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Victoires du Paysage 2022 : encore 7 jours pour vous inscrire !
Les Victoires du Paysage, reviennent pour une 8ème édition avec l’ouverture officielle des inscriptions jusqu’au 16 mai 2022. Par la mise en lumière de maîtres d’ouvrage exemplaires, ce concours national dont l’APVF est partenaire a pour objectif de valoriser les commanditaires – élus, organismes sociaux, chefs d’entreprise et particuliers – ayant eu recours à la …
Les Victoires du Paysage, reviennent pour une 8ème édition avec l’ouverture officielle des inscriptions jusqu’au 16 mai 2022. Par la mise en lumière de maîtres d’ouvrage exemplaires, ce concours national dont l'APVF est partenaire a pour objectif de valoriser les commanditaires – élus, organismes sociaux, chefs d’entreprise et particuliers – ayant eu recours à la démarche paysagère dans leurs projets d’aménagement. Il est organisé par Val'hor, l'interprofession française de l'horticulture, de la fleuristerie, et du paysage.
Qui peut candidater ?
A toutes les échelles, collectivités, bailleurs, entreprises ou particuliers ayant eu recours aux professionnels du paysage (paysagistes concepteurs, entreprises du paysage, pépiniéristes et horticulteurs) peuvent s’inscrire aux Victoires du Paysage pour proposer un aménagement de moins de 5 ans, soit achevé entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2020, dans les catégories :
- Espaces publics urbains,
- Parcs ou jardins
- Aménagements de quartier
- Espaces à dominante naturelle
- Infrastructures
- Sièges sociaux ou lieux d’activité économique,
- Logements et immobilier
- Jardins de particuliers.
Jury et visites
Tous les sites présélectionnés fin mai seront visités entre juin et septembre 2022 par des jurys de professionnels du végétal et du paysage. Ils sillonneront la France pour évaluer in situ les aménagements et apprécier la qualité des relations entre tous les acteurs des projets : maîtres d’ouvrage et professionnels du paysage.
Le palmarès final sera révélé le 8 décembre 2022.
Découvrir en image tous les lauréats 2020
Pour s'inscrire jusqu'au 16 mai 2022
Rencontres territoriales des petites villes : l’APVF réunit les élus de Haute-Garonne
En présence de Christophe Lubac, Maire de Ramonville-Saint-Agne, Conseiller départemental de Haute-Garonne, Membre du Bureau de l’APVF, Camille Pouponneau, Maire de Pibrac, Membre du Bureau de l’APVF et Christophe Bouillon, Maire de Barentin, Président de l’Association des Petites Villes de France, plus de 20 élus de Haute-Garonne ont pu échanger sur leurs principaux enjeux et …
En présence de Christophe Lubac, Maire de Ramonville-Saint-Agne, Conseiller départemental de Haute-Garonne, Membre du Bureau de l’APVF, Camille Pouponneau, Maire de Pibrac, Membre du Bureau de l’APVF et Christophe Bouillon, Maire de Barentin, Président de l’Association des Petites Villes de France, plus de 20 élus de Haute-Garonne ont pu échanger sur leurs principaux enjeux et attentes.
En introduction, Camille Pouponneau et Christophe Lubac ont rappelé le rôle crucial de l’APVF nationalement mais aussi localement. L’APVF a pour but d’informer, de représenter et de former les élus locaux. La complexité des enjeux rend d’autant plus essentiel l’accompagnement d’une association d’élus.
Les élus ont ensuite pu mettre en avant les différents enjeux clés dans leur territoire.
La question de la paupérisation du péri-urbain est souvent revenue lors des échanges. La question de l’artificialisation des sols inquiète également les élus. Ils réclament davantage de concertation sur ces questions qui ont de forts impacts locaux.
Les enjeux de mobilité sont également forts dans les petites villes souligne un élu local. Pour désenclaver et décarboner nos déplacements, les collectivités ont besoin de moyens financiers et techniques.
Enfin, les enjeux contractuels et financiers ont été abordés. Les élus demandent de repenser les critères de la DGF afin que les petites villes en profitent davantage.
