23
février
2023
PVD : la ville du quart d'heure mise à l'honneur à Saint-Hilaire-de-Brethmas

PVD : la ville du quart d'heure mise à l'honneur à Saint-Hilaire-de-Brethmas

Ville intelligente et durable

La petite ville de Saint-Hilaire-de-Brethmas met à l’honneur la “ville du quart d’heure” lors de deux journées d’atelier les 14 et 15 mars prochains. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme Petites Villes de Demain (PVD). Le Club des Petites Villes de Demain lance une série de voyages d’étude pour découvrir sur le terrain …

La petite ville de Saint-Hilaire-de-Brethmas met à l'honneur la “ville du quart d’heure” lors de deux journées d'atelier les 14 et 15 mars prochains. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme Petites Villes de Demain (PVD).

Le Club des Petites Villes de Demain lance une série de voyages d’étude pour découvrir sur le terrain les initiatives permettant de lutter contre le dérèglement climatique. C’est la petite ville de Saint-Hilaire-de-Brethmas dans le Gard qui accueillera la première édition les 14 et 15 mars prochains.

Ce voyage d’étude, à destination des maires et des chefs de projet PVD, doit permettre d’échanger à partir d’exemples et de réalisations concrètes.

Saint-Hilaire de Brethmas présentera sa démarche inspirée du concept de “ville du quart d’heure” adaptée à une petite collectivité. L’universitaire de renommée internationale, Carlos Moreno, à l’origine du concept fera partie des intervenants.

Pour vous inscrire, suivez ce lien

Ce voyage d’étude est réalisé en partenariat avec l’ANCT et la Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines

23
février
2023
Le regain d'attractivité des Petites Villes impulsé par la crise sanitaire est confirmé

Le regain d'attractivité des Petites Villes impulsé par la crise sanitaire est confirmé

Attractivité et aménagement du territoire

Le vendredi 17 février 2023, l’étude « Exode urbain : un mythe, des réalités » conduite par la Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines (POPSU) a été remise à Dominique Faure, ministre déléguée chargée des collectivités territoriales et de la ruralité. Même si l’étude révèle une absence de départ massif des grandes villes, elle confirme le regain d’attractivité …

Le vendredi 17 février 2023, l’étude « Exode urbain : un mythe, des réalités » conduite par la Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines (POPSU) a été remise à Dominique Faure, ministre déléguée chargée des collectivités territoriales et de la ruralité.

Même si l’étude révèle une absence de départ massif des grandes villes, elle confirme le regain d’attractivité des petites villes et des territoires ruraux. La crise sanitaire aurait en effet accéléré les déménagements des populations des centres urbains au profit de leurs périphéries.

Ainsi, alors que les grandes aires poursuivraient leur déprise, les villes petites et moyennes enregistreraient depuis le début de la crise sanitaire un rebond de population en provenance de l’extérieur (grandes aires et zones hors attraction), avec une augmentation de 24,4 % des flux nets de déménagements. Ces mobilités résidentielles seraient opérées par des ménages aux profils variés : cadres, retraités mais aussi professions intermédiaires.

Au-delà de la périurbanisation et du desserrement urbain, l’étude souligne aussi la poursuite d’autres phénomènes, à l’instar de l’attractivité croissante des littoraux.

A l’occasion de cette remise, la Ministre a manifesté son souhait de mobiliser la recherche scientifique au plus proche des enjeux territoriaux. Ainsi, seront dévoilés en mars 2023 les lauréats du programme POPSU Territoire « Petites villes et campagnes : ferments de nouvelles solidarités territoriales » : programme partenaire de l’APVF permettant de rapprocher les mondes de la recherche et de l’action publique.

La Ministre a aussi annoncé la création d’un conseil scientifique associé à l’élaboration et la mise en œuvre des politiques en faveur des territoires ruraux sous la forme d’un « GIEC de la ruralité ». Sa mise en œuvre sera assurée par le GIP de l’Europe des projets architecturaux et urbains (EPAU).  Enfin, sera également créé un palmarès des étudiants et chercheurs de la ruralité dans les territoires.

