08
mars
2017

Sécurité et prévention de la délinquance : l’APVF auditionne Laurent Giraud, Directeur de France médiation

Services publics

La Commission « Sécurité et prévention de la délinquance » de l’APVF réunie le 28 février dernier a auditionné Laurent Giraud, Directeur de France médiation sur le sujet des politiques locales de médiation sociale. Politiques de médiation sociale qui, dans les petites villes où elles ont été mises en place, ont produit des effets positifs sensibles.

Le directeur Laurent Giraud est revenu pour les élus de la Commission sur la création du réseau associatif national France Médiation qui regroupe de structures dédiées à la médiation depuis 2008. Sa vocation est de promouvoir la médiation sociale qui s’est développée et structurée depuis le début des années 2000 dans le sillage de la création des « emplois jeunes ». En effet, avec ces nouveaux médiateurs, la nécessité d’avoir des agents qualifiés a émergé. Depuis le début des années 2000, la médiation s’est largement professionnalisée avec la création d’un cadre déontologique et d’un référentiel-métier, la fixation de compétences techniques propres et l’officialisation d’une norme métier AFNOR depuis le 13 décembre 2016.

Selon Laurent Giraud, la médiation sociale a deux missions : la gestion des conflits et l’amélioration du vivre-ensemble. Les collectivités sollicitent généralement de la médiation sociale lorsqu’elles rencontrent des problèmes de tranquillité publique, ex. problèmes posés par les jeunes aux pieds des immeubles. Mais la médiation sociale consiste aussi à rétablir le dialogue, à aller vers les gens et peut être utiles aux collectivités qui souhaitent développer l’accompagnement des « invisibles » ou encore l’accompagnement d’opérations de renouvellement urbain.

Suite aux questions des élus, Laurent Giraud précise que les médiateurs peuvent apporter des réponses circonstanciées, non-autoritaires - contrairement à la police municipale et non pas des réponses pré-fabriquées aux problèmes qu’ils rencontrent. Le médiateur est un facilitateur mais n’impose pas de solution autoritaire. Contrairement à la police municipale, le médiateur n’a d’autorité qu’à partir du moment où les partis en conflit décident de lui en accorder. Répondant aux questions des élus présents, Laurent Giraud rappelle cependant que le médiateur doit s’inscrire dans un réseau, il doit avoir des relais et entretenir des contacts avec les différents acteurs : CCAS, Police municipale etc.

Plusieurs élus présents insistent sur l’idée que la mise en place de politiques de médiation sociale a largement contribué à diminuer le nombre de faits délictueux - pour un coût oscillant entre 35 000 et 50 000 euros pour le recrutement d’un professionnel de la médiation. A Chantepie, la présence d’un médiateur a permis de faire baisser, entre 2014 et 2016, de 24% le nombre de faits délictueux. A Montlouis-sur-Loire, la présence d’un médiateur a fait reculer les faits délictuels de 15% sur le territoire communal. Un des enjeux pour les élus présents relève du pilotage de la médiation sociale : à qui le confier ? A quels services ?

Laurent Giraud a conclu son audition évoquant le cas de la médiation en milieu scolaire, à laquelle il s’est dit très attaché et dont les bénéfices sont exceptionnels. Une expérience menée en milieu scolaire (160 établissements) - au niveau d’écoles élémentaires et de collèges – a montré que la présence de médiateurs permanents pendant deux ans a largement contribué à améliorer le climat scolaire et à pacifier les relations avec :

  • 46% de violences en moins ;
  • Quasi-disparation du cyber-harcèlement (-90%) ;
  • une baisse importante de l’absentéisme des professeurs.

08
mars
2017

Vote des budgets : quel FPIC pour 2017 ?

Finances et fiscalité locales

Alors que les petites villes sont toutes en train de finaliser les budgets pour 2017, le doute plane encore sur le FPIC...

Alors que la nouvelle carte intercommunale est maintenant en place, l'impact de ces nouveaux périmètres sur le FPIC n'est toujours pas connu. Bien que certaines communes et intercommunalités ont tenté de réaliser des estimations, bien souvent avec l'aide de cabinets d'études, le phénomène de bascule est difficile à anticiper ce qui génère beaucoup de craintes dans certains territoires.