En conclusion, Christophe Bouillon a rappelé la nécessité de ces échanges qui nourrissent les propositions de l’Association.
Les élus de la Haute-Garonne vont continuer à travailler ensemble pour renforcer l’ancrage local de l’association. Cette démarche intéressante lancée par le Maire Ramonville-Saint-Agne et la Maire de Pibrac a vocation à se reproduire dans d’autres départements.
Save the date : Ruralités and Co les 1 et 2 juin prochains
Les 1 et 2 juin prochains auront lieu Ruralités and Co pour toute comprendre des enjeux de résilience. La rencontre 100 % digitale s’adresse aux territoires peu denses et aux petites villes. Cet événement idealCO est coorganisé avec La Banque des Territoires et en partenariat avec AMRF, APVF, ANPP, et POPSU. Seront notamment abordés lors …
Les 1 et 2 juin prochains auront lieu Ruralités and Co pour toute comprendre des enjeux de résilience. La rencontre 100 % digitale s’adresse aux territoires peu denses et aux petites villes. Cet événement idealCO est coorganisé avec La Banque des Territoires et en partenariat avec AMRF, APVF, ANPP, et POPSU.
Seront notamment abordés lors de ces deux jours : l’économie sociale et solidaire, la résilience, les innovations des territoires, la co-construction des projets. Les questions d’attractivité et de tourisme seront également à l’ordre du jour des échanges.
Au fil des conférences, des partages d'expérience, des rencontres et de quelques surprises, profitez pleinement de l'expérience digitale pour collaborer et mutualiser les connaissances !
Rendez-vous pour la seconde édition les 1 et 2 juin 2022 ! Un événement riche en rencontres et accessible depuis votre ordinateur où que vous soyez !
Pour vous inscrire, cliquez ici.
Election présidentielle dans les Petites Villes de Demain : des résultats plus nuancés que les scores nationaux
Une première analyse des résultats dans les communes bénéficiant du programme Petites Villes de Demain (PVD) laissent entrevoir une tripartition du paysage politique. Elle apparaît néanmoins moins marquée dans les PVD. Au premier tour : une tripartition moins marquée La tripartition politique du pays, constatée lors des élections présidentielles, se confirme dans les petites villes. …
Une première analyse des résultats dans les communes bénéficiant du programme Petites Villes de Demain (PVD) laissent entrevoir une tripartition du paysage politique. Elle apparaît néanmoins moins marquée dans les PVD.
Au premier tour : une tripartition moins marquée
La tripartition politique du pays, constatée lors des élections présidentielles, se confirme dans les petites villes. Néanmoins, les lignes de fractures apparaissent moins marquées.
Ainsi, sur les 1645 PVD, Marine Le Pen arrive en tête dans 886 communes, soit dans 54% d'entre elles. Emmanuel Macron quant à lui recueille le plus de voix au premier tour dans 640 communes, soit 39% des PVD.
Pour compléter le tableau, le candidat Jean-Luc Mélenchon recueille le plus de suffrages dans seulement 7% des PVD (118 communes). Ce résultat est à mettre en perspective avec le score de M. Mélenchon dans les communes de moins de 20 000 habitants où ses résultats sont inférieurs à sa moyenne nationale. En effet, M. Mélenchon recueillait en moyenne 17,6% des voix dans les communes de moins de 20 000 habitants contre 22% au niveau national.
Outre les trois principaux candidats, un seul réussi à virer en tête dans une PVD à l'issue du premier tour : il s'agit de Fabien Roussel dans la commune de la Grand-Combe, dirigée par l'édile communiste Patrick Malavieille.
Au second tour : une majorité de PVD opte pour Macron
Tandis que Marine le Pen était en tête dans une majorité de PVD à l'issue du premier tour, la candidate du Rassemblement National a perdu son avantage au second. Ainsi, 56% des communes PVD ont voté majoritairement Emmanuel Macron ; 44% pour Mme Le Pen.
Au vu des résultats du premier tour, où M. Macron a réalisé un score inférieur à son score national dans 1 052 PVD (64% des PVD), ce revirement souligne la mobilisation d'une certaine frange de l'électorat face au vote Le Pen.