 

Lire l'étude du POPSU « Exode urbain : un mythe, des réalités »

23
février
2023
Derniers jours pour participer au baromètre des villes et villages marchables

Derniers jours pour participer au baromètre des villes et villages marchables

Logement et urbanisme, Ville intelligente et durable

Le collectif « Place aux piétons », rassemblant la FFRandonnée, Rue de l’Avenir, 60 Millions de piétons et le Club des villes et territoires cyclables et marchables ont lancé fin 2022 la 2ème édition du Baromètre des villes marchables. Jusqu’au 1er mars 2023, donnez votre avis sur la qualité de la marche dans votre commune, en …

Le collectif « Place aux piétons », rassemblant la FFRandonnée, Rue de l’Avenir, 60 Millions de piétons et le Club des villes et territoires cyclables et marchables ont lancé fin 2022 la 2ème édition du Baromètre des villes marchables. Jusqu’au 1er mars 2023, donnez votre avis sur la qualité de la marche dans votre commune, en répondant à un questionnaire en ligne. Ce baromètre permettra notamment d’obtenir des données inédites sur les attentes des piétons, notamment dans les Petites Villes.

Réalisé avec le soutien de l’Ademe, du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques ainsi que du ministère chargé des Transports, ce 2ème Baromètre vise à remédier au manque d’informations concernant les besoins et les souhaits des piétons.

Alors que près de 200 villes avaient déjà été évaluées en 2020, un nouveau palmarès national 2023 des villes marchables sera révélé au printemps, suivi des 2ème Assises de la marche en ville en septembre prochain.

Comme pour la précédente édition, ce Baromètre s’organise autour de cinq indicateurs principaux afin d’améliorer les politiques territoriales et nationales de développement de la marche :

  • Les pratiques des Français et leur ressenti global sur la marche au quotidien
  • La sécurité des déplacements à pied
  • Le confort des déplacements à pied
  • L’importance donnée aux déplacements à pied par les communes
  • Les aménagements et services spécifiques pour les piétons

Un seuil minimal de réponses étant nécessaire pour élaborer le palmarès final, n’attendez plus pour répondre au questionnaire.

Répondre au questionnaire en ligne 

Lire le 1er Baromètre 2021

23
février
2023
L’APVF rencontre le Première Ministre : des entretiens francs et constructifs

L’APVF rencontre le Première Ministre : des entretiens francs et constructifs

Conduite par son Président Christophe Bouillon, une délégation du Bureau de l’APVF composée de Loïc Hervé, sénateur de Haute-Savoie et Président Délégué de l’APVF, d’Antoine Homé, Maire de Wittenheim et Vice-président de l’APVF et de Laurence Porte, Maire de Montbard et Vice-présidente a l’APVF, a été reçue mardi 22 février par la Première Ministre Elisabeth …

Conduite par son Président Christophe Bouillon, une délégation du Bureau de l’APVF composée de Loïc Hervé, sénateur de Haute-Savoie et Président Délégué de l’APVF, d’Antoine Homé, Maire de Wittenheim et Vice-président de l’APVF et de Laurence Porte, Maire de Montbard et Vice-présidente a l’APVF, a été reçue mardi 22 février par la Première Ministre Elisabeth Borne, et les Ministres Christophe Béchu et Dominique Faure. Au programme des discussions : la situation financière des collectivités territoriales, le programme Petites Villes de Demain, la désertification médicale et le ZAN.

L’APVF na pas caché à la Première ministre l’inquiétude des Maires des petites villes concernant l’évolution de la situation financière de leurs collectivités. En dépit des chiffres globalement satisfaisants, la situation est préoccupante pour de nombreuses petites villes. Il existe bel et bien un risque d’effondrement en 2023 de l’investissement local qui serait préjudiciable à la croissance et à l’emploi.

La délégation a une nouvelle fois évoqué les conséquences de l’envolée des prix de l’énergie : les mécanismes de compensation sont très complexes. L’APVF a demandé à ce que toutes les collectivités pissent bénéficier des tarifs réglementés. Les ministres ont reconnu qu’il existait dans le bloc communal une grande diversité de situation et que certaines d’entre elles seraient suivies au cas par cas.

