ESPACE MEMBRE

Plan d’avenir pour les transports : pour l’APVF, un signal positif si personne ne reste à quai
L’APVF a pris acte avec satisfaction du plan d’avenir pour les transports, annoncé le 24 février par la Première ministre, Elisabeth Borne, à l’occasion de la remise officielle du rapport du Conseil d’orientation des infrastructures (COI). Pour rappel, le COI avait été sollicité en octobre dernier par Clément Beaune, ministre chargé des Transports, pour proposer …
L’APVF a pris acte avec satisfaction du plan d’avenir pour les transports, annoncé le 24 février par la Première ministre, Elisabeth Borne, à l’occasion de la remise officielle du rapport du Conseil d’orientation des infrastructures (COI).
Pour rappel, le COI avait été sollicité en octobre dernier par Clément Beaune, ministre chargé des Transports, pour proposer des « scénarios d’actualisation de la programmation des investissements de l’État dans le secteur des transports ». Alors que ce rapport était très attendu dans le contexte des négociations des volets mobilités des Contrats de plan État-régions (CPER), les scénarios proposés par le COI se sont appuyés sur des enveloppes financières grandement supérieures aux prévisions initiales du Gouvernement. C’est finalement le scénario intermédiaire de « Planification écologique » que ce dernier a retenu.
Au programme selon la Première ministre : 100 milliards d’euros pour « la poursuite des projets de lignes nouvelles engagés » et le déploiement de « RER métropolitains », comme annoncé en novembre dernier par le Président de la République.
Depuis plusieurs années déjà, l’APVF alerte le Gouvernement sur la nécessité de s’attaquer aux défis de la mobilité du quotidien et de maintenir les petites lignes ferroviaires, leviers clefs d’aménagement du territoire, d’accès aux services publics mais aussi de décarbonation des mobilités. L’APVF a donc salué l’annonce de ce plan de 100 milliards d’euros en faveur des transports ferroviaires et du quotidien.
Cependant, face aux urgences écologiques, sociales et territoriales, l’APVF a aussi appelé le Gouvernement à accélérer ses efforts sans plus attendre. L’horizon 2040 est trop éloigné, à l’heure où les Zones à Faibles Émissions Mobilités (ZFE) se déploient et suscitent des inquiétudes pour les élus locaux des petites villes.
L’APVF a aussi rappelé que les petites villes ont été directement touchées par les successions de crises, toutes plus ou moins liées aux enjeux de mobilité : crise des Gilets jaunes mais aussi crise des prix de l’énergie qui fragilise fortement les ménages périurbains et ruraux pour qui les dépenses contraintes de transport sont particulièrement conséquentes.
L’APVF a donc accueilli favorablement les annonces du Gouvernement concernant le lancement des RER métropolitains, à la condition que ces derniers bénéficient concrètement aux habitants des zones périurbaines. Il est nécessaire que leur mise en œuvre associe réellement les élus locaux des petites villes afin de prendre davantage en considération les préoccupations sociales, économiques et environnementales des habitants des zones périurbaines.
Enfin, l’APVF a réaffirmé la nécessité d’une véritable concertation sur ces sujets entre le Gouvernement et les élus locaux mais également entre les échelons de collectivités, dans le contexte de négociation des CPER. Elle restera à la disposition des pouvoirs publics et des opérateurs pour travailler à l’amélioration et à la déclinaison territoriale et opérationnelle de ce plan.

