ESPACE MEMBRE
Fonds d'appui pour les territoires innovants seniors : candidatures ouvertes jusqu'au 7 avril
Le fonds d’appui pour les territoires innovants seniors a été créé par le ministère de la Santé et des solidarités et confié au Réseau francophone Villes amies des ainés. Il vise à soutenir plus de 200 projets en France et à permettre un accès facilité à de l’ingénierie pour plus de 50 territoires. Il comporte …
Le fonds d’appui pour les territoires innovants seniors a été créé par le ministère de la Santé et des solidarités et confié au Réseau francophone Villes amies des ainés. Il vise à soutenir plus de 200 projets en France et à permettre un accès facilité à de l’ingénierie pour plus de 50 territoires.
Il comporte 2 axes sur lesquels les Petites villes de demain peuvent candidater :
1) 500 000 € pour la création d’une bourse d’appui aux collectivités. Il s’agit de financer la réalisation d’un état des lieux transversal du territoire ou le pilotage d’une démarche participative avec les habitants âgés.
2) 7 500 000 € pour la création de projets dans les territoires, en complémentarité des dispositifs existants afin de soutenir la mise en œuvre d’actions
La prochaine date pour le dépôt des dossiers est le 7 avril 2022. Les candidatures sont à envoyer à l’adresse : accelerateur@rfvaa.com
Pacte de confiance pour la politique de la ville : les propositions de l'APVF et des associations d'élus
Les associations d’élus ont présenté à la presse lundi 28 mars leur “pacte de confiance” entre l’Etat et les collectivités pour la politique de la ville. Romain Colas, maire de Boussy-Saint-Antoine, y représentait l’APVF. Les associations d’élus ont réussi à parler d’une seule voix. Le 28 mars dernier, c’était en faveur de la politique de …
Les associations d'élus ont présenté à la presse lundi 28 mars leur "pacte de confiance" entre l'Etat et les collectivités pour la politique de la ville. Romain Colas, maire de Boussy-Saint-Antoine, y représentait l'APVF.
Les associations d'élus ont réussi à parler d'une seule voix. Le 28 mars dernier, c'était en faveur de la politique de la ville. L'APVF, l'AMF, France Urbaine, Villes de France, Ville & Banlieue ainsi que l'AMIF ont appelé à l'élaboration d'un nouveau pacte de confiance entre Etat et collectivités.
Faire vivre "la promesse d'égalité républicaine"
Les élus attirent l'attention des candidats sur la nécessité de mener dans les quartiers populaires des politiques de relance de manière à ce que personne ne soit "laissé au bord du chemin". Ils ont insisté sur le fait que ces territoires étaient des ressources de vitalité et d'initiative. Il est ainsi d'autant plus important d'y faire vitre "la promesse d'égalité républicaine".
Les élus ont présenté des propositions sur 5 grands thèmes :
- l'éducation ;
- l'emploi et le développement économique ;
- la sécurité ;
- La transition écologique, le logement ;
- la cohésion sociale et la lutte contre les discriminations.
La nécessité d'envoyer un signal politique vers les quartiers populaires
Romain Colas, qui représentait l'APVF, est intervenu sur les questions de transition écologique et de logement. Le maire de Boussy Saint Antoine a tout d'abord rappelé les effets qu'ont eu sur les quartiers populaires des mesures aussi symboliques que la baisse des APL ou la taxe carbone, qui a alimenté la crise des gilets jaunes. Tout en déplorant que le plan Borloo n'ait pas été mis pleinement en œuvre, il a souligné l'importance de rétablir la confiance avec l'Etat. En matière d'écologie, cela suppose de partir des besoins des populations et de leurs moyens. En ce sens, la notion de "reste à vivre" est particulièrement centrale pour faire en sorte de ne pas opposer fin du monde et fin de mois.
Enfin, concernant l'habitat, M. Colas a appelé à mener des politiques plus proches du terrain. Il a ainsi proposé de "décentraliser les politiques du logement et [de] conforter le rôle des collectivités volontaires comme autorités organisatrices de l'habitat", d'"élargir les contenus de la délégation des aides à la pierre et faire évoluer le mode de fonctionnement de l'Anru, pour une meilleure prise en compte des spécificités locales".
Ainsi, l'ensemble des élus se félicitent de cette initiative, qui montre la possibilité d'accorder les différentes sensibilités au profit d'un texte politique.
