisation départementale pour l'insertion (-26,7 millions d’euros) ;
- Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (-25 millions d’euros)
- Dotation pour transferts de compensations d'exonérations de fiscalité directe locale (-25 millions d’euros).
L’évolution des PSR est également due à certaines hausses, notamment celle de :
- +352 millions d’euros au titre du PSR de compensation de la réduction de 50 % des valeurs locatives de TFPB et de CFE des locaux industriels en raison du dynamisme des bases de ces impositions ;
- hausse prévisionnelle de +41 millions d’euros au titre du PSR au titre de la compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale, principalement en raison de la progression de la compensation de l’exonération de cotisation foncière des entreprises (CFE) au profit des entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 5 000 €.
La dotation globale de fonctionnement augmente quant à elle de 27,658 par rapport à la LFI 2021 en raison d’une correction opérée au profit du département de La Réunion à la suite de la recentralisation du revenu de solidarité active depuis le 1er janvier 2020 dans ce territoire. Neutralisation faite de cette correction, la DGF est a priori stable.
Les crédits budgétaires de la mission « plan de relance » en diminution par rapport à 2021 :
Concernant la mission « Plan de relance » du budget de l’Etat, on peut constater une baisse des crédits de paiement par rapport à 2021 de 9 milliards d’euros. Ces baisses touchent les trois axes du plan de relance : l’écologie (- 889 millions d’euros), la compétitivité (-1,2 milliards d’euros) et la cohésion (6,96 milliards d’euros). Ces chiffres sont à prendre avec prudence dans la mesure où nous ne disposons pas avec précision du montant des crédits effectivement en 2021. Cette prudence nécessaire témoigne néanmoins d’un vrai besoin de transparence et de visibilité dans le suivi de la consommation des crédits.
A noter que d’autres postes diminuent, comme dans le domaine de la santé (- 47,4 millions d’euros pour le programme « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins »), du numérique (-334 000 euros pour le plan France très haut débit) ou de l’énergie (- 700 millions d’euros pour le service public de l’énergie).
En revanche, après plusieurs années de baisses, le budget consacré au sport augmente de 245,9 millions d’euros. Cela suffira-t-il à compenser les pertes de recettes dans ce domaine ? Enfin, les crédits de la mission « Relation avec les collectivités territoriales » augmentent également de 321,989 millions d’euros.
Pour un décryptage plus complet du PLF 2022, inscrivez-vous vite à la journée Finances locales de l'APVF qui se tiendra le 21 octobre 2021 au #Cloud Business Center (10 bis, rue du 4 septembre, 75002 Paris)
Vers la compensation pour les communes de l'exonération de taxe foncière sur les logements sociaux ?
La compensation pour les communes de l’exonération longue durée de taxe foncière sur les logements sociaux dont bénéficient les bailleurs est une demande ancienne de l’APVF. Elle est d’autant plus nécessaire qu’entre-temps est intervenue la réforme de la taxe d’habitation qui risque d’avoir un effet très désincitatif. Pour encourager les maires à bâtir, le Premier …
La compensation pour les communes de l’exonération longue durée de taxe foncière sur les logements sociaux dont bénéficient les bailleurs est une demande ancienne de l’APVF. Elle est d’autant plus nécessaire qu’entre-temps est intervenue la réforme de la taxe d’habitation qui risque d’avoir un effet très désincitatif. Pour encourager les maires à bâtir, le Premier ministre a repris, lors du congrès HLM organisé par l’Union sociale pour l’habitat (USH), certaines propositions de la commission Rebsamen, et notamment celle-ci.
Pour inciter les Maires à produire davantage de logements, Jean Castex a annoncé que l’exonération dont bénéficient les bailleurs sociaux (pendant 15 à 30 ans lorsqu'ils construisent des logements neufs et qui est actuellement à la charge des communes) fera ainsi l’objet d’une compensation intégrale de la part de l’État pendant dix ans. Mais, ce dispositif ne devrait bénéficier qu’aux logements sociaux qui sortiront de terre durant le mandat en cours, « agréés à partir de 2021 et jusqu’à mi-2026 », ce qui limite fortement la portée de la mesure. Une « clause de revoyure à mi-parcours » s’y ajoutera afin de « vérifier que cette mesure (...) à bien atteint son objectif : un véritable rebond de la construction des logements sociaux ».
Aussi, l’exonération de TFPB applicable au logement locatif intermédiaire devrait être « remplacée par un crédit d’impôt d’un montant équivalent pour les porteurs de projet pris en charge par le budget de l’Etat ».
D’autres annonces ont été faite par le Premier ministre à cette occasion, comme l’attribution d’une aide aux collectivités qui contractualisent avec l’État, et particulièrement dans les zones tendues. Des « contrats de relance du logement » pourraient se voir affecter les 175 millions d'euros issus des fonds prévus initialement pour les « maires densificateurs » dans le cadre du plan de relance mais qui n’ont « pas eu le succès escompté ».
Enfin, pour accélérer la libération du foncier, il promet la mise en place d’un « inventaire actualisé en temps réel du foncier cessible de l’Etat qui sera rendu public ». Les directeurs généraux des établissements publics fonciers d'État ainsi que le directeur de l'immobilier de l'État devront faire le « recensement exhaustif » des ressources foncières disponibles, en particulier dans les territoires en tension. Un recensement qui sera prolongé d'ici la fin de l'année par un appel à manifestation d'intérêt pour des projets de construction sous certaines conditions.
