ESPACE MEMBRE
Courrier à Philippe Richert
Réforme intercommunale : l'APVF interpelle le Ministre chargé des Collectivités territoriales
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Cliquez ici pour lire la lettre dans son intégralité
COMMUNIQUE DE PRESSE
Retour de l'inflation et gel des dotations : l'APVF s'inquiète des conséquences sur l'investissement public local
Paris, le mercredi 6 avril 2011
Les premiers résultats des Comptes nationaux des administrations publiques publiés par l’INSEE révèlent l’effort des collectivités locales qui ont réduit leur besoin de financement (de 6,2 milliards d’euros à 1,7 milliards d’euros en 2010) mais au prix d’un ralentissement de leurs investissements.
Le surcroît d’inflation est désormais une réalité puisqu’au troisième trimestre 2010, l’évolution de l’indice de prix des dépenses communales sur les quatre derniers trimestres est aussi dynamique que l’inflation hors tabac. Le gouvernement est d’ailleurs conscient du problème puisqu’il vient de revoir à la hausse sa prévision d’inflation pour 2011 de 1,5% à 1,8%. Hors charges financières, l’indice de prix des dépenses communales (le « panier du maire ») est par ailleurs même plus dynamique que l’inflation.
Afin de ne pas connaître une nouvelle contraction de l’investissement public local en 2011, contraction qui aurait des conséquences très prévisibles sur l’évolution de la croissance et de l’emploi dans de nombreux domaines d’activité, l’APVF appelle le gouvernement à tirer les conséquences de ce regain d’inflation dès la prochaine loi de finances en revenant sur le gel en valeur des dotations de l’Etat aux collectivités territoriales décidé pour quatre ans dans un contexte de quasi stabilité des prix qui n’est plus d’actualité.
Commission Sécurité
La commission sécurité de l'APVF s'est réunie le mardi 23 mars
Rencontre avec Almunia
Les élus de la MEPLF défendent les services publics locaux auprès du commissaire européen Joaquin Almunia
Les élus de la Maison Européenne des Pouvoirs Locaux Français (MEPLF) ont rencontré à Bruxelles, le 17 mars 2011, Joaquin ALMUNIA, commissaire européen en charge de la concurrence. Cette rencontre intervient alors que la Commission réfléchit à l’opportunité d’adapter les règles qui encadrent le financement des obligations de service public (Paquet Monti-Kroes).
Au cours de l’entretien, les élus ont fait part au commissaire de leur attachement aux services publics locaux et des difficultés rencontrées par les collectivités à comprendre et à mettre en œuvre les réglementations européennes dans ce domaine. Ils ont souligné la nécessité à la fois d’une clarification des concepts attachés aux différentes catégories de services d’intérêt général : SIG, SIEG, SSIG, SNEIG… et d’une adaptation à la réalité locale des règles qui s’y appliquent.
En réponse, le commissaire a indiqué aux élus qu’il était tout à fait conscient des difficultés posées dans un pays comme la France par les règles européennes en la matière. Dans les propositions qu’il présentera au collège des commissaires début septembre, il s’efforcera de tenir compte du fait que bon nombre de services publics locaux n’ont aucune incidence sur le marché intérieur et ne relèvent pas, par conséquent, des règles de concurrence européenne.
Les élus ont ensuite rencontré Sophie AUCONIE, Françoise CASTEX, Elisabeth MORIN-CHARTIER et François ALFONSI, députés européens, pour leur présenter les activités de la MEPLF. Ils ont en particulier évoqué leur préoccupation concernant l’avenir de la politique de cohésion et l’évolution du dossier « Services publics/marché intérieur » (concessions, paquet Monti-Kroes, coopération public-public…) et défini les modalités d’une coopération sur ces différents thèmes.
La Maison européenne des pouvoirs locaux français (MEPLF) est la plateforme commune sur les questions européennes de cinq associations nationales d’élus locaux : AMF, ADF, AMGVF, FMVM et APVF. Plus d'informations sur: www.meplf.eu
"Paroles d'élus"
appel à projets

« Paroles d’élus » a pour vocation de valoriser vos initiatives qui s’appuient sur les Technologies de l’information et de la communication (TIC) pour la mise en œuvre de vos politiques publiques locales à travers un ouvrage et un site internet. Tout élu ou acteur d’une collectivité territoriale peut proposer au site de Paroles d’élus un projet lié à sa collectivité et au numérique. Nous faisons donc appel à vous pour enrichir cette démarche grâce à vos projets, menés dans tous les domaines de l’action publique locale : développement économique, gestion interne de la collectivité, santé et social, services rendus au public, tourisme et culture et éducation.