Trophée Eco actions : les candidatures sont ouvertes !
L’association les Eco Maires, dont le Président délégué est Jean-Pierre Bouquet, Maire de Vitry-Le-François et membre du Bureau de l’APVF, organise depuis 31 ans avec un concours qui récompense les meilleures initiatives des collectivités en matière de développement durable et d’environnement. Ces trophées sont un moyen de valoriser l’exemplarité locale et d’accorder aux collectivités une …
L'association les Eco Maires, dont le Président délégué est Jean-Pierre Bouquet, Maire de Vitry-Le-François et membre du Bureau de l’APVF, organise depuis 31 ans avec un concours qui récompense les meilleures initiatives des collectivités en matière de développement durable et d’environnement.
Ces trophées sont un moyen de valoriser l’exemplarité locale et d’accorder aux collectivités une reconnaissance au niveau national pour leur travail sur les questions d’environnement et de développement durable.
Ces distinctions visent à récompenser des élus locaux qui font le choix de politiques volontaristes de la transition écologique et qui s’impliquent dans la promotion de solutions durables dans des domaines aussi variés que : la préservation et la protection de la biodiversité, le développement des énergies renouvelables, la nutrition, l’agriculture durable, la coopération décentralisée en matière de développement durable, la mobilité durable, l’habitat durable, l’urbanisme, la gestion des déchets, l’économie circulaire …
Le concours des Trophées Eco Action est soutenu par la Présidence de la République, le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, par le Ministère des Outre-Mer, par l’ADEME, par le Muséum national d’Histoire naturelle et l’UNESCO.
Retrouvez le formulaire de candidature en cliquant ici
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Lancement du programme de reconquête du commerce rural
La ministre déléguée chargée des PME, du commerce, du tourisme et de l’artisanat, Olivia Grégoire, annonce un “programme de reconquête du commerce rural”. 12 millions d’euros devraient être mobilisés en 2023. Le gouvernement annonce que l’Etat apportera un soutien financier à l’installation dans les territoires ruraux de “commerces sédentaires multiservices ainsi que de commerces itinérants …
La ministre déléguée chargée des PME, du commerce, du tourisme et de l'artisanat, Olivia Grégoire, annonce un "programme de reconquête du commerce rural". 12 millions d'euros devraient être mobilisés en 2023.
Le gouvernement annonce que l'Etat apportera un soutien financier à l'installation dans les territoires ruraux de "commerces sédentaires multiservices ainsi que de commerces itinérants permettant de desservir plusieurs communes rurales", selon le communiqué de Bercy. Le soutien pourra atteindre 80 000 euros par projets.
Pourront être bénéficiaires les porteurs de projets publics et privés. Les porteurs de projets privés devront néanmoins pouvoir se prévaloir du soutien de la commune d'implantation. Depuis le 1er mars, un guichet spécifique est ouvert auprès des préfectures.
Ainsi, l'acquisition de locaux ainsi que les travaux relatifs à la remise en l'état du local pour bénéficier d'une prise en charge à hauteur de 50% dans une limite de 50 000 euros. Par ailleurs, pourront être éligibles l'aménagement des locaux et l'acquisition du matériel professionnel (jusqu'à 20 000 euros) avec une majoration de 25 000 euros si le projet présente "un intérêt particulier en matière de développement durable".
En outre, pour les commerces non sédentaires "la contribution de l'Etat est fixée à 50% des dépenses d'investissement dans une limite de 20 000 euros.
Enfin, "le futur commerçant pourra bénéficier d’une aide de 5 000€ maximum pour les prestations d’accompagnement auxquelles il pourrait recourir afin de concevoir, mettre en œuvre et faire vivre son projet".

CNR logement : les premiers retours à la suite des concertations
L’heure de la synthèse est bientôt arrivée pour le Conseil National de la Refondation (CNR) Logement, avec le rendu de la synthèse des travaux. Les résultats de ces temps de travail et de concertation constitueront une contribution au plan d’actions partagé sur lequel débouchera la démarche d’ensemble du Conseil national de la refondation. Tout d’abord de nombreux …
L’heure de la synthèse est bientôt arrivée pour le Conseil National de la Refondation (CNR) Logement, avec le rendu de la synthèse des travaux. Les résultats de ces temps de travail et de concertation constitueront une contribution au plan d’actions partagé sur lequel débouchera la démarche d’ensemble du Conseil national de la refondation.
Tout d’abord de nombreux constats sont partagés par l’ensemble des parties prenantes, comme la difficulté de plus en plus prégnante d’accéder à la propriété ou encore la nécessaire évolution vers un modèle plus sobre en consommation foncière.
L’APVF reste particulièrement attentive sur les questions de rénovation énergétique des logements et celles de la mise en œuvre du « ZAN » : deux sujets d’actualité qui suscitent des craintes pour les maires des petites villes confrontés à plusieurs impératifs difficilement conciliables.
Dans cette optique, l’Association des Petites Villes de France continuera de suivre activement ces sujets. Les résultats de ces travaux sont attendus fin mars…

