ESPACE MEMBRE
Résolution adoptée par le Conseil d’administration de l’APVF
Réuni le 26 avril 2016, le Conseil d’administration de l’Association des Petites Villes de France a adopté la présente résolution, exprimant son souhait d’un soutien à la capacité d’investissement du bloc local et d’une pleine association des élus locaux à la mise en place de la nouvelle carte intercommunale.
Pour la sauvegarde de la capacité d’investissement du bloc local
Après trois années consécutives de réduction des concours financiers de l’Etat aux collectivités territoriales (pour un total cumulé de 15,5 milliards d’euros entre 2014 et 2016) qui a provoqué l’an dernier une contraction considérable de l’investissement public local à hauteur de 4,6 milliards d’euros, une nouvelle réduction de ces concours financiers, en 2017, à hauteur de 3,5 milliards d’euros supplémentaires, pourrait aboutir à des effets récessifs très préjudiciables à l’emploi et la cohésion sociale.
Par conséquent, sans nier la nécessité de réduire les déficits publics mais prenant en considération l’importante contribution déjà assurée par les collectivités locales à l’effort national de redressement, l’APVF appelle le Gouvernement à prendre toute la mesure de la situation dans le projet de loi de finances pour 2017 en revenant sur la diminution programmée des concours financiers de l’Etat.
Enfin, cette participation des collectivités locales à la maîtrise des comptes publics implique que la réforme de la Dotation globale de fonctionnement prenne pleinement en compte les charges de centralité qui grèvent les budgets des petites villes chargées d’animer leur bassin de vie rural. L’APVF sera également attentative à ce que les capacités contributives des communes, et notamment des ressources fiscales dont elles disposent, soient mieux prises en compte.
Pour une refonte de la carte intercommunale dans la concertation
Dans le cadre de la refonte de la carte intercommunale à l’horizon du 1er janvier 2017, les dispositifs de concertation prévus par la loi NOTRe ont souvent permis aux élus de faire valoir leur vision. Mais pour être réussie la réforme devra être opérée, par les préfets, dans un esprit de concertation : rien de durable ne pourra être construit contre les élus locaux. L’APVF appelle l’Etat à respecter l’esprit de la loi NOTRe là où la vision portée par les élus diffère de celle portée par le Préfet, afin de conserver une nécessaire proximité entre l’institution intercommunale et le territoire.
Des propositions de loi ont été déposées afin de donner de la souplesse au calendrier de mise en œuvre des fusions, une fois le principe de la fusion et son périmètre définitivement arrêtés. Cette souplesse peut être bienvenue là où un large consensus se dégage en ce sens au sein de la CDCI.
Enfin, la préparation des fusions est impérative. Les élus ont besoin, au plus vite, que les services de l’Etat les accompagnent dans cette préparation, notamment sur les questions financières.
Toutes ces questions seront débattues dans le cadre des XIXè Assises des petites villes, qui se tiendront les 26 et 27 mai prochains à La Grande-Motte (Hérault) en présence, notamment, du ministre de l’Aménagement du territoire, du ministre de l’Intérieur et du ministre de l’Economie.
Vous pourrez retrouver le communiqué de publication de la résolution en cliquant ici
Brèves territoriales
Rencontres territoriales des petites villes jeudi 16 juin 2016 à Bordeaux : Comment redynamiser les centres villes et les commerces de proximité…dans les petites villes ? La question de la place des commerces de proximité ainsi que celle de la redynamisation des centres villes se pose avec de plus en plus d’acuité dans de nombreuses …
Rencontres territoriales des petites villes jeudi 16 juin 2016 à Bordeaux : Comment redynamiser les centres villes et les commerces de proximité…dans les petites villes ?
La question de la place des commerces de proximité ainsi que celle de la redynamisation des centres villes se pose avec de plus en plus d’acuité dans de nombreuses petites villes.
L’APVF organise jeudi 16 juin prochain à Bordeaux une journée consacrée à ces questions.
Quels leviers pour renforcer l’attractivité des cœurs de villes ? Quels outils pour freiner leur désertification? Quelle méthode pour mobiliser l’ensemble des acteurs et organiser des partenariats ?
Fête internationale des marchés :
Pour sa deuxième édition, la Fête internationale des Marchés, parrainée cette année par Jean-Luc Petitrenaud, aura lieu du 13 au 29 mai 2016. Avant tout destinée à célébrer l'ambiance des marchés et à faire redécouvrir au grand public leurs commerçants et artisans de proximité et les produits du terroir, la Fête Internationale des Marchés est ouverte à tous les types de marchés quel que soit leurs modes de gestion. Pour participer, vous pouvez contacter le comité organisateur de l’opération via le site internet : www.jaimemonmarche.com
Election présidentielle : changement de règles !
