ESPACE MEMBRE
CFL : une réunion tendue entre les élus et l’administration centrale
Lors de la réunion du CFL du 14 juin, Bruno Delsol, directeur général des collectivités locales, a présenté aux élus représentants des collectivités territoriales le bilan de la répartition de la dotation globale de fonctionnement (DGF) et celle du FPIC. Les élus ont notamment demandé plus de précisions dans les valeurs transmises par la DGCL.
En 2017, la DGF globale s’est élevée à 30,890 milliards d’euros. Du côté des communes, la dotation forfaitaire s’est élevée à 8,380 milliards d’euros. Elles ont ainsi contribué à hauteur de 725 millions d’euros au redressement des finances publiques en 2017, soit un effort de 0,93 % de leurs recettes réelles de fonctionnement. Les EPCI contribuent, de leur côté, à hauteur de 310 millions d’euros.
439 communes seront en DGF négatives, c’est-à-dire que leur part de contribution au redressement des finances publiques pour 2016 et 2017 sera prélevé sur leur fiscalité pour un montant global de 26,533 millions d’euros. Ce sera également le cas pour 11 % des intercommunalités.
En matière de dotations de péréquation, la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale (DSU), qui a fait l’objet d’une réforme lors de la loi de finances pour 2017, s’élève à 2,090 milliards d’euros, soit une augmentation de 180 millions d’euros. 676 communes de 10 000 habitants et plus ont bénéficié des crédits mis en répartition au titre de la DSU en 2017. 14 communes sont nouvellement entrées dans le dispositif, contre 86 qui en sont sorties. 123 communes de 5 000 à 9 999 habitants ont bénéficié des crédits mis en répartition au titre de la DSU, soit 89,8 millions d’euros
La dotation de solidarité rurale (DSR) a également augmenté de 180 millions d’euros, pour atteindre 1,422 milliards d’euros.
Egalement à l’ordre du jour, le bilan de l’ODEDEL (objectif d’évolution de la dépense locale) a permis de montrer les efforts importants réalisés par les collectivités territoriales. Les dépenses du bloc communal ont diminué en 2016 de 0,3 % quand l’Odedel prévoyait une progression de 1 %, soit une économie de 1,6 milliard d’euros. Les dépenses de fonctionnement se sont tassées quant à elles de 0,2 % pour une prévision de 1,1 %. La baisse de 1,2 % des achats et charges externe et des dépenses d’interventions (-2 ,1 %) expliquent cette chute.
Durant cette séance, les élus ont tout d’abord rappelé leur inquiétude face aux possibles nouvelles demandes de diminution des dépenses de fonctionnement, alors que le président Emmanuel Macron a annoncé une nouvelle baisse de 10 milliards d’euros. De son côté, Marie-France Beaufils, sénatrice-maire de Saint-Pierre-des-Corps, a rappelé qu’il ne lui paraissait pas approprié de parler de « progression des dépenses maîtrisée » mais de « progression des dépenses imposées », puisque les collectivités, en vertu de la règle d’équilibre budgétaire qui leur est imposée, ne peuvent être en déséquilibre et doivent donc agir en conséquence dès lors que l’Etat baisse unilatéralement ses concours financiers.
Les élus ont également pointé le fait que si les équilibres du FPIC ne semblaient pas modifiés d’un point de vue extérieur, il existait d’importants bouleversements à l’intérieur des communautés de communes ou d’agglomération, ce dont la DGCL ne rend pas compte. Sur le FPIC, les débats ont à nouveau été engagés, avec une partie des élus qui plaident pour la création d’un FPIC communal en plus du FPIC intercommunal. Les élus se sont également plaint à nouveau de n’avoir eu certains documents (bilan du FPIC et de l’ODEDEL).