Concernant le programme Petites Villes de Demain, l’APVF a fait part de sa satisfaction concernant l’ingénierie. Le programme se déroule bien mais entre maintenant dans le dur. L’inquiétude principale porte sur les moyens pour investir. L’APVF a demandé pour les bénéficiaires du programme un effet « coupe file » dans les départements concernant les dotations d’investissement et un engagement de l’Etat sur le long terme, c’est-à-dire une pérennisation du programme au-delà de 2026.

L’APVF et le gouvernement se sont retrouvés pour déplorer les grosses difficultés d’accès aux fonds européens pour les communes.

D’autre part, les questions sur la désertification médicale ont été évoquées. C’est un problème grave qui s’empire. Le Président de l’APVF a plaidé pour que le mot « régulation » soit enfin mis à l’ordre du jour, c’est-à-dire l’enjeu de la présence de médecins dans tous les territoires pour la consultation. Pour la Première ministre, l’enjeu de la revalorisation de l’acte médical doit être lié à une présence accrue de médecins dans tous les territoires. Il s’agit de libérer encore plus de temps médical.

Enfin, concernant la mise en place du ZAN qui inquiète les élus, l’APVF a présenté ses propositions. Il existe notamment un sujet de calendrier et de moyens pour accompagner la maitrise foncière.

Des entretiens basés sous le signe de la franchise. A suivre.

23
février
2023
Les Maires des Petites Villes en soutien à leur collègue Romain Colas, Vice-président de l’APVF, menacé de mort

Les Maires des Petites Villes en soutien à leur collègue Romain Colas, Vice-président de l’APVF, menacé de mort

 L’Association des Petites Villes de France (APVF) que préside Christophe Bouillon, ancien député de Seine Maritime et Maire de Barentin, et dont le Président délégué est Loïc Hervé, Sénateur de Haute-Savoie, tient à faire part du soutien et de la solidarité des Maires des Petites Villes à Romain Colas, Maire de Boussy-Saint-Antoine (91) et Vice-président …

 L’Association des Petites Villes de France (APVF) que préside Christophe Bouillon, ancien député de Seine Maritime et Maire de Barentin, et dont le Président délégué est Loïc Hervé, Sénateur de Haute-Savoie, tient à faire part du soutien et de la solidarité des Maires des Petites Villes à Romain Colas, Maire de Boussy-Saint-Antoine (91) et Vice-président de l’APVF, menacé de mort dans sa commune.

Une nouvelle fois un Maire est menacé. La recrudescence des menaces, des agressions et des incivilités envers les Maires est particulièrement inquiétante depuis plusieurs années. Elle touche particulièrement les Maires des petites villes et des communes rurales c’est-à-dire ceux qui sont à « portée d’engueulade » et à proximité de leurs concitoyens.

De fait, en 2022, les outrages, menaces et violences physiques contre les élus municipaux ont augmenté d’environ 15 % et ce sont près de 1500 agressions envers des élus qui ont été enregistrées l’an dernier. La banalisation de cette violence contre les élus locaux atteste de la profondeur de la crise démocratique que nous vivons. C’est l’idée même du concept de représentation qui est désormais presque quotidiennement contestée et attaquée.

Comme elle a eu l’occasion de le dire à de nombreuses reprises et encore récemment dans la résolution finale adoptée lors des dernières Assises de Dinan en septembre 2022, l’APVF demande à nouveau que soit ordonné aux procureurs d’ouvrir systématiquement une enquête lorsque les Maires portent plainte dans le cadre de leurs fonction avec une application rigoureuse des peines encourues.

L’APVF salue l’adoption de la loi du 24 janvier 2023  qui élargit les possibilités pour les assemblées et associations d’élus de se constituer partie civile pour soutenir pleinement, au pénal, une personne investie d’un mandat électif public victime d’agression. Elle n’hésitera pas à se saisir de ce nouvel outil juridique.

