ESPACE MEMBRE
Le cahier des charges de la filière emballages publié pour 2017
Le cahier des charges des éco-organismes de la filière des déchets d'emballages ménagers applicable pour 2017 a été dévoilé ce 1er novembre.
Selon le principe de la responsabilité élargie des producteurs (REP), la gestion des déchets d'emballages ménagers qui proviennent de produits commercialisés dans des emballages, en vue de leur consommation ou utilisation par les ménages doit être assurée par les producteurs, importateurs, ou toute personne responsable de la première mise sur le marché de ces produits.
Pour remplir leurs obligations, les producteurs doivent mettre en place collectivement un éco-organisme, qui doit être titulaire d'un agrément. Ce dispositif a pour vocation d'optimiser la gestion de ces déchets, d'en améliorer le traitement et, en particulier, le recyclage, mais aussi de favoriser la prévention de la production de ces déchets, notamment par l'éco-conception des produits.
Le cahier des charges des éco-organismes de la filière des déchets d'emballages ménagers applicable pour 2017 a été dévoilé ce 1er novembre. Il s’agit en fait d’une année de transition entre la période d'agrément qui se termine en décembre 2016 et celle qui portera sur la période 2018-2022. Cette année de transition permettra aux metteurs sur le marché et aux collectivités d'avoir une visibilité sur le paysage de la filière en ayant rapidement connaissance des éco-organismes agréés par l'Etat à compter de l'année 2018", assure le ministère de l'Environnement. L’objectif est de préparer dans les meilleures conditions l'arrivée de la concurrence parmi les éco-organismes.
Retrouver ici l’arrêté relatif à la procédure d'agrément et portant cahier des charges des éco-organismes de la filière des déchets d'emballages ménagers
Situation financière des petites villes : En raison de la faiblesse des marges fiscales et des charges contraintes, la péréquation est vitale pour deux tiers des petites villes
L'APVF et La Banque Postale publient la 3ème édition de « Regard financier sur les petites villes ». Les principales moyennes pour 2015 démontrent que la situation demeure fragile pour les petites villes.
Il ressort principalement de cette étude que les recettes courantes progressent très légèrement (+1.5%) malgré la forte baisse des dotations de -4.4%. La gestion rigoureuse menée par les petites villes se traduit par une stabilisation des dépenses de fonctionnement (+0.7%) avec un ralentissement notable des dépenses de personnel (+1.6% en 2015, contre +4.6% en 2014) et la baisse, pour la deuxième année consécutive, des charges à caractère général (-1.6%).
Pour autant, si ces chiffres apparaissent encourageants, l’APVF s’inquiète de la baisse importante des investissements en 2015 de -15%, après une baisse tout aussi notable en 2014 de -16.8%. Si le cycle électoral peut apporter un début d’explication à cette tendance, il est indéniable que la diminution des dotations, particulièrement forte pour les petites villes, joue un rôle clé dans l’ampleur de cette baisse des investissements. L’impact sur l’économie et l’emploi dans les territoires est certes difficilement mesurable mais ne peut être ignoré. C’est pourquoi, l’APVF s’interroge sur la trajectoire du niveau des dotations dans les années à venir pour les petites villes les plus fragiles.
Cette étude confirme la fragilité financière des petites villes qui s’illustre notamment par la faiblesse des marges fiscales et par le niveau élevé de charges contraintes. En effet, en matière de fiscalité, 37% des petites villes n’ont aucune marge fiscale et 37% ont seulement une marge fiscale réduite. De plus, les petites villes à charges contraintes ou moyennement contraintes représentent plus des deux tiers de la strate.
De ce fait, alors que le Parlement débat actuellement du projet de loi de finances pour 2017, l’APVF rappelle toute l’importance d’une montée en charge de la péréquation, désormais vitale pour de nombreux territoires. Elle demande à ce que l’impact des nouveaux périmètres intercommunaux sur le FPIC soit très rapidement analysé et maitrisé afin de mieux prendre en compte la situation des communes les plus en difficulté. Elle s’interroge en outre sur le maintien des dotations d’intercommunalité à géométrie variable, pénalisantes pour les communautés de communes situées en zone rurale, alors même que la carte intercommunale est en voie d’achèvement.
