ESPACE MEMBRE
Lire et faire lire : devenez structure d'accueil !
Créé en 1999, Lire et faire lire est un programme national d’ouverture à la lecture et de solidarité intergénérationnelle. Dans l’objectif de partager le goût de la lecture et des livres, des bénévoles interviennent dans diverses structures dédiées à l’accueil collectif des enfants, auprès de petits groupes, de 0 à 12 ans. Sur des temps …
Créé en 1999, Lire et faire lire est un programme national d’ouverture à la lecture et de solidarité intergénérationnelle. Dans l’objectif de partager le goût de la lecture et des livres, des bénévoles interviennent dans diverses structures dédiées à l’accueil collectif des enfants, auprès de petits groupes, de 0 à 12 ans. Sur des temps scolaires, péri ou extra-scolaires, les bénévoles formés interviennent une fois par semaine, dans plus de 9000 structures différentes, pour des moments de lecture-loisir.
Lire et faire lire est aujourd’hui à la recherche de nouvelles structures pour accueillir ces séances de lecture. Les interventions sont convenues avec l’équipe éducative dans le cadre du projet de l’établissement, et les lectures sont adaptées aux âges des enfants bénéficiaires (durée des séances, ouvrages présentés…).
Qui peut devenir structure Lire et faire lire ?
Les structures auxquelles s’associe Lire et faire lire sont variées. Ce programme se développe dans des structures éducatives, culturelles et sociales. Les interventions ont lieu dans des centres
de loisirs, associations de quartier, centres sociaux, bibliothèques, librairies, écoles (maternelles, élémentaires, collèges), mais aussi dans des structures spécialisées par âge (crèches, micro-crèches, relais d’assistantes maternelles, jardins d’enfants, halte-garderie), ou encore dans des structures médicales, des centres d’hébergement de réfugiés, et des établissements de protection de l’enfance (foyers, villages d’enfants, pouponnières à caractère social). Les bénévoles de Lire et faire lire peuvent également intervenir dans des dispositifs prenant en compte les spécificités et particularités des élèves (comme des SEGPA , classes Ulis , unités UPE2A , CLAS …).
Comment rejoindre le programme ?
Porté par la Ligue de l’enseignement et l’Union nationale des associations familiales, Lire et faire lire est mis en œuvre sur l’ensemble
du territoire et développé par des coordinations départementales de ces deux réseaux associatifs.
Contactez les coordinateurs et coordinatrices de votre département en cliquant ici
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"Plan vélo-marche 2023-2027" : Elisabeth Borne souhaite « passer par les territoires » pour développer le vélo au-delà des métropoles
Le vendredi 05 mai, à l’occasion du premier comité interministériel vélo et marche, le gouvernement a présenté son nouveau « Plan vélo-marche » pour 2023-2027. Au menu : 2 milliards d’euros d’investissement pour améliorer les infrastructures et favoriser la pratique du vélo. Pérennisation du fonds « mobilités actives » , lancement d’un appel à territoires cyclables expérimental pour les zones peu …
Le vendredi 05 mai, à l’occasion du premier comité interministériel vélo et marche, le gouvernement a présenté son nouveau « Plan vélo-marche » pour 2023-2027. Au menu : 2 milliards d’euros d’investissement pour améliorer les infrastructures et favoriser la pratique du vélo. Pérennisation du fonds « mobilités actives » , lancement d’un appel à territoires cyclables expérimental pour les zones peu ou moyennement denses ou encore amélioration du maillage territorial à travers les CPER : retour sur les mesures phares de ce plan pour les Petites Villes.
Alors qu’elle avait déjà présenté le précédent plan vélo en 2018 en tant que Ministre déléguée aux Transports, Élisabeth Borne a affirmé son souhait pour ce nouveau plan de « passer par les territoires » afin de rendre la pratique du vélo accessible à tous, y compris au-delà des métropoles.
Matignon souhaite donc tout d’abord renforcer l’attractivité du vélo comme alternative à la voiture individuelle et mieux le combiner aux transports collectifs. Une ambition accueillie favorablement par l’APVF, à l’heure où l’intermodalité constitue l’un des défi clef pour les Petites Villes.