En effet, proche de la limite, certaines collectivités pourraient devenir bénéficiaires, mais surtout d'autres redoutent de basculer du côté des contributeurs.

Bien que la loi de finances pour 2017 prévoit le gel de l'enveloppe total du FPIC à 1 milliard d'euros, il ne s'agit en rien d'un gel des situations individuelles.

Pour rappel, la loi de finances pour 2017 prévoit également que les ensembles intercommunaux et les communes n'appartenant à aucun EPCI à fiscalité propre qui cessent d'être éligibles au reversement des ressources du FPIC ou qui ont perçu une garantie en 2016 et qui restent inéligibles en 2017 perçoivent, à titre de garantie, une attribution égale à 90 % en 2017, 75 % en 2018 puis 50 % en 2019 du reversement perçu par l'ensemble intercommunal en 2016.

Une quote-part communale de l'attribution perçue par l'ensemble intercommunal au périmètre 2016 est calculée en fonction de l'insuffisance du potentiel financier par habitant. Ces quotes-parts communales sont agrégées au niveau de l'ensemble intercommunal selon le périmètre de l'année de répartition. Pour calculer la garantie, le taux correspondant à l'année de répartition est appliqué à ce montant agrégé.

Enfin, pour tenter de réduire certains écueils du FPIC, les communes ayant un potentiel financier par habitant deux fois supérieur au PFI moyen des communes de leur territoire ne pourront plus prétendre au bénéfice du FPIC résultant de la répartition interne.

08
mars
2017

Développement économique : le gouvernement veut que les collectivités s’approprient la nouvelle donne issue de NOTRE

Attractivité et aménagement du territoire

Dans le sillage de de la loi NOTRE, Jean-Michel Baylet, Ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales a souhaité une nouvelle fois rappelé les règles applicables aux collectivités territoriales en matière de développement économique et d’aides aux entreprises.

En effet, dans une circulaire datée du 26 janvier dernier et publiée mardi dernier, le Ministre a tenu à rappeler la nouvelle articulation de la compétence « développement économique » entre collectivités. Mais la circulaire incite également les préfets à cibler prioritairement le contrôle de légalité sur l’exercice de cette compétence. La circulaire dispose ainsi : « Les actes des collectivités territoriales en matière de développement économique sont à inscrire au nombre des priorités du contrôle de légalité, au titre de l’accompagnement de la mise en œuvre d’une législation nouvelle ». C’est notamment en matière d’aides aux entreprises que le Ministre souhaite appeler à la vigilance des préfets quant à l’exercice du contrôle légalité sur les interventions strictement délimitées par la loi des différents niveaux de collectivités. Une seconde priorité est également fixée par le Ministre à l’attention des Préfets : vérifier « la mise en conformité effective des structures de type agences de développement économique avec le nouveau cadre légal » ce qui les obligera de fait à « s’assurer que les interventions menées par les collectivités via des syndicats, des SEM, des SPLA sont bien en conformité avec les dispositions de la loi Notre ». Anticipant et constatant un certain nombre de difficultés dans les territoires liées notamment au retrait des départements des structures où, en tant qu’actionnaires, ils agissaient en faveur du développement économique, la circulaire invite par conséquent les préfets à s’assurer que la situation dans les territoires est conforme à l’esprit de la loi, car pour rappel, depuis le 1er janvier dernier, les départements ne sont plus compétents pour intervenir en matière de développement économique. La circulaire rappelle à cet égard qu’il existe le maintien de collectivités non compétentes fait peser un « risque contentieux » sur les décisions prises par ces structures dédiées au développement économique (syndicats, SEM, SPLA).

08
mars
2017

Fusions de communes et intercommunalités : rappel des apports de la loi de finances pour 2017

Finances et fiscalité locales

Le vote du budget pour 2017 dans les communes nouvelles et les nouvelles intercommunalités peut soulever quelques interrogations. Retrouvez ici, un bref rappel des apports de la loi de finances pour 2017

Tout d'abord, toutes les communes nouvelles créées au plus tard le 1er janvier 2017 et qui ne dépassent pas 10.000 habitants bénéficieront des incitations financières prévues par la loi, et ce même si les délibérations concordantes des conseils municipaux ne sont intervenues qu'à la fin de l’année 2016.