Capteurs de CO2 : extension de la subvention
Le ministère de l’Éducation Nationale a décidé d’étendre les subventions à l’achat des capteurs de CO2 dans les établissements scolaires jusqu’à la fin de l’année scolaire. L’Etat propose un soutien financier aux collectivités territoriales qui souhaitent acquérir des capteurs de CO2. Cet accompagnement prend la forme d’une subvention de 8€ par élève, sans plafond unitaire …
Le ministère de l’Éducation Nationale a décidé d'étendre les subventions à l'achat des capteurs de CO2 dans les établissements scolaires jusqu'à la fin de l'année scolaire.
L'Etat propose un soutien financier aux collectivités territoriales qui souhaitent acquérir des capteurs de CO2. Cet accompagnement prend la forme d’une subvention de 8€ par élève, sans plafond unitaire de prise en charge par capteur. Pour une école de 200 élèves, une commune peut donc recevoir une subvention de 1600€.
La subvention est versée sur facture, dans la limite de la dépense réellement effectuée.
Le Gouvernement a décidé que ce dispositif, qui devait couvrir les achats effectués jusque fin avril 2022, serait prolongé jusqu’à la fin de l’année de scolaire.
Avis du 21 janvier 2022 du Haut Conseil de la Santé Publique
Transition énergétique : l’AFL dévoile son étude sur les financements privés et citoyens
Après un travail sur les budgets verts, l’AFL publie une étude sur les leviers de mobilisation des investissements privés et citoyens au service de la transition énergétique. L’APVF a fait partie du comité d’experts de l’étude. L’étude aborde les questions de gouvernance et juridique liées aux financements mais aussi les modalités d’implication des citoyens. L’étude …
Après un travail sur les budgets verts, l’AFL publie une étude sur les leviers de mobilisation des investissements privés et citoyens au service de la transition énergétique. L’APVF a fait partie du comité d’experts de l’étude.
L'étude aborde les questions de gouvernance et juridique liées aux financements mais aussi les modalités d'implication des citoyens.
L’étude commence par identifier les différents acteurs impliqués dans le projet : collectivités, investisseurs, opérateurs et la société civile locale (citoyens, agriculteurs, associations). La gouvernance locale du projet est essentielle. Aucun acteur ne doit être oublié. Cette étude montre ensuite l’intérêt d’une coopération publique/privée.
La complexité des projets et la baisse des marges de manœuvre financières des collectivités rendent d’autant plus essentiel ce partenariat. L’AFL revient également sur les modalités d’implication des citoyens via des réunions, visites de chantier ou l’animation. Cette implication doit exister à tous les stades du projet.
Le financement participatif est également un bon levier pour impliquer les citoyens dans le projet. Alors qu’il est très utilisé dans le privé, le financement participatif peine à se développer dans la sphère publique notamment locale souligne cette étude. L’AFL détaille enfin dans le document les enjeux juridiques du financement participatif.
Pour retrouver l’ensemble de l’étude, cliquez ici.
Fonction publique territoriale : des offres d’emploi en hausse dans les collectivités territoriales
En 2021, le nombre d’offres d’emploi publiées sur le site Place de l’emploi public (PEP), le principal site de diffusion d’offres d’emploi du secteur public, est de 167 500 dans les collectivités territoriales, soit une forte hausse, de 56 % par rapport à l’année 2020. L’Etat a publié quant à lui 83 300 annonces, soit une …
En 2021, le nombre d’offres d’emploi publiées sur le site Place de l’emploi public (PEP), le principal site de diffusion d’offres d’emploi du secteur public, est de 167 500 dans les collectivités territoriales, soit une forte hausse, de 56 % par rapport à l’année 2020. L’Etat a publié quant à lui 83 300 annonces, soit une progression de 40 %.