La majorité des investissements de ce plan devrait ainsi se concentrer sur le développement d’infrastructures sécurisées et de véloroutes. Pour cela, le gouvernement a annoncé la pérennisation du fonds « mobilités actives » qui sera doté de 250 millions d’euros par an sur l’ensemble du quinquennat. L’objectif est chiffré : disposer de 80 000 km d’aménagements cyclables sécurisés en 2027 et de 100 000 km en 2030.
L’appel à projets « Fonds mobilités actives - aménagements cyclables » lancé en janvier 2023, visant à financer des projets d’aménagements cyclables sécurisés et doté d’une enveloppe de 100 millions d’euros a été clôturé fin avril. Alors que 610 dossiers ont été déposés, signal de la forte attente des collectivités sur ce sujet, les lauréats devraient être annoncés fin septembre. De plus, le gouvernement a annoncé le lancement prochain d’un nouvel appel à projets sous forme expérimentale, doté encore de 100 millions d’euros. Objectif : « accompagner dans la durée des territoires peu ou moyennement denses et accélérer la mise en œuvre de leur schéma cyclable ».
Autre nouveauté en faveur d’une meilleure accessibilité des territoires ruraux et périurbains : les volets mobilité des Contrats de Plan État-Régions (CPER) devraient comprendre une aide financière inédite visant à « compléter le maillage territorial » du réseau de véloroutes.
Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a par ailleurs souligné que le « Fonds Vélo [sera] éligible » au Fonds vert. Interrogé sur la cohérence entre les objectifs du Zéro Artificialisation Nette (ZAN) et la mise en place de nouveaux aménagements cyclables, le ministre de la Transition écologique a également souligné que les voies cyclables ne dépassant pas cinq mètres de large ne seront pas considérées comme artificialisées.
Enfin, plusieurs expérimentations sur l’adaptation de la voie publique à la pratique du vélo devraient associer les collectivités, qu’il s’agisse d’installer des repose-pieds aux niveau des feux tricolores ou encore de décaler les feux verts afin d’offrir aux cyclistes un laps de temps supplémentaire.
Outre les infrastructures, des financements prendront également la forme d’aides directes à l’achat de vélo à destination des particuliers, des entreprises mais aussi des collectivités. Selon le gouvernement ces aides directes seront « étendues et plus faciles d’accès ».
Ainsi, dans le cadre du dispositif « bonus écologique », une personne morale qui achètera par exemple un vélo cargo, un vélo adapté au handicap ou un vélo pliant sera aidée à hauteur de 1000 euros maximum par vélo. La prime à la conversion, cumulable avec la précédente, pourra quant à elle permettre à une collectivité qui se débarrasse d’un véhicule polluant au profit d’un vélo à assistance électrique de bénéficier d’une prime allant jusqu’à 1 500 euros. A noter que dans les zones à faibles émissions (ZFE), « l’État accorde une surprime équivalente à l'éventuelle aide versée par la collectivité territoriale, dans la limite de 1000 euros ».
Au-delà du développement des infrastructures et des aides à l’achat, ce nouveau plan prévoit notamment de former annuellement 850 000 enfants par an à la pratique du vélo d’ici à 2027. La Première ministre souhaite également « mieux valoriser le potentiel touristique et de services lié au vélo ».
Enfin, deux fois plus de vélos que de voitures ayant été vendus dans l’hexagone en 2022, Matignon souhaite développer la filière industrielle vélo. Alors que 850 000 vélos ont été assemblés durant cette période sur le territoire français, Elisabeth Borne souhaite atteindre 1,4 million de vélos assemblés dans l’hexagone d'ici à 2027 et 2 millions d'ici à 2030.
Si le budget de 2 milliards d’euros d’investissement a été fléché par le gouvernement, ce dernier souhaite qu’il atteigne 6 milliards d’euros grâce aux investissements menés par les collectivités. Une ambition qui ne pourra être atteinte que si l’Etat veille à accompagner suffisamment les petites collectivités, notamment en matière d’ingénierie.