Catalogue des formations 2016
La formation est un droit pour tous les élus (art.L2123-12 CGCT). L'APVF vous propose plusieurs formations en 2016, spécialement pensées pour les élus et techniciens des petites villes.
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Intercommunalités : le Sénat veut faciliter les accords locaux sur la répartition des sièges
Le 26 octobre dernier, le Sénat a adopté le 26 octobre en première lecture la proposition de loi de la sénatrice Jacqueline Gourault visant à faciliter la mise en place et le fonctionnement des intercommunalités. Ce texte qui a vocation à « garantir à toutes les intercommunalités de France la capacité de procéder à une répartition des sièges entre communes » prévoit en l’état la possibilité de créer des sièges supplémentaires pour les communes à l'EPCI sur la base d'un accord local. Il prévoit également l’harmonisation des indemnités des élus communautaires entre les différents statuts de communautés.
De nouveaux accords locaux envisageables à partir de 2020
Pour se faire, un défi de taille se pose au législateur : respecter les exigences formalisées par le Conseil constitutionnel dans la décision « Salbris » relative à la répartition des sièges communautaires. Afin de répondre à cette exigence, le texte sénatorial reprend et ajuste le tableau de la loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales (RCT) relatif au nombre de sièges à pourvoir « lorsque le nombre prévu a pour effet, combiné avec les règles de répartition, de rendre impossible dans la pratique tout accord de répartition ». Selon Jacqueline Gourault : « ces situations sont rencontrées dans d’assez nombreux cas. Selon les configurations locales, certaines communautés peuvent organiser une répartition sur accord local alors que d’autres ne le peuvent pas. » Une inégalité de traitement des territoires qui, au sens de la sénatrice, ne se justifie pas. Pour surmonter cet obstacle juridique qui condamne certaines communes à ne pas pouvoir proposer un accord local de répartition, le tableau relatif au nombre de sièges pourrait être complété lors du prochain renouvellement général des conseils municipaux en 2020, sur la base de la « clause de revoyure », permettant de fait de rouvrir la possibilité d’un accord local comme prévu par la loi du 31 mars 2015 visant à faciliter l’exercice, par les élus, de leur mandat. Pour rappel, le Code général des collectivités territoriales dispose que, « au plus tard le 31 août de l’année précédant celle du renouvellement général des conseils municipaux [soit le 31 août 2019] il est procédé à la définition d’un nouvel accord local à jour des derniers recensements.»
Vers une harmonisation des indemnités entre les différents élus communautaires
D’autre part, en ce qui concerne l’indemnisation des conseillers communautaires délégués, le texte prévoit également l’alignement du régime des communautés de communes sur celui des autres statuts d’intercommunalités. Ainsi, les conseillers communautaires disposant d’une délégation et membres du bureau de la communauté de communes pourront percevoir une indemnité, dans le respect de l’enveloppe indemnitaire globale.
Le choix de l’EPCI de rattachement des communes nouvelles
Durant les discussions parlementaires, le gouvernement a également introduit un amendement visant à rendre aux communes nouvelles le choix de l’EPCI de rattachement. Cet amendement, adopté dans le cadre de la proposition de loi Gourault, a vocation à rendre la parole à tous les acteurs locaux concernés par le regroupement de communes : communes regroupées dans le cadre de la commune nouvelle, EPCI d’accueil, anciens EPCI auxquels appartenaient les communes regroupées ainsi que les anciennes communes y ayant appartenus. L’amendement adopté prévoit notamment que chacun de ces acteurs locaux aura désormais la possibilité de saisir pour avis la Commission départementale de coopération intercommunale. Saisine ou pas saisine, la décision de rattachement ne pourra être prise qu’à la majorité des deux tiers des membres de la CDCI.