Confédération des Petites Villes de l'Union européenne : un message de solidarité des collectivités du continent
La Confédération des petites villes de l’Union européenne (CTME) a réalisé une réunion de ses membres le 28 mars à Paris. La rencontre a eu lieu sous le signe de la solidarité avec l’Ukraine. La Confédération des Petites Villes de l’Union Européenne (CTME) a réuni ses membres, lundi, à Paris. L’association accueillait un nouveau membre …
La Confédération des petites villes de l'Union européenne (CTME) a réalisé une réunion de ses membres le 28 mars à Paris. La rencontre a eu lieu sous le signe de la solidarité avec l'Ukraine.
La Confédération des Petites Villes de l'Union Européenne (CTME) a réuni ses membres, lundi, à Paris. L'association accueillait un nouveau membre : MÖSZ, l'association hongroise des collectivités, représentée par son président et maire de Gödöllö, György Gemesi.
Cette rencontre avait également pour but de rappeler le soutien des collectivités européennes au peuple ukrainien. Les différents membres ont fait état des initiatives menées dans leurs différents pays.
Ainsi, la délégation roumaine a fait état d'un afflux massif de réfugiés dans les provinces frontalières avec près d'1 million d'arrivées. La plus grande difficulté consiste à redistribuer l'aide collectée à travers la frontière.
Par ailleurs, la délégation italienne a fait état de la mise en place d'un système d'urgence d'accueil de réfugiés - déjà mis en oeuvre lors de la précédente crise migratoire. Le représentant italien et président de la confédération, Roberto Pella, a souligné les risques tant énergétiques qu'agricoles qui pesaient sur l'ensemble de l'Union européenne.
Enfin, la délégation française a fait un point sur les mesures prises dans l'hexagone. Ont été mentionnés la mise en place d'une plateforme logistique dans le cadre d'un réseau européen de solidarité des communes et les mesures d'accueil des réfugiés sur le territoire.
Etaient présents pour l'APVF :
- Christophe Bouillon, Président de l'APVF, maire de Barentin
- Christophe Rouillon, référent Europe de l'APVF, maire de Bollène, membre du Comité européen des régions
- Daniel Cornalba, référent Europe de l'APVF, maire de l'Etang-la-ville
Financements participatifs : l'APVF encourage la démarche !
L’APVF a présenté un webinaire en partenariat avec Kiss Kiss Bank Bank un webinaire sur le financement participatif. L’occasion pour les petites villes de se familiariser à ce nouveau moyen de financement. Le financement participatif est un outil de plus en plus utilisé en France depuis la crise sanitaire. Plus d’1 milliard d’euros ont été …
L'APVF a présenté un webinaire en partenariat avec Kiss Kiss Bank Bank un webinaire sur le financement participatif. L'occasion pour les petites villes de se familiariser à ce nouveau moyen de financement.
Le financement participatif est un outil de plus en plus utilisé en France depuis la crise sanitaire. Plus d'1 milliard d'euros ont été levés en 2020 et près de 2 milliards en 2022.
Toutefois, la part des collectivités dans les projets financés demeure faible. Il faut pourtant y voir une façon de développer de nouveaux projets, en s'appuyant sur la participation du public. Il ne s'agit en aucun cas de faire financer les missions traditionnelles de la collectivité par ce biais.
L'APVF a par conséquent décidé d'encourager cette démarche.
Un partenariat a ainsi été mis en place entre l'APVF et Kiss Kiss Bank Bank pour permettre à l'ensemble des communes adhérentes de bénéficier d'un accompagnement gratuit de leur projet.
A noter que des webinaires thématiques seront organisés tout au long de l'année.
Kiss Kiss Bank Bank est une filiale de la Banque Postale, également partenaire de l'APVF.
Acceptabilité de la transition énergétique : Le CESE rend son avis
Le CESE, saisi par le Gouvernement, a rendu un avis sur l’acceptabilité de la mise en œuvre de la transition énergétique. L’urgence climatique et la hausse des prix de l’énergie impliquent d’accélérer les projets d’énergies renouvelables locaux. Cette accélération peut poser de plus en plus d’enjeux en termes d’acceptabilité. Pour favoriser l’acceptabilité des projets, le …
Le CESE, saisi par le Gouvernement, a rendu un avis sur l’acceptabilité de la mise en œuvre de la transition énergétique. L’urgence climatique et la hausse des prix de l’énergie impliquent d’accélérer les projets d’énergies renouvelables locaux. Cette accélération peut poser de plus en plus d’enjeux en termes d’acceptabilité.