Moralisation de la vie publique : le « oui, mais… » de l’APVF
Paris, le 14 juin 2017 Moralisation de la vie publique : le « oui, mais… » de l’APVF L’Association des petites villes de France que préside Olivier Dussopt, Député de l’Ardèche, Maire d’Annonay a pris connaissance avec attention du projet de loi intitulé « Pour la confiance dans notre vie démocratique » présenté par …
Paris, le 14 juin 2017
Moralisation de la vie publique :
le « oui, mais… » de l’APVF
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Service public : des précisions sur le transfert des dossiers des Pacs aux communes
Conformément aux dispositions de l’article 48 de la loi de modernisation de la justice du XXIème siècle, les officiers d’état civil des communes récupéreront la compétence relative à l’enregistrement des nouvelles déclarations de Pacs, compétence qui incombait jusqu’ici aux greffiers des tribunaux d’instance. Pour rappel, cette disposition entrera en vigueur dès le 1er novembre prochain. Une circulaire signée de l’ancien Garde des Sceaux vient d’être rendue publique: elle apporte des précisions complémentaires sur les modalités de ce transfert de compétence, alors que de nombreuses communes et notamment celles où siègent des tribunaux d’instance (TI) étaient dans l’attention d’informations.
Ainsi, comme le rappelle la circulaire, dès novembre prochain, les officiers d’état civil de toutes les communes seront compétents pour enregistrer les nouvelles déclarations de Pacs ; les officiers d’état civil des communes sièges de tribunaux hériteront d’une compétence supplémentaire puisqu’ils seront également compétents pour tout ce qui concerne les modifications et dissolutions de Pacs conclu et enregistré par les tribunaux d’instance avant le 1er novembre 2017. Ajoutons en outre que la circulaire vient préciser que les déclarations de Pacs faites avant la date du transfert seront « remises ou adressées à l’officier d’état civil de la commune du lieu du greffe du tribunal d’instance qui a procédé à l’enregistrement du Pacs ».
Pour aider les communes à y voir plus clair concernant les opérations de déménagement impliquées par l’entrée en vigueur de ces dispositions, des fiches techniques sont jointes à la circulaire. Ainsi, il est précisé que le transfert des dossiers papier des Pacs doit être précédé d’une opération de tri, car les communes ne devront recevoir que les dossiers papier des Pacs « récents », c.-à-d. en cours ou dont la dissolution a moins de cinq ans.
Plus concrètement, les tribunaux d’instance sont invités à trier faire les dossiers des Pacs en trois catégories :
- les dossiers des Pacs en cours conclus avant le 1er novembre 2017, qui doivent être transférés à la commune siège du Tribunal d’instance ;
- ceux des Pacs dissous après le 1er novembre 2012, qui doivent également être transférés à la commune siège du Tribunal d’instance ;
- ceux des Pacs dissous avant cette date du 1er novembre 2012 qui doivent être détruits.
Toujours concernant ces opérations de transfert de dossiers, ces derniers devront faire l’objet d’une convention-cadre signé entre les communes et les tribunaux d’instance. Pour éviter tout risque, les tribunaux d’instance devront s’assurer que les dossiers transférés n’ont pas été conservés dans des locaux contenant des matériaux amiantés dégradés ou ayant fait l’objet de travaux. A noter un point important : le transport et le conditionnement des dossiers papier est laissée la charge et à la responsabilité du ministère de la Justice, sachant que l’envoi par La Poste n’est pas autorisé.
En termes d’emploi du temps, le calendrier proposé par la circulaire prévoit un « transfert global des dossiers papier au cours des quinze jours précédant le 1er novembre », pour permettre un transfert coordonné avec celui des données informatiques qui doivent être transmises à la commune autour du 16 octobre. S’agissant de la question du transfert des données numériques, celui-ci fait l’objet d’une description très précise dans la fiche 8 : le transfert des fichiers informatiques aux communes pouvant par ailleurs s’effectuer dès le mois de septembre.
Rythmes scolaires : l'APVF reçue par le ministre de l'Education nationale
Alors que la question des rythmes scolaires revient à nouveau dans le débat public, une délégation de l’APVF menée par Pierre-Alain Roiron, Maire de Langeais, Vice-président de l’APVF a rencontré mercredi 7 juin le nouveau ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer.