Accéder au dossier de presse Plan vélo et marche 2023 - 2027
Le Bureau de l’APVF a rencontré le Président du groupe La Poste Philippe Wahl
Jeudi 11 mai, le Bureau de l’APVF a rencontré Philippe Wahl, Président du groupe La Poste ainsi que les principaux membres de l’équipe de direction du groupe. Au menu des discussions, la présence postale dans les territoires. Il existe à cet égard une diversité de situations selon les départements. Philippe Wahl a confirmé que le …
Jeudi 11 mai, le Bureau de l’APVF a rencontré Philippe Wahl, Président du groupe La Poste ainsi que les principaux membres de l’équipe de direction du groupe. Au menu des discussions, la présence postale dans les territoires. Il existe à cet égard une diversité de situations selon les départements. Philippe Wahl a confirmé que le groupe La Poste était candidat pour ouvrir un maximum de Maisons France Service (MFS) qui aideront au maintien de bureaux de poste, notamment en milieu rural.
Le Président a également fait part de son souhait que les facteurs, acteurs de premier plan pour identifier et accompagner les publics fragiles, renforcent leurs actions à destination des personnes âgées. Il souhaite également une montée en puissance des conseillers numériques.
D’autre part, le groupe La Poste a pour ambition de s’investir plus fortement dans la transition écologique, à travers notamment la décarbonation de l’ensemble de leurs livraisons.
3 questions à Ayrald Berthod, Président de Sobre Energie
Alors que les enjeux relatifs à la rénovation thermique des bâtiments et la maîtrise des consommations énergétiques ne cessent de croître, Ayrald Berthod, Président de Sobre Energie, une filiale de la Caisse des dépôts et du groupe La Poste, revient sur le rôle joué par Sobre Energie afin d’accompagner les collectivités territoriales. 1) Sobre …
Alors que les enjeux relatifs à la rénovation thermique des bâtiments et la maîtrise des consommations énergétiques ne cessent de croître, Ayrald Berthod, Président de Sobre Energie, une filiale de la Caisse des dépôts et du groupe La Poste, revient sur le rôle joué par Sobre Energie afin d'accompagner les collectivités territoriales.
1) Sobre Energie est une filiale de deux partenaires de l’APVF, le groupe la Poste et la Caisse des dépôts, pouvez-vous revenir sur les raisons ayant poussé à sa création ?
La force de Sobre Energie réside notamment dans ses deux « parrains », deux actionnaires de référence, en pointe sur les enjeux de transition énergétique : le Groupe la Poste entreprise pionnière sur le déploiement d’une démarche de sobriété à très grande échelle. Et la Caisse des dépôts, financeur privilégié des collectivités pour la rénovation thermique de leurs bâtiments.
A l’origine, Sobre Energie a été développée en interne pour optimiser les consommations du parc de la Poste grâce à notre logiciel SAAS de pilotage énergétique, une expérimentation à succès sur 300 bâtiments, puis 10 000.
4 ans après, nous faisons bénéficier plus d’une centaine de clients, collectivités et entreprises, de notre expertise dans le management énergétique. Avec deux leviers, facteurs de succès : la maîtrise, l’exploitation des datas énergétiques pour mobiliser et engager l’ensemble des ressources humaines de la collectivité dans une démarche de sobriété.
2) Quelles sont les différentes actions menées par Sobre Energie aux côtés des collectivités ?
Accompagner les collectivités dans la transition énergétique de leurs bâtiments est dans notre ADN. Et nous sommes présents à toutes les étapes de leur projet :
- Accéder à une vision de 1er niveau sur ses consommations avec Mon comparateur énergétique et Prioréno, des outils en ligne gratuits, dont l’accès est facilité par Sobre Energie qui les a codéveloppés avec la Banque des Territoires
- Aller au-delà de ces 1e analyses, avec notre logiciel de pilotage énergétique Data-Marc, qui offre un suivi centralisé, personnalisé des consommations pour repérer les bâtiments les plus énergivores. L’acquisition de notre outil est éligible au programme de financement ACTEE + dont peuvent bénéficier les communes du réseau « Petites villes de demain »
- Prioriser les actions d’exploitation dans le cadre d’un plan de sobriété et de rénovation thermique à plus long terme, grâce à nos prestations d’audits énergétiques certifiés
- Orienter le financement du projet de rénovation, vers l’intracting porté par notre actionnaire la Caisse des dépôts ou les prêts verts de la Banque postale
- Enfin, mesurer les économies réalisées en kWh et en euros grâce à Suiviréno, un outil développé pour les collectivités financées par la Banque des Territoires
3) Pour en savoir plus sur Sobre Energie, où peut-on vous retrouver ?