Les métiers recherchés au sein de la FPT sont de natures différentes que dans la FPE. C’est dans le domaine fonctionnel « Direction et pilotage des politiques publiques » que le plus grand nombre d’offres ont été publiées dans la FPE en 2021, avec 17 % des offres publiées (13 800 offres). Dans la FPT, une offre sur cinq (31 400) concerne le domaine fonctionnel « Interventions techniques et logistiques », en 2021. Les offres d’emploi dans l’animation, la jeunesse et les sports représentent une offre sur dix (17 000 offres). Au final, une offre sur deux est concentrée dans cinq domaines fonctionnels sur les vingt-neuf de la nomenclature. Les trois autres domaines impliqués sont : le domaine « Social, enfance et famille », les ressources humaines et l’aménagement et le développement du territoire.
La moitié des offres de la FPT (82 800) diffusées sur le site concernent les communes, en hausse de 50 % en un an. Cette augmentation du nombre d’offres est du même ordre de grandeur au niveau départemental (+ 52 %) et au niveau régional (+ 55 %). La hausse la plus forte concerne les EPA (+ 71 %), qui représentent un tiers des offres publiées dans la FPT.
Des offres principalement de catégorie A dans la FPE et de catégorie C dans la FPT
En 2021, la moitié des postes proposés au sein de la FPE sont des postes d’encadrement supérieur ou des postes de catégorie A hors postes d’encadrement supérieur (respectivement 5 % et 42 %). La moitié des offres de la FPT concernent en revanche des postes de catégorie C, un quart des postes de catégorie B et un quart des postes de catégorie A.
L’Île-de-France en tête du nombre d’offres publiées dans la FPE et la FPT
Dans la FPE, deux offres sur cinq sont localisées en Île-de-France : 33 500 offres sont localisées dans cette région contre 6 300 pour la deuxième région en termes d’offres, la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Dans la FPT, la part des offres franciliennes est nettement moins importante que dans la FPE puisqu’elle est de 18 % avec 30 500 offres. Dans ce versant, c’est également en Auvergne-Rhône-Alpes qu’est proposé le deuxième plus grand nombre d’offres.
Le nombre d’offres est plus important en 2021 qu’en 2020 au sein de chaque région, aussi bien pour les postes concernant la FPE que la FPT.
3 questions à Caroline Missika, Directeur des affaires publiques, de la communication, et de la RSE d'HEINEKEN France - France Boissons
Caroline Missika revient cette semaine pour l’APVF sur l’initiative “Journée des terrasses” du 18 mai lancée par France Boissons. 1) Pouvez-vous nous expliquer comment est née la « Journée des terrasses » ? Il y a un an, la réouverture des terrasses des cafés-hôtels-restaurants signait le retour des jours heureux pour les consommateurs et le …
Caroline Missika revient cette semaine pour l'APVF sur l'initiative "Journée des terrasses" du 18 mai lancée par France Boissons.
1) Pouvez-vous nous expliquer comment est née la « Journée des terrasses » ?
Il y a un an, la réouverture des terrasses des cafés-hôtels-restaurants signait le retour des jours heureux pour les consommateurs et le secteur de la restauration après des mois de restrictions.
France Boissons, partenaire des CHR (cafés hôtels restaurants) depuis près de 60 ans, livre chaque jour 35 000 CHR au départ de ses 71 sites de distribution partout en France. Distributeur de boissons mais aussi de services, France Boissons a depuis toujours proposé des initiatives mettant en relation établissements, élus, consommateurs... pour préserver et renforcer l’attractivité de ces lieux de convivialité.
Notre engagement indéfectible aux côtés des CHR nous a incités à lancer cette année un grand mouvement pour mettre à l’honneur les terrasses des cafés, bistros, restaurants qui font partie de nos vies. Avec cette première édition de la Journée des Terrasses, nous souhaitons instaurer un rendez-vous annuel qui se déroulera chaque 3ème mercredi du mois de mai.
2) Dans de nombreuses petites villes les CHR jouent un rôle central en terme de lien social, constatez-vous un engouement pour cette initiative ?
Convaincus depuis toujours que les CHR sont le cœur battant des villes et villages, France Boissons ne cesse de prendre le pouls des Français pour mieux répondre aux attentes de ces établissements.
Une enquête IFOP pour France Boissons, menée en avril 2022, est venue confirmer cet attachement aux terrasses des CHR puisque plus d’1 Français sur 2 s’est rendu en terrasse dans les jours suivant leur réouverture en 2021, et que 9 Français sur 10 fréquentent les terrasses au moins 1 fois par mois.