« Paroles d’Elus » se décline également sur Internet avec un dispositif multimédia global, en se dotant du site web www.parolesdelus.com. Ce site prolonge tout au long de l’année la présentation de nouvelles initiatives, propose des contenus audiovisuels et de l’information sur l’actualité des projets et organise et facilite les échanges entre tous ceux qui font vivre ces initiatives. Parce qu’il valorise les projets et initiatives TIC mis en place dans nos territoires, ce site est le vôtre ; nous souhaitons qu’il vous soit utile en répondant à vos attentes et vous invitons à le découvrir et y participer par le dépôt de vos projets.
La fiche synthétique (que vous pouvez télécharger ici) vous permet de présenter un projet au comité de pilotage de Paroles d’élus. Cette fiche devra nous être transmise avec le maximum de précision avant le 15 avril 2011. Votre projet pourra devenir une « fiche » détaillant plus amplement votre initiative et publiée sur le site www.parolesdelus.com ainsi que dans l’ouvrage « Paroles d’élus ».
Manifeste fondateur
Confédération des Petites Villes de l'UE
Retrouvez ici le manifeste en PDF
Nous, associations d’élus locaux représentant les petites et moyennes villes et municipalités de l’Union européenne, interface entre les grandes métropoles et le monde rural, et dans lesquelles habite environ 50% de la population européenne, déclarons:
Au XXIe siècle, dans le contexte international multipolaire actuel, les citoyens européens ont besoin d’une Union européenne politique, économique, sociale et environnementale beaucoup plus forte. Dans une Europe où s’accélèrent et intensifient les flux transfrontaliers de personnes, de biens et de services, la construction de cette Union ne sera possible que si la diversité européenne et la multiplicité de situations des territoires européens sont prises en compte
Les territoires de l’Union européenne connaissent des situations économiques, sociales, démographiques et environnementales très variables. Les petites villes et municipalités, acteurs essentiels de l’intégration européenne, jouent un rôle irremplaçable dans l’espace public européen : plus proches des citoyens, elles sont fondamentales dans la transmission des valeurs communes européennes.
De plus, désormais aucune politique publique au sein des Etats-membres de l’Union européenne n’est possible sans l’implication des collectivités locales. De ce fait, les petites villes et municipalités de l’Union européenne déclarent leur intention de :
- Représenter les citoyens des petites villes et municipalités de l’Union européenne et de renforcer la visibilité de celles-ci auprès des instances européennes ;
- Rapprocher les citoyens des petites villes à l’Union afin de leur permettre de participer pleinement à la construction européenne ;
- Contribuer à l’intégration européenne à travers des échanges durables d’informations et de bonnes pratiques entre les petites villes de l’Union.
Face à un processus de métropolisation croissante dans l’Union européenne, dont elles ne veulent pas devenir les victimes, les petites villes et municipalités ainsi que leurs territoires souhaitent rendre plus visible leur espace et leur identité dans le cadre de politiques spécifiques adaptées à leur taille humaine. Elles décident de renforcer leur identification politique et géographique entre grandes métropoles et monde rural avec lesquels elles œuvrent dans leur mission d’aménagement équilibré des territoires.
Pôles d’équilibre et de développement durable des territoires dans chaque pays de l’Union européenne, les petites villes et municipalités incarnent une réalité concrète fondée sur l’histoire et des traditions. Par leur taille, elles offrent les meilleures capacités d’écoute et d’action vis-à-vis des citoyens. Par leur capacité d’initiative, elles sont également des acteurs dynamiques, porteurs de projets de développement local.
Avec l’inclusion dans le Traité de Lisbonne du principe de cohésion territoriale, les politiques européennes doivent être structurées autour des volets économique, social et environnemental afin de garantir la compétitivité globale de l’Union et la transition vers un nouveau modèle économique plus écologique. Ce sont effectivement les villes européennes qui seront en mesure de redéfinir les stratégies et modèles de croissance en alliant cohésion sociale et développement durable.