En l’état, cette nouvelle rédaction permet d’écarter le rattachement unilatéral par le Préfet d’une commune nouvelle à un EPCI et de redonner du poids aux acteurs locaux concernés par la procédure de commune nouvelle. D’autre part, si les recours sont épuisés et qu’aucune majorité n’a été trouvée, la décision revient aux communes constitutives de la commune nouvelle : « À défaut d'amendement adopté par la commission départementale à la majorité des deux tiers de ses membres, ou à défaut d'accord de l'établissement concerné et de la moitié de ses communes membres représentant la moitié de sa population, la commune nouvelle devient membre de l’EPCI à fiscalité propre proposé par les conseils municipaux des communes constitutives de la commune nouvelle ».
Formations des petites villes en 2017
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PLF 2017 : un rebond à prévoir pour les recettes de TASCOM 2017
Le 25 octobre dernier, les députés ont adopté le volet "recettes" du projet de loi de finances pour 2017. Concernant les ressources des collectivités locales, et outre la problématique des variables d’ajustement et du financement de la péréquation, peu de changement important.
Les recettes de la TASCOM vont fortement progresser, puisque les magasins redevables de la majoration de la taxe sur les surfaces commerciales créée en 2014 devront non seulement payer l'an prochain la majoration due pour 2017, mais également un acompte égal à la moitié de la majoration dont ils devront s'acquitter en 2018. Cette mesure doit permettre à l’Etat d’encaisser à l’avance 100 millions d’euros. 4.200 établissements dont la surface dépasse 2.500 m2 sont concernés par cette avance.
De surcroît, une avance au profit des communes et des EPCI a également été votée. De ce fait, les établissements concernés par la majoration de la TASCOM devront payer un acompte de 50% (au titre de 2018) à la fois pour la majoration de la taxe et pour la taxe elle-même.
Pour rappel, la TASCOM est due par les exploitants de magasins de commerce de détail, pour les établissements dont la surface de vente est supérieure à 400 m², soit près de 47 000 établissements. La majoration de 50 % est due par les exploitants pour les 4 200 établissements dont la surface dépasse 2 500 m².
S’agissant des dotations de l'Etat aux collectivités, aucune surprise. Néanmoins, les députés ont demandé au gouvernement de remettre au Parlement et au Comité des finances locales, avant le 30 septembre de chaque année, un rapport "sur le coût pour les collectivités territoriales des mesures d'exonérations et d'abattements d'impôts directs locaux".
En effet, comme les députés l’ont rappelé, depuis 2010, les exonérations et abattements d’impôts directs locaux ne sont plus intégralement compensés par l’État. Ces exonérations portent principalement sur le logement locatif social. Et en règle générale, les collectivités ne peuvent délibérer sur la non-application de ces mesures sur leur territoire et subissent donc pleinement une décision pour laquelle ils n’ont pas été consultés.
Pour autant et malgré les demandes répétées du Parlement de disposer de chiffres précis sur le coût réel de la perte de recettes pour ces collectivités, les services de l’État se montrent incapables de les transmettre. D’où l’intérêt pour les parlementaires de disposer d’un tel rapport.
Cette demande témoigne notamment de la vive inquiétude des élus de communes en difficulté qui subissent une double peines avec les exonérations de taxe sur le foncier bâti dont bénéficient les bailleurs sociaux dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville et le système de plafonnement des compensations.
En 2015, les exonérations et abattements de fiscalité directe locale s’élèvent à 4 milliards d'euros (2 milliards pour la taxe d'habitation, 1,7 milliard pour le foncier bâti et 252 millions pour le foncier non bâti). Les compensations de l'Etat n’atteignent que 1,8 milliard d'euros. Et à cette compensation partielle, il faut ajouter le fait qu'une partie des compensations sont intégrées aux variables d'ajustement régulièrement minorées chaque année.
Un geste en faveur des départements et de la péréquation financé par le bloc communal
En séance publique à l’Assemblée nationale, les députés viennent d’adopter un amendement du gouvernement qui réduit de moitié la ponction opérée sur la DCRTP des départements et augmente la dotation de solidarité rurale (DSR) qui s’élèvera à 180 millions d'euros l'an prochain, contre 117 millions prévus initialement.
Cet amendement concerne l’élargissement du périmètre des variables d’ajustement, c’est-à-dire les variables qui servent à financer la péréquation. En effet pour pouvoir financer l’augmentation de la péréquation en 2017, le Gouvernement avait initialement prévu de réduire la DCRTP des départements et des régions ainsi que le FDPTP.
