24
février
2022
Conférence des métiers de l’accompagnement et du médicosocial : retour sur les annonces du Premier ministre

Conférence des métiers de l’accompagnement et du médicosocial : retour sur les annonces du Premier ministre

Questions de société

 La conférence des métiers de l’accompagnement et du médicosocial s’est tenue le 18 février dernier et a notamment débouché sur l’annonce de revalorisation salariales pour les métiers du secteur. Le Premier ministre Jean Castex qui présidait la conférence a décrit des métiers du travail social « aujourd’hui en crise » mettant en avant des « professionnels qui …

 La conférence des métiers de l’accompagnement et du médicosocial s’est tenue le 18 février dernier et a notamment débouché sur l’annonce de revalorisation salariales pour les métiers du secteur.

Le Premier ministre Jean Castex qui présidait la conférence a décrit des métiers du travail social « aujourd’hui en crise » mettant en avant des « professionnels qui se sont mobilisés, tout au long de la crise sanitaire, aux côtés des soignants, pour maintenir la continuité du lien et l’accompagnement ».

Pour rappel le travail social correspond aujourd’hui à 1,3 millions de salariés, à 68% des femmes, dont 520 000 intervenants à domicile, 420 000 assistants maternels, 60 000 aides médico-psychologiques, 90 000 professionnels divers et 250 000 personnels (source : DREES, Ministère Santé)

Filière socioéducative

A ainsi été actée une extension des mesures issues du Ségur de la Santé de 2020 à la filière socioéducative correspondant à une augmentation de 183 euros nets par mois effective à partir du mois d’avril.

La mesure doit bénéficier à environ 140 000 professionnels du secteur privé non lucratif et à près de 30 000 professionnels de la fonction publique. Les métiers concernés sont variés : éducateurs spécialisés, psychologues, moniteurs-éducateurs, assistantes sociales etc.

Le financement de cette augmentation, estimé à 720 millions d’euros annuels, sera partagé entre l’Etat, deux tiers, et les départements en charge du tiers restant.

Protection maternelle et infantile (PMI)

Les professionnels de la PMI vont bénéficier de la même revalorisation de leur rémunération ce qui correspond à une enveloppe de 60 millions d’euros annuels. Le financement est supporté à 70% par les départements et à 30% par l’Etat.

Centres Communaux et Intercommunaux d’Action Sociale

Pour les 20 000 équivalents temps plein de l’aide à domicile relevant des centres communaux et intercommunaux d’action sociale (CCAS et CIAS), cette augmentation de 183 euros nets représenterait un montant total de 40 millions d’euros annuels.

Vers une convention collective unique ?

Jean Castex a annoncé dans le cadre de cette conférence la création future d’un « comité des métiers socioéducatifs avec toutes les parties prenantes » avec comme projet l’élaboration d’une convention collective unique du secteur social et médicosocial.

 

24
février
2022
Signature d'une convention de partenariat entre le groupe Carrefour et l'APVF

Signature d'une convention de partenariat entre le groupe Carrefour et l'APVF

Partenaires

Mercredi 23 février, le groupe Carrefour et l’Association des petites villes de France ont signé une convention de partenariat pour l’année 2022. La signature de cette convention s’est tenue au siège de l’APVF, 42 boulevard Raspail, à Paris. Le groupe Carrefour était représenté par Benoit Soury, Directeur général de Carrefour proximité et l’APVF par son Président, …

Mercredi 23 février, le groupe Carrefour et l’Association des petites villes de France ont signé une convention de partenariat pour l’année 2022.

La signature de cette convention s’est tenue au siège de l’APVF, 42 boulevard Raspail, à Paris. Le groupe Carrefour était représenté par Benoit Soury, Directeur général de Carrefour proximité et l’APVF par son Président, Christophe Bouillon, Maire de Barentin et Nathalie Nieson, Vice-présidente et Maire de Bourg de Péage.

Lire le communiqué de presse

24
février
2022
Réévaluation des aides pour l'acquisition de capteurs de CO2 : l'APVF entendue

Réévaluation des aides pour l'acquisition de capteurs de CO2 : l'APVF entendue

Services publics

Le gouvernement a annoncé la réévaluation des aides pour l’acquisition des capteurs de CO2. Il s’agissait d’une demande de longue date de l’APVF. Le ministère de l’éducation nationale a accepté les demandes des associations d’élus, dont au premier chef l’APVF, de réévaluer les aides à l”acquisition à l’achat de capteurs de CO2. Ainsi, chaque collectivité …

Le gouvernement a annoncé la réévaluation des aides pour l'acquisition des capteurs de CO2. Il s'agissait d'une demande de longue date de l'APVF.