Nous sommes présents sur tout le territoire, avec nos relais régionaux partenaires via le Groupe la Poste et la Banque des Territoires. Nos équipes interviennent en local sur différents salons des maires départementaux pour aller à la rencontre des collectivités comme les vôtres. Nous serons par exemple prochainement présents aux Assises européennes de la transition énergétique avec la Poste du 23 au 25 mai à Bordeaux.
Pour mieux nous connaître, ne manquez pas surtout nos webinaires réguliers sur les enjeux énergétiques qui concernent vos adhérents : Préparer son plan de sobriété pour 2024, Décret Tertiaire, comment établir sa stratégie ? Plateforme de pilotage énergétique, quels facteurs de succès ?
Venez vous inscrire sur notre site internet et suivre nos actualités sur le blog ou sur nos réseaux sociaux…
Prix du gaz et de l'électricité : retour sur un rapport de Terra Nova
Alors que le fonctionnement du marché européen de l’énergie demeure au cœur des débats à la suite de la crise énergétique, un rapport du think tank Terra Nova se penche sur cet enjeu. Retour sur les principaux enseignements de cette publication. Deux problèmes structurels Les auteurs du rapport identifient deux problématiques saillantes : Tout d’abord, …
Alors que le fonctionnement du marché européen de l'énergie demeure au cœur des débats à la suite de la crise énergétique, un rapport du think tank Terra Nova se penche sur cet enjeu. Retour sur les principaux enseignements de cette publication.
Deux problèmes structurels
Les auteurs du rapport identifient deux problématiques saillantes :
- Tout d'abord, les marchés de gros réussissent à effectuer ce pourquoi ils sont faits : assurer un équilibre entre la production et la consommation à un instant T. Cependant ils n'envoient pas les signaux d'investissements adéquats.
- Un second problème se trouve lui sur les marchés de détail : ces derniers font peser sur le consommateur final la volatilité des prix de gros dont ils devraient pourtant les protéger
Pour rappel, le marché de gros est celui sur lequel opèrent les fournisseurs et certains grands consommateurs industriels et le marché de détail est celui qui regroupe plus généralement le marché des consommateurs finaux.
Est ainsi rappelé que "les consommateurs finaux" dont font partie les collectivités "se retrouvent malgré eux exposés à la volatilité des prix du marché de gros, et donc bien souvent au prix du gaz fossile importé, en raison d’un marché de détail insuffisamment régulé (aucune obligation de couvertures sur les volumes vendus), parfois défaillant (faillites de fournisseurs ne s’étant pas couverts, abandon de clients…) et poursuivant de mauvais objectifs, comme celui de la répercussion des prix instantanés de l’électricité au client final plutôt que la stabilité des tarifs."
Les auteurs du rapport ne plaident cependant pas pour une refonte complète du marché européen de l'énergie mais appellent cependant à une "réforme d'ampleur".
Un besoin accru de visibilité et de stabilité
Plusieurs solutions sont mises en exergue afin d'apporter plus de visibilité et de stabilité à l'ensemble des acteurs notamment les consommateurs finaux. Celles-ci pourraient "permettre de réinvestir dans notre parc de production électrique décarbonée et de protéger les consommateurs finaux de la volatilité des marchés, principalement due à la volatilité du prix des énergies fossiles".
Sur les marchés de gros :
- Donner davantage de visibilité aux opérateurs via des "contrats pour différence" (déjà en vigueur pour les énergies renouvelables, avec une extension à l’ensemble du parc de production décarbonée (sur la base d’un critère d’émissions de CO2 à respecter), existant et futur) ainsi qu'un un assouplissement des règles permettant de proposer des contrats de long terme* (généralement appelés Power Purchase Agreements ou PPA)
- Renforcer la coordination des planifications nationales sur la production d’électricité ;
- Fixer des objectifs européens de sécurité d’approvisionnement, permettant la rémunération des moyens de flexibilité décarbonés dans un cadre harmonisé.
Sur les marchés de détail :
- Mettre en place une régulation plus exigeante à l'égard des fournisseurs sur les marchés de détail avec des règles prudentielles à respecter au même titre que celles qui existent pour le secteur bancaire
- Installer un contrôle à intervalles réguliers du taux de couverture des fournisseurs au regard de leur portefeuille par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), à évaluer en fonction de leurs actifs disponibles avec la réalisation régulière de "stress tests" et des sanctions progressives, voire des retraits d’agrément à la fourniture =en cas de non-respect de ces normes de couverture ;
- La réforme du système de fournisseur de dernier recours, dont le financement devrait être mutualisé entre tous les fournisseurs (comme une assurance puisqu’au final, c’est bien de cela qu’il s’agit) ;
- L’assouplissement des règles sur les contrats de long terme à destination des consommateurs directs ou de regroupements de fournisseurs pour fourniture aux clients finaux.
L'idée développée par les auteurs est que "ces contrats de long terme, alliés aux règles prudentielles (...) limitant la spéculation, devront permettre aux consommateurs de profiter de (...) prix de long terme plutôt que d’être exposés aux aléas du marché."
Pour lire le rapport cliquez ici
ZFE : participez à la consultation organisée par le Sénat !
La commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat a lancé une consultation sur les Zones à Faibles Emissions (ZFE). Ouverte à tous, cette consultation vise notamment à « mieux identifier les difficultés » que rencontrent les riverains et les professionnels face aux déploiements des ZFE. Vous avez ainsi jusqu’au 14 mai …
La commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat a lancé une consultation sur les Zones à Faibles Emissions (ZFE). Ouverte à tous, cette consultation vise notamment à « mieux identifier les difficultés » que rencontrent les riverains et les professionnels face aux déploiements des ZFE.
Vous avez ainsi jusqu’au 14 mai pour répondre au questionnaire disponible en ligne. Parmi les questions qui vous seront posées : « Êtes-vous favorable à la mise en place des ZFE ? » ; « Estimez-vous disposer de solutions alternatives à la voiture individuelle satisfaisantes pour vos mobilités quotidiennes ? » ou encore « Avez-vous connaissance des aides financières possibles pour l'acquisition d'un véhicule propre ? »
Cette consultation s’inscrit dans le cadre d’une mission « flash » sur l’acceptabilité des ZFE. Les conclusions de cette mission dont le rapporteur est Philippe Tabarot, Sénateur des Alpes-Maritimes et Vice-président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, devraient être rendues en juin.
De nombreuses Petites Villes étant situées dans, ou à proximité, d’un périmètre ZFE, l’APVF reste activement mobilisée sur ce sujet. En plus d’avoir lancé une consultation, en janvier dernier, auprès de ses adhérents, l’APVF est aussi membre du comité interministériel de concertation. Le 18 avril dernier, l’APVF a aussi rencontré le Ministre chargé des Transports, Clément Beaune, afin de l’alerter sur ces enjeux. Le 13 avril s’est également tenue la commission mobilité de l’APVF où élus locaux et agents territoriaux ont pu échanger sur les enjeux et les conséquences de ces déploiements pour les Petites Villes.
En savoir plus sur la consultation organisée par le Sénat
Répondre directement au questionnaire en ligne
Logements touristiques en zones tendues : un appel "transpartisan" lancé, une PPL déposée
Alors que quatre parlementaires viennent de lancer un appel « transpartisan » afin d’encadrer plus fortement l’offre de locations saisonnières de courte durée, deux députés viennent également de déposer une proposition de loi afin de remédier aux déséquilibres du marché locatif en zone tendue. Retour sur ces deux actualités dans un contexte où la crise …
Alors que quatre parlementaires viennent de lancer un appel « transpartisan » afin d’encadrer plus fortement l’offre de locations saisonnières de courte durée, deux députés viennent également de déposer une proposition de loi afin de remédier aux déséquilibres du marché locatif en zone tendue. Retour sur ces deux actualités dans un contexte où la crise du logement inquiète de plus en plus les élus locaux et les citoyens.
Un appel "transpartisan" lancé afin d’encadrer plus fortement l’offre de locations saisonnières de courte durée et des meublés touristiques
Issus de différents bords politiques, les quatre parlementaires à avoir initié cette démarche sont Julien Bayou, député de Paris (Écologiste), Max Brisson, sénateur des Pyrénées-Atlantiques (Les Républicains), Iñaki Echaniz, député des Pyrénées-Atlantiques (Socialistes et apparentés), ainsi que Christophe Plassard, député de Charente-Maritime (Horizons et apparentés).
