ESPACE MEMBRE
3 questions à Caroline Missika, Directeur des affaires publiques, de la communication, et de la RSE d'HEINEKEN France - France Boissons
Caroline Missika revient cette semaine pour l’APVF sur l’initiative “Journée des terrasses” du 18 mai lancée par France Boissons. 1) Pouvez-vous nous expliquer comment est née la « Journée des terrasses » ? Il y a un an, la réouverture des terrasses des cafés-hôtels-restaurants signait le retour des jours heureux pour les consommateurs et le …
Caroline Missika revient cette semaine pour l'APVF sur l'initiative "Journée des terrasses" du 18 mai lancée par France Boissons.
1) Pouvez-vous nous expliquer comment est née la « Journée des terrasses » ?
Il y a un an, la réouverture des terrasses des cafés-hôtels-restaurants signait le retour des jours heureux pour les consommateurs et le secteur de la restauration après des mois de restrictions.
France Boissons, partenaire des CHR (cafés hôtels restaurants) depuis près de 60 ans, livre chaque jour 35 000 CHR au départ de ses 71 sites de distribution partout en France. Distributeur de boissons mais aussi de services, France Boissons a depuis toujours proposé des initiatives mettant en relation établissements, élus, consommateurs... pour préserver et renforcer l’attractivité de ces lieux de convivialité.
Notre engagement indéfectible aux côtés des CHR nous a incités à lancer cette année un grand mouvement pour mettre à l’honneur les terrasses des cafés, bistros, restaurants qui font partie de nos vies. Avec cette première édition de la Journée des Terrasses, nous souhaitons instaurer un rendez-vous annuel qui se déroulera chaque 3ème mercredi du mois de mai.
2) Dans de nombreuses petites villes les CHR jouent un rôle central en terme de lien social, constatez-vous un engouement pour cette initiative ?
Convaincus depuis toujours que les CHR sont le cœur battant des villes et villages, France Boissons ne cesse de prendre le pouls des Français pour mieux répondre aux attentes de ces établissements.
Une enquête IFOP pour France Boissons, menée en avril 2022, est venue confirmer cet attachement aux terrasses des CHR puisque plus d’1 Français sur 2 s’est rendu en terrasse dans les jours suivant leur réouverture en 2021, et que 9 Français sur 10 fréquentent les terrasses au moins 1 fois par mois.
Comme l’évoque Abdu Gnaba, anthropologue chez Sociolab : « Le confinement a révélé notre besoin de liens, d’interactions, avec nos proches ou des anonymes. Les échanges sociaux nous nourrissent au quotidien et la réouverture des terrasses a été vécue comme le coup d’envoi des retrouvailles, avec l’autre et avec soi-même. »
Les terrasses occupent une place de choix dans le cœur des Français, comme nous l’ont confié quelques Parisiens interrogés dans le cadre d’un micro-trottoir à découvrir > ici <.
3) Quelles actions peuvent ainsi être mises en œuvre dans les communes pour une "Journée des terrasses" réussie ?
Pour que la « Journée des Terrasses » se fasse connaître et soit un moment de célébration partout en France, nous avons mis à disposition de nos partenaires institutionnels comme de nos clients des visuels pour communiquer, et relayer l’événement dans leur établissement ou leurs réseaux sociaux. Nous avons également communiqué dans les médias pour un rayonnement maximum.
Nous serons ravis si les équipes municipales partagent cet engouement et font connaître cette journée auprès des populations locales, des cafés/bistrots de leur commune pour que tout le monde se retrouve et partage des moments de convivialité à cette occasion !
Le beau temps étant au rendez-vous... n’attendez-plus pour rejoindre le mouvement : tous en terrasse le 18 mai prochain !