Publiées au Journal Officiel mardi 26 avril, deux lois votées début avril ont sensiblement modifiées les règles applicables à l’élection présidentielle concernant le parrainage des candidats, leur temps de parole et la transparence des sondages.
Le parrainage des candidats
La loi organique de modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle prévoit que dorénavant les élus devront dans une démarche volontaire envoyer leur bulletin de parrainage au Conseil Constitutionnel « par voie postale […] ou par voie électronique » (art.2).
500 parrainages sont toujours nécessaires à chaque candidat pour se présenter. Le changement intervient dans la publication des noms des parrains. Jusqu’à présent 500 noms étaient publiés par la Conseil Constitutionnel après un tirage au sort parmi l’ensemble des parrainages reçus pour chaque candidat, désormais l’intégralité des noms des élus sera rendue publique « au moins deux fois par semaine » (art.3). Le texte précise également qu’une fois envoyé, un parrainage ne peut être retiré.
Bureaux de vote et temps de parole
Les communes sont toutes concernées par l’article 8 de la première loi. En effet, les fermetures de bureaux de vote s’effectueront désormais à 19h sur l’ensemble du territoire au lieu de 18h actuellement, et 20h pour les villes qui le souhaitent.
Concernant le temps de parole des candidats, un principe d’équité a été introduit par les parlementaires pour la période intermédiaire c’est-à-dire « à compter de la publication de la liste des candidats et jusqu’à la veille du début de la campagne » (art.4). Cette équité tiendra compte des résultats des dernières élections et des sondages. L’égalité des temps de parole ne sera plus valable qu’au cours de la campagne officielle, c'est-à-dire les deux semaines précédant le premier tour. Ces deux temps seront à l’appréciation et au contrôle du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA).
Cette dimension supplémentaire donnée aux sondages est réglementée dans la seconde loi, la loi de modernisation de diverses règles relatives aux élections. Les instituts de sondages doivent transmettre à la Commission des sondages des informations précises sur leurs publications et sur ce qui n’a pas été retenu dans les publications : questions, critères de redressement des résultats, proportion de non-réponse…
Comptes de campagne
Les comptes de campagne des candidats à l’élection présidentielle sont concernés par l’article 6 qui prévoit que les dépenses de campagne sont comptabilisées « pendant l’année précédant le premier jour du mois de l’élection » soit depuis le 1er avril 2016.
La seconde loi modifie quant à elle les règles applicables aux comptes de campagne pour les candidats aux autres élections. La période de prise en compte des dépenses n’est plus de un an mais de six mois.
Accompagner de manière solidaire la transition et la médiation numérique dans les territoires
En Juin 2014, l’association « Recyclage Ecocitoyen® » est venu présenter, à Annonay, les activités de ses filières de recyclage de déchets professionnels, portées par le secteur du travail adapté, par lesquelles les équipements informatiques sont collectés et rénovés par les personnes en situation de handicap. Retour sur leurs activités.
L’APVF a ainsi découvert l’utilité et la pertinence de la proposition de services faite par ce collectif national qui place, au cœur de son action, le Réemploi, dans le champ de la solidarité. L’offre de cette structure respecte en effet les préconisations de l’Economie circulaire et les valeurs de l’ESS, tout en anticipant, déjà, certains aspects la « Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte », en particulier sur les thèmes du « réemploi » et de la lutte contre « l’obsolescence programmée ».
L’APVF a ainsi défini avec Recyclage Ecocitoyen® les principes d’une offre en faveur de l’équipement informatique des écoles.
L’offre consiste à mettre à disposition, sous forme d’un prêt pendant un an (renouvelable) de matériels reconditionnés issus de parcs informatiques de grandes entreprises et d’administrations et qui au terme de cette période seront renouvelés avec du matériel plus récent.
La formule du prêt garantit une fin de vie du matériel conforme à la réglementation sur le traitement des déchets électroniques puisque le « Code du domaine de l’Etat » interdit la revente du matériel cédé.
C’est surtout, aussi, la sécurité pour les bénéficiaires de ces équipements, personnes morales ou physiques, de toujours disposer de machines, en bon état de fonctionnement, car elles seront échangées gratuitement, en cas de panne, par du matériel plus récent, pendant toute la durée du prêt.