Pour favoriser l’acceptabilité des projets, le CESE distingue 3 grands enjeux : objectiver les orientations nationales pour légitimer les projets locaux ; décliner localement la transition énergétique et garantir un partage équitable des efforts et des retombées. A partir de ces 3 principaux enjeux, le CESE fait 23 préconisations articulées autour de
La concertation
Le CESE défend le développement de la concertation nationale via un grand débat public mais aussi la co-construction des projets. L’enjeu est double : mieux adapter le projet aux territoires, rendre le projet plus légitime. Cette concertation permet également d’éviter les conflits d’usage entre les agriculteurs et les producteurs. C’est pourquoi, elle doit être systématisée et généralisée.
L'économie et la fiscalité
Le CESE recommande une mise à plat de l’IFER et des fonds de compensation sur l’éolien. Il faut mieux flécher les retombées fiscales sur le territoire. Sur les enjeux économiques, il est essentiel de créer des filières des énergies renouvelables qui profitent aux territoires. La transition énergétique peut être un facteur de réindustrialisation de nos territoires. Enfin, le CESE préconise de mieux répartir l’effort de cette transition entre les différentes catégories sociales.
Simplification et accélération des projets
Les retards de certains projets portent atteinte à leur acceptabilité. Il est essentiel d’accélérer la délivrance des autorisations mais aussi de renforcer les moyens des services instructeurs de l’Etat. Les moyens de la justice doivent également être renforcés pour réduire les délais de recours.
Construire un récit de territoire
Le CESE recommande de mobiliser l’approche culturelle et philosophique pour créer un récit de territoire et favoriser l’acceptabilité locale.
Pour retrouver l’ensemble des préconisations du CESE, cliquez ici.
Finances locales : un effort d’économie de 10 milliards d’euros pour les collectivités ?
Emmanuel Macron a annoncé un effort de 10 milliards d’euros pour les collectivités territoriales sur le prochain quinquennat s’il est réélu. Cette mesure d’économie a été confirmée par le rapporteur général du budget (LREM) à l’Assemblée nationale, Laurent Saint-Martin, lors de son audition devant les élus de France urbaine et Intercommunalités de France, mardi 22 …
Emmanuel Macron a annoncé un effort de 10 milliards d’euros pour les collectivités territoriales sur le prochain quinquennat s’il est réélu. Cette mesure d’économie a été confirmée par le rapporteur général du budget (LREM) à l'Assemblée nationale, Laurent Saint-Martin, lors de son audition devant les élus de France urbaine et Intercommunalités de France, mardi 22 mars. Qu’en est-il ?
Bilan du quinquennat sur les finances locales :
Après quatre années de baisse unilatérale des dotations entre 2014 et 2017, pour un effort d’économie de 11 milliards d’euros, Emmanuel Macron a stabilisé la DGF des départements, des communes et de leurs groupements à hauteur d’environ 27 milliards d’euros pendant cinq ans. Cette stabilisation, qui a été saluée par l’ensemble des associations d’élus dont l’APVF, n’a pourtant pas empêché les baisses individuelles, la péréquation verticale étant financée au sein de l’enveloppe globale.
Ce quinquennat se caractérise également par une réforme de la fiscalité locale d’ampleur dont les effets sont considérables sur la répartition du panier de ressources des collectivités territoriales : la suppression du deuxième impôt direct local, la taxe d’habitation (26 milliards d’euros), et son remplacement par une fraction de TVA pour les départements et les EPCI et le transfert de l’intégralité de la taxe foncière sur les propriétés bâties aux communes. Si cette mesure est motivée par le renforcement nécessaire du pouvoir d’achat des ménages, l’égal accès pour tous et partout à un service public de qualité risque d’en pâtir.
En outre, le plan de relance élaboré pour résorber les conséquences de la crise sanitaire, et en tirer les enseignements sur le fonctionnement de notre modèle économique, contient une mesure de baisse de 10 milliards d’euros de la fiscalité économique locale par an.
Annonces et points en suspens :
Gardons en mémoire que si le Gouvernement semblait engager une réforme de l’IFER (imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux) sur les stations radioélectriques, une telle mesure n’a pas été reprise en loi de finances pour 2022. L’objectif du Gouvernement : mettre fin à l’évolution de la dynamique de cette imposition, dynamique qui risque de s’accélérer avec le déploiement de la 5G. L’IFER radio rapporte plus de 200 millions d’euros en 2020, dont 80 % du produit est fléché sur les communes. Trois scénarios avaient été présentés pour réformer l’impôt et alléger la fiscalité sur les entreprises de réseaux concernées. Aucune annonce d’Emmanuel Macron n’a été nouvellement formulée dans ce sens.