Le ministère de l'éducation nationale a accepté les demandes des associations d'élus, dont au premier chef l'APVF, de réévaluer les aides à l"acquisition à l'achat de capteurs de CO2. Ainsi, chaque collectivité pourra disposer d'une subvention de 8 euros par élève scolarisé pour l'achat de capteurs dans l'enseignement public. Cette subvention était de 2 euros auparavant. L'aide sera octroyée dans la limite de la dépense réelle.

Les principales échéances à respecter :

  • Date limite d'acquisition des capteurs : 15 avril 2022 ;
  • Date limite de dépôt des dossiers : 30 avril 2022.

Les DASEN sont mobilisées pour répondre aux éventuelles demandes.

Le ministère de l'Education nationale a par ailleurs publié un guide  d'aération et de ventilation des écoles.

Télécharger le courrier relatif à la réévaluation des aides pour l'acquisition de capteurs de CO2 : l'exemple de la Seine et Marne.

Télécharger le guide d'aération et de ventilation des établissements scolaires.

24
février
2022
Petite enfance : le protocole sanitaire allégé

Petite enfance : le protocole sanitaire allégé

Services publics

Après les annonces du ministère de l’Education nationale concernant l’allègement des restrictions sanitaires dans les écoles, c’est au tour de la petite enfance de connaître un nouveau protocole sanitaire. A partir du lundi 28 février, toutes les crèches repasseront en niveau 1  et de nouvelles consignes en ce qui concerne la gestion des cas de …

Après les annonces du ministère de l'Education nationale concernant l'allègement des restrictions sanitaires dans les écoles, c'est au tour de la petite enfance de connaître un nouveau protocole sanitaire.

A partir du lundi 28 février, toutes les crèches repasseront en niveau 1  et de nouvelles consignes en ce qui concerne la gestion des cas de COVID ou des cas contacts à risque entrer ont en vigueur.

3 éléments sont à retenir :

  • Les crèches et sections fermeront  seulement si un tiers de cas de COVID  par rapport à la capacité d’accueil ;
  • Les parents n’auront plus à produire ni justificatif de résultats de tests ou d'attestations sur l'honneur pour que leur enfant soit accueilli ;
  • Un seul test sera demandé pour les cas contacts.

Télécharger le nouveau protocole sanitaire

24
février
2022
Forum de la FNTP sur la transiton écologique : Christophe Bouillon porte la voix des petites villes

Forum de la FNTP sur la transiton écologique : Christophe Bouillon porte la voix des petites villes

Christophe Bouillon est intervenu le jeudi 24 février dernier à une table ronde sur la voirie et les collectivités organisée  dans le cadre du Forum de la FNTP sur le thème « investir la transition écologique ». Il a rappelé à cette occasion que la voirie et ses usages sont essentiels à nos territoires. Les …

Christophe Bouillon est intervenu le jeudi 24 février dernier à une table ronde sur la voirie et les collectivités organisée  dans le cadre du Forum de la FNTP sur le thème « investir la transition écologique ». Il a rappelé à cette occasion que la voirie et ses usages sont essentiels à nos territoires.

Les collectivités ont toute leur place dans les enjeux d'infrastructure souligne le Président de l'APVF. Le tout métropolitain a en effet montré ses limites. Les investissement en matière d'infrastructures se sont concentrées ces dernières décennies dans les grandes aires urbaines alors que les besoins sont dans les territoires. La majorité des Français vivent et souhaitent aujourd’hui vivre dans les petites villes qui représentent 26 millions de personnes. Il faut concentrer les investissements dans ces territoires notamment sur la mobilité électrique et le ferroviaire. Ces investissement nouveaux doivent permettre de mettre des bornes électriques où sont les besoins mais aussi de favoriser l'essor de la mobilité multimodale.

Christophe Bouillon a également rappelé la nécessité de prévoir les solutions avant les interdictions. Il est notamment très inquiét quant au risque d'exclusion suite à la mise en place des Zones à Faibles Emissions. Il faut accompagner ces changements qui touchent à la vie quotidienne des Français. Il faut partir des solutions pensées par les territoires comme les bus à haut niveau de service ou encore les systèmes d'autopartage. Les collectivités ont besoin d'être soutenues dans leurs actions au service du climat et du désenclavement de nos territoires. C'est aujourd'hui que tout se joue.