Ce rendez-vous a été l’occasion de relayer les inquiétudes des élus de petites villes concernant l’avenir de la réforme des rythmes scolaires et de rappeler que l’éventuel retour à la semaine d’école de quatre jours, actuellement à l’étude, doit se faire dans la concertation et sans précipation. Le Ministre a indiqué à cet effet que l’année scolaire 2017-2018 devra être consacrée à la concertation entre les communes et la communauté éducative afin qu’elles puissent déterminer ensemble l’organisation la plus optimale du temps scolaire pour la rentrée 2018.
Concernant le fonds de soutien de l’Etat pour les rythmes scolaires sur lequel Pierre-Alain Roiron l’a interrogé, le Ministre a fait part de son souhait de le péréniser. Une position saluée par l’APVF qui s’était fortement mobilisée pour la pérennisation de ce fonds en 2014 à l’initiative du député Olivier Dussopt.
Concernant le dédoublement des classes de CP et CE1 en REP prévu pour la rentrée 2018, le Ministre s’est voulu rassurant en affirmant que la mesure ne serait appliquée que lorsque les conditions locales d’accueil seraient réunies. Sur ce sujet, l’APVF a plaidé pour la création d’une aide financière de l’Etat afin d’aider les communes à réunir les conditions nécessaires à l’application de cette réforme.
L’APVF restera vigileante à ce que les maires diposent de la visibilité et de la stabilité nécessaires au bon déroulement de la vie scolaire.
Prélèvement à la source : la réforme reportée à 2019
Edouard Philippe, Premier ministre, a annoncé hier dans le Parisien le report de l’entée en vigueur du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu d’un an. Sa mise en place, qui était prévue au 1er janvier 2018, devrait donc avoir lieu au 1er janvier 2019.
Cette réforme, qui consiste à collecter l'impôt sur le revenu lors du versement du salaire, posait jusqu’à présent un certain nombre de difficultés. En l’état actuel, la réforme prévoit que les employeurs, entreprises ou collectivités territoriales, devront appliquer une retenue à la source sur les revenus versés aux agents, à partir de taux de prélèvement calculés par la direction générale des finances publiques (DGFIP) et transmis chaque mois aux employeurs. Pour débuter la réforme au 1er janvier 2018, les employeurs auraient dû disposer des taux de prélèvement appliqués à chaque employé à partir d'octobre ou novembre 2017. Ils auraient dû ensuite verser à leurs agents, à partir de janvier 2018, un traitement mensuel diminué de la retenue à la source, puis reverser au Trésor les sommes collectées, entre le 5 et le 15 février 2018. Ce mécanisme devait ensuite se reproduire chaque mois.
Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, a précisé dans un communiqué que ce report doit permettre d'organiser un audit et une expérimentation entre juillet et septembre afin « d’examiner la robustesse technique et opérationnelle du dispositif et d’évaluer la réalité de la charge induite pour les collecteurs, en particulier les entreprises. » Une équipe de l’Inspection générale des finances et un cabinet indépendant sélectionné par le secrétariat général à la modernisation de l’action publique (SGMAP) seront chargés de mener un audit.
Par ailleurs, Gérald Darmanin a annoncé une série de déplacements à l’automne pour évoquer ce sujet. Ils constitueront également l’occasion pour les collectivités de donner leur point de vue. Un travail de préparation avait été engagé sous la mandature précédente avec l’administration de Bercy, auquel l’APVF avait participé.
Finances locales : l'accès au crédit, enjeu pour les petites villes en 2017
Selon l’Observatoire Orféor des financements 2016, qui analyse les acteurs et les modalités du financement des collectivités pour cet exercice, l'année 2016 a été plutôt favorable pour les collectivités en matière d’accès au crédit. Pour préciser ce constat au niveau des petites villes, l'APVF mène une nouvelle enquête.
Ainsi, selon l'Observatoire, les collectivités ont pu bénéficier d’une offre abondante et renouvelée, ainsi que de taux bas qui leur ont offert un contexte opportun à l’emprunt. Si ce constat semble valable pour les collectivités locales en général, s’applique-t-il également aux « petites collectivités » ?