En revanche, il s’est prononcé très récemment pour la suppression intégrale de la Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), évaluée à 9 milliards par la DGFiP fin 2021. Dans une lettre ouverte adressée le 26 mars aux élus locaux, le candidat à la présidentielle promet une « compensation à l’euro près » et intégrale de cet impôt économique. Mais, l’on sait bien que ces garanties ne sont jamais assurées dans le temps, et surtout qu’elles portent atteinte à la liberté de taux des collectivités territoriales et délite le lien qui existe entre les élus locaux et les acteurs économiques sur le territoire.
Enfin, alors qu’il a annoncé un effort d’économie de 10 milliards d’euros pour les collectivités territoriales le 17 mars, rien n’est explicité sur ce point dans sa lettre ouverte aux élus locaux. Un indice toutefois. Il propose « des engagements réciproques […] établis, sur des bases concertées pour contribuer à l’indispensable maîtrise de la dépense publique ». Etant donné qu'Emmanuel Macron promet une « sanctuarisation » des dotations, l'effort d'économie de 10 milliards d'euros annoncé ne devrait pas se matérialiser par une baisse des recettes versées par l'Etat aux collectivités (comme ce fût le cas entre 2014 et 2017), mais bien par une nouvelle trajectoire de maîtrise de la dépense locale. Des questions se poseront en cas de réélection : si une telle mesure d'économie de 10 milliards d'euros est confirmée, s'intègrera-t-elle à une trajectoire pluriannuelle ? Selon quel périmètre et quel degré contraignant ?
Rappel des propositions de l’APVF :
Pour l'APVF, la contractualisation entre l’Etat et les collectivités territoriales ne peut plus se résumer simplement à des engagements de réduction de la dépense publique locale et à des ratios comptables à l’instar des contrats de Cahors. C'est ce qu'a d'ailleurs rappelé, le 30 mars, Romain Colas, Maire de Boussy-Saint-Antoine, Vice-président de l'APVF lors d'un entretien avec la Cour des comptes sur le financement des collectivités territoriales.
C’est bien d’un renouveau de confiance entre l’Etat et les collectivités territoriales dont notre pays a besoin. Cela relève d’une exigence démocratique, mais aussi d’une exigence d’efficacité pour faire face aux grands défis des transitions auxquels les territoires sont confrontés et que l’Etat, seul, n’est plus en mesure de relever.
L’APVF plaide ainsi pour l’élaboration d’un nouveau Pacte, dont les grandes lignes ont été esquissées lors de ses 23èmes Assises, les 9 et 10 septembre 2021 à Cenon.
1) Mettre en place une instance efficace de dialogue et de prise de décision concertée :
L’APVF propose une modernisation de la Conférence nationale des territoires afin qu’elle devienne l’instance où seront coconstruites les modalités du nouveau Pacte financier, les conditions de sa déclinaison au niveau territorial et le suivi de son exécution tout au long de la législature. Pour renforcer l’efficacité de cette instance, l’APVF suggère de garantir à chaque membre un droit d'initiative partagé et d'imposer au Gouvernement la saisine systématique de la Conférence nationale des territoires sur tout projet de loi ou décret concernant le fonctionnement des collectivités.
2) Assurer une visibilité dans le temps et garantir l’évolution des concours financiers de l’Etat aux collectivités en tenant compte de l’inflation :
Les petites villes souhaitent pouvoir bénéficier du fruit des efforts qu’elles ont fournis pour renouer avec la croissance (en 2021, la croissance de la France est estimée à plus de 6 % du PIB). Ainsi, le montant des concours financiers pourrait être majoré d’une fraction de la hausse du PIB de l’année en cours. En outre, cela permettrait de mieux corréler le montant des recettes à la réalité des charges.
3) Assurer la garantie des ressources de chaque collectivité : redonner du sens et de la prévisibilité à la DGF :
L’APVF demande un engagement ferme de la part du prochain Président de la République de stabiliser l’enveloppe globale de la DGF sur toute la durée de la prochaine législature (2022/2027). Aussi, les élus locaux ont besoin de prévisibilité dans un contexte d’instabilité financière tenant tant à la crise sanitaire qu’aux réformes fiscales dont les effets ne sont pas encore maîtrisés. L’APVF souhaite donc que soit menée la réforme de la DGF pour que chaque élu local puisse comprendre les principes présidant à sa répartition et en anticiper le montant.