Pour ces derniers, la « prolifération » de cette offre de location qui est « devenue démesurée par l’effet des plateformes numériques telles qu’Airbnb, Abritel ou Booking », accentue fortement la crise du logement.
Les signataires alertent ainsi sur le « cercle vicieux » induit par cette situation où « l’offre immobilière se tarit chaque jour un peu plus, les loyers augmentent, éloignant toujours plus loin la majeure partie de la population de son lieu de travail, participant de sa dépendance à la voiture avec les coûts afférents ».
A travers cette démarche, les parlementaires dénoncent également les difficultés croissantes de certaines collectivités territoriales à « tirer parti de la fréquentation touristique que ces locations engendrent », ces dernières « pein[ant] à générer les ressources nécessaires pour répondre à la fois aux besoins du quotidien de la population locale et à ceux liés à la fréquentation touristique ».
Rappelant que « 4,1 millions de personnes sont non ou mal logées », les députés et le sénateur proposent ainsi sept mesures afin d’agir à la fois sur le plan fiscal, réglementaire et législatif. Une des propositions vise ainsi à « accroître l’autonomie de régulation pour les collectivités ». En étant « en première ligne face aux réglementations et aux contrôles », ces dernières seraient selon les parlementaires « le meilleur échelon pour réaliser les arbitrages entre politiques du tourisme et du logement ». Il s’agit ainsi de leur « donner les moyens d’exiger les documents nécessaires pour vérifier les demandes de changement d’usage ou être libérées de la contrainte de prouver l’usage d’habitation de tous les immeubles à la date de 1970 lors d’un contrôle ».
Au niveau fiscal, les signataires souhaitent la suppression de la niche fiscale dont bénéficient les locations saisonnières de meublés touristiques de courte durée. L’objectif est de rendre la location de longue durée « fiscalement plus attractive dans les zones où cela est nécessaire sans pour autant défavoriser certaines locations bénéfiques aux territoires, comme les gîtes ruraux ou les résidences en stations de ski ».
Les parlementaires proposent également de réformer la fiscalité des résidences secondaires pour inciter la mise de biens sur le marché de la location longue durée et lutter contre les spéculations immobilières.
D’autres mesures visent aussi à encadrer l'offre elle-même. Pour cela les signataires demandent l’interdiction à la location de passoires thermiques via les plateformes touristiques (hors zones de montagne) ainsi que la création d’un « agrément meublé de courte durée » pour l’ensemble des locations saisonnières proposées sur une plateforme numérique. Cet agrément qui serait délivré par un organisme extérieur permettrait de certifier la conformité et l'existence du logement à un usage locatif de courte durée. De plus, les parlementaires souhaitent aussi réduire de 120 à 90 le nombre de nuitées autorisées pour la location d'une résidence principale et secondaire.
Dernière mesure proposée par les signataires : le renforcement de la lutte contre les pratiques frauduleuses, à l’instar des baux mobilités illégaux ou des congés pour vente abusifs.
Enfin, les parlementaires invitent les Maires à adhérer à la démarche via la plateforme « encadronsairbnb.fr ».
Une proposition de loi déposée afin de remédier aux déséquilibres du marché locatif en zone tendue
En parallèle de cet appel "transpartisan", les députés Iñaki Echaniz et Annaïg Le Meur (Renaissance) ont déposé une proposition de loi visant à remédier aux déséquilibres du marché locatif en zone tendue.
Le premier article propose de soumettre à la réalisation d'un diagnostic de performance énergétique (DPE) les logements loués en courte durée. L’objectif est que les logements exclus du marché locatif de longue durée fuitent vers le marché locatif touristique.
Le deuxième article s’adresse directement aux élus locaux des communes situées en zones tendues en visant à mettre en place une autorisation préalable à la location touristique. Il s’agit d’un régime de changement d'usage d'un local qui, à l’heure actuelle, ne concerne que les communes de plus de 200 000 habitants et les départements de la petite couronne parisienne.
Enfin, le troisième et dernier article cible les propriétaires en les incitant à louer des logements toute l'année dans les zones où la demande est particulièrement forte. L’article propose pour cela la diminution ou l’alignement de la niche fiscale dont bénéficient les meublés de tourisme dans les zones tendues sur le régime microfoncier applicable aux locations de longue durée.