24
février
2022
Mobilité quotidienne : les grands enseignements de l’enquête de la Fabrique de la Cité

Mobilité quotidienne : les grands enseignements de l’enquête de la Fabrique de la Cité

Ville intelligente et durable

La Fabrique de la Cité et IPSOS ont présenté récemment les résultats de leur étude sur les attentes des Français en matière de mobilité bas-carbone. Plusieurs grands enseignements peuvent être tirés de cette enquête. – La voiture reste le mode de transport privilégié des Français, principalement dans les zones périurbaines et rurales. 75 % des …

La Fabrique de la Cité et IPSOS ont présenté récemment les résultats de leur étude sur les attentes des Français en matière de mobilité bas-carbone. Plusieurs grands enseignements peuvent être tirés de cette enquête.

- La voiture reste le mode de transport privilégié des Français, principalement dans les zones périurbaines et rurales.

75 % des Français utilisent leur voiture pour leur déplacement du quotidien et ce chiffre monte à environ 90 % dans les petites villes et le périurbain. 44 % des Français recourent aux mobilités activites dans leur déplacement quotidien.

- Le coût de la mobilité est plus élevé dans les territoires éloignés dans centres

39% des Français considèrent que la manière dont ils se déplacent au quotidien n’est pas bon marché. Les habitants des banlieues et des petites villes ont moins d’alternative à la voiture comme le souligne cette étude.

- Une volonté de réduire l’empreinte carbone de ses déplacements qui se heurte à la réalité

91% des Français déclarent qu’ils aimeraient pouvoir réduire l’impact écologique de leurs déplacements quotidiens. Toutefois, 73% des personnes interrogées jugent difficile, voire impossible, de réduire l’impact écologique de ces déplacements. Pour remplacer la voiture, les Français envisagent le vélo ou les transports en commun quand cela est possible. Les habitants des petites villes font part de leur intérêt pour le service d’autocars sur autoroute ou voie rapide.

Retrouvez l’ensemble de l’étude en cliquant ici.

24
février
2022
Finances locales : l’APVF entendue par les Ministres Olivier Dussopt et Joel Giraud

Finances locales : l’APVF entendue par les Ministres Olivier Dussopt et Joel Giraud

Finances et fiscalité locales

Une réunion a été organisée par les ministres Olivier Dussopt et Joel Giraud avec l’ensemble des associations d’élus pour établir un bilan sur les finances locales et sur les relations financières entre l’Etat et les collectivités territoriales ces cinq dernières années. L’APVF représentée par son Premier vice-président, Antoine Homé, Maire de Wittenheim, a pu exposer, …

Une réunion a été organisée par les ministres Olivier Dussopt et Joel Giraud avec l’ensemble des associations d’élus pour établir un bilan sur les finances locales et sur les relations financières entre l’Etat et les collectivités territoriales ces cinq dernières années. L’APVF représentée par son Premier vice-président, Antoine Homé, Maire de Wittenheim, a pu exposer, à cette occasion, ses positions.

Face à une présentation très optimiste de la situation financière des collectivités territoriales, et particulièrement des petites villes, l’APVF a porté une analyse plus mesurée. En effet, en 2021, la situation des petites villes est encore très marquée par la crise sanitaire et de manière plus inédite, par la hausse de l’inflation et du coût de l’énergie. Entre la forte hausse des dépenses de fonctionnement (+ 2 % pour les dépenses exceptionnelles liées à la Covid ; entre + 3,5 et 10 % pour les dépenses de personnel ; et + 6 % pour les charges à caractère général liées au coût de l’énergie et, en général, des matières premières) et le moindre dynamisme des recettes de fonctionnement (les baisses de recettes tarifaires se poursuivent, particulièrement celles des piscines municipales et des lieux culturels en raison des jauges), de nombreuses petites villes subissent une chute de leur épargne brute en 2021 (près de 50 % des petites villes ayant répondu à notre enquête). A noter que les communes ne bénéficient pas du fort dynamisme de la TVA et que deux tiers des petites villes voient encore leur DGF baisser en 2021.

Résultat, le choc de l’investissement, pourtant très attendu, n’a pas eu lieu dans les petites villes. Alors qu’en 2020, 65 % des petites villes misaient sur un rebond en 2021, elles sont 45 % à subir une baisse de leurs dépenses d’investissement.