Enjeux et conséquences du déploiement des Zones Faibles Emissions (ZFE) : participez à notre consultation nationale !
Rendus obligatoires dans plusieurs agglomérations à la suite des lois LOM (2019) et Climat et Résilience (2021), les déploiements des Zones à Faibles Émissions (ZFE-m) impactent directement et indirectement les Petites Villes et leurs habitants. Ces déploiements étant sources d’inquiétudes pour de nombreux élus locaux et citoyens, l’APVF lance une consultation afin d’en savoir davantage …
Rendus obligatoires dans plusieurs agglomérations à la suite des lois LOM (2019) et Climat et Résilience (2021), les déploiements des Zones à Faibles Émissions (ZFE-m) impactent directement et indirectement les Petites Villes et leurs habitants.
Ces déploiements étant sources d’inquiétudes pour de nombreux élus locaux et citoyens, l’APVF lance une consultation afin d’en savoir davantage sur les enjeux et les conséquences de ces ZFE-m pour les Petites Villes et leurs habitants.
Nous vous invitons donc à prendre quelques minutes pour répondre à ce court questionnaire. Les réponses seront anonymisées et permettront à notre association de mieux comprendre les besoins et attentes des Petites Villes sur ce sujet et de réfléchir aux solutions à apporter.
Nous vous remercions par avance pour votre contribution. Réponses attendues avant le 30 mars.
Répondez vite à l'enquête en cliquant ici
Pour toute question : mcoulet@apvf.asso.fr

PVD : la ville du quart d'heure mise à l'honneur à Saint-Hilaire-de-Brethmas
La petite ville de Saint-Hilaire-de-Brethmas met à l’honneur la “ville du quart d’heure” lors de deux journées d’atelier les 14 et 15 mars prochains. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme Petites Villes de Demain (PVD). Le Club des Petites Villes de Demain lance une série de voyages d’étude pour découvrir sur le terrain …
La petite ville de Saint-Hilaire-de-Brethmas met à l'honneur la “ville du quart d’heure” lors de deux journées d'atelier les 14 et 15 mars prochains. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme Petites Villes de Demain (PVD).
Le Club des Petites Villes de Demain lance une série de voyages d’étude pour découvrir sur le terrain les initiatives permettant de lutter contre le dérèglement climatique. C’est la petite ville de Saint-Hilaire-de-Brethmas dans le Gard qui accueillera la première édition les 14 et 15 mars prochains.
Ce voyage d’étude, à destination des maires et des chefs de projet PVD, doit permettre d’échanger à partir d’exemples et de réalisations concrètes.
Saint-Hilaire de Brethmas présentera sa démarche inspirée du concept de “ville du quart d’heure” adaptée à une petite collectivité. L’universitaire de renommée internationale, Carlos Moreno, à l’origine du concept fera partie des intervenants.
Pour vous inscrire, suivez ce lien
Ce voyage d’étude est réalisé en partenariat avec l’ANCT et la Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines

Le regain d'attractivité des Petites Villes impulsé par la crise sanitaire est confirmé
Le vendredi 17 février 2023, l’étude « Exode urbain : un mythe, des réalités » conduite par la Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines (POPSU) a été remise à Dominique Faure, ministre déléguée chargée des collectivités territoriales et de la ruralité. Même si l’étude révèle une absence de départ massif des grandes villes, elle confirme le regain d’attractivité …
Le vendredi 17 février 2023, l’étude « Exode urbain : un mythe, des réalités » conduite par la Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines (POPSU) a été remise à Dominique Faure, ministre déléguée chargée des collectivités territoriales et de la ruralité.
Même si l’étude révèle une absence de départ massif des grandes villes, elle confirme le regain d’attractivité des petites villes et des territoires ruraux. La crise sanitaire aurait en effet accéléré les déménagements des populations des centres urbains au profit de leurs périphéries.
Ainsi, alors que les grandes aires poursuivraient leur déprise, les villes petites et moyennes enregistreraient depuis le début de la crise sanitaire un rebond de population en provenance de l’extérieur (grandes aires et zones hors attraction), avec une augmentation de 24,4 % des flux nets de déménagements. Ces mobilités résidentielles seraient opérées par des ménages aux profils variés : cadres, retraités mais aussi professions intermédiaires.
Au-delà de la périurbanisation et du desserrement urbain, l’étude souligne aussi la poursuite d’autres phénomènes, à l’instar de l’attractivité croissante des littoraux.
A l’occasion de cette remise, la Ministre a manifesté son souhait de mobiliser la recherche scientifique au plus proche des enjeux territoriaux. Ainsi, seront dévoilés en mars 2023 les lauréats du programme POPSU Territoire « Petites villes et campagnes : ferments de nouvelles solidarités territoriales » : programme partenaire de l’APVF permettant de rapprocher les mondes de la recherche et de l’action publique.
La Ministre a aussi annoncé la création d’un conseil scientifique associé à l’élaboration et la mise en œuvre des politiques en faveur des territoires ruraux sous la forme d’un « GIEC de la ruralité ». Sa mise en œuvre sera assurée par le GIP de l’Europe des projets architecturaux et urbains (EPAU). Enfin, sera également créé un palmarès des étudiants et chercheurs de la ruralité dans les territoires.
Lire l'étude du POPSU « Exode urbain : un mythe, des réalités »