Comme l’évoque Abdu Gnaba, anthropologue chez Sociolab : « Le confinement a révélé notre besoin de liens, d’interactions, avec nos proches ou des anonymes. Les échanges sociaux nous nourrissent au quotidien et la réouverture des terrasses a été vécue comme le coup d’envoi des retrouvailles, avec l’autre et avec soi-même. »
Les terrasses occupent une place de choix dans le cœur des Français, comme nous l’ont confié quelques Parisiens interrogés dans le cadre d’un micro-trottoir à découvrir > ici <.
3) Quelles actions peuvent ainsi être mises en œuvre dans les communes pour une "Journée des terrasses" réussie ?
Pour que la « Journée des Terrasses » se fasse connaître et soit un moment de célébration partout en France, nous avons mis à disposition de nos partenaires institutionnels comme de nos clients des visuels pour communiquer, et relayer l’événement dans leur établissement ou leurs réseaux sociaux. Nous avons également communiqué dans les médias pour un rayonnement maximum.
Nous serons ravis si les équipes municipales partagent cet engouement et font connaître cette journée auprès des populations locales, des cafés/bistrots de leur commune pour que tout le monde se retrouve et partage des moments de convivialité à cette occasion !
Le beau temps étant au rendez-vous... n’attendez-plus pour rejoindre le mouvement : tous en terrasse le 18 mai prochain !
#JournéeDesTerrasses
Les PETR n'ont pas atteint leurs objectifs
Créés à l’occasion de la loi MAPAM de 2014, les pôles d’équilibre territorial et rural (PETR) avaient pour objectif de « mieux prendre en compte le monde rural ». Ils devaient notamment permettre une plus grande efficacité dans la territorialisation des politiques publiques, une meilleure lisibilité de l’action publique et une mutualisation des moyens. Un référé de …
Créés à l'occasion de la loi MAPAM de 2014, les pôles d'équilibre territorial et rural (PETR) avaient pour objectif de « mieux prendre en compte le monde rural ». Ils devaient notamment permettre une plus grande efficacité dans la territorialisation des politiques publiques, une meilleure lisibilité de l'action publique et une mutualisation des moyens. Un référé de la Cour des comptes publié le 11 mai montre que ces objectifs n'ont été que très partiellement atteints.
La ruralité : une réalité hétérogène
Conçus comme une contrepartie à la métropolisation au bénéfice de territoires abusivement qualifiés de « ruraux », les PETR recouvrent des réalités extrêmement hétérogènes et comprennent pour la plupart des villes moyennes.
Rigidité institutionnelle et absence de visibilité financière
Les innovations de gouvernance n'ont pas atteint les objectifs escomptés en matière de démocratie locale. Les pôles ne disposent pas de visibilité sur la nature de leurs missions et leurs modalités de financement.
Un dispositif remis en cause par la loi NOTRé
Les pôles n'ont pas servi de cadre à la recomposition de l'intercommunalité. Les partenariats dans le cadre de la mise à jour ou de l'établissement d'un projet de territoire restent insuffisamment développés. Alors que les missions exercées par les PETR ne sont recensées par aucun acteur institutionnel, la question de leur périmètre d'intervention reste posée.
Les PETR n'ont pas permis de rationaliser les dispositifs contractuels
Les PETR n'ont pas permis non plus la rationalisation des dispositifs contractuels, qui leur auraient permis de faire vivre concrètement leur projet de territoire. Ils n’ont pas été des « guichets uniques » dans le portage des projets innovants ni des interlocuteurs privilégiés dans les dynamiques de coopération métropolitaine.
Au terme de son analyse, la Cour formule trois recommandations suivantes : faire des PETR des syndicats mixtes ouverts permettant l’adhésion du département et de la région ; transformer à moyen terme les PETR en EPCI élargis lorsque leur périmètre peut s’identifier à celui du bassin de vie ; à défaut, et lorsque le périmètre du PETR n’est pas pertinent, envisager le retour à une forme associative moins contraignante.
