ESPACE MEMBRE
Un nouvel appel à candidatures pour valoriser les bonnes pratiques en matière de plan local d'urbanisme intercommunal
Le ministère du Logement a lancé ce 8 mars un nouvel appel à candidatures auprès des collectivités pour valoriser les bonnes pratiques en matière d'élaboration de plans locaux d'urbanisme intercommunal (PLUi). Doté de 600.000 euros, il entend récompenser une quinzaine de lauréats dans deux catégories.
La première catégorie vise les PLUi en cours d'élaboration, avec une dotation pouvant aller jusqu'à 50.000 euros par projet. La subvention vise à financer les études et les besoins d'ingénierie de documents d'urbanisme présentant un caractère innovant pour pallier des difficultés territoriales particulières, ayant valeur de démarche pilote en matière de nouveaux outils d'urbanisme et de transition énergétique et étant facilement appropriables par les citoyens, les élus ou les particiens, a indiqué le ministère dans un communiqué.
La deuxième catégorie concerne les PLUi en vigueur, avec une dotation globale estimée entre 100.000 et 200.000 euros. Il s'agit d'accompagner les élus dans la valorisation auprès des habitants des PLUi qui auront notamment traité, de manière innovante, la revitalisation urbaine et la programmation d'une offre de logements adaptée aux besoins exprimés à l'échelle du territoire.
Les collectivités ont jusqu'au 15 avril prochain pour proposer leur candidature. Les résultats seront annoncés à l'automne 2017 par un jury national, lors du séminaire annuel du club PLUi qui accompagne depuis 2012 les EPCI lancés dans l'élaboration d'un PLUi.
Alors que plus de 540 PLUi sont approuvés ou en cours d'élaboration à l'échelle nationale, la loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) du 24 mars 2014 prévoit que les communautés de communes et d'agglomération deviennent compétentes en matière de plan local d'urbanisme à compter du 27 mars prochain sauf si une minorité de blocage d'au moins 25% des communes représentant 20% de la population a été mise en oeuvre trois mois auparavant. La loi Egalité et Citoyenneté comporte aussi des mesures de simplification pour faciliter cette prise de compétence en cas de fusion d'EPCI.
Les autorités locales demandent à l’UE de garantir un accès rapide aux financements pour l’adaptation au changement climatique
La Commission européenne devant faire rapport de l’adaptation au changement climatique devant le Parlement européen et le Conseil en 2017, les autorités locales ont présenté leurs recommandations en la matière au Comité des Régions.
La stratégie de l’UE relative à l’adaptation au changement climatique s’articule autour de trois objectifs clés: favoriser l’action au niveau des États membres; favoriser une prise de décision éclairée; intégrer la résilience au climat dans l'action de l’UE. L’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ce phénomène ont été inscrites dans l’ensemble des programmes de financement pertinents de l’UE pour la période 2014-2020, conformément à l’objectif de consacrer au moins 20 % du budget de l’Union — pas moins de 180 milliards d’EUR — aux actions liées au climat. Ce financement comprend un montant de 864 millions d’EUR mis à disposition par l’intermédiaire du sous-programme « Action pour le climat» du programme LIFE, destiné aux projets ciblant à la fois les efforts d’atténuation et d’adaptation.
En vue de renforcer cette stratégie, les villes et les régions recommandent notamment de collaborer avec des compagnies d’assurance pour la prévention des risques, d’élaborer des projections climatiques, ainsi que d’encourager la mise en place d’initiatives de divulgation des risques climatiques, des cadres d’évaluation des risques et de la vulnérabilité, et des réseaux de services climatiques.