4) Renforcer le pouvoir des Maires dans l’affectation des dotations d’investissement :
L’APVF propose une déconcentration des dotations de soutien à l’investissement local, placées sous la responsabilité du préfet de département, ainsi qu’une globalisation des enveloppes afin que les élus locaux puissent user plus librement de ces crédits, dans le respect des grandes priorités définies de manière concertée.
Publication par l'INSEE des données 2021 sur la dette et le déficit public
Après deux années de crise sanitaire les finances publiques de la France demeurent dégradées selon les chiffres publiés par l’INSEE. En 2021 le déficit public a donc atteint 6,5% du Produit Intérieur Brut (PIB) tandis que la dette publique s’est élevée à 112,9% du PIB. Ainsi, le déficit public a atteint 6,5% du PIB en …
Après deux années de crise sanitaire les finances publiques de la France demeurent dégradées selon les chiffres publiés par l'INSEE.
En 2021 le déficit public a donc atteint 6,5% du Produit Intérieur Brut (PIB) tandis que la dette publique s'est élevée à 112,9% du PIB.
Ainsi, le déficit public a atteint 6,5% du PIB en 2021 soit 160,9 milliards d'euros contre 8,9% du PIB en 2020 et 3,1% du PIB en 2019. Sur ces 160,9 milliards d'euros, le déficit de l'Etat atteint 143,8 milliards d'euros et celui de la Sécurité sociale 16,9 milliards d'euros. Concernant les administrations locales (collectivités, opérateurs publics) le déficit pour 2021 est de 600 millions d'euros.
La dette publique s'élève donc fin 2021 à 112,9% du PIB, soit 2813 milliards d'euros, contre 114,6 % du PIB fin 2020. A titre de comparaison elle représentait 97,6% du PIB fin 2019 avant la crise sanitaire.
A noter que le taux de prélèvements obligatoires reste stable à 44,5% du PIB. Concernant les dépenses publiques elles représentent, pour l'année 2021, 59,2% du PIB contre 61,4 % du PIB en 2020 et 55,4% du PIB en 2019.
Economie circulaire : Plus de 300 élus présents au webinaire de l’APVF
L’APVF a organisé le mardi 22 mars avec ses partenaires SPHERE et Citeo un webinaire pour tout comprendre des enjeux des déchets et de l’économie circulaire dans les petites villes. Plus de 300 élus de petites villes se sont connectés. Ce webinaire fait suite à une étude sur le même sujet. Sacha Bentolila, conseiller environnement …
L’APVF a organisé le mardi 22 mars avec ses partenaires SPHERE et Citeo un webinaire pour tout comprendre des enjeux des déchets et de l’économie circulaire dans les petites villes. Plus de 300 élus de petites villes se sont connectés. Ce webinaire fait suite à une étude sur le même sujet.
Sacha Bentolila, conseiller environnement à l’APVF, a commencé par présenter les grands enseignements de l’étude. Cette enquête montre tout d’abord que les petites villes sont au cœur de l’économie circulaire et des défis des déchets. Des défis qui sont essentiellement de trois ordres pour les territoires interrogés : collecte sélective des biodéchets, simplification du geste de tri, déchets abandonnés.
Jean-Marc Nony, Directeur Développement Durable du groupe SPHERE, et Romain Lebegue, Directeur du développement, collecte et tri chez Citeo, sont revenus tour à tour sur ces grands enseignements.
Jean Marc Nony a notamment rappelé la nécessité d’accélérer la mise en place d’une solution de collecte sélective des biodéchets dans tous les territoires pour atteindre les objectifs fixés par la loi. Les attentes sont grandes en la matière comme le soulignent les résultats de l’étude.
Romain Lebegue a notamment souligné les enjeux de pédagogie et de sensibilisation sur la question de la tarification incitative mais aussi sur la simplification du geste de tri.
Pierre Aschieri, Maire de Mouans Sartoux et Daniel Cornalba, Maire de l’Etang la Ville, ont ensuite témoigné des enjeux concrets dans leurs territoires mais aussi des difficultés rencontrées notamment sur les biodéchets et les déchets abandonnés.
Baptiste Perrissin Fabert, Directeur exécutif de l'expertise et des programmes à l'ADEME, a rappelé quant à lui les différents soutiens apportés par l’Agence aux collectivités et les programmes proposés.
Pour retrouver l’ensemble des documents présentés et le replay du webinaire, cliquez ici.