L’APVF invite les municipalités à penser la formule du réemploi, à l’occasion du renouvellement des parcs d’ordinateurs dans les écoles et de recourir, en tant que possible à l’offre de prêt de Recyclage Ecocitoyen, qui pour 50 € par an et par machine propose des unités centrales de capacités, au moins égales, aux ordinateurs actuellement en service.
Par ailleurs, Recyclage Ecocitoyen suscite sur les territoires, avec des offres comparables, des coopérations entre les acteurs de l’Agenda 21, de la cohésion sociale et du développement économique grâce à ses opérations dénommées « Websenior 2.0 » en faveur des aînés, « Micro-Hosto » en faveur des enfants hospitalisés ou en rééducation et « Kit Micro » pour accompagner les entrepreneurs débutants à la transition numérique de leurs activités.
Ces opérations structurantes de territoires ont fait l’objet d’une convention signée avec Mme Axelle LEMAIRE Secrétaire d’Etat en charge du numérique pour faciliter leur essaimage national.
Pour en savoir plus sur, l’association « Recyclage Ecocitoyen® » :
L’opération structurante de territoire Micro Hosto Cliquer ici et Websenior2.0 : cliquer ici
Reportage RECLS au JT de 13 heures de France 2 – : cliquer ici
Nouveau Guide Déchets 2014 by RECLS : cliquer ici
Contact : Matthieu PASINI Mobile : 06.71.22.12.59 - Fixe : 09.74.77.57.84 - Fax : 09.74.77.57.81
Site internet : www.recyclage-ecocitoyen.fr
Services publics : les schémas départementaux d'amélioration de l'accessibilité des services publics devront être élaborés d’ici fin 2017
Pour rappel, conformément aux dispositions de la loi NOTRE du 7 août 2015, les départements ont été confortés dans leurs compétences relatives à la solidarité et à l’égalité des territoires. A ce titre, ils ont la charge de l’élaboration en concertation avec les services déconcentrés de l’Etat et les communautés d’un schéma d’amélioration des services au public. Un décret paru le 6 avril 2016 au Journal officiel est venu préciser quelles étaient les modalités d’élaboration et d’adoption de ces schémas ; adoption qui devra intervenir « avant le 31 décembre 2017 » comme le précise ledit décret.
Comme l’indique le décret, le schéma départemental d'amélioration de l'accessibilité des services au public est élaboré pour une durée de six ans et traite de l’ensemble des services (publics ou privés) qui ont vocation à être accessibles au public. Ce schéma doit s’appuyer sur un bilan de l’offre existante en matière de services qui comprend une analyse des besoins de services de proximité et l’identification des territoires présentant un déficit d’accessibilité à ces services. Le décret précise que les territoires déficitaires devront être ciblés par un programme d'actions « comportant d’une part, des objectifs quantitatifs et qualitatifs de renforcement de l'accessibilité des services au public et, d'autre part, des mesures permettant d'atteindre ces objectifs ». A ajouter également qu’un plan de développement de la mutualisation des services devra être établi.
Dans le cadre de l’élaboration de ce schéma, le préfet et le conseil département peuvent consulter les partenaires publics et privés susceptible d’être impacté et d’apporter une expertise. Ces partenaires peuvent être « l'association départementale des maires, les organisations syndicales et patronales et les associations d'usagers ». Dans un second temps, le projet de schéma est transmis, pour avis, aux EPCI à fiscalité propre du département. Il peut être éventuellement modifié pour tenir compte des avis recueillis et est ensuite soumis, pour avis, au conseil régional ainsi qu'à la Conférence territoriale de l'action publique (CTAP). Les EPCI, le conseil régional et la CTAP sont tenus de rendre leur avis dans un délai de trois mois. Après adoption par le conseil départemental, ce schéma est arrêté par le préfet et doit faire l’objet d’une large publicité. En ce qui concerne le programme d’actions ciblé, une instance de suivi associant l’ensemble des signataires de la convention de mise en œuvre du schéma parmi lesquels les communes est mise en place. Enfin, le schéma peut être révisé avant l’expiration du délai de six ans.
Pour accéder au décret :
Finances locales : un décret précise les dotations pour les catastrophes naturelles, la politique de la ville et les bibliothèques
Le décret du 8 avril relatif aux dotations de l'Etat, aux collectivités territoriales et à la péréquation des ressources fiscales précise notamment les critères d’éligibilité à la dotation en faveur des collectivités touchées par des événements climatiques graves, les conditions de financement de l’extension des horaires d’ouverture des bibliothèques et les modalités d'attribution de la dotation politique de la ville.