Lancement par Citeo de l’Appel à Manifestation d’Intérêt pour la prévention et le traitement des déchets abandonnés diffus
A l’occasion du Congrès Mondial de la Nature organisé à Marseille du 3 au 11 septembre derniers, Citeo a annoncé le lancement d’un Appel à Manifestation d’Intérêt pour la prévention et le traitement des déchets abandonnés diffus, aux côtés de l’Association des Maires de France (AMF) et l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Sont invités …
A l’occasion du Congrès Mondial de la Nature organisé à Marseille du 3 au 11 septembre derniers, Citeo a annoncé le lancement d’un Appel à Manifestation d’Intérêt pour la prévention et le traitement des déchets abandonnés diffus, aux côtés de l’Association des Maires de France (AMF) et l’Office Français de la Biodiversité (OFB).
Sont invités à candidater les collectivités locales et leurs groupements, les gestionnaires publics d’espaces naturels et des littoraux ainsi que les associations actives en matière de lutte contre les déchets abandonnés et de préservation de l’environnement. 1 milion d'euros est prévu pour soutenir une vingtaine d'initiative.
Congrès mondial de la nature : la voix des petites villes entendue
Christophe Bouillon s’est rendu au Congrès Mondial de la Nature qui a eu lieu du 3 au 11 septembre dernier à Marseille. L’APVF est intervenue à plusieurs à cette occasion pour promouvoir la place des territoires dans la protection de la biodiversité. Les petites villes s’engagent dans la protection de nos Océans Le Président de …
Christophe Bouillon s’est rendu au Congrès Mondial de la Nature qui a eu lieu du 3 au 11 septembre dernier à Marseille. L’APVF est intervenue à plusieurs à cette occasion pour promouvoir la place des territoires dans la protection de la biodiversité.
- Les petites villes s’engagent dans la protection de nos Océans
Le Président de l’APVF est intervenu à une table ronde aux côtés d’Elisabeth Ayrault, Présidente du CNR, et l’Académicien Erik Orsenna sur la question de la pollution plastique des Océans. Il a profité de l’occasion pour rappeler l’urgence à agir. La production mondiale de plastique est passée de de 162 millions de tonnes en 1993 à 450 millions aujourd’hui soit une augmentation de 180 %, une augmentation bien plus rapide que celle de la population. Une grande partie de ces plastiques utilisés sur terre se retrouve ensuite dans les Océans.
Christophe Bouillon a fait des propositions concrètes pour limiter le plastique en circulation via le développement du vrac ou encore la mise en place de la consigne sur le verre. Après avoir signé la charte fleuve sans plastique il y a plus de 2 ans, l’APVF continue de se mobiliser pour protéger nos Océans et appelle tous les élus locaux à faire de même.
- L’APVF plaide pour une plus grande implication des territoires dans la protection de la biodiversité
Christophe Bouillon est intervenu ensuite au Sommet des Collectivités organisé par l’Association Française du Conseil des Communes et Régions d'Europe sur la question de l’articulation des différents échelons en matière de biodiversité. Il a notamment souligné à nouveau la place des territoires en la matière mais aussi la nécessité de bien coordonner les actions mises en œuvre. Il faut partir du territoire et des solutions concrètes mises en œuvre localement. L’APVF a notamment co-signé un Appel avec l’ensemble des autres associations d’élus publié dans l’Ouest France afin de promouvoir les solutions fondées sur la nature.
Après cette semaine de forte mobilisation des élus locaux, l’APVF se félicite que les collectivités locales intègrent désormais l’Union internationale pour la conservation de la nature comme elle réclamait de longue date. Une première victoire pour les territoires et la protection de la biodiversité.
Pour retrouver l’appel de Marseille en faveur des solutions fondées sur la nature, cliquez ici.
Salon Innopolis sur les mobilités : Christophe Bouillon présente les grands enjeux pour les petites villes
Christophe Bouillon est intervenu le mardi 22 septembre au salon Innopolis sur les mobilités urbain/rural. Il a profité de l’occasion pour rappeler que ce sujet allait être un enjeu clé de la Présidentielle et que l’APVF comptait bien faire des propositions ambitieuses pour réduire les inégalités liées à la mobilité qui renforcent les fractures territoriales. …
Christophe Bouillon est intervenu le mardi 22 septembre au salon Innopolis sur les mobilités urbain/rural. Il a profité de l’occasion pour rappeler que ce sujet allait être un enjeu clé de la Présidentielle et que l’APVF comptait bien faire des propositions ambitieuses pour réduire les inégalités liées à la mobilité qui renforcent les fractures territoriales.
Il a tout d’abord rappelé les grands enjeux en matière de mobilité pour les petites villes.
- Développer les nouvelles mobilités et les complémentarités entre les différents modes de déplacement dans une logique multi modale.
- Favoriser le covoiturage et en finir avec l’autosolisme
- Lutter contre les mobilités contraintes en redynamisant nos territoires et en remettant des services dans nos petites villes. La voiture est bien souvent une contrainte avant d’être une libertée dans ces territoires. Il faut penser la petite ville dans une logique de proximité et fournir aux habitants l’ensemble des services dont ils ont besoin (médecin, loisirs, écoles, postes ou encore commerces).
Plusieurs solutions innovantes sont mises en place dans les territoires pour répondre à ces enjeux. Le développement des tiers lieux permet notamment de favoriser le télé travail et de limiter les déplacements professionnels. Les anciennes gares non utilisées peuvent servir pour accueillir ce genre d’espace. Il faut également réfléchir au covoiturage et au Maas qui doit faciliter le déplacement des habitants dans nos territoires.
Toutes ces solutions sont mises en œuvre dans des petites villes comme Barentin. Il faut partir des attentes et des besoins locaux rappelle le Président de l’APVF.