Télécharger le communiqué de presse 

23
février
2023
Consigne pour recyclage sur les bouteilles en plastique : Les associations font bloc pour préserver le geste de tri unique

Consigne pour recyclage sur les bouteilles en plastique : Les associations font bloc pour préserver le geste de tri unique

Ville intelligente et durable

À la suite de la deuxième réunion, le 14 février, de la concertation nationale sur la consigne lancée par Bérangère Couillard, Intercommunalités de France, l’ANPP, l’AMF, Amorce, l’APVF, le Cercle National du Recyclage, France urbaine et Villes de France lancent un groupe de travail inter-associatif afin de travailler sur des propositions communes et faire front …

À la suite de la deuxième réunion, le 14 février, de la concertation nationale sur la consigne lancée par Bérangère Couillard, Intercommunalités de France, l’ANPP, l’AMF, Amorce, l’APVF, le Cercle National du Recyclage, France urbaine et Villes de France lancent un groupe de travail inter-associatif afin de travailler sur des propositions communes et faire front uni contre une initiative qui n’aurait d’autre résultat que de mettre en péril le service public de gestion des déchets en France.

Dans la continuité des échanges menés entre associations en 2019 dans le cadre de la loi AGEC, les huit associations souhaitent porter une contribution et une parole communes. Elles estiment que :

  • L’introduction d’une consigne pour recyclage sur les bouteilles en plastique complexifierait les habitudes de tri pour les citoyens, alors même que depuis le 1er janvier 2023, le geste de tri unique pour l’ensemble des emballages en plastique a été généralisé à la France entière (extension des consignes de tri),
  • Elle menacerait l’équilibre financier du service public de la gestion des déchets, alors que les collectivités ont porté de lourds investissements pour mener à bien l’extension du geste de tri, notamment pour adapter les centres de tri,
  • Elle représenterait ainsi une double peine pour les contribuables redevables de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, amenés à devoir se rendre en grande surface ou autre point de collecte pour recycler leurs bouteilles en plastique,
  • La réduction de la production de déchets à la source et le développement du réemploi sont des objectifs partagés face aux enjeux tant environnementaux que de santé, et la consigne pour recyclage sur les bouteilles en plastique n’est en effet pas la solution.

Ce groupe de travail inter-associatif se réunira régulièrement en parallèle de la concertation, prévue jusqu’à fin juin.

 

Télécharger le communiqué de presse

23
février
2023
Les élus des petites villes appellent la mise en place d’un Grenelle des recettes locales

Les élus des petites villes appellent la mise en place d’un Grenelle des recettes locales

Finances et fiscalité locales

L’APVF organisait ce matin un webinaire sur les finances locales animé par Antoine Homé, Maire de Wittenheim, Premier vice-président de l’APVF. Plus de 200 participants ont pu écouter et réagir aux interventions de deux experts, Luc Alain Vervisch, Directeur des études de La Banque Postale, et Sébastien Simoès, Adjoint au sous-directeur des finances locales et …

L’APVF organisait ce matin un webinaire sur les finances locales animé par Antoine Homé, Maire de Wittenheim, Premier vice-président de l’APVF. Plus de 200 participants ont pu écouter et réagir aux interventions de deux experts, Luc Alain Vervisch, Directeur des études de La Banque Postale, et Sébastien Simoès, Adjoint au sous-directeur des finances locales et de l’action économique de la DGCL.

En propos liminaires, Antoine Homé a évoqué le rendez-vous entre une délégation de l'APVF et la Première ministre qui s'est tenue la veille et a rappelé les grandes priorités de l’APVF en matière de finances locales, au premier rang desquelles la nécessité de mettre en place un grenelle du financement des collectivités territoriales plutôt que des Assises de la dépense publique.

