10
mai
2017

Loi SRU : deux nouveaux décrets réforment son champ d’application

Attractivité et aménagement du territoire

Deux décrets du 5 mai 2017 mettent en application les dispositions de la loi Egalité et citoyenneté en modifiant le champ d’application territoriale de l’article 55 de la loi SRU. Ils mettent en œuvre deux des dispositions de ce texte portant sur l'aménagement de l'obligation de construction de 20% ou 25% de logements sociaux.

Ces deux décrets retranscrivent ainsi le cadre fixé par la loi. D’un côté, c’est le renforcement des obligations des communes dans lesquelles la demande est forte mais dont le taux de logements sociaux ne répond pas aux critères de la loi SRU. De l’autre, l’article 97 prévoit que certaines communes verront leur taux légal fixé à 20% si elles se trouvent dans un territoire qui « ne justifie pas un effort de production supplémentaire. »

 

Dans cette perspective, le premier décret créé l’indicateur unique mesurant le taux de pression sur la demande de logements sociaux qui sert à déterminer les obligations des communes. Le second décret liste en annexe les agglomérations et EPCI "SRU" dont les communes sont soumises à une obligation de 20% de logements locatifs sociaux (de même que pour les communes "isolées") et les agglomérations de plus de 30.000 habitants non tendues dont les communes pourront prétendre à l’exemption SRU.

 

L’indicateur unique mesurant le taux de pression sur la demande de logements sociaux est fixé par le ratio entre le nombre de demandes de logements locatifs sociaux et le nombre d'emménagements annuels, hors mutations internes, dans le parc locatif social des agglomérations et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre.

 

Le ratio est fixé par le second décret selon les situations. Le ratio-seuil est ainsi inférieur à 4 pour les communes appartenant à une agglomération ou un EPCI à fiscalité propre avec un taux SRU de 20%.

 

La valeur du ratio est supérieure ou égale à 5 pour les communes de plus de 15.000 habitants dont le nombre d'habitants a crû dans des conditions et sur une durée fixées par décret et qui n'appartiennent pas à une agglomération ou à un EPCI à fiscalité propre de plus de 50.000 habitants comportant une commune de plus de 15.000 habitants, lorsque leur parc de logements existant justifie un effort de production pour répondre à la demande.

 

Enfin, les agglomérations de plus de 30.000 habitants au sein desquelles les communes sont susceptibles d'être exemptées ont un ratio entre le nombre de demandes de logements sociaux par rapport au nombre d'emménagements annuels, hors mutations internes, dans le parc locatif social, inférieur à 2.

 

https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2017/5/5/LHAL1704076D/jo/texte

 

https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2017/5/5/LHAL1703999D/jo/texte

10
mai
2017

Formations des petites villes en 2017

Formations / Rencontres

Le nouveau catalogue de formations pour les petites villes en 2017 vient de paraitre ! Vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire !

10
mai
2017

Formations des petites villes en 2017

Formations / Rencontres

Le nouveau catalogue de formations pour les petites villes en 2017 vient de paraitre ! Vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire !

03
mai
2017

Numérique : l'APVF organise un séminaire le 5 juillet prochain

Formations / Rencontres

L'APVF organisera le 5 juillet prochain en partenariat avec la Caisse des dépôts, l'association Villes-internet et l'agence du numérique un séminaire destiné aux élus de petites villes et à leurs services sur le thème suivant :"Le numérique, levier de développement local : Quels bouleversements pour nos territoires et quels enjeux à relever pour les petites villes ?". Les inscriptions sont ouvertes et les places limitées,

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Séminaire APVF-Villes internet

"Le numérique, levier de développement local : quels bouleversements et quels enjeux pour les petites villes ?"

Séminaire organisé en partenariat avec l’association Villes-Internet, la Caisse des dépôts, l’Agence du Numérique et le groupe La Poste

Mercredi 5 juillet 2017

9h45 -13h00

Caisse des dépôts et consignations

Salle Bloch Lainé, 2 avenue Pierre Mendès France, 75013 Paris

 

Pour vous inscrire en ligne, cliquez ici

Pour accéder à l’ensemble du programme, cliquez ici

 

 

03
mai
2017

Numérique : l'APVF organise un séminaire le 5 juillet prochain

Formations / Rencontres

L'APVF organisera le 5 juillet prochain en partenariat avec la Caisse des dépôts, l'association Villes-internet et l'agence du numérique un séminaire destiné aux élus de petites villes et à leurs services sur le thème suivant :"Le numérique, levier de développement local : Quels bouleversements pour nos territoires et quels enjeux à relever pour les petites villes ?". Les inscriptions sont ouvertes et les places limitées,

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Séminaire APVF-Villes internet

"Le numérique, levier de développement local : quels bouleversements et quels enjeux pour les petites villes ?"