Prochaine étape : l’examen de cette proposition de loi en commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale le 31 mai et en séance plénière durant la semaine du 12 juin.
Cybersécurité : un événement dédié à la cybersécurité des collectivités
Orange, partenaire de l’APVF, organise le 23 mai un événement consacré à la cybersécurité des collectivités. Alors que les petites villes sont de plus en plus menacées par le risque Cyber, Orange, partenaire de l’APVF, organise une journée destinée à la cybersécurité sur le thème “Quel est l’état de la menace pour les territoires intelligents …
Orange, partenaire de l'APVF, organise le 23 mai un événement consacré à la cybersécurité des collectivités.
Alors que les petites villes sont de plus en plus menacées par le risque Cyber, Orange, partenaire de l'APVF, organise une journée destinée à la cybersécurité sur le thème "Quel est l'état de la menace pour les territoires intelligents ?"
La journée sera ponctuée de prises de paroles d'élus et d'interventions d'experts.
L'événement se déroulera au Paris-Hyatt Regency Etoile ; il pourra également être suivi à distance dans les showrooms Orange en région.
Retrouvez ici la plateforme pour vous inscrire : Inscription : Cybersécurité des collectivités (orange.fr)
"Quartiers résilients" : annonce des 25 premiers lauréats
Après l’annonce le 12 septembre 2022 de la création de ce dispositif de “Quartiers résilients”, Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au Logement et Catherine Vautrin, présidente de l’Anru, ont présenté le 27 avril dernier les 25 premiers quartiers prioritaires retenus. Faisant le constat que les quartiers prioritaires de la politique de la …
Après l'annonce le 12 septembre 2022 de la création de ce dispositif de "Quartiers résilients", Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au Logement et Catherine Vautrin, présidente de l'Anru, ont présenté le 27 avril dernier les 25 premiers quartiers prioritaires retenus.
Faisant le constat que les quartiers prioritaires de la politique de la ville "sont plus durement touchés par les crises climatique, sanitaire, économique" un budget de 100 millions d'euros sera mobilisé pour un total de 50 quartiers pilotes.
Ces quartiers "résilients" pourront bénéficier d'un accompagnement dédié de l'Anru avec notamment des subventions d'ingénierie, de dépenses de personnel et d'investissements qui « permettra de renforcer la résilience des quartiers en renouvellement urbain en travaillant par exemple sur le traitement des îlots de chaleur urbains, la gestion du cycle de l'eau, la dépendance aux énergies fossiles des immeubles de logement social, la promotion de l'économie circulaire ».
A noter qu'une deuxième vague de sélection de sites devrait être validée avant l'été.
Pour retrouver les 25 premiers quartiers prioritaires retenus cliquez ici
Petites Villes de Demain : Dominique Faure annonce que près de 900 millions d'euros ont été investis
La ministre déléguée en charge des collectivités, Dominique Faure, en déplacement dans la Nièvre, a fait un point sur le déploiement du programme Petites Villes de Demain (PVD). Elle a annoncé près de 900 millions d’euros investis. Dominique Faure, ministre déléguée en charge des collectivités, a réalisé un déplacement dans la Nièvre pour évoquer, sur …
La ministre déléguée en charge des collectivités, Dominique Faure, en déplacement dans la Nièvre, a fait un point sur le déploiement du programme Petites Villes de Demain (PVD). Elle a annoncé près de 900 millions d'euros investis.
Dominique Faure, ministre déléguée en charge des collectivités, a réalisé un déplacement dans la Nièvre pour évoquer, sur le terrain, le Programme Petites Villes de Demain. A l'occasion de cette rencontre, elle a échangé avec des chefs de projet et des acteurs de l'aménagement du territoire.
La Ministre a insisté sur le fait que le programme entrait dans sa phase opérationnelle. Fin avril 2023, 888 millions d'euros ont été engagés selon Mme Faure dans le cadre de PVD.
Dominique Faure a également annoncé les 53 nouveaux lauréats de la troisième vague de l'appel à manifestation d'intérêt « Fabrique à projet : Habitat inclusif dans les Petites villes de demain ».
Retrouvez le communiqué de presse du ministère