En outre, l’APVF constate encore, malgré le plan de relance et le soutien en ingénierie de l’ANCT, une vraie difficulté des petites villes à capter les crédits de soutien à l’investissement local : deux tiers des petites villes enquêtées n’ont pas perçu de DSIL de droit commun en 2021 ; plus de deux tiers des petites villes n’ont pas non plus perçu de DSIL exceptionnelle ; elles sont, en revanche, plus nombreuses à percevoir de la DETR. Mais qu’en sera-t-il demain avec le ciblage de la dotation sur les communes les plus rurales ? Il y a là un vrai sujet d’inquiétude pour l’APVF : les petites villes en manque d’ingénierie doivent pouvoir capter, elles aussi, les crédits d’investissement. Nous espérons que la mesure de la loi 3DS prévoyant la possibilité de déconcentrer une partie de la DSIL au niveau départemental, que l’APVF appelait de ses vœux depuis longtemps, sera suivie d’effet.

Les perspectives 2022 ne sont pas tellement plus réjouissantes. L’augmentation du taux d’inflation a un fort impact sur les budgets locaux, provoquant une hausse « très inquiétante » du prix des matières premières et des dépenses énergétiques (subies par 95 % des petites villes), des dépenses de services publics sans que les tarifs soient pour autant réajustés en conséquence (pour ne pas pénaliser le pouvoir d’achat des administrés), mais aussi des rémunérations des agents avec une pression plus forte sur l’évolution du régime indemnitaire.

Comme l’a indiqué Antoine Homé, les petites villes ont su être résiliente face à la crise sanitaire, elles n’ont pas ménagé leurs efforts. Mais, l’autofinancement risque de baisser fortement, laissant présager des années à venir difficiles : de moins en moins de marges pour réduire les charges de fonctionnement (à noter un vrai manque de personnel dans de nombreuses petites villes…) et contraction toujours plus marquée des investissements. L’APVF a présenté quelques-unes de ses propositions :

  • Créer une « dotation énergie » pour enrayer la crise du coût de l’énergie, et particulièrement pour les collectivités qui ne bénéficieront pas des effets de la baisse de la fiscalité énergétique ;
  • Inciter les préfets de région à déconcentrer la gestion de la DSIL au niveau départemental et mettre en place un suivi de la répartition des crédits de soutien à l’investissement local ;
  • Sanctuariser les dotations de l’Etat aux collectivités territoriales en prenant en compte l’évolution de l’inflation : les recettes locales doivent être mieux corrélées à la réalité des charges ;
  • Elaborer un nouveau pacte de confiance entre l’Etat et les collectivités, basé sur la visibilité et une contractualisation réellement équilibrée. Opposition ferme de l’APVF aux contrats de Cahors.

Plusieurs sénateurs et députés ont également été amené à réagir à la présentation des Ministres. Claude Raynal, sénateur de la Haute-Garonne, Président de la commission des finances au Sénat, a indiqué que les grandes masses financières pouvaient masquer effectivement des difficultés particulières. Pour les petites communes, elles se ressentent du point de vue de leurs investissements, avec une contraction plus forte que dans les grandes villes. Pour les métropoles, c’est la chute de leur trésorerie qui a été la plus marquante. Jean-René Cazeneuve, député du Gers, membre de la commission des finances de l’Assemblée nationale, a évoqué la très grande résilience des finances locales dans ce contexte de crise sanitaire. La capacité d’autofinancement nette de l’ensemble des collectivités territoriales a augmenté de 35 % en 2021 selon ses analyses. Quant aux perspectives 2022, il faut garder de l’optimiste et faire attention à ne pas envoyer de mauvais signaux aux élus locaux qui doivent investir pour la relance. Pour Bernard Delcros, sénateur du Cantal, est revenu sur les inquiétudes légitimes des élus concernant la réforme de la fiscalité locale et surtout, la compensation des produits d’impôts par des dotations d’Etat dont on sait qu’elle n’est pas garantie dans la durée. Pour le sénateur, les écueils du passé ont été évités avec le dispositif mis en place pour compenser la suppression de la taxe d’habitation.

