ESPACE MEMBRE
Marchés publics : du nouveau pour les marchés de moins de 25 000 euros
Un nouveau décret modifiant les règles relatives à la commande publique est paru hier au Journal officiel : il vient entre autres alléger les obligations qui pèsent sur les collectivités en ce qui concerne l’ouverture des données des marchés publics, suite aux modifications introduites par la loi sur la liberté de création, l’architecture et le patrimoine (loi LCAP) et la loi sur la transparence (Sapin II).
Ainsi, l’intégralité du premier chapitre dudit décret vient simplifier la réglementation actuelle en fixant notamment un seuil en-dessous duquel les acheteurs ne seront plus dans l’obligation de procéder à la publication des données essentielles. Pour rappel, l’ordonnance de 2015, puis le décret de 2016 étaient venues instaurer de nouvelles obligations en la matière avec l’entrée en vigueur du principe de l’open data : « Dans des conditions fixées par voie réglementaire, les acheteurs rendent public le choix de l'offre retenue et rendent accessibles sous un format ouvert et librement réutilisable les données essentielles du marché public […]. » Et le décret de mars 2016, dans son article 107 a fixé ces conditions ainsi qu’un échéancier (article 107) : au plus tard le 1er octobre 2018, l'acheteur offre via son profil d'acheteur, un accès libre, direct et complet à la nature et l’objet du marché public, à la procédure de passation utilisée.
Si ni le principe d’open data, ni les échéances ne changent avec le nouveau décret, ces obligations en termes d’ouverture des données seront désormais uniquement réservées aux marchés dont le montant est égal ou supérieur à 25 000 euros hors taxe. Plus concrètement, cela signifie que les marchés à procédures adaptées qui dérogent aux obligations de publicité et de mise en concurrence ne seront désormais plus concernés par l’obligation d’open data.
Enquête finances et RH dans les petites villes
L'APVF réalise actuellement une enquête sur la situation financière des petites villes et la gestion de leurs ressources humaines. Si vous souhaitez y participer cliquez ici.
Numérique : l'APVF organise un séminaire le 5 juillet prochain
L'APVF organisera le 5 juillet prochain en partenariat avec la Caisse des dépôts, l'association Villes-internet et l'agence du numérique un séminaire destiné aux élus de petites villes et à leurs services sur le thème suivant :"Le numérique, levier de développement local : Quels bouleversements pour nos territoires et quels enjeux à relever pour les petites villes ?". L'APVF vous invite d'ores et déjà à prendre connaissance du programme prévisionnel ci-joint de cet événement.
PROGRAMME PREVISIONNEL
Mercredi 5 juillet – Caisse des dépôts, Paris
Le numérique, levier de développement local : Quels bouleversements pour nos territoires et quels enjeux à relever pour les petites villes ?
9 h45
Accueil des participants
10 h00
Ouverture des travaux
10 h20
Séquence 1
Développement numérique : quelles obligations et bénéfices pour les petites villes ?
Loi « République numérique », saisine et archivage électronique, dématérialisation : éclairage sur le nouveau cadre réglementaire en matière d’usages et de services numériques
Articuler les schémas numériques, élaborer un diagnostic, identifier les besoins : innover et mettre en place une stratégie locale de développement numérique
Débat avec la salle
11 h40
Séquence 2
« Ville intelligente » et médiation numérique citoyenne :
Quels enjeux pour nos habitants ?
La « ville intelligente », une opportunité à la portée des petites villes
La médiation numérique, un véritable enjeu de citoyenneté
Débat avec la salle
13 h00
Cocktail déjeunatoire, à l’invitation de la Caisse des dépôts et consignations
Partenaires : Caisse des dépôts et consignations, Villes-internet, La Poste, Agence du numérique
Investissement local : un léger rebond en 2016
Les premiers chiffres des comptes de gestion des collectivités territoriales pour 2016 révèlent que les dépenses réelles d’investissement du bloc communal ont légèrement progressé de 0,3 % pour s’établir à près de 35,31 milliards d’euros.
Alors que le gouvernement a annoncé les bons chiffres du déficit public qui a été réduit à 3.4% du PIB, grâce en partie à l’effort important des administrations publiques locales qui connaissent en 2016 un solde excédentaire de 3 milliards d’euros, les comptes de gestion 2016 des collectivités territoriales sont analysés.
Après une chute de - 13,35 % en 2015 et -14.99% en 2014, les dépenses d’équipement du bloc communal se sont stabilisées en 2016 avec une évolution de - 0,33%.
Pour les communes l’évolution est estimée à +0,78 % pour leurs dépenses réelles d’investissement et +0,43 % pour leurs dépenses d’équipement.
Pour les EPCI, la situation est moins favorable puisque l’évolution des dépenses réelles d’investissement est de - 0,96 % et - 2,67 % pour leurs dépenses d’équipement.
Les départements et les régions sont les collectivités qui connaissent la baisse la plus importantes puisque leurs dépenses d’investissement diminuent de - 3,4 %. De plus, les régions ont baissé leurs subventions d’équipement de - 8%, et les départements de -4,9%.
Concernant les dépenses de fonctionnement, le bloc communal poursuit le ralentissement des dépenses réelles de fonctionnement : + 0,55 % en 2016 après + 1,4 % en 2015. Ce ralentissement est notamment permis par la réduction des achats et des charges externes (-2,06 % après - 1,36 % en 2015) et le ralentissement des frais de personnel (+ 1,1 % en 2016 après + 2,02 % en 2015).
Enfin, les recettes de fonctionnement des collectivités locales ont progressé de 1,12 % (après 2,2 % en 2015), avec un emprunt du bloc local qui diminue de 8 % et un désendettement qui se poursuit. Au total, l’épargne nette progresse de 5%.
DMTO : la hausse se poursuit
A l’occasion de la dernière séance du Comité des finances locales, la répartition des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) et du produit des amendes de police a été adoptée.
Pour 2016, la hausse des DMTO devraient se poursuivre et atteindre 9,8 milliards d’euros en 2016, contre 9,1 milliards en 2015.
Plus précisément, 76 départements percevront une part des 630,4 millions d’euros du fonds national de péréquation des DMTO prévu cette année. Par ailleurs, le CFL a choisi de ne pas mettre en réserve une partie de cette somme ce qui signifie que la totalité du fonds sera versée aux départements bénéficiaires en 2017.
Le CFL a également adopté la répartition du produit des amendes de police forfaitaires pour 2016 qui s’élève à 607 millions d’euros soit une progression de + 5,16 % par rapport à l’année précédente. La valeur du point est désormais de 24,82 euros. Les EPCI et communes de plus de 10 000 habitants recevront ainsi plus de 361,3 millions d’euros (+ 10,74 %) alors que les communes de moins de 10 000 habitants 53,6 millions d’euros (-2,92 %).
Logement : un sous-préfet à l'habitat indigne dans chaque département
Proposée par Evelyne Yonnet, sénatrice de la Seine-Saint-Denis lors des débats sur la loi Egalité et citoyenneté, la création d'un sous-préfet à l'habitat indigne dans chaque département a été annoncée par Emmanuelle Cosse en octobre 2016. Une instruction du 15 mars 2017 vient en préciser les modalités de nomination et le rôle.
Chaque préfet devra, selon l'instruction, choisir au sein du corps préfectoral le/la préfet(te) qui aura en charge cette mission. Une fois désignés, ces nouveaux sous-préfets devront piloter le Pôle départemental de lutte contre l’habitat indigne (PDLHI), améliorer la coordination des différents services de l’Etat, accompagner les acteurs locaux et développer les liens avec le Parquet pour faciliter l’instruction des situations signalées.
Les PDLHI sont au cœur de la lutte contre l’habitat indigne, car ils mettent en synergie tous les acteurs impliqués : Direction départementale des territoires (et de la mer), Délégation départementale de l’Agence régionale de santé, Direction départementale de la cohésion sociale (et de la protection des populations), Parquet et le ou les magistrats référents, Caisse d’allocations familiales, Mutualité sociale agricole, Agence départementale d’information sur le logement, Conseil départemental, Etablissements publics de coopération intercommunale (EPCI) ayant pris la compétence des polices spéciales, communes dotées d’un Service communal d’hygiène et de santé (SCHS).
Les objectifs de ce travail commun sont de favoriser le repérage des situations, de permettre le choix des outils opérationnels les plus adaptés, d'assurer - le cas échéant - la conduite des mesures coercitives, de mettre en place l'accompagnement humain des ménages les plus fragiles, ainsi que de faciliter l'exécution des arrêtés par des travaux et/ou des hébergements et relogements d'office.
L'instruction laissait jusqu'au 31 mars 2017 pour désigner le sous-préfet chargé de représenter l'Etat au sein du PDLHI et qui sera le contact permanent des administrations centrales et de la Dihal (délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement).
Le contexte en matière d'habitat indigne reste très difficile puisque le nombre de situations "ne décroît que lentement" : 420.000 logements en métropole et 70.000 en outre-mer sont encore "susceptibles de présenter un risque pour la santé ou la sécurité de leurs occupants ou de tiers".
Vous pourrez retrouver la circulaire en cliquant ici
Formations des petites villes en 2017
Le nouveau catalogue de formations pour les petites villes en 2017 vient de paraitre ! Vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire !
Urbanisme : les procédures des sites patrimoniaux remarquables précisées
Un décret attendu relatif à la loi LCAP (liberté de création, architecture et patrimoine) paru le vendredi 31 mars dernier pour l’application de ladite loi concernant à la fois le patrimoine mondial, les monuments historiques et les « sites patrimoniaux remarquables » vient apporter des éclairages importants tout particulièrement s’agissant des procédures relevant des « sites patrimoniaux remarquables. »
Tout d’abord, il est important de rappeler que la notion de sites patrimoniaux remarquables (SPR) est la nouvelle appellation qui a vocation à regrouper à la fois les anciens secteurs sauvegardés, les aires de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AVAP ou AMVAP) et les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP). Le décret vise à expliciter les étapes et à éclairer les procédures relatives à ces nouveaux classements.
Dans un premier temps, lorsque le ministre de la Culture propose le classement d’un site en SPR, le maire de la commune concernée ou le président de l’EPCI à fiscalité propre dispose de trois mois pour donner son accord, faute de quoi l’accord est supposé tacitement donné.
Dans un second temps, le préfet lance une enquête publique. Si les conclusions de l’enquête publique débouchent sur la modification du projet initial, celui-ci doit être soumis à l’avis de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture. Suite à quoi, la décision se voit notifiée à la commune ou l’EPCI « compétent en matière de plan local d'urbanisme, de document d'urbanisme en tenant lieu et de carte communale ». Quand le territoire est couvert par un de ces documents d’urbanisme, la commune ou l’EPCI « annexe le tracé du site patrimonial à ce plan ».
Une fois le site classé en SPR : « une commission locale du site patrimonial remarquable » est créée. La composition de la commission, précisée par le décret est la suivante : présidée par le maire ou le président de l’EPCI, elle comprend de droit « le ou les maires concernés, le préfet, le directeur régional des affaires culturelles et l’architecte des bâtiments de France ». Auquel vient plus « un maximum de 15 membres » dont un tiers d’élus issus du conseil municipal ou de l’organe délibérant de l’EPCI, un tiers de représentants d’associations et un tiers de personnalités qualifiées.
Après cela vient la séquence de l’élaboration du « plan de valorisation de l’architecture et du patrimoine » (PVAP) qui « peut » être établi pour chaque SPR. Ce plan est élaboré par la commune ou l’EPCI concerné ou par chaque commune ou EPCI « lorsque le SPR concerne plusieurs communes ou EPCI ». Une fois élaboré, il est soumis au préfet de région pour avis et silence gardé plus de trois mois vaut avis favorable. Ce plan doit enfin faire l’objet d’une délibération de la part de l’organe délibérant.
Pour rappel, ce plan a « le caractère de servitude d’utilité publique » et doit contenir selon le décret : « un inventaire du patrimoine et des éléments paysagers sur le périmètre couvert » ainsi qu’« une analyse de l'architecture par immeuble ou par groupe d'immeubles présentant des caractéristiques architecturales homogènes, y compris des éléments de décoration, des modes constructifs et des matériaux ». Par ailleurs, le plan de valorisation devra également comprendre un « document graphique faisant apparaître le périmètre couvert par le plan, une typologie des constructions, les immeubles protégés, bâtis ou non, dont la conservation, la restauration, la mise en valeur ou la requalification est imposée ».
Enquête finances et RH dans les petites villes
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Numérique : l'APVF organise un séminaire le 5 juillet prochain
L'APVF organisera le 5 juillet prochain en partenariat avec la Caisse des dépôts, l'association Villes-internet et l'agence du numérique un séminaire destiné aux élus de petites villes et à leurs services sur le thème suivant :"Le numérique, levier de développement local : Quels bouleversements pour nos territoires et quels enjeux à relever pour les petites villes ?". L'APVF vous invite d'ores et déjà à prendre connaissance du programme prévisionnel ci-joint de cet événement.
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Mercredi 5 juillet – Caisse des dépôts, Paris
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9 h45
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10 h00
Ouverture des travaux
10 h20
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Développement numérique : quelles obligations et bénéfices pour les petites villes ?
Loi « République numérique », saisine et archivage électronique, dématérialisation : éclairage sur le nouveau cadre réglementaire en matière d’usages et de services numériques
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Débat avec la salle
11 h40
Séquence 2
« Ville intelligente » et médiation numérique citoyenne :
Quels enjeux pour nos habitants ?
La « ville intelligente », une opportunité à la portée des petites villes
La médiation numérique, un véritable enjeu de citoyenneté
Débat avec la salle
13 h00
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Partenaires : Caisse des dépôts et consignations, Villes-internet, La Poste, Agence du numérique