23
septembre
2015

Marchés publics : le seuil de procédures relevé à 25 000 €

Services publics

Comme annoncé lors de la consultation publique du 19 août et lors du conseil des ministres du 16 septembre dernier, un décret publié le 20 septembre 2015 place le seuil de dispense de procédures pour la commande publique à 25 000 €. L’un des objectifs de cette réforme est de faciliter l’accès des PME aux marchés publics.

A partir du 1er octobre, les acheteurs publics pourront conclure des marchés publics sans formalités en dessous du seuil de 25 000 euros HT. Le décret du 20 septembre établit que cette mesure concerne aussi bien les pouvoirs adjudicateurs (aujourd’hui soumis à un seuil de 15 000 euros HT) que les entités adjudicatrices (aujourd’hui à 20 000 euros HT). En conséquence, les seuils imposant le format écrit des marchés publics, une publicité de la commande et une notification du marché obligatoire avant tout début d’exécution passent à 25 000 € HT. Selon le décret, ces dispositions s’appliquent « aux marchés publics pour lesquels une consultation est engagée ou un avis d’appel public à la concurrence est envoyé à la publication » à compter de cette date.

Ces mesures s’inscrivent dans un double objectif de simplification du droit de la commande publique, continuation de la refonte du droit par deux ordonnances dont la première a été publiée en juillet 2015, et de faciliter l’accès aux marchés publics des petites et moyennes entreprises (PME). Ceci apparaît particulièrement important alors que la commande publique représente une part importante de l’activité économique mais profite peu aux petites entreprises.

Il convient de rappeler cependant que les principes généraux de la commande publique continueront de s’appliquer : liberté d’accès à la commande publique, égalité de traitement et transparence des procédures. Il ne pourra ainsi être systématiquement fait appel au même fournisseur et la bonne utilisation des deniers publics devra rester un critère prépondérant dans l’attribution des marchés. 

 Pour consulter le décret : http://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2015/9/17/EINM1518569D/jo

 

 

23
septembre
2015

Rencontres régionales Corses - Territoires villes et villages internet

Attractivité et aménagement du territoire

Jeudi 8 octobre 2015 8:30 / 18:00
Palais des Congrès d’Ajaccio - Quai L’Herminier
Seront présents pour cet événement les décideurs et acteurs publics.

LE NUMÉRIQUE EN PAYS AJACCIEN

8h30 : CAFÉ D’ACCUEIL : Arrivée des participants

9h00 : OUVERTURE DE LA RENCONTRE

Laurent MARCANGELI – Ajaccio – Député-Maire

Marie-Antoinette SANTONI-BRUNELLI – CAPA – Vice-Présidente en

charge du développement économique et du numérique

Jean ZUCARELLI – ADEC – Président de l’Agence du Développement

Economique de la Corse

Emmanuel EVENO – Villes Internet – Président de l’Association Villes

Internet

9h45 : PRÉSENTATION DES OBJECTIFS

Michel MATTEI – CAPA – Directeur du Numérique

Florence DURAND-TORNARE – Villes Internet – Fondatrice et déléguée

de l’association

10h00 : TABLE RONDE 1 : « Les enjeux de l’internet citoyen »

Animé par Florence Durand-Tornare, fondatrice de l’association d’élus

Villes-Internet

Céline FAIVRE – SGMAP – Mission développement de l’administration

numérique

Philippe MUSSI – PACA – Délégué Régional au Développement du

Numérique et à la Recherche

Anne-Marie LARRIEU – La Poste – Directrice régionale

11h00 : PAUSE-CAFÉ

11h10 : TABLE RONDE 2 : « Pour un territoire moderne,

interactif et équitable » Les défis de la Ville intelligente, de l’ouverture

des données, des services essentiels et des Tiers Lieux

Animée par Florence Durand-Tornare, Villes-Internet

Ouverture : Jean-Jacques FERRARA – CAPA – Président de la CAPA

Gilles SIMEONI – Maire de Bastia*

Jean-Charles ORSUCCI – Maire de Bonifacio*

Julien MORGANTI – CAB – vice-président, politiques participatives et

des relations avec les usagers

Yann THOMAS – Pays des Achards – Directeur de la communication

Olivier BAILLY – Nîmes – DSI

12h15 : VILLES INTERNET : Mise en réseau des acteurs

L’Education par Anna ANGELI – Adjointe au maire du Près-Saint-

Gervais, déléguée à l’éducation numérique

Le Label Territoires, Villes et Villages Internet par Félix RAYMONDCOLONNA

CESARI

L’ATLAAS.FR comme support pour le développement des outils

numériques par Luis BARRAUD

12h45 : DÉJEUNER offert par la CAPA et dédicace du dernier

ouvrage de Pascale LUCIANI-BOYER « L’élu(e) face au numérique »