Pour rappel, ces communes nouvelles percevront sur la période 2017-2019, les montants de dotation forfaitaire et de dotation de solidarité rurale que percevait chaque commune avant de se regrouper.

Celles qui auront entre 1.000 et 10.000 habitants obtiendront en plus une bonification de leur dotation forfaitaire de 5% pendant 3 ans.

Par ailleurs, la loi de finances pour 2017 a assoupli les modalités de détermination et de révision des attributions de compensation.

Afin de prévenir les blocages, est instauré un délai maximum de 9 mois pour approuvé les conclusions de la CLECT et une procédure d’évaluation par le préfet à défaut d’aboutissement des travaux de la CLECT.

La durée de la révision dérogatoire est portée de une à deux années suivant la fusion afin de permettre à l’EPCI de conduire une révision libre dès la première année si la commune manifeste son accord, ou de conduire une révision à la majorité des deux-tiers du conseil communautaire « dans la limite de 30% du montant de l’AC initiale représentant au plus 5% des RRF de la commune concernée ».

De plus, des attributions de compensation en section d’investissement peuvent désormais être créées.

Enfin, une procédure d’intégration fiscale progressive du taux de taxe d’habitation sans harmonisation préalable des abattements est introduite pour faciliter les situations issues de fusions d’EPCI.

 

08
mars
2017

Stationnement des véhicules des personnes handicapées – Jurisprudence SMACL

Attractivité et aménagement du territoire

Une personne handicapée peut-elle librement stationner son véhicule plus de quinze minutes sur une place spécialement réservée à des arrêts-minute en centre-ville ?

Oui. En l’espèce une automobiliste, titulaire d’une carte de stationnement pour personne handicapée, avait été verbalisée pour avoir garé son véhicule le 24 décembre 2014 plus de quinze minutes sur une place spécialement réservée à des arrêts-minute en centre ville. La Cour de cassation approuve le tribunal de police d’avoir renvoyé l’intéressée des fins de la poursuites dès lors l’article L. 241-3-2 du code de l’action sociale et de l’aide aux familles, dans sa rédaction issu de la loi 2015-300 du 18 mars 2015, a institué la gratuité du stationnement sur toutes les places de stationnement ouvertes au public pour les personnes titulaires d’une carte de stationnement pour personnes handicapées. Or l’article L. 241-3-2 du code de l’action sociale et de l’aide aux familles, entré en vigueur le 18 mai 2015, n’établit (en dehors de l’alinéa 5 de ce texte inapplicable en l’espèce) aucune restriction, ni sur le type de place ouverte au public, ni sur la durée de stationnement sauf pour l’autorité compétente à fixer la durée maximale de stationnement, qui ne peut être inférieure à douze heures.

Cour de cassation, chambre criminelle, 12 juillet 2016, N° 16-80001

08
mars
2017

Appel à projets en soutien à la coopération décentralisée

Europe

Le Ministère des Affaires étrangères lance un appel à projets pour l’année 2017, pour accompagner la coopération décentralisée des collectivités territoriales françaises.

Cet appel à projets s’adresse aux collectivités territoriales françaises  et à leurs groupements afin de recevoir des projets, qui pourront être cofinancés s’ils sont sélectionnés, dans le cadre d’un partenariat de coopération décentralisée avec des autorités territoriales étrangères. 

Dans tous les cas, la maîtrise d’ouvrage doit être assurée par une ou plusieurs collectivités. La maîtrise d’œuvre peut être déléguée, par exemple, à une association ou à une entreprise. Toutefois, le projet doit impliquer directement les collectivités dans leurs compétences ou leurs capacités à mobiliser les acteurs de leurs territoires, en partenariat avec une autre autorité locale.

Cet appel à projets entend encourager les nouveaux partenariats et stimuler la présence des collectivités territoriales françaises dans les pays où celles-ci sont peu présentes. La poursuite d’anciens partenariats n’est cependant pas exclue. Les projets dans les pays et territoires qui font l’objet d’un accord bilatéral entre le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international (MAEDI) et un gouvernement étranger partenaire (appels à projets conjoints en soutien à la coopération décentralisée), ou les pays pour lesquels le MAEDI a créé un fonds d’appui spécial pour la coopération décentralisée (Maroc, Liban, Territoires palestiniens, Tunisie, Mexique, Sénégal et Québec), ne seront pas éligibles à cet appel à projets annuel.