#JournéeDesTerrasses
Les PETR n'ont pas atteint leurs objectifs
Créés à l’occasion de la loi MAPAM de 2014, les pôles d’équilibre territorial et rural (PETR) avaient pour objectif de « mieux prendre en compte le monde rural ». Ils devaient notamment permettre une plus grande efficacité dans la territorialisation des politiques publiques, une meilleure lisibilité de l’action publique et une mutualisation des moyens. Un référé de …
Créés à l'occasion de la loi MAPAM de 2014, les pôles d'équilibre territorial et rural (PETR) avaient pour objectif de « mieux prendre en compte le monde rural ». Ils devaient notamment permettre une plus grande efficacité dans la territorialisation des politiques publiques, une meilleure lisibilité de l'action publique et une mutualisation des moyens. Un référé de la Cour des comptes publié le 11 mai montre que ces objectifs n'ont été que très partiellement atteints.
La ruralité : une réalité hétérogène
Conçus comme une contrepartie à la métropolisation au bénéfice de territoires abusivement qualifiés de « ruraux », les PETR recouvrent des réalités extrêmement hétérogènes et comprennent pour la plupart des villes moyennes.
Rigidité institutionnelle et absence de visibilité financière
Les innovations de gouvernance n'ont pas atteint les objectifs escomptés en matière de démocratie locale. Les pôles ne disposent pas de visibilité sur la nature de leurs missions et leurs modalités de financement.
Un dispositif remis en cause par la loi NOTRé
Les pôles n'ont pas servi de cadre à la recomposition de l'intercommunalité. Les partenariats dans le cadre de la mise à jour ou de l'établissement d'un projet de territoire restent insuffisamment développés. Alors que les missions exercées par les PETR ne sont recensées par aucun acteur institutionnel, la question de leur périmètre d'intervention reste posée.
Les PETR n'ont pas permis de rationaliser les dispositifs contractuels
Les PETR n'ont pas permis non plus la rationalisation des dispositifs contractuels, qui leur auraient permis de faire vivre concrètement leur projet de territoire. Ils n’ont pas été des « guichets uniques » dans le portage des projets innovants ni des interlocuteurs privilégiés dans les dynamiques de coopération métropolitaine.
Au terme de son analyse, la Cour formule trois recommandations suivantes : faire des PETR des syndicats mixtes ouverts permettant l’adhésion du département et de la région ; transformer à moyen terme les PETR en EPCI élargis lorsque leur périmètre peut s’identifier à celui du bassin de vie ; à défaut, et lorsque le périmètre du PETR n’est pas pertinent, envisager le retour à une forme associative moins contraignante.
3 questions à Jean Deydier, Directeur de WeTechCare
WeTechCare est une association qui vise à accélérer l’inclusion numérique. Elle travaille notamment avec de nombreuses collectivités. Jean Deydier, son directeur, revient pour l’APVF sur les actions entreprises dans les territoires. 1/ L’inclusion numérique est un sujet sur lequel l’APVF travaille depuis longtemps, comment qualifieriez-vous la spécificité de l’approche portée par WeTechCare ? Ce qui …
WeTechCare est une association qui vise à accélérer l'inclusion numérique. Elle travaille notamment avec de nombreuses collectivités. Jean Deydier, son directeur, revient pour l'APVF sur les actions entreprises dans les territoires.
1/ L’inclusion numérique est un sujet sur lequel l’APVF travaille depuis longtemps, comment qualifieriez-vous la spécificité de l’approche portée par WeTechCare ?
Ce qui fait la spécificité de l’approche de WeTechCare, c’est notre attachement à l’impact et à la proximité. En effet, 13 millions de personnes sont encore éloignées du numérique en France alors que, dans le même temps, nous approchons du 100% de dématérialisation des démarches administratives et que la crise sanitaire a considérablement renforcé la digitalisation de nos usages.
C’est pourquoi nous construisons avec l’ensemble de l’écosystème public (Etat, collectivités, opérateurs de services publics…), social (grands réseaux associatifs) et privé (entreprises portant des services essentiels, plateformes…) des solutions qui permettent au plus grand nombre de Françaises et de Français de se saisir des opportunités du numérique.
C’est tout le sens de notre plateforme Les Bons Clics : aider les aidants qui sont au plus près des citoyens à agir en proximité. Ils sont aujourd’hui plus de 45 000 à utiliser la plateforme (issus d’associations, CCAS, centres sociaux, bibliothèques, mairies…). Nous mettons à leur disposition des centaines de contenus et de webinaires pour qu’ils puissent accompagner leurs publics, découvrir des initiatives inspirantes, utiliser des outils d’animation de réseau.