En commission des finances, les députés avaient décidé d’exclure des variables d’ajustement la DCRTP des départements et des régions.
Mais en séance publique, le gouvernement a déposé un amendement qui a été préféré et qui consiste à réduire l’effort pour les seuls départements. En effet, afin de tenir compte de la situation financière particulière des départements, l'effort passera finalement de 400 millions d'euros à 200 millions d'euros. Mais le secrétaire d’Etat au Budget a indiqué que la charge sera reportée sur le bloc communal.
Pour les départements, le geste est encore bien insuffisant. Les régions, quant à elles, souhaitent être logées à la même enseigne que les départements. Pour l’heure, la DCRTP des régions subit toujours un coup de rabot de 150 millions d’euros.
De plus, cet amendement prévoit également une augmentation supplémentaire de la DSR en 2017 (+63 millions d’euros). Elle passera donc de 117 millions d'euros initialement prévus à 180 millions d'euros. Cette augmentation permet ainsi d’aligner pour la première fois la croissance de la DSR et la DSU. Cependant, cette majoration sera financée par les traditionnelles variables d’ajustement donc par le bloc communal. En effet, il faut préciser que le financement de cette mesure sera assuré, pour moitié, par un écrêtement de la dotation forfaitaire des communes et, pour l'autre moitié, par les variables d'ajustement.
Ce même amendement dispose également que l'Etat prendra à sa charge l'augmentation de 70 millions d'euros de la DGF des communautés d'agglomération prévue dans le texte initial.
Ainsi, les concours financiers de l'Etat aux collectivités territoriales s'élèveront à 44,246 milliards d'euros, contre 44,176 milliards d'euros prévus initialement.
Enfin, le secrétaire d'Etat au Budget a annoncé que la dotation politique de la ville (DPV) – qui a atteint 100 millions d'euros en 2016 - sera abondée de 50 millions d'euros en 2017, via une rallonge budgétaire de l'Etat.
Prévention de la radicalisation : retour sur la rencontre nationale État et collectivités locales
Lundi 24 octobre s’est tenue la Rencontre nationale État et collectivités territoriales consacrée à la mobilisation des territoires contre la radicalisation organisée par le gouvernement et les principales associations d’élus (AMF, ADF, ARF, APVF, AdCF, France urbaine) à Paris, en présence de centaines d’élus, d’experts, de militants associatifs et de représentants de l’Etat.
L’ambition de cette rencontre était de dresser un état des lieux des enjeux liés au repérage et au traitement de la radicalisation. Ouverte par Bernard Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur, qui a dit regretter que les maires ne soient pas toujours associés aux dispositifs de prévention et ne soient pas toujours informés de leur existence et a souhaité rappeler sa volonté « d’approfondir la coopération entre les services de l’Etat et les collectivités » locales et ; la journée s’est articulée autour des cinq ateliers suivants : état des lieux, détection et signalement, prise en charge et accompagnement, formation et élaboration d’un contre-discours. A plusieurs reprises durant les ateliers, les maires de petites villes présents, et notamment Michel Veux, Conseiller municipal délégué à la prévention et à la sécurité de la ville de Nangis, ont pris la parole pour affirmer qu’ils ne demandaient pas l’accès aux « fichés S » en raison d’impératifs de discrétion évidents. Les maires veulent en revanche avoir des « éléments d’ambiance » et être « mieux informés » concernant la situation de leur commune. André Laignel a notamment rappelé que les maires, « en tant qu’employeurs, sont aussi en droit de savoir la dangerosité d’un individu » et en a ainsi profiter pour demander l’élargissement de la liste des fonctions faisant l’objet d’une enquête préalable à l’embauche.
Durant les ateliers, les élus locaux et notamment les maires sont venus échanger sur les problèmes concrets rencontrés et les solutions locales mises en place pour prévenir et traiter la radicalisation violente avec différents experts et des représentants des services de l’État. Les échanges ont permis de mettre en évidence le caractère essentiel d’une bonne coopération entre les différents acteurs locaux, dont les maires, détenteurs « d’une connaissance fine de leur territoire et de leur population ». Les maires ont insisté pour que les élus locaux aient plus d’informations et ont plaidé que le renforcement des liens entre procureur, préfet et maire.