 

Pour tout renseignement, les collectivités intéressées sont invitées à prendre contact avec Lisa Bonnet, chargée de mission auprès du délégué à l’action extérieure des collectivités territoriales (DGM/AECT), Partenariat PNUD-DAECT, Tél : +33 (0)1.43.17.62.70, www.diplomatie.gouv.fr/cncd, courriel : lisa.bonnet@diplomatie.gouv.fr

08
mars
2017

Un nouvel appel à candidatures pour valoriser les bonnes pratiques en matière de plan local d'urbanisme intercommunal

Attractivité et aménagement du territoire

Le ministère du Logement a lancé ce 8 mars un nouvel appel à candidatures auprès des collectivités pour valoriser les bonnes pratiques en matière d'élaboration de plans locaux d'urbanisme intercommunal (PLUi). Doté de 600.000 euros, il entend récompenser une quinzaine de lauréats dans deux catégories.

La première catégorie vise les PLUi en cours d'élaboration, avec une dotation pouvant aller jusqu'à 50.000 euros par projet. La subvention vise à financer les études et les besoins d'ingénierie de documents d'urbanisme présentant un caractère innovant pour pallier des difficultés territoriales particulières, ayant valeur de démarche pilote en matière de nouveaux outils d'urbanisme et de transition énergétique et étant facilement appropriables par les citoyens, les élus ou les particiens, a indiqué le ministère dans un communiqué.
 

La deuxième catégorie concerne les PLUi en vigueur, avec une dotation globale estimée entre 100.000 et 200.000 euros. Il s'agit d'accompagner les élus dans la valorisation auprès des habitants des PLUi qui auront notamment traité, de manière innovante, la revitalisation urbaine et la programmation d'une offre de logements adaptée aux besoins exprimés à l'échelle du territoire. 
 

Les collectivités ont jusqu'au 15 avril prochain pour proposer leur candidature. Les résultats seront annoncés à l'automne 2017 par un jury national, lors du séminaire annuel du club PLUi qui accompagne depuis 2012 les EPCI lancés dans l'élaboration d'un PLUi.
 

Alors que plus de 540 PLUi sont approuvés ou en cours d'élaboration à l'échelle nationale, la loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) du 24 mars 2014 prévoit que les communautés de communes et d'agglomération deviennent compétentes en matière de plan local d'urbanisme à compter du 27 mars prochain sauf si une minorité de blocage d'au moins 25% des communes représentant 20% de la population a été mise en oeuvre trois mois auparavant. La loi Egalité et Citoyenneté comporte aussi des mesures de simplification pour faciliter cette prise de compétence en cas de fusion d'EPCI. 

08
mars
2017

Les autorités locales demandent à l’UE de garantir un accès rapide aux financements pour l’adaptation au changement climatique

Europe, Ville intelligente et durable

La Commission européenne devant faire rapport de l’adaptation au changement climatique devant le Parlement européen et le Conseil en 2017, les autorités locales ont présenté leurs recommandations en la matière au Comité des Régions.

La stratégie de l’UE relative à l’adaptation au changement climatique s’articule autour de trois objectifs clés: favoriser l’action au niveau des États membres; favoriser une prise de décision éclairée; intégrer la résilience au climat dans l'action de l’UE. L’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ce phénomène ont été inscrites dans l’ensemble des programmes de financement pertinents de l’UE pour la période 2014-2020, conformément à l’objectif de consacrer au moins 20 % du budget de l’Union — pas moins de 180 milliards d’EUR — aux actions liées au climat. Ce financement comprend un montant de 864 millions d’EUR mis à disposition par l’intermédiaire du sous-programme « Action pour le climat» du programme LIFE, destiné aux projets ciblant à la fois les efforts d’atténuation et d’adaptation.

En vue de renforcer cette stratégie, les villes et les régions recommandent notamment de collaborer avec des compagnies d’assurance pour la prévention des risques, d’élaborer des projections climatiques, ainsi que d’encourager la mise en place d’initiatives de divulgation des risques climatiques, des cadres d’évaluation des risques et de la vulnérabilité, et des réseaux de services climatiques.