2/ La transformation numérique dans nos communes peut parfois apparaître comme une contrainte voire une menace, comment selon vous libérer le potentiel numérique des petites villes ?
Avec le développement des usages numériques et du télétravail, le numérique peut être une véritable opportunité de redéveloppement pour les petites villes. Encore faut-il que les petites villes bénéficient d’infrastructures de qualité et d’une capacité à accompagner leurs concitoyens dans l’usage du numérique. Or, les services d’accompagnement numérique sont parfois éloignés des centres-bourgs. Il y a donc un enjeu à accompagner les initiatives locales d’inclusion numérique afin d’offrir aux habitants plus de possibilités pour monter en compétences sur les outils et usages digitaux.
Pour ce faire, nous développons un programme à destination des porteurs de projets dans les petites communes pour les aider à développer leur offre d’inclusion numérique (ex. Comment faire le diagnostic et construire un projet adapté, Comment mobiliser et former des aidants numériques etc.). Nous agissons à distance pour toucher un maximum de communes, même éloignées des centres de décision. La force des petites villes c’est de pouvoir proposer un numérique inclusif dans la proximité et en sachant s’adapter aux besoins locaux.
3/ WeTechCare accompagne au quotidien de nombreuses collectivités, plus précisément comment agit-elle pour aider à la structuration des réseaux d’aidants numériques ?
Nous avons accompagné près de 40 territoires sur leurs projets d’inclusion numérique. En tant qu’ensembliers et bassins de vie, les collectivités se positionnent de manière naturelle sur des missions d’animation de réseaux. L’animation de réseau nous semble nécessaire pour donner de la lisibilité sur les actions menées - parfois de manière éparse - dans les territoires ainsi que pour développer la capacité des acteurs de terrain à agir, via des ressources, des exemples, des méthodes.
Quand nous accompagnons un territoire, nous aidons le territoire à identifier et mobiliser les acteurs ressources, nous partageons les bonnes pratiques en matière d’animation et nous mettons à disposition les outils de la plateforme Les Bons Clics pour faciliter l’animation (outil de suivi, page dédiée au territoire, ressources et webinaires de la plateforme nationale réutilisables pour le territoire).
Revitalisation : RDV le 31 mai pour un nouveau webinaire de la Banque des Territoires
La Banque des Territoires, en partenariat avec le Hub des Territoires, organise un rendez-vous exceptionnel : « Démarches de redynamisation : les bons réflexes du chef de projet » en ligne et en présentiel, le 31 mai prochain de 9h à 10h30 au Hub des Territoires. Cet événement organisé par la Banque des Territoires, partenaire du programme petites …
La Banque des Territoires, en partenariat avec le Hub des Territoires, organise un rendez-vous exceptionnel : « Démarches de redynamisation : les bons réflexes du chef de projet » en ligne et en présentiel, le 31 mai prochain de 9h à 10h30 au Hub des Territoires.
Cet événement organisé par la Banque des Territoires, partenaire du programme petites villes de demain, doit permettre d’aider les chefs de projet à concevoir leur projet de redynamisation et le traduire dans la convention cadre. Pour faciliter ce travail, le Hub des Territoires vous propose un rendez-vous exceptionnel à la rencontre d’experts de terrain qualifiés et engagés au plus près des projets des Petites villes de demain. L’objectif ? Proposer, à partir du croisement des expériences, des conseils pratiques et des méthodes adaptées pour éviter les écueils et sécuriser la formalisation du projet de revitalisation dans la perspective de la convention-cadre valant ORT.
Pour s’inscrire, cliquez ici.
Ecologie : Tout comprendre de l’agrivoltaisme grâce à l’ADEME
L’ADEME a réalisé une étude nationale inédite qui reprend les connaissances sur le sujet et relaie des retours d’expérience afin d’aider les parties prenantes à développer des projets d’agrivoltaisme. L’agrivoltaïsme consiste à mêler la production d’électricité renouvelable avec l’élevage d’animaux ou la culture de végétaux. Il commence à se développer en France et doit participer …
L’ADEME a réalisé une étude nationale inédite qui reprend les connaissances sur le sujet et relaie des retours d’expérience afin d’aider les parties prenantes à développer des projets d'agrivoltaisme.
L’agrivoltaïsme consiste à mêler la production d’électricité renouvelable avec l’élevage d’animaux ou la culture de végétaux. Il commence à se développer en France et doit participer à l’atteinte des objectifs en matière d’énergies renouvelables. Pour rappel, la France s’est donnée pour objectif d’atteindre 40 % d’énergies renouvelables dans la production d’électricité d’ici 2030.
Pour l’ADEME, une installation photovoltaïque peut être qualifiée d'agrivoltaïque lorsque ses modules photovoltaïques sont situés sur une même surface de parcelle qu'une production agricole et qu'ils l'influencent en lui apportant directement, sans intermédiaires, un service d'adaptation au changement climatique, une protection contre les aléas, une amélioration du bien-être animal ou un service agronomique précis pour les besoins des cultures : limitation des stress abiotiques (sécheresse, excès d'eau…), par exemple. Cela, sans induire de dégradation importante de la production agricole (qualitative et quantitative), ni de diminution des revenus issus de la production agricole.
Après ces éléments de définition, l’ADEME identifie 2 enjeux essentiels et fait plusieurs constats.
La question des usages des terres et de la souveraineté alimentaire ne doit pas être oubliée. La dimension agricole ne doit pas disparaître au profit de la dimension énergétique. Le rendement de ces installations est inférieur ou égal aux panneaux normaux selon l'ADEME. Aussi, les effets sur l’équipement agricole est neutre. L’intérêt est double : augmenter l'efficience de l'apport en eau ou la protection vis-à-vis des aléas climatiques.
Pour retrouver l’intégralité de l’étude, cliquez ici.
Artificialisation des sols : deux décrets ont été publiés
Les décrets, pris en application de la loi « climat et résilience », relatifs à la nomenclature de l’artificialisation des sols et à la déclinaison des objectifs dans le Sraddet sont parus au Journal officiel les 29 et 30 avril 2022. Pour rappel, la loi « climat et résilience » a consacré le principe de …
Les décrets, pris en application de la loi « climat et résilience », relatifs à la nomenclature de l'artificialisation des sols et à la déclinaison des objectifs dans le Sraddet sont parus au Journal officiel les 29 et 30 avril 2022.
Pour rappel, la loi « climat et résilience » a consacré le principe de lutte contre l’artificialisation des sols, en créant l’article L.101-2-1 du code de l’urbanisme, selon lequel « l’artificialisation est définie comme l’altération durable de tout ou partie des fonctions écologiques d’un sol, en particulier de ses fonctions biologiques, hydriques et climatiques, ainsi que de son potentiel agronomique par son occupation ou son usage ».
Cet article distingue les sols artificialisés et non artificialisés : est « artificialisée une surface dont les sols sont soit imperméabilisés en raison du bâti ou d’un revêtement, soit stabilisés et compactés, soit constitués de matériaux composites » et est « non artificialisée une surface soit naturelle, nue ou couverte d’eau, soit végétalisée, constituant un habitat naturel ou utilisée à usage de cultures ».
Le décret du 30 avril fixe les conditions d’application de cet article en créant une nomenclature des sols artificialisés ainsi que l’échelle à laquelle l’artificialisation des sols doit être appréciée dans les documents de planification et d’urbanisme. Seules les surfaces terrestres seront concernées par le suivi de l’artificialisation nette des sols. La réduction de l’artificialisation nette est évaluée au regard du solde entre les surfaces nouvellement artificialisées et les surfaces désartificialisées sur le périmètre du document de planification ou d’urbanisme, et sur une période donnée. Afin de mesurer ce solde, le décret prévoit que toutes les surfaces couvertes par ces documents seront classées comme artificialisées ou non artificialisées, selon les catégories d’une nomenclature annexée au décret (voir article de l’APVF en date du 18 mars 2022). Le classement sera effectué selon l’occupation effective du sol observée, et non selon les zones ou secteurs délimités par les documents de planification et d’urbanisme. L’occupation effective est mesurée à l’échelle de polygones dont la surface est définie en fonction de seuils de référence précisés par arrêté du ministre chargé de l’Urbanisme.