(Berger Levrault)

14h00 : 7 MINUTES POUR CONVAINCRE

- CampusPlex – Le coworking

- FabLab d’Ajaccio – Le changement des modèles (Crowdfunding…)

- Fundazione di l’Università di Corsica

- P@M – La médiation numérique

14h30 : FORUM OUVERT : STRATEGIA NUMARICA TARRITURIALI

Construire le projet avec les élus, les agents et les citoyens

Animé par Florence Durand-Tornare, fondatrice de l’association d’élus

Villes-Internet & Facilitation visuelle par Pierre-Alain Cardona, Expert en

carte mentale

GRANDS TEMOINS :

Pascale LUCIANI-BOYER – Auteur de « L’élu face au numérique »

Anna ANGELI – Adjointe au maire du Près-Saint-Gervais, déléguée à

l’éducation numérique.

DÉBAT PARTICIPATIF AVEC TOUS LES PARTICIPANTS DE LA JOURNÉE

16h45 : PAUSE

17h00 : SYNTHÈSE DES TRAVAUX DE LA JOURNÉE

Présentation de la carte mentale du forum ouvert par Pierre-Alain

CARDONA – Expert en médiation numérique

Synthèse des contributions par Florence DURAND-TORNARE –

Fondatrice et Déléguée de l’association Villes Internet

Clôture des travaux de la journée par Jean-Jacques FERRARA – CAPA –

Président de la CAPA.

17h45 : CLÔTURE DE LA JOURNÉE

18h00 : SPUNTINU : Verre de clôture

 

Événement retransmis en direct,

Détails, horaires, accès et inscription gratuite sur :

www.villes-internet.net/Corse2015

16
septembre
2015

Accueil des réfugiés : Compte-rendu de la réunion organisée par Bernard Cazeneuve

Questions de société

Plusieurs maires adhérents de l’APVF étaient présents, samedi 12 septembre, lors de la réunion organisée à l’initiative de Bernard Cazeneuve et conclue par Manuel Valls au sujet de l’accueil prochain des réfugiés. Au cours de cette réunion, l’ensemble des représentants des acteurs publics et associatifs a eu la parole, preuve d’une volonté d’une approche globale de la résolution de la crise.

1. Les moyens de l’Etat

Pour 2016, l’Etat va poursuivre et amplifier les efforts pour augmenter les places d’hébergement, pour améliorer le traitement administratif des dossiers et pour l’accompagnement des réfugiés.

  • L’Etat va créer des places supplémentaires dans les centres d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) en 2016. En tout, ce sont 13 500 places supplémentaires qui ont été créées ou sont en cours de création depuis 2012.
  • Une fois le statut de réfugiés obtenu, ceux-ci pourront bénéficier de dispositifs mis en place par le ministère du Logement (création de nouvelles places en résidences sociales, attribution de logements sociaux avec un accompagnement, création de nouvelles places d’hébergement dans le logement ou d’intermédiation collective).
  • Le renforcement, en moyens financiers et en effectifs, de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) et de la direction générale des étrangers en France et des préfectures.

Les efforts annoncés en matière de traitement administratif découlent de l’objectif fixés par la loi sur le droit d’asile qui prévoit que le traitement des demandes d’asile passe de 24 mois à 9 mois (ce qui correspond à la moyenne européenne). Des efforts seront également engagés en matière d’insertion des réfugiés dans la société (scolarisation des enfants, santé, etc.).

 

2. L’accueil par les collectivités territoriales

Dans un premier temps, les communes participeront à l’accueil des réfugiés sur la base du volontariat. Pour cela, un soutien exceptionnel et forfaitaire sera attribué aux communes qui créeront sur leur territoire des places supplémentaires d’ici 2017, pour un montant de 1000 € par place d’hébergement.

Des aides complémentaires seront également mises en place en direction des propriétaires publics et privés qui mobiliseront des locaux d’accueil pour l’hébergement ou logement (application des dispositifs d’aides de l’ANAH pour l’amélioration de biens sur le marché locatif à un tarif social, attribution d’une aide complémentaire de 1 000 € par logement en faveur des bailleurs qui acceptent de le louer à une association à l’hébergement ou le logement des réfugiés, mobilisation sur appel à projets d’un fonds de soutien dont le montant sera annoncé le mardi 15 septembre par Manuel Valls).