Séminaire organisé en partenariat avec l’association Villes-Internet, la Caisse des dépôts, l’Agence du Numérique et le groupe La Poste

Mercredi 5 juillet 2017

9h45 -13h00

Caisse des dépôts et consignations

Salle Bloch Lainé, 2 avenue Pierre Mendès France, 75013 Paris

 

Pour vous inscrire en ligne, cliquez ici

Pour accéder à l’ensemble du programme, cliquez ici

 

03
mai
2017

Formations des petites villes en 2017

Formations / Rencontres

Le nouveau catalogue de formations pour les petites villes en 2017 vient de paraitre ! Vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire !

03
mai
2017

Contrôle des loueurs « Airbnb » : de nouvelles recettes en vue pour les petites villes

Finances et fiscalité locales

Certaines villes peuvent désormais demander aux loueurs occasionnels, qui louent leur logement grâce à des plateformes de location et de réservation entre particuliers (ex : Airbnb, Abritel, …) de se déclarer en mairie. Retrouvez ici les principales dispositions du décret d’application de la loi République numérique du 7 octobre 2016.

L’article 51 de la loi du 7 octobre 2016 énonce que « dans les communes où le changement d'usage des locaux destinés à l'habitation est soumis à autorisation préalable (…), une délibération du conseil municipal peut décider de soumettre à une déclaration préalable soumise à enregistrement auprès de la commune toute location pour de courtes durées d'un local meublé en faveur d'une clientèle de passage qui n'y élit pas domicile ».

Les communes concernées sont les villes de plus de 200 000 habitants, les communes des trois départements de la petite couronne parisienne – Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis et Hauts-de-Seine, et toutes les communes qui se sont volontairement soumises à l’obligation d’autorisation préalable des changements d'usage des locaux destinés à l'habitation (article l631-7 du Code de la construction et de l’habitation).

Les communes qui le souhaitent, puisqu’il ne s’agit pas d’une obligation, peuvent donc prendre une délibération en conseil municipal pour exiger des loueurs qu’ils fassent une déclaration auprès du maire, déclaration « soumise à enregistrement » et qui doit pouvoir être faite par le moyen d’un téléservice.

L’objectif est de contrôler l’activité des propriétaires qui mettent leur logement en location grâce aux plateformes type Airbnb et vérifier ainsi s’ils dépassent ou non la limite légale de 120 nuitées de location par an, qui les ferait passer dans la catégorie des professionnels.

Et surtout, les communes auront la possibilité d’avoir des informations précises sur les loueurs afin de pouvoir réclamer plus facilement aux plateformes les taxes de séjours dues.

Doivent figurer dans cette déclaration : identité, adresses postale et électronique du déclarant, adresse et description du local meublé mis à la location.

Le déclarant reçoit ensuite un numéro unique de « 13 caractères » qui correspond au code Insee de la commune à cinq chiffres, à un identifiant unique à six chiffres, et à une clé de contrôle de deux caractères.

 

Retrouvez ici l'intégralité du décret

03
mai
2017

Les premiers chiffres de 2017 : la croissance patine

Finances et fiscalité locales

L’INSEE vient de publier une première estimation des chiffres de la croissance pour le 1er trimestre 2017. La hausse du produit intérieur brut (PIB) serait de 0,3 % sur les trois premiers mois de l'année, contre 0,5 % au dernier trimestre 2016.

D'après l'Insee, la croissance patine en raison de la faible consommation des ménages qui a quasiment stagné (+0.1%), en raison notamment d’un repli des dépenses d’énergie et des achats de véhicules. Pour rappel la consommation des ménages avait progressé de 0.6% au dernier trimestre 2016.

Mais surtout ce chiffre s’explique par le poids du commerce extérieur sur la croissance au premier trimestre, avec un recul des exportations (-0,7 %) et une hausse des importations (+1,5 %). Les échanges extérieurs ont donc pesé sur la croissance à hauteur de 0,7 point.

L’activité économique a néanmoins profité sur les trois premiers mois de l'année d'une hausse sensible de l'investissement des entreprises à hauteur de 1,3 % et des ménages à hauteur de 0,9 %.
Ces chiffres fébriles s’ajoutent donc aux chiffres du chômage qui a connu en mars sa plus forte hausse en quatre ans, et touche 3,51 millions de personnes.