Madame Sirpa Hertell (Finlande/PPE), conseillère municipale de la ville d’Espoo et rapporteure de l’avis sur le thème «Vers une nouvelle stratégie de l’UE en matière d’adaptation au changement climatique – adopter une approche intégrée» a récemment déclaré : «Nous nous félicitons des instruments de financement dont l’UE dispose pour aider les collectivités territoriales à s’adapter au changement climatique, tels que les Fonds ESI, Horizon 2020, LIFE, le Fonds de solidarité de l’UE et le mécanisme de financement du capital naturel. Néanmoins, l’accès à ces fonds reste particulièrement compliqué. Nous devons envisager de réexaminer les conditions préalables à l’accès rapide aux fonds pour les collectivités territoriales respectueuses du climat, qui ont fait l'objet d'évaluations des risques et de la vulnérabilité, ou qui ont élaboré un plan d’action en matière d’adaptation au changement climatique», avant d’ajouter: «Nous devons mettre sur pied de nouvelles méthodes plus efficaces pour accélérer les actions en matière d’adaptation au changement climatique

Le CdR demande aussi à la Commission de continuer à soutenir les villes et les régions en matière de projection climatique et d’évaluation des risques en renforçant ses activités de recherche pour l’identification d’outils et méthodes appropriés de modélisation du risque, le développement de scénarios d’impact climatique macrorégionaux et la création de réseaux de services climatiques dans le cadre du programme de financement Horizon 2020. Les réseaux de services climatiques mobiliseraient des experts et des fournisseurs de données pour compiler et analyser les informations, et rendre les connaissances accessibles aux décideurs locaux et régionaux.

Le CdR invite également la Commission à évaluer les mécanismes d’assurance susceptibles d’encourager la prévention des risques et de soutenir la réduction des dommages ainsi qu’à collaborer avec les compagnies d’assurance afin de s’assurer qu’elles partagent leurs connaissances et leur savoir-faire en matière de modélisation des risques et de gestion des risques de catastrophe avec le secteur public. Les exemples de réussite de partenariats devraient être davantage mis en valeur. Les dirigeants locaux soulignent en outre que les villes ou régions considérées à haut risque par les assureurs se heurtent également à des obstacles particuliers en matière d’investissements et de développement. Ils invitent la Commission européenne à étudier la manière de résoudre ces problèmes dans le cadre de la révision de la stratégie.

Les dirigeants locaux et régionaux rappellent que la révision de la stratégie d’adaptation au changement climatique doit mieux prendre en compte les dimensions transfrontières de la gestion des risques climatiques. Selon le CdR, la coopération macrorégionale apparaît comme l'approche à suivre pour faire progresser l’adaptation au changement climatique dans l'Union européenne, en favorisant les échanges d’informations et la mise en commun des efforts par-delà les frontières administratives. 

08
mars
2017

Déclaration de naissance : le délai allongé à cinq jours

Services publics

La loi « Justice du XXIe siècle » du 18 novembre 2016 a modifié l'article 55 du code civil et allonge ainsi à cinq jours, et non plus trois, le délai pour déclarer la naissance d’un enfant auprès d'un officier d'état civil.

Le décret d’application, paru le 3 mars au JO, précise que "le jour de l'accouchement n'est pas compté dans le délai de déclaration de naissance" et que "lorsque le dernier jour du délai est un samedi, un dimanche, un jour férié ou chômé, ce délai est prorogé jusqu'au premier jour ouvrable suivant".

Par ailleurs, un délai en raison de l’éloignement est prévu pour la Guyane, en particulier « les les communes d'Apatou, d'Awala-Yalimapo, de Camopi, de Grand Santi, d'Iracoubo, de Mana, de Maripasoula, d'Ouanary, de Papaïchton, de Régina, de Saint-Elie, de Saint-Georges, de Saint-Laurent du Maroni, de Saül et de Sinnamary. » Dans ces communes, le délai est allongé à huit jours.

Cette souplesse, prévue par la loi et maintenant le décret, a pour but d'éviter les déclarations de naissance devant le juge judiciaire et simplifie les formalités pour les parents.

08
mars
2017

Formations des petites villes en 2017

Formations / Rencontres

Le nouveau catalogue de formations pour les petites villes en 2017 vient de paraitre ! Vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire !