ESPACE MEMBRE
Antilles 2017: le programme de la journée est en ligne !
Vous pouvez retrouver dès à présent le programme de la journée Antilles 2017.
Rencontres territoriales des maires des Antilles / Guyane
Les rencontres annuelles Antilles-Guyane se tiendront le 29 janvier 2016 à Schoelcher. Retrouvez le programme ci-dessous.
Pour s'inscrire, vous pouvez remplir le formulaire suivant : https://www.inscription-facile.com/form/grDT0R5ui8d8iUhlkh18
Rencontres territoriales des maires des Antilles / Guyane
Les rencontres annuelles Antilles-Guyane se tiendront le 29 janvier 2016 à Schoelcher. Retrouvez le programme ci-dessous.
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Rencontres territoriales des maires des Antilles / Guyane
Les rencontres annuelles Antilles-Guyane se tiendront le 29 janvier 2016 à Schoelcher. Retrouvez le programme ci-dessous.
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Rencontres territoriales des maires des Antilles / Guyane
Les rencontres annuelles Antilles-Guyane se tiendront le 29 janvier 2016 à Schoelcher. Retrouvez le programme ci-dessous.
Pour s'inscrire, vous pouvez remplir le formulaire suivant : https://www.inscription-facile.com/form/grDT0R5ui8d8iUhlkh18
Pour tout renseignement, l'APVF est joignable au 01 45 44 00 83.
Intercommunalité : l’APVF lance une enquête sur l'évolution des périmètres intercommunaux
L'APVF lance une enquête pour savoir quel regard portent les élus de petites villes sur l'évolution de la carte intercommunale. Venez faire connaître votre point de vue !
La loi sur la Nouvelle organisation territoriale de la république (NOTRe) en vigueur depuis le 7 août 2015 prévoit une évolution de la carte intercommunale au 1er janvier 2017. L'APVF a voulu savoir quel était le regard des élus de petites villes sur ce processus en cours en lançant une enquête. L’APVF vous invite à faire connaître votre retour de terrain et à répondre au questionnaire en cliquant sur le lien suivant : https://fr.surveymonkey.com/r/interco2016
Précision : Répondre à ce questionnaire (2 pages) ne vous prendra pas plus de 5 minutes.
Des difficultés sur la carte intercommunale? L'APVF organise une formation pour vous permettre de tout savoir et de tout anticiper le 2 février prochain. Vous pourrez retrouver le programme en cliquant ici.
Indemnités des exécutifs des syndicats intercommunaux : ce que prépare le gouvernement
Le Conseil constitutionnel ayant retoqué le « cavalier législatif » à la loi de finances rectificative (LFR) pour 2015 permettant le rétablissement des indemnités des exécutifs des syndicats intercommunaux exerçant une compétence sur un périmètre inférieur à celui d’un EPCI à fiscalité propre jusqu’à la refonte de la carte syndicale, le gouvernement envisage une nouvelle piste pour permettre aux élus à la tête de ces syndicats de continuer à percevoir leurs indemnités de fonction. La solution envisagée passerait par l’adoption d’un amendement à la proposition de loi relative au Droit individuel à la formation (DIF) pour les élus locaux déposée par le Sénateur (PS) Jean-Pierre Sueur.
Pour rappel, la loi NOTRE est venue modifier le régime indemnitaire applicable aux exécutifs de certains syndicats et est venue notamment supprimé les indemnités de fonction des présidents et vice-présidents de l'ensemble des syndicats mixtes ouverts restreints, ainsi que celles des présidents et vice-présidents des syndicats de communes et syndicats mixtes fermés dont le périmètre est inférieur à celui d'un EPCI à fiscalité propre. Or, la volonté du législateur était à l’origine de rendre ces dispositions applicables une fois la rationalisation de la carte syndicale opérée.
Interrogé sur le sujet, André Vallini, Secrétaire d’Etat à la réforme territoriale a fait la lumière sur le nouveau plan du gouvernement pour rétablir le versement de ces indemnités et revenir à l’ ambition originelle du législateur, un amendement à la proposition de loi visant à permettre l’application aux élus locaux des dispositions relatives au droit individuel à la formation qui sera examinée par les sénateurs en séance publique le 3 février prochain devrait venir « corriger le tir. »
A ajouter également que le texte porté par le sénateur Jean-Pierre Sueur poursuit un seul objectif fondamental, à savoir la création d’un organisme collecteur des cotisations versées par les élus au titre de leur formation, qui sera à priori dla Caisse des dépôts et consignations. Ce texte ne fera l'objet que d'une seule lecture par chambre.
Projet de loi Numérique : les points à retenir après l’adoption par l’Assemblée nationale
Le 26 janvier 2016 dernier, les députés ont adopté le Projet de loi « Pour une République Numérique » porté la Secrétaire d’Etat Axelle Lemaire. Ce projet de loi est inédit, puisqu’il a été en partie co-écrit avec les internautes, ambitionne de préparer la France aux enjeux numériques du XXIème siècle et comporte de fait plusieurs dispositions concernant les collectivités territoriales. L’APVF avait d’ailleurs rencontré la Secrétaire d’Etat Axelle Lemaire le 2 décembre dernier pour l’alerter sur certaines dispositions.
Concernant le volet consacré à l’ouverture des données publiques, les députés ont validé l’articulation avec le projet de loi Numérique avec la loi Notre en confirmant que les obligations de publication des données administratives ne concerneraient que les communes de plus de 3 500 habitants.
Par ailleurs, le texte introduit un principe d’accès à certaines données des délégataires de services publics (DSP) mais ne l’étend pas aux partenariats public-privé (PPP).
L’abandon de la loi Macron 2 relative aux « Nouvelles opportunités économiques » a conduit le gouvernement à introduire plusieurs amendements télécoms : le texte a par exemple introduit le principe de sanction pour les opérateurs de téléphonie mobile qui ne respecteraient pas leurs obligations de couverture. De plus, les opérateurs de téléphonie mobiles auront également l’obligation de mettre à disposition les données servant à établir les cartes de couverture dans des « formats ouverts ». Autre point concernant l’aspect financier de cette problématique cette fois : les investissements réalisés sous maîtrise d’ouvrage publique pour améliorer la couverture mobile seront également éligibles au FCTVA sur la période 2015-2022.
En matière d’accessibilité, les députés ont également renforcé les obligations de communication en ligne qui pèsent sur les administrations : ces dernières seront désormais tenues de rédiger « un schéma pluriannuel de mise en accessibilité » organisant leur communication publique. A noter que celles dérogeant à ces obligations pourront se voir infliger une amende allant jusqu’à 5 000 euros.
De façon plus générale, on peut également noter que le texte instaure un droit au maintien de la connexion internet pour les plus personnes les plus fragilisées financièrement, le droit à l’effacement des données personnelles en cas de décès, le droit à la « portabilité des données » en cas de changement de fournisseur d’accès à internet et l’impossibilité pour un syndic de copropriété de s’opposer au câblage en fibre optique d’un immeuble « sans motif légitime et sérieux ».
Pour rappel, le projet de loi, examiné dans le cadre de la procédure d’urgence, ne fera l’objet que d’une seule lecture par les deux chambres.
Couverture des zones blanches : l’Etat prendra en charge la couverture dans 300 communes
L’APVF s’était associée en décembre dernier aux autres associations d’élus pour dénoncer dans un communiqué de presse commun le conditionnement de la couverture mobile d’une commune à la mise à disposition préalable, par la collectivité maître d’ouvrage, d’un point haut et d’un raccordement électrique (ce type d’investissement dépasse souvent très largement 100 000 euros). Il …
L’APVF s’était associée en décembre dernier aux autres associations d’élus pour dénoncer dans un communiqué de presse commun le conditionnement de la couverture mobile d’une commune à la mise à disposition préalable, par la collectivité maître d’ouvrage, d’un point haut et d’un raccordement électrique (ce type d’investissement dépasse souvent très largement 100 000 euros). Il y a quelques jours, le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, a indiqué que c’est finalement l’État qui « prendra à sa charge l’ensemble des coûts de construction des pylônes qui vont équiper les 300 et quelques communes identifiées comme étant en zones blanches ». L’APVF se félicite de ces déclarations.
Emmanuel Macron a également évoqué le cas des « 2 200 communes qui n’ont accès qu’à la 2G » et la question de leur couverture en haut débit : « Nous nous sommes fixés l’objectif de couvrir tous les centre-bourgs en 3G d’ici le printemps 2017 ». Enfin, le gouvernement a identifié « 800 sites prioritaires, zones d’intérêt économique ou touristique, qui pourront être aussi équipées à la demande des collectivités ».
Le Sénat adopte le projet de loi biodiversité
Les sénateurs ont très largement adopté hier le projet de loi biodiversité en première lecture, par 263 voix pour (et 32 voix contre). Largement amendé par rapport à sa version issue de la première lecture à l’Assemblée nationale le texte comporte plusieurs mesures intéressant les collectivités.
Le Sénat a donné son feu vert à l'élément phare du projet, la création de l'Agence française (AFB) pour la biodiversité, qui rassemblera des réseaux de chercheurs et de scientifiques de haut niveau. Concernant la gouvernance cette nouvelle Agence, l’article 9 prévoit dorénavant un collège spécifique des collectivités locales au conseil d’administration.
Au sujet de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (article 7 ter) un représentant des communes, des départements et des régions au conseil d’administration est également prévu. De nouveaux « établissements publics de coopération environnementale » (EPCE) pourront voir le jour, associant les collectivités territoriales et l’État (article 32).
Des règles nouvelles en matière d’urbanisme ont été adoptées. Notamment, dans les PNR (parcs naturels régionaux), les sénateurs ont rétabli l’obligation de conformité du règlement local de publicité avec la charte du parc (article 29).
Les sénateurs ont modifié la définition des plans climat-air-énergie (obligatoires pour les EPCI de plus de 50 000 habitants fin 2016 et pour les EPCI de plus de 20 000 habitants fin 2018). Désormais, ces PCAE territoriaux devraient inclure le fait de « favoriser la biodiversité pour adapter le territoire au changement climatique ». Pour l’auteur de l’amendement, l’écologiste Ronan Dantec, « la biodiversité est rarement la priorité des collectivités territoriales », notamment en milieu urbain. Cette disposition vise donc à encourager les élus à davantage s’en préoccuper.
L’article 51 ter confirme l’exonération de TFNB (taxe foncière sur les propriétés non bâties) dans les zones humides. Un amendement demandant que le principe de cette exonération puisse être décidé par les communes ou les EPCI a été rejeté par les sénateurs. Toutefois, les maires conservent un droit de regard, dans la mesure où le texte précise que les propriétés ne peuvent être concernées par cette exonération que si elles figurent « sur une liste dressée par le maire sur proposition de la commission communale des impôts directs ».
La ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, a salué l’adoption de ce texte « fondateur » et félicité les sénateurs pour avoir « su transcender les clivages partisans pour rapprocher les points de vue en recherchant l’intérêt général de notre avenir commun, et en mettant la France très en avance sur les enjeux de la biodiversité et du climat ».
Le projet de loi porté par Ségolène Royal doit à présent repartir en deuxième lecture à l'Assemblée. Son adoption définitive est prévue avant l'été.