Sébastien Simoès a ensuite présenté les différents dispositifs d’aide aux collectivités pour faire face à l’inflation, et particulièrement à la flambée des prix de l’énergie : le filet de sécurité n° 1 (LFR août 2022) dont les conditions ont finalement été assouplies dans le cadre d’un filet de sécurité n° 2 (LFI décembre 2022), le tarif réglementé pour les toutes petites communes et sa version plus étendue avec l’amortisseur électricité (les deux dispositifs ne se cumulant pas). A noter que pour bénéficier de ce dernier dispositif, un formulaire, qui peut varier d’un fournisseur à l’autre, doit être rempli et retourné, avant fin mars, au fournisseur en question. Il a évoqué dans un deuxième temps la hausse de 320 millions d’euros de la DGF (les montants individuels devraient être dévoilés tout début avril), après plusieurs années de baisse et de stabilisation.

Cette hausse de DGF a été fléchée sur la dotation de solidarité rurale (DSR), comme l’a précisé Luc Alain Vervisch dans sa présentation, qui augmente donc de + 10,65 % par rapport à l’an passé (contre + 3,51 % pour la DSU). Luc Alain Vervisch a également présenté les différentes réformes fiscales, dont la réforme de la CVAE, et les effets de la revalorisation à 7,1 % en 2023 des valeurs locatives cadastrales utilisées pour le calcul des impôts fonciers. Enfin, ont été abordées les perspectives 2023 dans un contexte conjoncturel très incertain.

Plus de précisions sur les mesures de la loi de finances pour 2023 dans le DOB en instantané de La Banque postale. Y accéder en cliquant ici.

Le webinaire s’est poursuivi sur un temps d’échange, de questions/réponses très riches entre les participants et les différents intervenants.

17
février
2023
3 questions à... Edouard Hénaut, Directeur général France de Transdev

3 questions à... Edouard Hénaut, Directeur général France de Transdev

Services publics, Attractivité et aménagement du territoire

Cette semaine, Edouard Hénaut, Directeur général France de Transdev, revient sur le rôle clef des lignes d’autocar comme leviers d’accessibilité pour les Petites Villes.   1. Alors que les enjeux de mobilités sont clefs pour les Petites Villes, dans quelles mesures les lignes express d’autocars peuvent-elles constituer des alternatives intéressantes pour leurs habitants ? Le …

Cette semaine, Edouard Hénaut, Directeur général France de Transdev, revient sur le rôle clef des lignes d’autocar comme leviers d’accessibilité pour les Petites Villes.

 

1. Alors que les enjeux de mobilités sont clefs pour les Petites Villes, dans quelles mesures les lignes express d’autocars peuvent-elles constituer des alternatives intéressantes pour leurs habitants ?

Le droit à la mobilité ne s’applique pas de façon homogène sur l’ensemble des territoires. Les habitants des périphéries ou zones rurales sont les plus dépendants de la voiture et des coûts qui y sont associés.

Là où les alternatives manquent, les services par autocar ont su démontrer une réelle plus-value pour les passagers transportés au quotidien, comme ceux qui témoignent dans le livret « Lignes d’autocar : au service de la mobilité des Petites Villes ». Parmi les facteurs qui les ont convaincus :

  • le gain de temps de trajet par rapport à la voiture individuelle, dépendante de la congestion ;
  • le gain de temps utile, en optimisant son trajet pour travailler lire ou se reposer ;
  • et le gain de pouvoir d’achat pour les utilisateurs réguliers, jusqu’à 10€ par jour1!

Utiliser le réseau routier est par ailleurs une solution sobre pour développer les transports en commun car les infrastructures existent déjà. Les collectivités ont ainsi une réelle flexibilité pour déployer ces alternatives rapidement et à moindre coûts, au plus proche des habitants.

 

2.Selon vous, quels sont les actuels freins au développement des lignes d’autocar, leviers d’accessibilité des Petites Villes ?

D’un côté, l’autocar a une image peu moderne dans l’esprit collectif, ce qui n’encourage pas son développement. De l’autre, les infrastructures routières ont essentiellement servi au déploiement de la voiture ; un usage qui doit aujourd’hui être repensé. La France dispose d’un réseau routier largement capacitaire – l’un des meilleurs au monde ! – mais on néglige ses possibilités en matière de multimodalité et de report modal.