Madame Sirpa Hertell (Finlande/PPE), conseillère municipale de la ville d’Espoo et rapporteure de l’avis sur le thème «Vers une nouvelle stratégie de l’UE en matière d’adaptation au changement climatique – adopter une approche intégrée» a récemment déclaré : «Nous nous félicitons des instruments de financement dont l’UE dispose pour aider les collectivités territoriales à s’adapter au changement climatique, tels que les Fonds ESI, Horizon 2020, LIFE, le Fonds de solidarité de l’UE et le mécanisme de financement du capital naturel. Néanmoins, l’accès à ces fonds reste particulièrement compliqué. Nous devons envisager de réexaminer les conditions préalables à l’accès rapide aux fonds pour les collectivités territoriales respectueuses du climat, qui ont fait l'objet d'évaluations des risques et de la vulnérabilité, ou qui ont élaboré un plan d’action en matière d’adaptation au changement climatique», avant d’ajouter: «Nous devons mettre sur pied de nouvelles méthodes plus efficaces pour accélérer les actions en matière d’adaptation au changement climatique.»
Le CdR demande aussi à la Commission de continuer à soutenir les villes et les régions en matière de projection climatique et d’évaluation des risques en renforçant ses activités de recherche pour l’identification d’outils et méthodes appropriés de modélisation du risque, le développement de scénarios d’impact climatique macrorégionaux et la création de réseaux de services climatiques dans le cadre du programme de financement Horizon 2020. Les réseaux de services climatiques mobiliseraient des experts et des fournisseurs de données pour compiler et analyser les informations, et rendre les connaissances accessibles aux décideurs locaux et régionaux.
Le CdR invite également la Commission à évaluer les mécanismes d’assurance susceptibles d’encourager la prévention des risques et de soutenir la réduction des dommages ainsi qu’à collaborer avec les compagnies d’assurance afin de s’assurer qu’elles partagent leurs connaissances et leur savoir-faire en matière de modélisation des risques et de gestion des risques de catastrophe avec le secteur public. Les exemples de réussite de partenariats devraient être davantage mis en valeur. Les dirigeants locaux soulignent en outre que les villes ou régions considérées à haut risque par les assureurs se heurtent également à des obstacles particuliers en matière d’investissements et de développement. Ils invitent la Commission européenne à étudier la manière de résoudre ces problèmes dans le cadre de la révision de la stratégie.
Les dirigeants locaux et régionaux rappellent que la révision de la stratégie d’adaptation au changement climatique doit mieux prendre en compte les dimensions transfrontières de la gestion des risques climatiques. Selon le CdR, la coopération macrorégionale apparaît comme l'approche à suivre pour faire progresser l’adaptation au changement climatique dans l'Union européenne, en favorisant les échanges d’informations et la mise en commun des efforts par-delà les frontières administratives.
Déclaration de naissance : le délai allongé à cinq jours
La loi « Justice du XXIe siècle » du 18 novembre 2016 a modifié l'article 55 du code civil et allonge ainsi à cinq jours, et non plus trois, le délai pour déclarer la naissance d’un enfant auprès d'un officier d'état civil.
Le décret d’application, paru le 3 mars au JO, précise que "le jour de l'accouchement n'est pas compté dans le délai de déclaration de naissance" et que "lorsque le dernier jour du délai est un samedi, un dimanche, un jour férié ou chômé, ce délai est prorogé jusqu'au premier jour ouvrable suivant".
Par ailleurs, un délai en raison de l’éloignement est prévu pour la Guyane, en particulier « les les communes d'Apatou, d'Awala-Yalimapo, de Camopi, de Grand Santi, d'Iracoubo, de Mana, de Maripasoula, d'Ouanary, de Papaïchton, de Régina, de Saint-Elie, de Saint-Georges, de Saint-Laurent du Maroni, de Saül et de Sinnamary. » Dans ces communes, le délai est allongé à huit jours.
Cette souplesse, prévue par la loi et maintenant le décret, a pour but d'éviter les déclarations de naissance devant le juge judiciaire et simplifie les formalités pour les parents.
Formations des petites villes en 2017
Le nouveau catalogue de formations pour les petites villes en 2017 vient de paraitre ! Vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire !
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Redynamiser les centres villes et les commerces de proximité… dans les petites villes
Rencontres territoriales des petites villes
Vendredi 3 mars 2017 à Coulommiers (Seine et Marne)
09h45 : Accueil des participants
10h : Ouverture des travaux
Franck RIESTER, Député-Maire de Coulommiers
André ROBERT, Délégué général de l’Association des petites villes de France
10h15 : Séquence 1
Comment redynamiser les centres villes ? Agir sur l’ensemble des leviers de l’attractivité
- David LESTOUX, Directeur associé du Cabinet Cible et Stratégies
- Laurent GAUTIER, Maire de Tournan-en-Brie
- Frédéric VALLETOUX, Maire de Fontainebleau, Président du Comité régional du tourisme d’Ile de France
- Nicolas SORET, Président de la Communauté de communes du Jovinien, Conseiller départemental de l’Yonne
- Marine PROMPT, Chargée de mission quartiers anciens dégradés, renouvellement urbain et revitalisation rurale à l’ANAH
Débat avec la salle
11h45 : Séquence 2
La mobilisation des acteurs et l’organisation des partenariats
- Yves JEGO, Ancien Ministre, Député-Maire de Montereau
- Jean Michel MORER, Maire de Trilport
- Jean Luc FECHNER, Directeur des relations institutionnelles du Groupe Casino
- Franck CHAIGNEAU, Expert en développement rural à la Caisse des Dépôts et Consignations
Débat avec la salle
13h00 : Cocktail déjeunatoire, à l’invitation de la Caisse des dépôts et consignations
Redynamiser les centres villes et les commerces de proximité… dans les petites villes
Rencontres territoriales des petites villes
Vendredi 3 mars 2017 à Coulommiers (Seine et Marne)
09h45 : Accueil des participants
10h : Ouverture des travaux
Franck RIESTER, Député-Maire de Coulommiers
André ROBERT, Délégué général de l’Association des petites villes de France
10h15 : Séquence 1
Comment redynamiser les centres villes ? Agir sur l’ensemble des leviers de l’attractivité
- David LESTOUX, Directeur associé du Cabinet Cible et Stratégies
- Laurent GAUTIER, Maire de Tournan-en-Brie
- Frédéric VALLETOUX, Maire de Fontainebleau, Président du Comité régional du tourisme d’Ile de France
- Nicolas SORET, Président de la Communauté de communes du Jovinien, Conseiller départemental de l’Yonne
- Marine PROMPT, Chargée de mission quartiers anciens dégradés, renouvellement urbain et revitalisation rurale à l’ANAH
Débat avec la salle
11h45 : Séquence 2
La mobilisation des acteurs et l’organisation des partenariats
- Yves JEGO, Ancien Ministre, Député-Maire de Montereau
- Jean Michel MORER, Maire de Trilport
- Jean Luc FECHNER, Directeur des relations institutionnelles du Groupe Casino
- Franck CHAIGNEAU, Expert en développement rural à la Caisse des Dépôts et Consignations
Débat avec la salle
13h00 : Cocktail déjeunatoire, à l’invitation de la Caisse des dépôts et consignations
Redynamiser les centres villes et les commerces de proximité… dans les petites villes
Rencontres territoriales des petites villes
Vendredi 3 mars 2017 à Coulommiers (Seine et Marne)
L’Association des petites villes de France organise vendredi 3 mars prochain à Coulommiers en Seine-et-Marne une journée consacrée à la redynamisation des centres villes.
Quelle stratégie concevoir pour le cœur de ville ? Quels outils au service d’une redynamisation commerciale ? Quelles actions mener pour une revitalisation du centre ? Quels leviers actionner pour renforcer l’attractivité ?
Trois experts spécialistes de ces questions interviendront au cours de la matinée tandis que plusieurs élus locaux apporteront leurs témoignages. Vous trouverez le programme complet ci dessous :
Redynamiser les centres villes et les commerces de proximité…dans les petites villes
Retrouvez le programme complet ici et inscrivez-vous ici
Redynamiser les centres villes et les commerces de proximité… dans les petites villes
Rencontres territoriales des petites villes
Vendredi 3 mars 2017 à Coulommiers (Seine et Marne)
L’Association des petites villes de France organise vendredi 3 mars prochain à Coulommiers en Seine-et-Marne une journée consacrée à la redynamisation des centres villes.
Quelle stratégie concevoir pour le cœur de ville ? Quels outils au service d’une redynamisation commerciale ? Quelles actions mener pour une revitalisation du centre ? Quels leviers actionner pour renforcer l’attractivité ?
Trois experts spécialistes de ces questions interviendront au cours de la matinée tandis que plusieurs élus locaux apporteront leurs témoignages. Vous trouverez le programme complet ci dessous :
Redynamiser les centres villes et les commerces de proximité…dans les petites villes
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Révision des valeurs locatives pour les locaux d’habitation : vers une flambée des impôts des ménages ?
Le secrétaire d'État chargé du Budget, Christian Eckert, a présenté la semaine dernière aux sénateurs la commission des finances, les résultats de l'expérimentation de la future révision des valeurs locatives des 46 millions d’habitations françaises. Et la crainte d’une flambée des impôts locaux est désormais bien réelle.
L’objectif initial de cette révision des valeurs locatives, qui n’a pas eu lieu depuis les années 1970, est de rétablir l’équité fiscale entre les contribuables locaux en actualisant les bases de calcul des taxes foncières, d'habitation et d'enlèvement des ordures ménagères.
Pour rappel, les simulations de cette révision ont été entreprises dans cinq départements : Charente-Maritime, Nord, Orne, Paris et Val-de-Marne. Cet échantillon de départements donne une image des conséquences concrètes générées par cette révision si elle avait bien lieu.
Il est en effet possible aujourd’hui de s’interroger sur la mise en œuvre effective de cette réforme au vu des premiers résultats puisque les valeurs locatives des locaux d'habitation du parc privé pourraient augmenter de 151,5 %.
Certes, les situations sont très hétérogènes sur tous les territoires étudiés. A Paris l’augmentation s’élèverait à plus de 131 % et dans le Nord elle culminerait à près de 240 %.
Pour les logements sociaux, selon le scénario choisi, les résultats divergent sensiblement selon le scénario choisi. Il faut néanmoins s’attendre à soit une augmentation des valeurs locatives des logements sociaux moindre que celles des logements du parc privé, à hauteur de 18,7 %, soit l’on peut s’attendre à une flambée comparable au parc privé, avec plus de 128,5 %.
De plus, les transferts de charge entre contribuables s’annoncent relativement importants puisque les petits logements seraient quasiment tous perdants. Ce transfert de charge s’expliquerait notamment par le fait que les tarifs des locaux de petites surfaces sont plus élevés que ceux des locaux de grandes surfaces. Plus précisément, pour les appartements, les augmentations pourraient s’élever à 125 %, pour les maisons d'habitation, la hausse serait de 185 %, mais pour les petits appartements, l'augmentation serait de 223 % !
Des mécanismes atténuateurs sont cependant possible afin d’étaler dans le temps les transferts de charge et rendre ainsi la réforme soutenable.
Pour les collectivités, la réforme peut être neutre au niveau des ressources mais, pour ce faire, impliquera un ajustement des taux d'imposition sur le périmètre de chaque collectivité. En l’absence de révision des taux, les ressources de l'ensemble des collectivités des cinq départements expérimentateurs augmenteraient de 154 %, soit 4,6Mds€.
Enfin, Christian Eckert a indiqué que cette réforme pourrait s’accompagner d’une simplification des modalités de collecte des informations nécessaires au calcul des valeurs locatives révisées, de la participation des élus et des représentants des propriétaires des locaux d'habitation afin de prendre en compte les spécificités du tissu local, mais aussi la mise en place d'un dispositif de « mise à jour permanente », qui mobiliserait les particuliers, tant occupants que propriétaires, et nécessitera une gestion spécifique des annexes aux appartements et aux maisons et des dépendances isolées qui, « bien que peu nombreuses, ont fait apparaître des difficultés particulières».