Pour retrouver l’étude complète, cliquez ici
Collectivités : retour sur les propositions des candidats à l'élection présidentielle
Dans le cadre notamment des différents oraux organisés par les associations de collectivités, les candidats à l’élection présidentielle ont eu l’opportunité d’exposer leurs principales propositions et leur vision des relations entre l’Etat et les collectivités territoriales. L’ensemble des candidats, hormis Emmanuel Macron et Eric Zemmour, se sont présentés à l’oral organisé le 15 mars par …
Dans le cadre notamment des différents oraux organisés par les associations de collectivités, les candidats à l’élection présidentielle ont eu l’opportunité d’exposer leurs principales propositions et leur vision des relations entre l’Etat et les collectivités territoriales.
L’ensemble des candidats, hormis Emmanuel Macron et Eric Zemmour, se sont présentés à l’oral organisé le 15 mars par « Territoires unis » qui réunit l’Association des maires de France (AMF), l’Association des départements de France (ADF), et Régions de France.
Devant France Urbaine et l’AdCF, le 22 mars, les candidats ont été représentés sauf pour Philippe Poutou, Jean Lassalle et Nicolas Dupont Aignan qui étaient sur place.
Nathalie Arthaud
La candidate Lutte Ouvrière (LO) a déclaré le 15 mars : « ce qui me distingue des autres candidats c’est que je ne fais pas de promesses électorales ».
Elle a critiqué la réduction de l’autonomie financière des collectivités territoriales sous les précédents quinquennats.
Le 22 mars, son représentant, Pascal Le Manach (Conseiller municipal à Oissel, Seine-Maritime), a évoqué les « milliards envolés » à la suite des baisses de dotations.
Nicolas Dupont-Aignan
Le candidat Debout la France (DLF) se déclare en faveur de l’abrogation de la loi NOTRe et opposé aux fusions d’intercommunalité. Il affirme croire « au couple communes-départements ». Nicolas Dupont-Aignan défend « une conférence des départements avec les préfets de département et le préfet de région pour les grands équipements ».
Nicolas Dupont-Aignan propose également :
- Création d’un fonds de sauvegarde de protection du patrimoine rural
- Retour de la réserve parlementaire
- Déduction fiscale de 66% pour les dons pour les communes de moins de 1000 habitants
- Suppression des agences régionales de santé
Anne Hidalgo
La candidate Parti Socialiste (PS) a déclaré le 15 mars que les élus locaux ont été « écartés, dénigrés, mis au ban » lors du quinquennat qui s’achève.
Elle a fait également fait référence aux « tours de passe-passe » financiers de l’Etat à l’égard des collectivités.
Anne Hidalgo a indiqué considérer les présidents de région comme « les véritables ministres de l’Industrie et de l’Economie du pays ».
Le 22 mars, son représentant, Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, s’est prononcé en faveur d’un « nouvel âge des libertés locales » ainsi que pour un « acte III de la décentralisation » qualifiant le « contrôle de légalité » d’« archaïque ».
Anne Hidalgo propose également :
- Développement de pactes interterritoriaux
- Transfert des par l'Etat des moyens correspondant aux transferts de compétence
- Instauration d'un "permis de faire" pour permettre aux collectivités territoriales d'expérimenter des dérogations aux règles nationales lors cela est souhaitable pour atteindre les objectifs définis par la loi
- Remplacement du contrôle de légalité par un conseil aux collectivités, notamment pour les petites communes, et un contrôle a posteriori par les chambres régionales des comptes et les tribunaux administratifs
- Création dans chaque département d'une Conférence départementale de la participation
Yannick Jadot
Le candidat Europe Ecologie-Les Verts (EELV) défend la création de « commissaires de la République à la reconstruction » qui seraient des hauts fonctionnaires intégrés à un grand ministère de l’Aménagement du territoire placé sous l’autorité du Premier ministre.
Le 22 mars, son représentant, David Belliard, maire-adjoint à la mairie de Paris, a déclaré « Nous voulons stopper le mouvement de recentralisation effectué par le gouvernement actuel à travers, par exemple, les pactes de Cahors ».
David Belliard a rappelé que le candidat EELV propose d’« expérimenter le partage du pouvoir réglementaire de l’Etat par les régions désireuses ».
Yannick Jadot propose également :
- Réforme globale des ressources locales : réforme de la fiscalité locale, adaptation des ressources à d'éventuels transferts de compétences supplémentaires ou à une nouvelle organisation des territoires, révision des règles de péréquation, réforme de la dotation globale de fonctionnement
- Mise en place d'une Cour d'équité territoriale chargée de garantir la plus juste allocation des ressources
Jean Lassalle
Jean Lassalle est critique à l’égard des lois MAPTAM et NOTRe ainsi qu’envers la taille des 13 grandes régions nées en 2015.