L’article 1er précise les conditions de l’application de l’article 160 de la loi de finances initiale (LFI) pour 2016 qui met en place la dotation « de solidarité en faveur de l'équipement des collectivités territoriales et de leurs groupements touchés par des événements climatiques ou géologiques qui doit contribuer à « réparer les dégâts causés à leurs biens par des événements climatiques ou géologiques graves ». Comme l’indique l’article 160 de la LFI, le décret « précise notamment les conditions de détermination des événements climatiques ou géologiques graves en cause, la nature des biens pris en compte, les règles relatives à la nature et aux montants des dégâts éligibles ainsi que les règles de détermination de la dotation pour chaque collectivité territoriale et groupement en fonction du montant des dégâts éligibles. » Le décret précise ainsi que « le représentant de l'Etat procède à l'évaluation du montant des dégâts dont la réparation est éligible à la dotation » et que l’appui d’une mission du Conseil général de l'environnement et du développement durable deviendra obligatoire dès lors que le montant des dégâts dépassera un million d’euros HT ou lorsque la catastrophe aura touché plusieurs départements.
L’article 2 définit lui les conditions de financement de l’extension des horaires des bibliothèques. Selon le décret, les projets d'extension ou d'évolution des horaires d'ouverture des bibliothèques peuvent recevoir une attribution au titre de la première fraction du concours particulier (dédiée aux projets de petite et moyenne importance, déconcentrés au niveau régional). Cette attribution ne pourra avoir lieu que durant cinq années consécutives au plus. La liste des opérations à soutenir est établie par le préfet de région, qui fixe également le montant des crédits attribués aux collectivités ou aux EPCI concernés. Si les dépenses de personnel liées à une extension ou évolution des horaires d'ouverture seront éligibles, le préfet de région devra veiller « à ce que cette liste réserve une part majoritaire des attributions aux travaux d'investissements », ce qui apparaît en contradiction avec l’objectif initial, né d’un engagement de Fleur Pellerin en 2015.
L'article 3 du décret précise les modalités d'attribution de la dotation politique de la ville. Ainsi, « le représentant de l'Etat dans le département conclut avec la commune ou l'établissement public de coopération intercommunale une convention qui précise l'objet et le montant des dépenses pouvant donner lieu à subvention, le taux de subvention qui leur est appliqué ainsi que le montant total des subventions accordées. Cette convention peut aussi prévoir le calendrier prévisionnel de réalisation des projets. Les crédits de la dotation politique de la ville sont attribués en vue de la réalisation de projets d'investissement ou de dépenses de fonctionnement correspondants aux objectifs fixés dans le contrat de ville. » Il s’agit d’une avancée pour les communes puisque, alors que cela n’était pas possible auparavant, la dotation permet désormais le financement des dépenses de personnels.
L’article 3 confirme également la modification des modalités de calcul de la contribution au redressement des finances publiques des communes des départements d'outre-mer à compter de 2016 (les recettes de l'octroi de mer sont désormais exclues du calcul) et précise la mise en œuvre des règles de fonctionnement du fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (Fpic) propres au territoire de la métropole du Grand Paris.
L'article 4 définit la répartition de la dotation d'équipement des territoires ruraux dans les départements d'outre-mer et l'article 5 précise en particulier le calcul du potentiel financier de la métropole de Lyon et du département du Rhône.
https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2016/4/8/INTB1605402D/jo/texte
Maisons de service au public : le portail numérique est ouvert !
Le 12 avril, le portail numérique des maisons de services au public (MSAP), conçu par la Caisse des dépôts et consignations, a ouvert le 12 avril : https://www.maisondeservicesaupublic.fr/
Ces MSAP sont des espaces mutualisés de services au public qui se situent en zone rurale ou dans les quartiers défavorisés et délivrent une offre de proximité et de qualité à l’attention des habitants. Dans ce lieu unique, les usagers, particuliers ou professionnels sont accompagnés dans leurs démarches quotidiennes (emploi, famille, santé, retraité, social, énergie, logement…). Le portail numérique met à disposition un outil cartographique et de géolocalisation qui permet de visualiser la maison la plus proche de chez soi, avec toutes les coordonnées correspondantes, les horaires d'ouverture, etc. Le site doit également constituer un outil de travail pour les agents d'accueil eux-mêmes. Un extranet professionnel leur permet d'entrer en contact les uns avec les autres et d'échanger via un forum. Ils auront également accès à un agenda comprenant toutes les formations dispensées par la Caisse des Dépôts.
Pour rappel, l’objectif annoncé lors du comité interministériel de la ruralité est d'atteindre un maillage de 1.000 maisons sur l'ensemble du territoire d'ici fin 2016. Depuis le lancement du plan de déploiement des maisons de services au public il y a six mois, 115 ont été créées, s'ajoutant aux 364 maisons héritées des dispositifs préexistants.
Catalogue des formations 2016
La formation est un droit pour tous les élus (art.L2123-12 CGCT). L'APVF vous propose plusieurs formations en 2016, spécialement pensées pour les élus et techniciens des petites villes.
Retrouvez ici l'intégralité du catalogue des formations 2016 de l'APVF
Pour tout renseignement supplémentaire : 01 45 44 00 83.
Sécurité et prévention de la délinquance : les maires débattront de leurs rôles et exposeront leurs stratégies lors des XIXèmes Assises !
En présence de Bernard Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur et du Préfet Pierre N’GAHANE, Secrétaire général Comité interministériel de prévention de la délinquance (CIPD), cinq maires débattront des meilleures stratégies locales à mettre en place pour lutter contre l’insécurité et prévenir efficacement la délinquance lors des prochaines Assises de l’APVF.
Dans un contexte marqué par une radicalisation croissante, les experts et les élus présents évoqueront notamment les outils et les collaborations possibles entre les services de l’Etat et les collectivités. Cette question se pose avec d’autant plus d’acuité que le maire joue un rôle important et non-déclinant depuis la loi de 2007 en matière de prévention de la délinquance.
Mais cette table ronde sera également l’occasion de sensibiliser les décideurs publics sur les carences et les leviers d’améliorations relatifs aux stratégies locales de prévention de la délinquance : les préfets de département ont par exemple tendance à entrer plus facilement en dialogue avec les maires des grandes agglomérations – qui aspirent l’essentiel des ressources du Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD). Ce qui explique que de nombreux élus de petites villes ont souvent le sentiment qu’il manque de moyens pour lutter contre certaines formes de délinquances notamment les incivilités récurrentes.
Enfin, le Ministre de l’Intérieur et le Préfet pourront également éclairer les élus sur la méthodologie relative à la détection de la radicalisation.
Brèves territoriales
Transport ferroviaire, aides de l'Etat pour les archives des collectivités... l'actualité en bref
Concurrence dans le transport ferroviaire : attention au départ !
Le trilogue sur le paquet ferroviaire a trouvé ses points de compromis. Cette instance de négociations réunissant la Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil européen (conseil des ministres de l’Union européenne) travaillait depuis plusieurs années sur ce dossier visant à libéraliser le secteur du transport ferroviaire des voyageurs : en 2020 pour les TGV, d’ici 2023 pour les TER et Intercités. Les Etats membres doivent maintenant accepter le compromis et le Parlement européen le voter conforme.
Les régions auront toutefois la possibilité de continuer d’attribuer directement les lignes aux opérateurs pendant dix ans, soit jusqu’en 2033, et des dérogations existeront encore pour le subventionnement de certaines lignes où l’opérateur aura fait faillite, où le marché sera trop petit (« règles minimis ») ou si elles démontrent que le service est de très bonne qualité, répondant à des conditions précises notamment concernant la performance de l’opérateur.
Réforme des aides de l’Etat pour les archives des collectivités : c’est dans la boîte !
Le contrôle de l’Etat sur les archives des collectivités reste mais les conditions d’attribution des aides changent. C’est ce qui ressort de la circulaire du 21 mars consultable sur le site du Ministère de la Culture.
Les départements, régions, communes et intercommunalités de plus de 20.000 habitants continueront d’informer le préfet pour toute action de modification de bâtiments d’archives, celui « dispose d’un délai de deux mois pour faire connaître son avis », délai au cours duquel « les travaux ne peuvent commencer ».
L’attribution de « toute subvention est subordonnée au visa technique » délivré par l’administration et ne peut être versée qu’à une collectivité disposant d’un agent qualifié, rémunéré et permanent à la direction de son service d’archives et ayant fait valoir un projet visant à assurer « l’ensemble des fonctions d’un service d’archives : collecte et sélection, conservation, traitement intellectuel et matériel, communication et mise en valeur ».