Dans un second temps, le schéma national d’accueil des demandeurs d’asile, prévu par la loi du 15 juillet 2015 sur la réforme du droit d’asile à l’article 23, sera mis en place. Bernard Cazeneuve a rappelé l’importance du dialogue dans la mise en place de ce schéma afin de renforcer les élus.

Un coordonnateur au niveau de chaque département sera nommé par le préfet. Le coordonnateur national est le préfet Kleber Arhoul.

 

3. Les associations

Les associations étaient représentées par Louis Galois, Président de la FNARS. Il a rappelé que les associations concernées réclament un nouvel effort en termes de création de logements pour demandeurs d’asile. Parlant au nom de la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale, qu’il préside, et qui gère 70 % des logements dévolus aux demandeurs d’asile, Louis Gallois a rappelé qu’un plan de vingt mille créations était nécessaire ; effort qu’il estime « à la portée d’un pays comme la France ».

 

4. Question du soutien aux plus démunis et des moyens du 115

Plusieurs maires ont évoqué la question du soutien aux plus démunis déjà présents sur le territoire, notamment à l’approche de la trêve hivernale. Manuel Valls s’est voulu rassurant sur ce point et s’est engagé à ce que ces nouvelles aides aux réfugiés annoncées ne se fassent justement pas au détriment des sans-abri. Il a même promis de débloquer les crédits nécessaires pour héberger les personnes sans domicile, notamment pour l’hiver.

 

Afin d’obtenir l’ensemble des informations nécessaires, veuillez cliquer ici

 

 

 

 

16
septembre
2015

Ruralité : Les annonces de François Hollande à retenir

Attractivité et aménagement du territoire

François Hollande a effectué plusieurs annonces lors d'un déplacement à Vesoul. La question de l'investissement des communes, l’accès à la santé en milieu rural ou encore la couverture numérique sont concernés.

Concernant l’investissement

- Créer un fonds de 1 milliards d’euros pour soutenir les projets d’investissement.

Une enveloppe de 500 millions d’euros sera consacrée à de grandes priorités d’investissement définies entre l’État et les communes et intercommunalités : réalisation de projets de rénovation thermique, de transition énergétique, de développement des énergies renouvelables, d’équipements numériques lourds, de mise aux normes des équipements publics, de développement d’infrastructures en faveur de la mobilité ou de l’accueil de populations nouvelles, notamment en matière de construction de logements et d’équipements publics rendus nécessaires par l’accroissement du nombre d’habitants. Les crédits seront gérés en proximité par les préfets de région.

 

 

Une enveloppe de 500 millions d’euros sera spécifiquement dédiée aux territoires ruraux :

-pour le soutien aux projets portés par les petites communes via la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) ;

-pour des projets en faveur de la revitalisation ou du développement des bourgs-centres et des villes de moins de 50 000 habitants.

 

-Elargir le remboursement de la TVA aux dépenses d’entretien des bâtiments publics.

Cette mesure favorable aux collectivités qui investissent pour sauvegarder notre patrimoine permettra aussi de soutenir les entreprises de travaux publics. En rythme de croisière, 140 millions d’euros supplémentaires bénéficieront ainsi aux collectivités.

 

-Simplifier les normes comptables applicables aux investissements des communes et interco.

 

 La création du fonds et l’élargissement du Fonds de compensation de la TVA seront réalisés en loi de finances pour 2016.

Janvier 2016 : entrée en vigueur des simplifications de normes comptables.

Premier semestre 2016 : premières subventions.

 

- Rendre plus lisible et plus juste la dotation globale de fonctionnement.

 

- Mettre en place un nouveau dispositif de zonage de revitalisation rural (ZRR) plus juste et plus simple.

 

- Nouvelle vague de suppressions et d’allégements des normes dès la fin 2015.

 

Concernant la Santé

-Favoriser l’installation de 1.700 jeunes médecins  

-1.000 maisons de santé d’ici à 2017 

-Former 700 généralistes aux urgences

 

Concernant le Très haut débit

-Engager tous les départements dans le plan France très haut débit 

-Couvrir 22.730 km de voies ferrées en 4G 

-150.000 foyers supplémentaires en haut débit par satellite d’ici à 2018

-Mobiliser le réseau de la médiation numérique pour accompagner l’utilisation du numérique en milieu rural

 

Concernant la mobilité

-Créer 100 plate-formes de mobilité dans les bourgs-centres 

-Garantir le maintien de stations services indépendants

-Installer une borne de recharge électrique tous les 50 km

 

Concernant le Logement

-Etendre le dispositif PTZ rural à 30.000 communes

 

Concernant l’Education

- 100 % des écoles rurales couvertes par un projet éducatif territorial et développement des activités périscolaires facilité 

-Développer des conventions ruralités pour une école rurale de qualité

 

Concernant les Services publics

- Plus de cohérence dans les évolutions des réseaux de services publics dans les territoires

16
septembre
2015

Loi NOTRe : Une circulaire sur les nouveaux schémas intercommunaux

Réforme territoriale et gouvernance locale

Les préfets viennent de recevoir une circulaire du ministère de l'Intérieur et le ministère de la Décentralisation qui porte sur l’élaboration et la mise en œuvre des nouveaux schémas départementaux de coopération intercommunale (SDCI). Cette circulaire s’inscrit dans la mise en application de la loi NOTRe qui prévoit l’achèvement de la carte intercommunale et la mise en place du nouveau seuil de 15 000 habitants pour former un EPCI, avec quatre types de dérogations possibles.

Les nouveaux schémas devront être arrêtés d’ici au 31 mars 2016. Des arrêtés de définition de périmètre devront être pris d’ici au 15 juin 2015. Ces nouveaux schémas devront prendre effet au premier janvier 2017. L’élaboration de ces schémas se fera en coopération entre le préfet, la commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) et  les conseils municipaux et organes délibérants des EPCI concernés. Cependant, sur Cependant, sur les projets de périmètres, la circulaire met l'accent sur l'un des pouvoirs du préfet : "la procédure du 'passer-outre'". Il est ainsi noté qu'"à l'issue de la consultation des collectivités et EPCI concernés, si les conditions de majorité requises ne sont pas réunies" (à savoir la moitié des assemblées), les préfets pourront "engager la procédure exceptionnelle vous permettant de passer outre ce refus".

En matière de formation des nouveaux EPCI, la circulaire invite à considérer effectivement le seuil de 15 000 comme un minimum et à viser des intercommunalités plus grandes. Elle précise ainsi que « ce seuil minimum reste, par définition, une limite basse que nous vous invitons à dépasser dans le cadre de votre SDCI, dès lors que la constitution d’EPCI à fiscalité propre dont la population est supérieure à ces seuils, vous semble de nature à permettre le respect des autres orientations de même valeur juridique fixées par la loi ». L’instruction ministérielle rappelle ensuite les différents éléments qui doivent être prises en compte dans la délimitation de l’intercommunalité (des territoires pertinents, un maximum de solidarité financière et territoriale, la prise en compte des pôles métropolitains, la question des communes nouvelles).

En matière de syndicat, l’instruction précise les modalités de la du nombre de syndicats de communes et syndicats mixtes fermés. Pour les préfets, il s’agira de prononcer la dissolution « de tout syndicat que vous jugeriez inutile en raison du transfert envisagé de ses compétences, en veillant toutefois à ce que cela n’entraîne pas une restitution des compétences concernées aux communes sans que celles-ci aient la capacité de les exercer en privilégiant le transfert de ces compétences à des EPCI à fiscalité propre notamment lorsque les périmètres sont proches ». Ils auront également la possibilité d’élargir les compétences de certains syndicats ou d’en faire fusionner d’autres.

 

Vous pourrez consulter la circulaire en cliquant ici : http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2015/09/cir_40008.pdf

 

15
septembre
2015

Journée nationale d'information sur le projet de loi NOTRe

Réforme territoriale et gouvernance locale

Rencontres régionales des élus de petites villes de la région Pays de Loire organisées par l’Association des petites villes de France en partenariat avec la Caisse des dépôts et consignations

 

 

Lieu : Le Solilab Ecossollies, 8 Rue de Saint-Domingue, 44200 Nantes

 

9h45 Accueil des participants

10h Ouverture

Directeur régional de la CDC

Olivier DUSSOPT, Député de l’Ardèche, Maire d’Annonay, Président de l’APVF

 

10h20 Séquence 1  Après l’adoption de la loi NOTRe, quelle place pour les petites villes dans le nouvel échiquier territorial ?