Les Ministres ont conclu ensuite en précisant que le chantier de la réforme des indicateurs financiers et du calcul de l’effort fiscal restait ouvert et que les travaux se poursuivaient au Comité des finances locales. En revanche, il n’apparaît pas judicieux à Olivier Dussopt, Ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Comptes publics, de mener la grande réforme de la DGF dont on sait qu’elle ne contenterait pas tout le monde. Il a indiqué aussi que le sujet de la contractualisation reviendra nécessairement sur la table. Joel Giraud, Secrétaire d'État auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ruralité, a rappelé que l’Etat mettait tout en œuvre pour apporter le soutien en ingénierie suffisant pour permettre aux collectivités de répondre aux appels à projet et appels à manifestation d’intérêt tant décriés par les petites communes.

Télécharger la présentation ministérielle en cliquant ici.

Télécharger la note de Jean-René Cazeneuve sur le bilan des finances locales 2017-2022 en cliquant ici.

18
février
2022
Revitalisation des territoires : L'APVF entendue par la mission d’information du Sénat

Revitalisation des territoires : L'APVF entendue par la mission d’information du Sénat

Attractivité et aménagement du territoire

Laurence Porte, Maire de Montbard, référente revitalisation à l’APVF, a échangé le mardi 15 février dernier avec le Sénat sur les difficultés rencontrées par nos centres villes. Elle a commencé par rappeler la transversalité des problématiques rencontrées par nos petites villes centres mais aussi leurs interdépendances. Il faut poser la question globale de l’aménagement du …

Laurence Porte, Maire de Montbard, référente revitalisation à l’APVF, a échangé le mardi 15 février dernier avec le Sénat sur les difficultés rencontrées par nos centres villes.

Elle a commencé par rappeler la transversalité des problématiques rencontrées par nos petites villes centres mais aussi leurs interdépendances. Il faut poser la question globale de l’aménagement du territoire et sortir du tout métropolitain. Il faut que les petites villes reviennent au centre du jeu, souligne la Maire de Montbard.

Elle est ensuite revenue sur les grands enjeux des programmes de revitalisation, Action Cœur de Ville (ACV) et Petites Villes de demain (PVD), qui doivent s’inscrire dans le temps long.

Le programme ACV est un premier pas qui accompagne qu’une partie des petites villes en difficulté. Le programme vient en soutien essentiellement aux villes moyennes et manque de visibilité comme pour le plan PVD.

Pour petites villes de demain, l’enquête de l’APVF et ses 400 réponses ont souligné la satisfaction quant à l’ingénierie mobilisée mais aussi le fort besoin de financements et de visibilité pour ces derniers. Pour que le programme PVD soit un véritable succès, il est essentiel qu’Action Logement soit mobilisé et que les financements suffisamment soit mobilisés comme pour Action Cœur de Ville.

Sur la question plus précise du chef de projet, le recrutement s’est globalement bien passé selon Laurence Porte. Pour les managers de commerce, des difficultés persistent notamment sur les financements. Il y a également des difficultés de recrutement liées à la rencontre entre l’offre et la demande et l’attractivité de nos petites villes. Ces chefs de projet doivent s’inscrire sur le temps long. Les petites villes ont besoin de visibilité sur l’ingénierie mais aussi sur les financements.

Sur l’ANCT, Laurence Porte souligne la nécessite qu’elle soit véritablement le guichet unique des collectivités dans une logique de cousu-main. Elle doit permettre de mettre un terme aux appels à projet qui profitent avant tout aux grands territoires.

Enfin, elle est revenue sur les CRTE qui doivent articuler les différents dispositifs mais aussi accompagner les territoires non couverts par des programmes.

18
février
2022
Cohésion des Territoires : L'APVF auditionnée par le Sénat

Cohésion des Territoires : L'APVF auditionnée par le Sénat

Attractivité et aménagement du territoire

Vincent Chauvet, Maire d’Autun, Membre du Bureau de l’APVF, a été auditionné le mardi 15 février dernier par la mission d’information sur la cohésion territoriale de la commission du développement durable du Sénat. Il a pu à cette occasion présenter les propositions de l’APVF pour restaurer l’équilibre territorial. Vincent Chauvet a commencé par présenter les …

Vincent Chauvet, Maire d'Autun, Membre du Bureau de l'APVF, a été auditionné le mardi 15 février dernier par la mission d'information sur la cohésion territoriale de la commission du développement durable du Sénat. Il a pu à cette occasion présenter les propositions de l'APVF pour restaurer l'équilibre territorial.

Vincent Chauvet a commencé par présenter les grands enjeux en matière de commerce. Il a notamment pu faire part des problèmes d’évasion commerciale dans les petites villes qui n’épargne pas Autun.