C’est pourquoi les petites villes et municipalités soulignent l’absolue nécessité d’un dialogue renforcé entre les collectivités locales et les institutions communautaires. Elles rappellent, à ce titre, qu’un grand nombre des normes applicables au niveau local provient aujourd’hui du droit communautaire. Une meilleure implication des collectivités locales est donc nécessaire tout au long du processus de décisions communautaire, notamment dans le domaine de la politique de cohésion, du marché intérieur et des services publics, et des politiques environnementales et énergétiques.
Afin de construire une Union plus politique, plus sociale et plus durable, les petites villes et municipalités souhaitent agir concrètement, développer leur présence et leur influence auprès des institutions communautaires et contribuer par le dialogue, à la traduction concrète du principe de subsidiarité et d’attribution des compétences à travers l’Union européenne, rappelé dans le Traité de Lisbonne.
Fait à Bruxelles le 15 février 2011
Révision des normes : l'APVF auditionnée
L’APVF a été auditionnée le mardi 8 février par la mission présidée par Eric Doligé, Président et Sénateur du Loiret, visant à procéder à un examen critique et approfondi du stock des normes déjà applicables.
Suite à la dernière conférence des déficits avait été mis en place en juillet 2010 un moratoire sur toutes les normes nouvelles appliquées aux collectivités territoriales qui ne seraient pas imposées par l’application des engagements internationaux ou des lois existantes.
Lors de cette audition, Philippe Laurent, Vice-président de l'APVF, a rappelé que les petites villes étaient confrontées aux normes dans de très nombreux domaines et connaissaient parfois des difficultés importantes pour s’y conformer. Comme pour les autres collectivités, la plupart des domaines d’action des petites villes sont en effet touchés par la normalisation : eau, déchets, environnement, voirie, bâtiments, sécurité incendie, équipements scolaires, sportifs et de loisirs, services (accueil du public, restauration, transport…). Cette normalisation est particulièrement difficile pour les petites villes disposant de faibles moyens en matière financière ou en matière d’ingénierie. Le coût de la mise aux normes d’un lieu public pour une ville de 4 000 habitants est en effet bien plus dur à supporter que pour une métropole.
Le Vice-président de l’APVF a rappelé que trois domaines, générateurs de normes, inquiètent tout particulièrement aujourd’hui les maires des petites villes : l’environnement, l’accessibilité pour les personnes handicapées et le sport. Concernant ce dernier domaine, l’APVF souhaite qu’une meilleure régulation de la production de normes en la matière. L’effort de révision doit se porter prioritairement sur l’édiction des normes par les fédérations sportives. En effet, certaines fédérations, titulaires d'une délégation du ministère de la santé et des sports, décident régulièrement d'imposer aux communes une mise aux normes coûteuse et discutable des équipements sportifs destinés à accueillir des compétitions, notamment régionales ou nationales. Or, ces décisions de certaines fédérations peuvent parfois être en décalage avec l'esprit et les possibilités financières du milieu sportif amateur, des familles et des collectivités qui financent indirectement ou directement ces équipements. Ainsi, il apparaît que de nombreuses normes édictées par les fédérations sportives répondent parfois moins à la nécessité d’offrir un véritable service public du sport à chaque citoyen que d’accentuer la dimension professionnelle du sport en question.
L’APVF souhaite également les collectivités soient mieux impliquées dans le processus d’édiction des normes. Pour cela, les missions de la Commission consultative d’évaluation des normes pourraient être élargies. En effet, en dépit de son champ de compétence très large, deux séries de normes restent encore à l’heure actuelle à l’écart de son examen alors même qu’elles relèvent de son champ d’intervention : les propositions de texte communautaire ayant un impact technique et financier sur les collectivités locales et leurs établissements publics mais aussi les prescriptions édictées par les fédérations sportives dans l’exercice de leur pouvoir réglementaire dès lors qu’elles ont un caractère obligatoire et concernent les collectivités.
Il est également souhaitable que l’Etat s’appuie davantage sur la CCEN et prenne l’habitude de la consulter comme les textes le prévoit afin d’évaluer au préalable les projets de lois intéressant les collectivités. Ceci permettrait de surcroît de renforcer le dialogue et la confiance entre l’Etat et les collectivités, trop souvent mis à mal ces derniers mois.