3 questions à Jean Deydier, Directeur de WeTechCare
WeTechCare est une association qui vise à accélérer l’inclusion numérique. Elle travaille notamment avec de nombreuses collectivités. Jean Deydier, son directeur, revient pour l’APVF sur les actions entreprises dans les territoires. 1/ L’inclusion numérique est un sujet sur lequel l’APVF travaille depuis longtemps, comment qualifieriez-vous la spécificité de l’approche portée par WeTechCare ? Ce qui …
WeTechCare est une association qui vise à accélérer l'inclusion numérique. Elle travaille notamment avec de nombreuses collectivités. Jean Deydier, son directeur, revient pour l'APVF sur les actions entreprises dans les territoires.
1/ L’inclusion numérique est un sujet sur lequel l’APVF travaille depuis longtemps, comment qualifieriez-vous la spécificité de l’approche portée par WeTechCare ?
Ce qui fait la spécificité de l’approche de WeTechCare, c’est notre attachement à l’impact et à la proximité. En effet, 13 millions de personnes sont encore éloignées du numérique en France alors que, dans le même temps, nous approchons du 100% de dématérialisation des démarches administratives et que la crise sanitaire a considérablement renforcé la digitalisation de nos usages.
C’est pourquoi nous construisons avec l’ensemble de l’écosystème public (Etat, collectivités, opérateurs de services publics…), social (grands réseaux associatifs) et privé (entreprises portant des services essentiels, plateformes…) des solutions qui permettent au plus grand nombre de Françaises et de Français de se saisir des opportunités du numérique.
C’est tout le sens de notre plateforme Les Bons Clics : aider les aidants qui sont au plus près des citoyens à agir en proximité. Ils sont aujourd’hui plus de 45 000 à utiliser la plateforme (issus d’associations, CCAS, centres sociaux, bibliothèques, mairies…). Nous mettons à leur disposition des centaines de contenus et de webinaires pour qu’ils puissent accompagner leurs publics, découvrir des initiatives inspirantes, utiliser des outils d’animation de réseau.
2/ La transformation numérique dans nos communes peut parfois apparaître comme une contrainte voire une menace, comment selon vous libérer le potentiel numérique des petites villes ?
Avec le développement des usages numériques et du télétravail, le numérique peut être une véritable opportunité de redéveloppement pour les petites villes. Encore faut-il que les petites villes bénéficient d’infrastructures de qualité et d’une capacité à accompagner leurs concitoyens dans l’usage du numérique. Or, les services d’accompagnement numérique sont parfois éloignés des centres-bourgs. Il y a donc un enjeu à accompagner les initiatives locales d’inclusion numérique afin d’offrir aux habitants plus de possibilités pour monter en compétences sur les outils et usages digitaux.
Pour ce faire, nous développons un programme à destination des porteurs de projets dans les petites communes pour les aider à développer leur offre d’inclusion numérique (ex. Comment faire le diagnostic et construire un projet adapté, Comment mobiliser et former des aidants numériques etc.). Nous agissons à distance pour toucher un maximum de communes, même éloignées des centres de décision. La force des petites villes c’est de pouvoir proposer un numérique inclusif dans la proximité et en sachant s’adapter aux besoins locaux.
3/ WeTechCare accompagne au quotidien de nombreuses collectivités, plus précisément comment agit-elle pour aider à la structuration des réseaux d’aidants numériques ?
Nous avons accompagné près de 40 territoires sur leurs projets d’inclusion numérique. En tant qu’ensembliers et bassins de vie, les collectivités se positionnent de manière naturelle sur des missions d’animation de réseaux. L’animation de réseau nous semble nécessaire pour donner de la lisibilité sur les actions menées - parfois de manière éparse - dans les territoires ainsi que pour développer la capacité des acteurs de terrain à agir, via des ressources, des exemples, des méthodes.
Quand nous accompagnons un territoire, nous aidons le territoire à identifier et mobiliser les acteurs ressources, nous partageons les bonnes pratiques en matière d’animation et nous mettons à disposition les outils de la plateforme Les Bons Clics pour faciliter l’animation (outil de suivi, page dédiée au territoire, ressources et webinaires de la plateforme nationale réutilisables pour le territoire).