Le décret précise aussi que cette nomenclature ne s’applique pas pour les objectifs de la première tranche de dix ans prévus à l’article 194 de la loi Climat et résilience. Pendant cette période transitoire, les objectifs porteront uniquement sur la réduction de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers. Cette nomenclature n’a pas non plus vocation à s’appliquer au niveau d’un projet, pour lequel l’artificialisation induite est appréciée au regard de l’altération durable des fonctions écologiques ainsi que du potentiel agronomique du sol.
Le second décret du 29 avril précise, quant à lui, le contenu du Sraddet en matière de gestion économe de l’espace et de lutte contre l’artificialisation des sols. Ils seront composés d’un rapport d’objectifs, qui s’imposent aux documents infrarégionaux, tout en les prenant en compte, et d’un fascicule de règles générales. En matière de gestion économe de l’espace et de lutte contre l’artificialisation des sols, des règles territorialisées permettront d’assurer la déclinaison des objectifs entre les différentes parties du territoire régional identifiées par la région, et le cas échéant à l’échelle du périmètre d’un ou de plusieurs Scot. Pour chacune d’elles, une cible d’artificialisation nette des sols sera déterminée au moins par tranches de dix années. Le fascicule pourra, en outre, comporter une liste des projets d’aménagements, d’infrastructures et d’équipements publics ou d’activités économiques qui sont d’intérêt général majeur et d’envergure nationale ou régionale, pour lesquels la consommation ou l’artificialisation des sols induite est prise en compte dans le plafond déterminé au niveau régional sans être déclinée entre les différentes parties du territoire régional.
Le troisième décret relatif au rapport local de suivi de l'artificialisation est en attente de publication.
FICHES DE VNF : réhabilitation d'une maison éclusière
Voies navigables de France (VNF), partenaire de l’APVF depuis novembre dernier, soutient de nombreux projets dans les petites villes. L’APVF revient aujourd’hui sur l’exemple de la chocolaterie à Briare, petite ville de 5 500 habitants dans le Loiret. Briare a la chance d’avoir sur son territoire, à proximité du canal, une ancienne maison de garde …
Voies navigables de France (VNF), partenaire de l'APVF depuis novembre dernier, soutient de nombreux projets dans les petites villes. L'APVF revient aujourd'hui sur l'exemple de la chocolaterie à Briare, petite ville de 5 500 habitants dans le Loiret.
Briare a la chance d'avoir sur son territoire, à proximité du canal, une ancienne maison de garde gérée par VNF. VNF a réhabilité ce monument historique. En 2005, une chocolaterie s'est installé à cet endroit. Très vite, le succès a été au rendez-vous. L'enjeu est économique mais aussi touristique. Cette chocolaterie participe à la revitalisation du territoire. Des activités touristiques et économiques se sont ensuite installées à proximité.
Pour retrouver plus d'informations sur le projet, cliquez ici.
Vous souhaitez réaliser un projet similaire ?
Le réseau des développeurs de Voies navigables de France est à votre disposition pour vous aider à ce sujet, en partenariat avec les acteurs territoriaux concernés.
- Votre contact VNF Bassin de la Seine : Marie-Noëlle Riffaut – marie-noelle.riffaut@vnf.fr
- Votre contact VNF Centre-Bourgogne : Antoine CHARDONNAL- antoine.chardonnal@vnf.fr
- Votre contact VNF Nord-Est : Régine Jeanty – regine.jeanty@vnf.fr
- Votre contact VNF Nord- Pas de Calais : Claire Sénécaut – claire.senecaut@vnf.fr
- Votre contact VNF Rhône Saône : Malvina Richez – malvina.richez@vnf.fr
- Votre contact VNF Strasbourg : Arnaud Schehr ; arnaud.schehr@vnf.fr
- Votre contact VNF Sud-Ouest : DTSud-Ouest@vnf.fr
Le spectre de la stagflation
Selon l’Insee la croissance française au premier trimestre 2022 est de 0%, en-deçà des estimations précédentes. Les incertitudes liées au coût de l’énergie et à la situation géopolitique pourraient affecter les résultats de l’économie française sur le reste de l’année. Une croissance atone La croissance française est au point mort. L’Insee a rendu publique vendredi …
Selon l'Insee la croissance française au premier trimestre 2022 est de 0%, en-deçà des estimations précédentes. Les incertitudes liées au coût de l'énergie et à la situation géopolitique pourraient affecter les résultats de l'économie française sur le reste de l'année.