Présentation par Olivier DUSSOPT, Député de l’Ardèche, Maire d’Annonay, Président de l’APVF

Réaction de Philippe HENRY, Maire de Château Gontier

 

Mutualisation et communes nouvelles : les nouveaux leviers à la disposition des petites villes

Christine Brémond / Brigitte Berthelot, Mairie Conseils

Débat avec la salle

 

11h30 Séquence 2 Projet de loi de finances 2016 et investissement local

Les grandes lignes du PLF 2016 et ses conséquences sur les budgets locaux : vers la réforme de la DGF ?

Présentation par Laurence TARTOUR, Conseillère en finances locales, APVF

Réaction de Christophe ROUILLON, Maire de Coulaines, Vice-président de Le Mans Métropole, Conseiller départemental de la Sarthe

 

Comment soutenir l’investissement local ?

Denis TRASSARD, Directeur Interrégional adjoint, Caisse des dépôts et consignations

 

Débat avec la salle

 

13h Cocktail déjeunatoire

15
septembre
2015

Journée nationale d'information sur le projet de loi NOTRe

Réforme territoriale et gouvernance locale

Rencontres régionales des élus de petites villes de la région Pays de Loire organisées par l’Association des petites villes de France en partenariat avec la Caisse des dépôts et consignations

 

 

Lieu : Le Solilab Ecossollies, 8 Rue de Saint-Domingue, 44200 Nantes

 

9h45 Accueil des participants

10h Ouverture

Directeur régional de la CDC

Olivier DUSSOPT, Député de l’Ardèche, Maire d’Annonay, Président de l’APVF

 

10h20 Séquence 1  Après l’adoption de la loi NOTRe, quelle place pour les petites villes dans le nouvel échiquier territorial ?

Présentation par Olivier DUSSOPT, Député de l’Ardèche, Maire d’Annonay, Président de l’APVF

Réaction de Philippe HENRY, Maire de Château Gontier

 

Mutualisation et communes nouvelles : les nouveaux leviers à la disposition des petites villes

Christine Brémond / Brigitte Berthelot, Mairie Conseils

Débat avec la salle

 

11h30 Séquence 2 Projet de loi de finances 2016 et investissement local

Les grandes lignes du PLF 2016 et ses conséquences sur les budgets locaux : vers la réforme de la DGF ?

Présentation par Laurence TARTOUR, Conseillère en finances locales, APVF

Réaction de Christophe ROUILLON, Maire de Coulaines, Vice-président de Le Mans Métropole, Conseiller départemental de la Sarthe

 

Comment soutenir l’investissement local ?

Denis TRASSARD, Directeur Interrégional adjoint, Caisse des dépôts et consignations

 

Débat avec la salle

 

13h Cocktail déjeunatoire

09
septembre
2015

Réfugiés : l’APVF solidaire appelle à la mobilisation de l’ensemble des pouvoirs publics.

Questions de société

Les maires de l’Association des Petites Villes de France ont exprimé leur émotion et leur solidarité devant le drame que vivent les milliers de réfugiés fuyant le chaos, la misère et la guerre et cherchant asile sur le sol européen.

Sur le terrain, les maires, notamment de petites villes, se trouvent, de fait, en première ligne pour organiser l’accueil des réfugiés parvenant à rejoindre notre territoire. Fidèles à la tradition humaniste de la France, fidèles aux valeurs républicaines qui obligent à un accueil de qualités et à l'accès aux services publics, comme l'éducation et la santé, de nombreux maires, lorsqu'ils disposent des moyens suffisants, sont à pied d’œuvre en mobilisant leurs outils municipaux et fédérant, sur la base du volontariat, les initiatives généreuses de leurs concitoyens et des associations.

Les collectivités ne pourront cependant pas résoudre seules ce défi européen et international : le rôle de l’Etat dans la résolution de cette crise est essentiel. Le plan d’action, présenté au mois de juin dernier, prévoit d’ores et déjà des moyens pour la création de places supplémentaires en centres d’accueil des demandeurs d’asile ainsi que des moyens au bénéfice de l’OFRPA pour réduire les délais de traitement des dossiers en lien avec les dispositions législatives adoptées avant l’été. La création, également annoncée en juin dernier, de 11.000 places d’hébergement supplémentaires est une bonne nouvelle mais elle pourrait rapidement se révéler insuffisante face à l’ampleur de cette crise humanitaire.