Si l’APVF a salué ce travail de révision des normes, elle a également souhaite attirer l’attention du sénateur Eric Doligé sur le fait que ce travail d’examen des normes, certes nécessaire, ne permettra pas de rééquilibrer à lui seul le système de financement public local. De nombreuses communes connaissent d’ores et déjà des difficultés financières pour boucler leurs budgets en raison des conséquences de la crise économique, du gel des dotations de l’Etat ou de la réforme de la taxe professionnelle. Or, ce travail sur les normes est un travail de long terme dont les effets financiers seront loin d’être immédiats. D’ailleurs, malgré l’annonce d’un moratoire sur les normes réglementaires s’appliquant aux collectivités et la publication d’une circulaire du Premier Ministre pour le mettre en pratique l’année dernière, en 2010, la CCEN a chiffré à plus de 577 millions d’euros la facture annuelle pour les collectivités, soit un coût proche de celui de 2009.
Péréquation : l'APVF assiste au comité de réflexion
L’APVF a participé le mardi 8 février au Comité stratégique de réflexion et de proposition consacré à la péréquation
Pierre JARLIER, Secrétaire général de l'APVF et Sénateur-maire de Saint Flour a participé le mardi 8 février au Comité stratégique de réflexion et de proposition consacré à la péréquation qui a réuni au siège de l’Association des maires de France les représentants de l’ensemble des associations d’élus. Le prochain comité stratégique de réflexion se réunira le 8 mars prochain.
Un programme de travail destiné à présenter une proposition commune au gouvernement d'ici au mois de mai, en complément des travaux du Comité des finances locales et du Parlement a été établi.
Notons que la commission des finances de l'Assemblée nationale a missionné Jean-Pierre Balligand, député de l'Aisne et Premier Vice-président de l’APVF, ainsi que Marc Laffineur, député du Maine-et-Loire, pour préparer un rapport sur ce sujet avant le mois d'avril.
Journée d'étude finances locales de l'APVF
Journée d'étude de l'APVF sur le PLF 2011: des maires inquiets pour boucler leurs budgets
Afin de mieux comprendre les dispositions contenues dans le projet de loi de finances 2011, et pour aider les maires à équilibrer les budgets locaux pour 2011, l'APVF a organisé mercredi 2 février 2011 dans l'hémicycle du Conseil régional d'Ile de France une journée dédiée aux finances locales. Pour la première fois depuis huit ans, la question des moyens mis à la disposition des maires pour équilibrer leurs budgets a été au cœur des échanges entre maires et intervenants. Les effets de la suppression de la taxe professionnelle, du gel des dotations ou encore des futurs mécanismes de péréquation sur les budgets locaux ont été successivement abordés au cours de cette matinée.
Comme l’a rappelé Martin Malvy dans son allocution d’ouverture, pour équilibrer les budgets, si le recours à l’impôt ou à l’emprunt reste dans certains cas possible, la diminution de l’autofinancement et donc l’infléchissement de l’investissement public local, qui a pourtant permis d’amortir la crise économique, semble malheureusement désormais inéluctable. Pire, un recul des services rendus à la population est même à craindre pour les communes les plus fragiles.
Après une présentation des points essentiels de la loi de finances pour 2011, Marie-Christine LEPETIT, Directrice de la Législation fiscale au Ministère des finances, est venue répondre aux interrogations des maires concernant l’application de la réforme de la taxe professionnelle. Elle a notamment annoncé que les abattements en matière de taxe d’habitation pourront être mieux affinés à l’avenir en étant fixé à l’unité souhaitée et non plus par palier.
Ensuite, Dominique HOORENS, Directeur des études économiques à l’Union sociale pour l’habitat et Pierre JARLIER, Sénateur-maire de Saint-Flour et Secrétaire général de l’APVF ont présenté les enjeux de la réforme de la péréquation qui devrait prendre forme au cours des prochaines semaines. Pierre JARLIER a également rappelé que malgré la forte hausse en valeur ces cinq dernières années de la dotation de solidarité urbaine et de la dotation de solidarité rurale, les inégalités entre communes avaient encore augmenté. Etant donné le gel des dotations de l’Etat aux collectivités locales, l’effort supplémentaire de péréquation ne pourra venir que de la péréquation horizontale entre les collectivités elles-mêmes. Le Comité des finances locales, qui a constitué en son sein un groupe de travail sur ce sujet, se réunira le 6 février prochain.