Une croissance atone
La croissance française est au point mort. L'Insee a rendu publique vendredi dernier son estimation de croissance pour le 1er trimestre 2022 : 0% contre les 0,3% estimés. Les incertitudes liées à la hausse des prix de l'énergie, qui pèsent sur les coûts des entreprises et la consommation des ménages, ne devraient pas se dissiper avant quelques mois.
Les économistes craignent une potentielle stagflation. La stagflation se caractérise par une croissance atone et une inflation importante. Cette hypothèse apparaît d'autant plus probable que l'inflation apparaît difficile à maîtriser par l'action traditionnelle des banques centrales. Dès lors, la consommation, qui contribue à hauteur de 55% de la richesse nationale, pourrait être moindre qu'anticipée. Il est à craindre que le niveau d'investissement soit également grippé. Le FMI a d'ailleurs révisé ses estimations de croissance pour la France en 2022, de 3,5% à 2,9%.
Des signaux ambivalents sur le marché de l'emploi
Néanmoins, des signaux encourageants pourraient se trouver du côté du marché de l'emploi, bien que là encore, la situation soit ambivalente. En effet, jeudi dernier, le gouvernement a annoncé une forte baisse du taux de chômage : 5% au premier trimestre 2022. Ces chiffres ne concernent cependant que les chômeurs de catégorie A, c'est-à-dire sans aucune activité professionnelle. En prenant en compte les inscrits à Pôle Emploi ayant une activité partielle (les catégories B et C), cette diminution s'élèverait en réalité à 2,7%, soit deux fois moins. Ainsi, s'il apparaît que le marché de l'emploi est bien dynamique, il repose en partie sur des embauches non pérennes. Les anticipations, rendues difficiles par la situation économique mondiale, devraient accentuer ce phénomène.
Des effets à court et moyen terme sur les collectivités
L'ensemble de ces éléments conjoncturels affecteront les collectivités locales à court et moyen terme. Cela est déjà le cas avec l'explosion du prix de l'énergie qui est venue percuter le budget de nombreuses petites villes. Les annonces du président Macron durant sa campagne concernant les efforts financiers demandés aux collectivités territoriales à hauteur de 10 milliards d'euros pourraient fragiliser encore davantage les investissements locaux. Or, comme le rappellent souvent les élus locaux, l'essentiel de l'investissement public repose sur les collectivités locales.
AESH : une question centrale d'inclusion pour le prochain quinquennat
La question de la prise en charge des AESH est une question posée de longue date par l’APVF. La revalorisation de leur statut sera un sujet majeur de l’inclusion des élèves en situation de handicap durant le prochain quinquennat. Le statut des AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap) et sa revalorisation est désormais …
La question de la prise en charge des AESH est une question posée de longue date par l'APVF. La revalorisation de leur statut sera un sujet majeur de l'inclusion des élèves en situation de handicap durant le prochain quinquennat.
Le statut des AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap) et sa revalorisation est désormais un serpent de mer des politiques d'inclusion. Employés par l'Etat, le caractère précaire de leur situation fait en effet débat.
A cela s'ajoute, la question de leur prise en charge durant le temps périscolaire. Les revirements récents de jurisprudence des juridictions administratives entretiennent un certain flou. En effet, un arrêt du Conseil d'Etat de 2011 précise que la prise en charge par l'Etat des AESH n'est pas limité au temps scolaire. Cette décision fait cependant l'objet d'un revirement en novembre 2020. Si les AESH peuvent intervenir en dehors du temps scolaire, cela doit se faire à la charge de la collectivité.