Derniers jours pour participer au baromètre des villes et villages marchables
Le collectif « Place aux piétons », rassemblant la FFRandonnée, Rue de l’Avenir, 60 Millions de piétons et le Club des villes et territoires cyclables et marchables ont lancé fin 2022 la 2ème édition du Baromètre des villes marchables. Jusqu’au 1er mars 2023, donnez votre avis sur la qualité de la marche dans votre commune, en …
Le collectif « Place aux piétons », rassemblant la FFRandonnée, Rue de l’Avenir, 60 Millions de piétons et le Club des villes et territoires cyclables et marchables ont lancé fin 2022 la 2ème édition du Baromètre des villes marchables. Jusqu’au 1er mars 2023, donnez votre avis sur la qualité de la marche dans votre commune, en répondant à un questionnaire en ligne. Ce baromètre permettra notamment d’obtenir des données inédites sur les attentes des piétons, notamment dans les Petites Villes.
Réalisé avec le soutien de l’Ademe, du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques ainsi que du ministère chargé des Transports, ce 2ème Baromètre vise à remédier au manque d’informations concernant les besoins et les souhaits des piétons.
Alors que près de 200 villes avaient déjà été évaluées en 2020, un nouveau palmarès national 2023 des villes marchables sera révélé au printemps, suivi des 2ème Assises de la marche en ville en septembre prochain.
Comme pour la précédente édition, ce Baromètre s’organise autour de cinq indicateurs principaux afin d’améliorer les politiques territoriales et nationales de développement de la marche :
- Les pratiques des Français et leur ressenti global sur la marche au quotidien
- La sécurité des déplacements à pied
- Le confort des déplacements à pied
- L’importance donnée aux déplacements à pied par les communes
- Les aménagements et services spécifiques pour les piétons
Un seuil minimal de réponses étant nécessaire pour élaborer le palmarès final, n’attendez plus pour répondre au questionnaire.