Il a ajouté le 15 mars que « le maire et son conseil municipal doivent s’administrer comme ils le souhaitent ».
Marine Le Pen
La candidate Rassemblement national (RN) se dit favorable à l’abrogation de la loi NOTRe et à un retour aux régions d’avant 2015. Elle souhaite également la mise en place d’un « conseiller territorial » pour l’échelon départemental et régional.
Elle a déclaré « il faut mettre fin aux compétences partagées et aux financements croisés ».
Marine Le Pen propose également :
- Relèvement du seuil des marchés publics à 80 000 euros
- Création d’un fonds souverain de 500 milliards d’euros d’ici la fin du quinquennat pour financer la réindustrialisation
- Retour des primes d’aménagement du territoire (PAT)
Emmanuel Macron
Le candidat La République en Marche (LREM) n’était pas présent lors de l’oral du 15 mars. Lors de la présentation de son programme il s’est prononcé en faveur d’un retour au « conseiller territorial » à la fois pour le niveau départemental et régional.
Le 22 mars, son représentant, Laurent Saint-Martin, député LREM du Val-de-Marne, est revenu sur la promesse de suppression de la CVAE expliquant qu’une compensation intégrale par une ressource qui pourrait être une fraction de TVA serait mise en place.
Laurent Saint-Martin s’est également prononcé en faveur de l’augmentation des dotations d’investissement locale.
Jean-Luc Mélenchon
Pour le candidat de la France Insoumise, « la commune est la réalité fondamentale de la nation française ».
Sur les 13 régions issues de la réforme de 2015, il a déclaré « Je ne les trouve pas performantes et elles ont une légitimité plus qu’incertaine ». Il propose de créer 24 régions en se fondant sur les bassins versants.
Jean-Luc Mélenchon propose également :
- Affirmation de trois échelons d'organisation décentralisée (commune, département, région)
- Rétablissement de la liberté de coopération
- Passage de la Corse sous statut réservé aux collectivités d'Outre-mer garanti par l'article 74 de la Constitution
Valérie Pécresse
La candidate Les Républicains (LR) fait la promesse du « plus fort mouvement de décentralisation de l’histoire de notre pays ».
Elle souhaite accorder aux régions un droit à la différenciation territoriale reconnu dans la Constitution ainsi que leur consacrer un pouvoir réglementaire.
Valérie Pécresse s’est prononcée en faveur de la suppression de la loi SRU avec un remplacement par des « contrats de mixité sociale ».
Le 22 mars, son représentant, Xavier Bertrand, Président de la région Hauts-de-France, a indiqué souhaiter ouvrir la possibilité de « déroger à la logique de l’annualité budgétaire pour donner des moyens aux collectivités locales de faire des projets ».
Valérie Pécresse propose également :
- Transferts aux départements de la totalité de la politique médico-sociale
- Conduite de la politique de formation professionnelle par les régions
- Délégation aux régions de la gestion de l'intégralité des fonds européens
- Inscription dans la Constitution d'une clause de compétence générale pour les communes
- Libre organisation des communes au sein des intercommunalités via des accords locaux qui fixeront librement les compétences partagés
- Lancement d'une grande conférence des territoires pour renforcer l'autonomie financière et fiscale des collectivités
- Inscription dans la Constitution du droit à la différenciation : possibilité pour le législateur de confier aux collectivités le pouvoir réglementaire d'application d'une loi ; possibilité pour les maires, présidents de région et de département d'adapter les règles nationales par des contrats conclus avec les préfets
Philippe Poutou
Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a déclaré que « c’est une élite qui détient le pouvoir dans les grandes communes » et a incité à « faire confiance à la population et aux habitants ». Il s’est déclaré en faveur de l’embauche d’1 million de fonctionnaires lors du quinquennat.
Fabien Roussel
Le candidat du Parti communiste français (PCF) s’est montré critique des lois NOTRe et MAPTAM et en faveur de leur abrogration ainsi que pour un abandon de la loi 3DS. Il a déclaré que « la démocratie ne peut se faire sans la commune, cheville ouvrière de la République »
Le 22 mars, sa représentante, Cécile Cukierman, sénatrice communiste, a déclaré vouloir « doubler le budget de la politique de la ville ». Elle s’est également déclarée en faveur d’une loi de programmation pour les collectivités ainsi que d’une indexation sur l’inflation de la DGF.