Cette évolution de la jurisprudence n'est pas sans effet sur les finances locales. En outre, cette disposition dégrade potentiellement les conditions de travail des AESH. L'organisation de leur emploi du temps, devra désormais s'organiser, dans certain cas hors temps périscolaire. Cela affecte enfin la qualité de l'inclusion des élèves concernés.
C'est la raison pour laquelle l'APVF a proposé, dans un premier temps, d'inclure la pause méridienne dans le temps scolaire. Les AESH interviendraient ainsi en accord avec la nouvelle jurisprudence. L'APVF porte cependant l'ambition de l'octroi d'un emploi stable des AESH et de leur prise en charge sur l'ensemble du temps de l'enfant à l'école par l'Etat.
Les principaux éléments de cet article sont tirés du papier de Localtis "Financement des AESH : un sujet majeur pour le prochain quinquennat"
Election présidentielle : un pays fracturé
L’APVF a adressé ses félicitations républicaines à Emmanuel Macron suite à sa réélection. Elle a néanmoins souligné que l’élection présidentielle millésime 2022 révélait une profonde fracturation du pays à laquelle il reviendrait de répondre. L’APVF a félicité le Président Emmanuel Macron pour sa réélection. L’association a tout d’abord rappelé sa disponibilité pour travailler avec le …
L'APVF a adressé ses félicitations républicaines à Emmanuel Macron suite à sa réélection. Elle a néanmoins souligné que l'élection présidentielle millésime 2022 révélait une profonde fracturation du pays à laquelle il reviendrait de répondre.
L'APVF a félicité le Président Emmanuel Macron pour sa réélection. L'association a tout d'abord rappelé sa disponibilité pour travailler avec le nouvel exécutif dans des relations de confiance.
Elle a par ailleurs souligné la triple fracturation que révélait cette élection. Fractures politiques, sociales et territoriales. Les résultats des deux tours de l'élection dans les petites villes mettent bien en évidence cette nouvelle donne territoriale.
Au premier tour : une triple fracturation atténuée dans les petites villes
Ainsi, si la participation dans les villes de moins de 20 000 habitants était légèrement supérieure à la moyenne nationale (76% contre 74% des inscrits) et que le trio de tête Macron-Le Pen - Mélenchon demeure inchangé, seule la candidate du Rassemblement National (RN) réalise un score supérieur à sa moyenne nationale.
Candidat | Score sur l'ensemble des inscrits dans les villes de moins de 20 000 habitants | Score sur l'ensemble des votants | Rappel des scores nationaux |
Jean-Luc Mélenchon | 13,35% | 17,60% | 21,95% |
Yannick Jadot | 3,12% | 4,11% | 4,63% |
Emmanuel Macron | 20,41% | 26,91% | 27,84% |
Valérie Pécresse | 3,39% | 4,47% | 4,78% |
Marien Le Pen | 20,26% | 26,71% | 23,15% |
Eric Zemmour | 5,05% | 6,66% | 7,07% |
Jean Lasalle | 2,65% | 3,49% | 3,13% |
Autres candidats | 8,94% | 11,79% | 7% |
Au second tour : les petites villes, pôle de stabilité et de bascule
Au second tour, Marine Le Pen l’emporte dans 42,21% des communes entre 1 000 et 5 000 habitants et dans 25,91% des communes entre 10 000 et 20 000 habitants. Par typologie de ville, Emmanuel Macron rassemble 55% des suffrages dans les communes périrubaines et 54% dans les villes éloignées des grandes métropoles (à densité élevée ou intermédiaire selon l’Insee). A contrario, M. Macron et Mme Le Pen font jeu égal dans les communes rurales au sens de l’Insee (50-50). En revanche, Emmanuel Macron l'emporte largement dans les grandes villes et les banlieues populaires, avec respectivement 73% et 69% des voix.
Une première analyse de ces résultats laisse apparaître schématiquement, au vu du second tour, une France divisée en deux entre un vote de confiance et de défiance vis-à-vis du système institutionnel. A cet égard les petites villes constituent un pôle de stabilité, comme îlots d'urbanité dans des bassins de vie ruraux souvent délaissés par les services publics.