Les exemples de lignes routières structurantes sont plus qu’encourageants, en témoignent les chiffres de fréquentation. Néanmoins, elles restent le fait d’initiatives locales et sont trop peu nombreuses, malgré leur fort potentiel de développement.

Les obstacles réglementaires à l’aménagement de voiries réservées sur autoroutes et grandes pénétrantes d’agglomération ont été levés avec la loi d’orientation des mobilités de 2019, un coup d’accélérateur qui permettra de rendre au réseau routier sa fonctionnalité structurante du territoire. Une gouvernance coordonnée sera aussi nécessaire pour orchestrer ces développements.

 

3.Selon vous, quelles seraient les réponses possibles afin de remédier à ces problématiques, à l'heure où la mise en œuvre des ZFE-m nécessite de réduire la dépendance au « tout-voiture » ?

Les avantages socio-économiques apportés par les services d’autocars doivent être corrélés à la volonté politique d’optimiser le réseau routier pour accorder plus de place aux transports partagés. En complément de voies réservées pour les lignes structurantes d’autocars, des aménagements favorisant l’intermodalité doivent être développés pour accueillir automobilistes, covoitureurs, cyclistes et piétons : parkings relais, gares routières, système d’emport de vélos, etc. Ces points de connexion offrent aux voyageurs une chaîne de mobilité efficace et adaptée à leurs besoins de déplacements.

Sortir du tout voiture et accompagner les automobilistes dans cette transformation est possible, à condition de déployer une offre de mobilité alternative de qualité. C’est ce déterminant qui permettra de générer de nouvelles habitudes de déplacements – au profit du transport public – et de donner une image nouvelle à l’autocar.

 

Téléchargez le livret Transdev « Lignes d’autocar : au service de la mobilité des Petites Villes »; réalisé en partenariat avec l'APVF

 

 

[1] Evaluation du Conseil scientifique France Mobilités du Ministère de la transition écologique : « Retour d’expériences Cars Express », août 2020 <https://www.francemobilites.fr/sites/frenchmobility/files/inline-files/France%20Mobilités%20-%20Evaluation%20cars%20express%20-%20Version%20finale_4.pdf>

17
février
2023
ZAN : le Sénat auditionne les ministres, l'Assemblée dépose une proposition

ZAN : le Sénat auditionne les ministres, l'Assemblée dépose une proposition

Attractivité et aménagement du territoire

Alors que les députés ont déposé, le 14 février, une proposition de loi “visant à accompagner les élus locaux dans la mise en œuvre du ZAN”, le Sénat auditionnait le même jour les ministres Christophe Béchu et Dominique Faure dans le cadre de leur proposition visant à “faciliter la mise en œuvre des objectifs du …

Alors que les députés ont déposé, le 14 février, une proposition de loi "visant à accompagner les élus locaux dans la mise en œuvre du ZAN", le Sénat auditionnait le même jour les ministres Christophe Béchu et Dominique Faure dans le cadre de leur proposition visant à "faciliter la mise en œuvre des objectifs du ZAN  au cœur des territoires". Retour sur cette audition, à l’heure où l’APVF vient de formuler plusieurs propositions sur ce sujet sensible.

Christophe Béchu a tout d’abord salué une proposition "qui comprend beaucoup d’avancées, corrige un certain nombre d’erreurs et a le mérite de proposer des outils nouveaux".  Si pour le ministre, la moitié des articles proposés ne posent « pas de difficulté », quid des articles restants pour lesquels les désaccords persistent ?

Bonne nouvelle tout d’abord : l’allongement du calendrier comme demandé notamment par l’APVF ne devrait guère poser de difficulté selon le ministre.

Les choses semblent cependant plus compliquées concernant la révision des objectifs et la comptabilisation des grands projets d’envergure nationale. Le ministre a  ainsi rappelé qu’il ne souhaitait pas les exclure du décompte, mais qu’il était favorable à une mutualisation nationale. Cela n’a pas suffi à rassurer : "Même mutualisés, ils ne pourront être compensés" a souligné le rapporteur Jean-Baptiste Blanc, qui craint une fin des projets structurants en France.