Le gouvernement table sur une croissance de 1,5 % alors que la Commission européenne, le FMI et l'OCDE tablent sur une croissance de 1,4%, et alors que la Banque de France est encore moins optimiste avec une croissance de 1,3 %.

Pour le Haut Conseil des finances publiques (HCFP), organe indépendant chargé d'évaluer la crédibilité de ses prévisions budgétaires, les prévisions du gouvernement reste cependant plausible.

La France resterait à la traîne de la zone euro en 2017, puisque la Banque centrale européenne estime en moyenne une hausse de PIB de 1,7% dans l'ensemble de la zone.

03
mai
2017

Numérique : lancement du label « Villes et Villages internet » 2018

Attractivité et aménagement du territoire

L’Association Villes-internet, dont l’APVF est partenaire, vient de lancer le processus de labellisation « Villes et Villages internet » 2018 dont l’objectif est de valoriser les volontés, les initiatives locales qui touchent au domaine de l’innovation. Ce label permet en effet aux décideurs locaux d’afficher la façon dont ils s’emparent des outils numériques pour dynamiser leurs territoires.

Pour solliciter la labellisation, la démarche est simple : un élu ou un agent peut s’inscrire sur www.villes-internet.net et peut ensuite parcourir les 138 types de services publics pour référencer les actions de son territoire. A sa demande, l'association peut lui fournir la carte géographique des services numériques de son territoire.

Un jury d’universitaires se réunit ensuite pour déterminer le degré d’innovation qui caractérise la collectivité et lui remettre un label comprenant de 1 à 5 arobases « @ ». Ce label est ensuite remis à tous les maires par un représentant du gouvernement à l’occasion de la « Journée nationale du numérique citoyen ».

D’autre part, l’Association Villes-internet propose un service de cartographie géographique et thématique (www.atlaas.fr) qui présente les usages des collectivités dans tous les domaines du numérique : numérique éducatif, médiation numérique, télétravail, solidarités numériques, fablab, accès aux droits et aux démarches, identité numérique, réseaux sociaux, santé publique, déplacements, urbanisme etc. Les collectivités sont invitées à remplir leur mosaïque personnalisée de mars à octobre 2017. 

Si le sujet des enjeux numériques touchant aux collectivités vous intéresse, n’hésitez pas à vous inscrire au séminaire du 5 juillet prochain que l’APVF organise en partenariat avec Villes-internet, la Caisse des dépôts, l’Agence du Numérique et le groupe La Poste sur le thème suivant : « le numérique, levier de développement local : quels bouleversements et quels enjeux pour les collectivités ? ».

03
mai
2017

Jurisprudence SMACL : Collaborateur occasionnel du service public - Fête coorganisée par la commune et un syndicat d’initiative - Accident - Responsabilité sans faute

Droits et devoirs des élus

Une cavalière participant à une animation équestre lors d’une fête locale est-elle considérée comme une collaboratrice occasionnelle du service public, alors même que la manifestation n’a pas été organisée seulement par la commune ?

Oui. La seule circonstance que le syndicat d’initiative, personne morale de droit privé indépendante de la commune, a également participé à l’organisation des festivités ne saurait exclure la responsabilité de la commune dans l’accident équestre dont a été victime une jeune cavalière. Ce sont en effet les autorités municipales qui ont fait procéder, par les services communaux, à la délimitation d’un périmètre de sécurité pour le spectacle ainsi qu’à la mise en place de barrières de sécurité. Le site internet de la commune faisant d’ailleurs état d’« un investissement important des associations, du personnel communal et de la municipalité qui aura permis d’assurer cette manifestation ».

Aussi, la cavalière qui participait, en tant que membre d’un groupe de cavaliers sollicités par la municipalité pour animer bénévolement un spectacle donné à l’occasion d’une fête locale traditionnelle, à l’organisation matérielle duquel les services municipaux avaient pris part, doit être regardée, non comme un usager bénéficiaire de prestations offertes à l’occasion de cette fête, mais comme ayant agi en qualité de collaborateur bénévole d’un service public municipal.

Le fait que la chute de cheval soit intervenue après le spectacle, alors que la cavalière se trouvait à l’écart pour calmer sa monture et s’apprêtait à revenir vers l’aire de démonstration, n’est pas de nature à lui retirer la qualité de collaboratrice bénévole du service public. La responsabilité sans faute de la commune est ainsi retenue.

L’absence du port de casque par la victime au moment de sa chute a été sans incidence sur la survenance des préjudices, et n’est donc pas de nature à atténuer la responsabilité de la commune.

Cour administrative d’appel de Lyon, 9 février 2017