En effet, ce constat déjà nuancé par la rigidité des produits financiers proposés et la nature des emprunteurs. Dès lors, plusieurs questions se posent : quelles disparités de traitements apparaissent selon la taille de la collectivité emprunteuse ? Taux de couverture, conditions financières, montages contractuels (…), quels impacts sur la qualité de produits proposés ?
Pour y répondre, l'APVF vous propose un sondage de deux minutes auquel vous pouvez répondre en cliquant ici.
Finances locales : enquête flash sur l'évolution de la fiscalité des petites villes
Après l'étude annuelle sur la situation financière des petites villes, l'APVF s'attache à définir l'utilisation par les communes du levier fiscal pour les budgets votés pour 2017.
En vous conséquence, nous vous proposons de remplir ce questionnaire de moins de deux minutes que vous trouverez ci-dessous, avant le 15 juin 2017 en cliquant ici.
Il vous sera également transmis par mail en début de semaine prochaine et viendra s'ajouter à l'enquête annuelle de l'APVF, que vous pouvez retrouver en cliquant ici.
Formations des petites villes en 2017
Le nouveau catalogue de formations pour les petites villes en 2017 vient de paraitre ! Vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire !
8e édition des Prix Energies Citoyennes : dernière ligne droite pour s’inscrire !
Les Prix Energies Citoyennes organisés par ENGIE Cofely en partenariat avec l’APVF récompensent et valorisent chaque année, les collectivités locales et territoriales œuvrant en faveur de la transition énergétique. Olivier DUSSOPT, Président de l’APVF sera membre du Jury de cette nouvelle édition.
Alors que s’achève la Semaine du Développement Durable, l’APVF appelle tous ses adhérents qui ont mis en place des actions concrètes favorisant l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et la croissance verte à s’inscrire aux Prix des Energies Citoyennes pour les valoriser et les démultiplier sur le territoire.
Les Prix Energies Citoyennes ont pour vocation de promouvoir les politiques et stratégies contribuant à la transition énergétique d’un territoire. C’est en effet le plus souvent sur le terrain que se dessinent les initiatives les plus innovantes et les plus efficaces en matière de performance énergétique.
En 7 ans, 170 candidatures ont ainsi été sélectionnées représentant plus de 8 000 collectivités et plus de 20 millions d’habitants.
Pour participer, c’est très simple : les candidats (communes, groupement de communes, départements, régions…) doivent décrire leur vision stratégique et trois types d’actions exemplaires en faveur de la transition énergétique :
- Une action concrète mise en place ces deux dernières années
- Une action particulièrement innovante (réalisée ou en cours de réalisation)
- Une action de sensibilisation des habitants (scolaires, citoyens…)
Le dossier de candidature peut être rempli directement en ligne sur www.energies-citoyennes.fr d’ici le 15 juillet 2017 de préférence, avant les congés d’été.
Elections sénatoriales : un décret dévoile le calendrier
Les élections sénatoriales se dérouleront le dimanche 24 septembre prochain. 170 sénateurs sur 348 vont donc être ainsi élus ou réélus pour un mandat de six ans au suffrage universel indirect par un collège de grands électeurs composé à 95% de conseillers municipaux.
Un décret du Ministère de l’Intérieur indique que les conseils municipaux devront désigner leurs délégués et suppléants le vendredi 30 juin prochain. Dans les communes de moins de 9 000 habitants, on compte un délégué pour les conseils municipaux de 7 et 11 membres, 3 délégués pour ceux de 15 membres), 5 délégués pour ceux de 19 membres, 7 délégués pour ceux de 23 membres et 15 délégués pour ceux de de 27 et 29 membres). Dans les communes de plus de 9 000 habitants, tous les conseillers municipaux sont délégués de droit.
Les départements compris, par ordre alphabétique, entre l’Indre-et-Loire et les Pyrénées orientales ainsi que la Seine-et-Marne, les départements franciliens (Essonne à Yvelines), la Guadeloupe, la Martinique, Mayotte et la Réunion sont concernés.