Fabien Roussel propose également :
- Priorité accordée aux villes et départements sur les métropoles et "super-régions"
- Rétablissement de la clause de compétence générale pour les départements et les régions
- Réunion d'assises de la démocratie territoriale "pour aller vers une nouvelle architecture territoriale tout en assurant l'unicité des règles et des lois qui régissent la République et les services publics"
Éric Zemmour
Le candidat Reconquête n’était pas présent lors de l’oral du 15 mars.
Le 22 mars, son représentant, Stéphane Ravier, sénateur des Bouches-du-Rhône, a déclaré vouloir « réaffirmer la clause de compétence des communes, cellules de bases de la démocratie ». Il a également plaidé pour « réduire la taille moyenne des intercommunalités ».
Il s’est également prononcé en faveur d’un rétablissement du conseiller territorial.
Eric Zemmour propose également :
- Réduction du rôle des grandes régions dont les compétences seront transférées aux départements
- Arrêt définitif du transfert obligatoire de compétences vers les groupements intercommunaux
Ukraine : point sur l'accueil des enfants réfugiés
Le gouvernement a réalisé un point sur l’accueil des déplacés ukrainiens. Le cabinet de Jean-Michel Blanquer a notamment précisé les modalités de scolarisation des enfants ukrainiens. Point global sur l’accueil de déplacés au ministère de l’Intérieur Le ministère de l’Intérieur a tout d’abord réalisé un point de situation sur l’accueil des réfugiés. 25 900 déplacés …
Le gouvernement a réalisé un point sur l'accueil des déplacés ukrainiens. Le cabinet de Jean-Michel Blanquer a notamment précisé les modalités de scolarisation des enfants ukrainiens.
Point global sur l'accueil de déplacés au ministère de l'Intérieur
Le ministère de l'Intérieur a tout d'abord réalisé un point de situation sur l'accueil des réfugiés. 25 900 déplacés ukrainiens ont été accueillis en France. A date, 85 000 logements ont été recensés pour les accueillir.
Vincent Chauvet, maire d'Autun, a appelé à une plus importante implication des bailleurs sociaux.
Le gouvernement a publié une foire aux questions (FAQ) pour préciser les modalités d'accueil des réfugiés ukrainiens.
Eléments concernant la scolarisation des enfants ukrainiens
Par ailleurs, le ministère de l'Education nationale a également précisé les modalités de scolarisation des enfants ukrainiens. Au 18 mars, 1913 élèves ukrainiens étaient inscrits, dont les 2/3 dans le premier degré, 26% en collège et 7% au lycée. Une arrivée massive de nouveaux déplacés est néanmoins attendue dans les prochaines semaines.
Le dispositif UP2EA, accueillant les élèves allophones, est privilégié pour qu'ils puissent poursuivre leur scolarité en ukrainien. Des cours de français pourraient également être proposés aux parents.
Le cabinet de M. Blanquer a en outre indiqué que des ressources pédagogiques avaient été mises à disposition des professeurs sur Eduscol. Une formation flash de 3h leur sera également proposée afin de les aider à accompagner des élèves ayant vécu des traumatismes de guerre.
Le fonds d’aide de mise à disposition de matériel informatique, qui avait été utilisé durant la crise du covid-19 sera de nouveau actionné pour leur permettre, à ceux le souhaitant, de suivre des cours mis en ligne par le ministère de l'éducation ukrainien durant la crise sanitaire.
Il est rappelé que la scolarisation de ces élèves se fait, pour le primaire, via les mairies, et pour le secondaire, généralement directement à l’établissement. Le ministère se montre favorable à la mise en place d’un guichet unique dans les communes le souhaitant.
Organisation du bénévolat dans les communes
L'élan de solidarité au sein de la population française est considérable. La plateforme JeVeuxAider.gouv.fr recense des missions de bénévolat sur un territoire donné. Chaque collectivité peut y créer une page pour informer les associations et les habitants des missions de bénévolat. Une page spécifique est dédiée à l'Ukraine (voir liens).
JeVeuxAider.gouv.fr est la traduction numérique de la réserve civique, créée en 2017, et actuellement rattachée à la Direction Interministérielle du Numérique. La plateforme permet aux associations, aux communes et aux organisations publiques de recruter des bénévoles pour des actions collectives ponctuelles ou durables de toute nature. A ce jour, JeVeuxAider.gouv.fr rassemble 360 000 bénévoles et 9000 organisations, dont 1400 collectivités.
Quelques liens utiles en lien avec la plateforme JeVeuxAider.gouv.fr :
- le lien d'inscription pour les collectivités ;
- le lien vers la page relative à l’Ukraine ;
- le kit d’embarquement à destination des collectivités pour créer une page dédiée à sa commune.