Le Premier ministre Manuel Valls qui est venu clôturer les travaux de cette journée a affirmé qu’il était favorable à ce que les préfets informent « régulièrement les maires sur la nature et l'intensité des menaces » terroristes sur leur territoire. Faisant référence à la loi du 5 mars 2007, Manuel Valls a rappelé que les échanges d’information entre les maires et ses partenaires institutionnels dans le cadre « du secret partagé » étaient possibles.
Communes nouvelles : la proposition de loi Sido définitivement adoptée par le Sénat
Les sénateurs ont adopté mardi 25 octobre en seconde lecture la proposition de loi dite Sido –car déposée par le sénateur Bruno Sido- dont l’objectif est de favoriser le regroupement de communes en permettant, en cas de création d'une commune nouvelle, le maintien des communes associées sous forme de communes déléguées. Adopté en première lecture par les députés, ce texte a fait l’objet d’un vote conforme par les sénateurs conformément à la demande formulée par le rapporteur du texte François Grosdidier à l’attention de ses collègues.
Plus précisément, cette proposition a vocation à compléter le cadre juridique et financier des fusions de communes, réformé par la loi du 16 décembre 2010 avec l’institution des communes nouvelles. Ce nouveau cadre, assoupli en 2015 pour faciliter la transition entre les communes préexistantes et la commune nouvelle, ne prévoyait pas de dispositions spécifiques précisant le devenir, en cas de création d’une commune nouvelle, des communes associées dans le cadre du régime de fusion-association de la loi dite Marcellin du 16 juillet 1971. La proposition de loi ouvre ainsi la possibilité pour les communes associées d’être maintenues en tant que communes déléguées dans le cadre d’une commune nouvelle. Au cours de la discussion parlementaire, le champ de la proposition de loi a également été élargi afin de traiter des difficultés apparues dans le fonctionnement des communes nouvelles et de régler les conséquences des dispositions transitoires mises en place par le législateur pour faciliter la fusion des communes et le passage des entités préexistantes à la nouvelle commune qui en est issue. A noter que des dispositions demandées par les associations d’élus ont également été intégrées notamment en ce qui concerne la réduction du délai de rattachement de la commune nouvelle à une communauté ou l’assouplissement des relations financières entre la commune nouvelle et les communes déléguées.
Valoriser les ressources alimentaires de son territoire
Mairie-conseils organise le 3 novembre prochain une journée d’information et d’échanges sur le thème de « la valorisation des ressources agricoles et alimentaires des territoires »
Au moment où les pouvoirs publics encouragent l’action menée par de nombreuses collectivités en faveur d’une agriculture de proximité, Mairie-conseils organise le 3 novembre prochain une journée d’information et d’échanges sur le thème de « la valorisation des ressources agricoles et alimentaires des territoires » en partenariat avec la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (FNAB)
Comment mieux ancrer la valeur générée par les filières agricoles et alimentaires au sein des territoires ruraux ? Comment mieux répondre aux aspirations sociétales en faveur d’une agriculture durable et de proximité, comment favoriser le raccourcissement des chaînes de valeur du producteur au consommateur ? Plus largement, comment les questions agricoles et alimentaires peuvent-elles contribuer au projet de développement territorial ?
Depuis la Loi d’avenir pour l’agriculture, le législateur a réaffirmé la nécessité de renforcer l’ancrage territorial de l’alimentation, cette question devenant un axe prioritaire du Programme National pour l’Alimentation, aux côtés de la justice sociale, de l’éducation alimentaire des jeunes et de la lutte contre le gaspillage. Parmi les voies identifiées, les projets alimentaires territoriaux doivent ainsi permettre de fédérer l’ensemble des énergies autour d’un projet structurant, commun, dans une logique de valorisation des productions des territoires, de relocalisation, et de création de lien social autour de l’alimentation.
Retrouvez le programme complet en cliquant ici