L’APVF rencontre le Première Ministre : des entretiens francs et constructifs
Conduite par son Président Christophe Bouillon, une délégation du Bureau de l’APVF composée de Loïc Hervé, sénateur de Haute-Savoie et Président Délégué de l’APVF, d’Antoine Homé, Maire de Wittenheim et Vice-président de l’APVF et de Laurence Porte, Maire de Montbard et Vice-présidente a l’APVF, a été reçue mardi 22 février par la Première Ministre Elisabeth …
Conduite par son Président Christophe Bouillon, une délégation du Bureau de l’APVF composée de Loïc Hervé, sénateur de Haute-Savoie et Président Délégué de l’APVF, d’Antoine Homé, Maire de Wittenheim et Vice-président de l’APVF et de Laurence Porte, Maire de Montbard et Vice-présidente a l’APVF, a été reçue mardi 22 février par la Première Ministre Elisabeth Borne, et les Ministres Christophe Béchu et Dominique Faure. Au programme des discussions : la situation financière des collectivités territoriales, le programme Petites Villes de Demain, la désertification médicale et le ZAN.
L’APVF na pas caché à la Première ministre l’inquiétude des Maires des petites villes concernant l’évolution de la situation financière de leurs collectivités. En dépit des chiffres globalement satisfaisants, la situation est préoccupante pour de nombreuses petites villes. Il existe bel et bien un risque d’effondrement en 2023 de l’investissement local qui serait préjudiciable à la croissance et à l’emploi.
La délégation a une nouvelle fois évoqué les conséquences de l’envolée des prix de l’énergie : les mécanismes de compensation sont très complexes. L’APVF a demandé à ce que toutes les collectivités pissent bénéficier des tarifs réglementés. Les ministres ont reconnu qu’il existait dans le bloc communal une grande diversité de situation et que certaines d’entre elles seraient suivies au cas par cas.
Concernant le programme Petites Villes de Demain, l’APVF a fait part de sa satisfaction concernant l’ingénierie. Le programme se déroule bien mais entre maintenant dans le dur. L’inquiétude principale porte sur les moyens pour investir. L’APVF a demandé pour les bénéficiaires du programme un effet « coupe file » dans les départements concernant les dotations d’investissement et un engagement de l’Etat sur le long terme, c’est-à-dire une pérennisation du programme au-delà de 2026.
L’APVF et le gouvernement se sont retrouvés pour déplorer les grosses difficultés d’accès aux fonds européens pour les communes.
D’autre part, les questions sur la désertification médicale ont été évoquées. C’est un problème grave qui s’empire. Le Président de l’APVF a plaidé pour que le mot « régulation » soit enfin mis à l’ordre du jour, c’est-à-dire l’enjeu de la présence de médecins dans tous les territoires pour la consultation. Pour la Première ministre, l’enjeu de la revalorisation de l’acte médical doit être lié à une présence accrue de médecins dans tous les territoires. Il s’agit de libérer encore plus de temps médical.
Enfin, concernant la mise en place du ZAN qui inquiète les élus, l’APVF a présenté ses propositions. Il existe notamment un sujet de calendrier et de moyens pour accompagner la maitrise foncière.
Des entretiens basés sous le signe de la franchise. A suivre.

Les Maires des Petites Villes en soutien à leur collègue Romain Colas, Vice-président de l’APVF, menacé de mort
L’Association des Petites Villes de France (APVF) que préside Christophe Bouillon, ancien député de Seine Maritime et Maire de Barentin, et dont le Président délégué est Loïc Hervé, Sénateur de Haute-Savoie, tient à faire part du soutien et de la solidarité des Maires des Petites Villes à Romain Colas, Maire de Boussy-Saint-Antoine (91) et Vice-président …
L’Association des Petites Villes de France (APVF) que préside Christophe Bouillon, ancien député de Seine Maritime et Maire de Barentin, et dont le Président délégué est Loïc Hervé, Sénateur de Haute-Savoie, tient à faire part du soutien et de la solidarité des Maires des Petites Villes à Romain Colas, Maire de Boussy-Saint-Antoine (91) et Vice-président de l’APVF, menacé de mort dans sa commune.
Une nouvelle fois un Maire est menacé. La recrudescence des menaces, des agressions et des incivilités envers les Maires est particulièrement inquiétante depuis plusieurs années. Elle touche particulièrement les Maires des petites villes et des communes rurales c’est-à-dire ceux qui sont à « portée d’engueulade » et à proximité de leurs concitoyens.
De fait, en 2022, les outrages, menaces et violences physiques contre les élus municipaux ont augmenté d’environ 15 % et ce sont près de 1500 agressions envers des élus qui ont été enregistrées l’an dernier. La banalisation de cette violence contre les élus locaux atteste de la profondeur de la crise démocratique que nous vivons. C’est l’idée même du concept de représentation qui est désormais presque quotidiennement contestée et attaquée.
Comme elle a eu l’occasion de le dire à de nombreuses reprises et encore récemment dans la résolution finale adoptée lors des dernières Assises de Dinan en septembre 2022, l’APVF demande à nouveau que soit ordonné aux procureurs d’ouvrir systématiquement une enquête lorsque les Maires portent plainte dans le cadre de leurs fonction avec une application rigoureuse des peines encourues.
L’APVF salue l’adoption de la loi du 24 janvier 2023 qui élargit les possibilités pour les assemblées et associations d’élus de se constituer partie civile pour soutenir pleinement, au pénal, une personne investie d’un mandat électif public victime d’agression. Elle n’hésitera pas à se saisir de ce nouvel outil juridique.