Dans la petite ville, il n’y pas de locaux commerciaux de grandes tailles pour accueillir les grandes enseignes. A Autun, les pépinières commerciales ont permis de redynamiser les centres-villes.  Pour ces dernières, les chambres de commerce ont un rôle à jouer. Aussi,  les CCI doivent être plus présentes dans les maisons France Services. La Mairie est l’intermédiaire entre le commerçant et le propriétaire, et la commune prend en charge une partie des loyers. Le but est de soutenir le lancement de l’activité commerciale. Aussi, le droit de préemption renforcé est également un outil important.

Vincent Chauvet a également souligné la nécessité de donner de la visibilité aux petites villes labelisées Action Cœur de Ville et Petites Villes de Demain et de stabiliser les dispositifs. L'APVF défend la mise en place d'un volet investissement dans le programme.

Sur la question des déserts médicaux, l’APVF défend le rôle des hôpitaux de proximité et une meilleure répartition des médecins entre les territoires. Il faut aussi travailler sur l’attractivité des internes dans les petites villes et mieux accompagner les jeunes médecins dans leur installation en territoires plus ruraux.

Sur le numérique, Vincent Chauvet a souligné qu'il est essentiel d'accompagner le développement du numérique partout pour accompagner le développement du télétravail et le retour en force des petites villes.

18
février
2022
DGF 2022 : la répartition adoptée par le Comité des finances locales

DGF 2022 : la répartition adoptée par le Comité des finances locales

Finances et fiscalité locales

Le 8 février dernier, le comité des finances locales (CFL) a voté la répartition des dotations au sein de la dotation globale de fonctionnement (DGF). Rappel des règles : Certaines composantes de la DGF évoluent spontanément à la hausse : coût de l’augmentation de la population : +34,2 millions d’euros en 2022 ; coûts liés aux majorations et …

Le 8 février dernier, le comité des finances locales (CFL) a voté la répartition des dotations au sein de la dotation globale de fonctionnement (DGF).

Rappel des règles :

Certaines composantes de la DGF évoluent spontanément à la hausse :

  • coût de l’augmentation de la population : +34,2 millions d'euros en 2022 ;
  • coûts liés aux majorations et garanties prévues pour les communes nouvelles et la réalimentation de la dotation d’intercommunalité des EPCI éligibles : la compensation partielle de l’augmentation de la dotation "biodiversité" s’élève en 2022 à 4,3 millions d'euros et les incitations financières en faveur des communes nouvelles à moins de 0,1 million d'euros.

Un total de 258,7 millions d'euros doit ainsi être financé au sein de la DGF (ce qui est un peu supérieur aux 237 millions d'euros de l'an dernier), mais inférieur aux coûts rencontrés avant 2020.

Comme les précédentes années, ce besoin sera financé par un « écrêtement » de la dotation forfaitaire des communes (à hauteur de 60% du besoin, ce qui permettra de dégager 155,2 millions d'euros) et de la compensation « part salaires » des EPCI (pour 40% du besoin, soit 103,5 millions d'euros).

Le montant de l’écrêtement de la dotation forfaitaire des communes et de la dotation de compensation des EPCI dépend des redéploiements à financer. Ceux-là sont financés par le CFL.

Répartition adoptée en CFL :

Concernant les grandes masses, le CFL n'a pas touché à la progression en 2022 des dotations de solidarité urbaine et rurale (+95 millions d'euros chacune), ni modifié le choix du Parlement de geler la dotation nationale de péréquation (DNP).

Les dotations de péréquation du secteur communal s'élèvent donc à :

-  dotation de solidarité urbaine (DSU) : 2,565 milliards d'euros (+3,84%),

-  dotation de solidarité rurale (DSR) : 1,877 milliard d'euros (+5,33%),

-  dotation nationale de péréquation (DNP) : 0,794 milliard d'euros.

Concernant les redéploiements à l'intérieur de la DGF : s’agissant de la DSR, le CFL a décidé de répartir sa progression en 2022 en privilégiant les bourgs-centres assurant des fonctions de centralité en milieu rural (4.169 communes en 2021) et les 10.000 communes rurales identifiées comme les plus fragiles. Les parts respectives de la DSR qui reviennent à ces deux catégories de communes ("bourgs-centres" et « cible ») se voient affecter chacune 45% de la progression de la dotation. Le reste (10%) bénéficie aux quelque 33.000 communes éligibles à la part dite « péréquation ».