Les maires des petites villes de France, conscients des efforts engagés, souhaitent que ces moyens puissent être pérennisés le temps nécessaire à la résolution de cette crise et sans remettre en cause les outils consacrés à la prise en charge des plus précaires, notamment pour ce qui concerne l’hébergement d’urgence des personnes sans-abri. 

L’Etat ne peut pas limiter son action à l’indispensable résolution, au niveau international, des causes structurelles de ces migrations et au traitement de la situation juridique des demandeurs d’asile. Il est le seul acteur public doté des moyens financiers et de la vision nationale permettant d’organiser décemment, et de manière équilibrée sur le territoire, l’accueil des réfugiés. Il s'agit de tenir compte des capacités d'accueils des collectivités, de conditions économiques, sociales et financières, mais aussi des efforts déjà engagés par ceux d'entre eux qui, depuis de nombreuses années par exemple, travaillent avec les structures gestionnaires des centres d'accueil des demandeurs d'asile installés sur leur territoire.

L’APVF salue les initiatives déjà prises par ses membres et invite tous les maires de petites villes désireux de s’impliquer dans l’accueil des migrants à participer à la réunion organisée par le ministre de l’Intérieur, place Beauvau, samedi 12 septembre. (contact : rencontremaires@interieur.gouv.fr).

09
septembre
2015

25 territoires prioritaires pour l’installation des centres de santé

Services publics

Une instruction de la direction générale de l'offre de soins (DGOS) du 10 août 2015 établit une liste de 25 territoires prioritaires d’implantation de nouveaux centres de santé. Parmi ces territoires, 15 petites villes dont sept sont adhérentes de l’APVF. L’APVF soutient ce dispositif qui participe à la lutte contre les déserts médicaux et peut servir de base à l’implantation des territoires prioritaires de santé.

Comme l’explique l’instruction, le commissariat général à l'égalité des territoires (CGET) et le ministère des Affaires sociales et de la Santé ont décidé de soutenir particulièrement les projets de création de centres de santé. Ce soutien s’inscrira dans le cadre des de la convention d'objectifs 2014-2020 pour les quartiers de la politique de la ville (QPV), signée entre l'Etat et la Caisse des Dépôts, qui prévoit le cofinancement par la CDC du volet investissement de projets et de structures de soins de premiers recours.

Ainsi, le CGET a identifié 25 quartiers de la politique de la ville considérés comme étant particulièrement déficitaires en matière d'offre de soins de premier recours. L’instruction prévoit que les directeurs des Agences régionales de santé devront confirmer le caractère prioritaire de ces territoires au regard de l'offre de soins de premier recours, ce qui apparaît comme une étape formelle, et indiquer si, sur la base de diagnostics locaux, ils ont « déjà élaboré avec [leurs] partenaires (préfectures, collectivités, offreurs, etc.) un plan d'action pour développer une offre de proximité et si ce plan comporte un projet d'implantation d'une structure de premier recours, et notamment de centre de santé ».

A partir de l’analyse de ces éléments, la DGOS, le CGET et la Caisse des Dépôts effectueront une première sélection des projets susceptibles de recevoir des financements. Il sera alors demandé aux ARS concernées de donner un avis sur le projet de santé proposé et à la Caisse des Dépôts d'expertiser la viabilité économique de la structure.

L’APVF soutient particulièrement ce dispositif qui doit permettre de renforcer les mesures de lutte contre les déserts médicaux. Elle rappelle par ailleurs son objectif de mettre en place des territoires prioritaires de santé.

09
septembre
2015

L'agenda de l'APVF

Questions de société

Ne manquez pas nos prochains rendez-vous en 2015!

Nos formations et de nos rencontres :

- 6 octobre : Formation sur le maire et la laïcité

- 4 novembre : Formation du 4 novembre sur l’actualité législative

 

Les prochaines rencontres nationales et régionales:

- 16 septembre, Nantes : Rencontre interrégionale Bretagne-Pays de la Loire sur le projet de loi NOTRe

- 27 octobre, Paris : Journée de présentation du PLF 2016 et de ses conséquences sur les budgets locaux

- 6 novembre, Lyon: Journée interrégionale Rhône-Alpes / Auvergne sur le projet de loi NOTRe et les finances publiques

 

Les programmes et les détails de nos prochains rendez-vous sont à retrouver en cliquant ici.

Inscriptions par mail à npicard@apvf.asso.fr par fax ou par courrier.