Laurence Rouède, Vice-présidente de la région Nouvelle-Aquitaine a par ailleurs rappelé au ministre la nécessité de "raisonner plutôt par projets". "La sobriété foncière, c’est vertueux. Mais la vertu se perd en chemin. La loi pousse tout le monde sur du quantitatif, et pas du qualitatif".

Cette audition a également permis de rappeler aux ministres les  "impensés du ZAN" à l’instar du trait de côte, des capacités de renaturation ou encore des énergies renouvelables : autant de manquements déplorés aussi par les élus des Petites Villes et pour lesquels l’APVF a formulé des propositions.

Alors que le texte sera discuté le 14 mars en séance publique, la récente proposition déposée par l’Assemblée sera prochainement inscrite à l’ordre du jour.

 

Lire les 15 propositions de l'APVF pour réussir le ZAN

Lire la proposition de loi du Sénat

Lire la proposition de loi de l'Assemblée nationale 

 

16
février
2023
Rencontres des Maires des Antilles et de Guyane : l'APVF aux côtés des Petites Villes ultramarines

Rencontres des Maires des Antilles et de Guyane : l'APVF aux côtés des Petites Villes ultramarines

Formations / Rencontres

Près de 80 élus de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane se sont retrouvés vendredi 10 février à la Résidence départementale de Guadeloupe pour les rencontres des maires des Antilles et de Guyane organisées par l’APVF. A cette occasion, les élus ont débattu de la situation financière de leur commune et de la question de …

Près de 80 élus de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane se sont retrouvés vendredi 10 février à la Résidence départementale de Guadeloupe pour les rencontres des maires des Antilles et de Guyane organisées par l'APVF. A cette occasion, les élus ont débattu de la situation financière de leur commune et de la question de la transition écologique en Outre-Mer.

En présence de représentants de La Banque Postale, de La Banque des territoires, de l'Ademe et de la FNTP, les élus présents ont insisté sur leurs difficultés spécifiques : une évolution démographique défavorable, un niveau de chômage élevé, une inflation sensiblement plus élevée qu'en métropole.

Dans son intervention, le Président de l'APVF, Christophe BOUILLON, a rappelé que les collectivités ultramarines pourraient compter sur le soutien de l'APVF et sur son soutien personnel pour relayer auprès du Gouvernement leurs préoccupations spécifiques et leurs propositions.

Concernant la transition écologique, il a émis le souhait que les collectivités ultramarines deviennent des territoires de référence à condition qu'elles soient davantage soutenues dans la mise en œuvre de cette politique.

Programme :

Ouverture de la rencontre avec Jocelyn Sapotille, Maire de Lamentin et Président de l’Association des Maires de Guadeloupe, Justin Pamphile, Maire du Lorrain et Président de l’Association des Maires de Martinique et Christophe Bouillon, Maire de Barentin et Président de l’Association des Petites Villes de France.

Première table-ronde : Les contraintes budgétaires des collectivités territoriales et le soutien à l’investissement local 

Participants :

- Jean-Philippe Courtois, Maire de Capesterre Belle-Eau et 1er Vice-Président du conseil départemental de Guadeloupe

- Luc Clémenté, Maire de Schoelcher et Président de la communauté d’agglomération du Centre de la Martinique

- Bruno Cavagne, Président de la Fédération Nationale des Travaux Publics (FNTP)

- Christophe Laurent, Directeur régional Antilles-Guyane de la Banque des Territoires

Deuxième table-ronde : ​​​​​​​​​​​​​Réussir la transition écologique aux Antilles et en Guyane : comment financer cette transition ? 

Participants :

- Fredy Louisy, Maire de Goyave et Président du Parc National de Guadeloupe

- Aurélie Nella, Maire de Ducos

- Christophe Laurent, Directeur régional Antilles-Guyane de la Banque des Territoires

​​​​​​​Clôture de la rencontre par Guy Losbar, Président du conseil départemental de la Guadeloupe