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La Banque Postale et I4CE présentent une étude consacrée à la problématique du financement des investissements locaux pour le climat
L’Institut de l’économie pour le climat a publié le 7 novembre 2023 avec la Banque Postale une étude prospective : « Collectivités locales : comment financer l’accélération des investissements climat ? Quatre scénarios à horizon 2030 ». Des scénarios qui montrent par leur ambition l’ampleur de la tâche a réaliser. Pour atteindre la neutralité carbone, …
L'Institut de l'économie pour le climat a publié le 7 novembre 2023 avec la Banque Postale une étude prospective : « Collectivités locales : comment financer l’accélération des investissements climat ? Quatre scénarios à horizon 2030 ». Des scénarios qui montrent par leur ambition l'ampleur de la tâche a réaliser.
Pour atteindre la neutralité carbone, les collectivités devront doubler leurs investissements dans la transition écologique d'ici 2030, passant de 6,5 mds€ en 2021 à 12 mds€ par an en 2030. Le bloc communal devrait assumer plus de la moitié des investissements à réaliser avec 7,5 mds€ sur 11,3mds€ en 2030. Viennent ensuite les régions avec 2,5 mds€ et les départements avec 1,3 mds€ en 2030.
Cette étude prospective imagine quatre scénarios de financement de la transition écologique à l'horion 2030 reposant chacun sur un levier financier prioritaire :
- La dette : les collectivités financent leurs investissements supplémentaires par de l'emprunt
- La redirection : les collectivités privilégient les investissements verts au détriment d'autres politiques publiques
- L'Etat : les collectivités reçoivent de l'Etat un soutien accru (indexation de la DGF sur l'inflation, pérennisation du fonds vert à 2,5 mds€ par an)
- Les ressources propres : les collectivités auto-financent leurs investissements (augmentation de leur fiscalité, cessions d'immobilisations, réduction des subventions départementales et régionales)
Dans trois scénarios modélisés sur quatre, le niveau total des dépenses d’équipement atteint en 2030 un point haut historique de 80 Md€, contre près de 55 Md€ aujourd’hui. Cette hausse des investissements, si réalisée, produira une baisse des dépenses d'énergie de 1,6 mds€/an s'appuyant sur les économies réalisées pour l'éclairage, l'isolation des bâtiments publics et le moindre recours aux carburants.
Il demeure qu'il s'agit de scénarios "vraisemblablement irréalistes" au vue de la situation des collectivités territoriales difficile à l'heure actuelle. En effet, si l’investissement se maintient en 2023, c’est au prix d’un recours croissant à l’emprunt et d'un prélèvement important sur le fonds de roulement. L’épargne des collectivités locales est aujourd'hui à la baisse sous la pression de dépenses de fonctionnement, en particulier des achats et de la masse salariale, plus dynamiques que leurs recettes.
Pour remplir les objectifs de neutralité carbone, il est nécessaire d'établir une stratégie partagée entre l’État et les collectivités sur les moyens de faire accélérer l’investissement climatique à l’échelle locale, inexistante à l'heure actuelle selon l'étude.
Retrouvez ici le communiqué de presse.
Retrouvez ici l'étude complète.
Gabriel Attal a rencontré les élus au sujet de la sécurisation des écoles
Le 6 novembre, M. Gabriel Attal, ministre de l’Education nationale et de la jeunesse a rencontré les associations d’élus pour parler de la sécurisation des écoles après l’assassinat du professeur Dominique Bernard dans un lycée d’Arras. L’APVF, AMF, Villes de France, AMRF, Intercommunalités de France, Régions de France et Départements de France étaient présents à …
Le 6 novembre, M. Gabriel Attal, ministre de l'Education nationale et de la jeunesse a rencontré les associations d'élus pour parler de la sécurisation des écoles après l'assassinat du professeur Dominique Bernard dans un lycée d'Arras.
L'APVF, AMF, Villes de France, AMRF, Intercommunalités de France, Régions de France et Départements de France étaient présents à cette réunion désormais bimensualisée. Jean-Michel Morer, maire de Trilport (77) et Vice-président de l'APVF, représentait les Petites Villes.
Le ministre est revenu sur la nécessité des dispositifs d'alarme dans les établissements et le développement d'une culture de la sécurité grâce à la formation du personnel scolaire, enseignant et non-enseignant. L'APVF souhaite privilégier une formation directement sur site, tout personnel confondu (Education Nationale / Collectivités).
M. Attal s’engage à rechercher des financements supplémentaires pour la sécurisation des établissements. L'APVF a rappelé que les Maires disposent d'une marge de manœuvre financière limitée, étant déjà engagés dans la rénovation thermique de leurs écoles.
Des instructions seront données par le gouvernement d’accroître la coopération entre les établissements scolaires et la police/gendarmerie. L'APVF a émis l'idée d'un système national d'alerte unique reposant sur un dispositif type téléphonie mobile réservé aux seuls directeurs et responsables de secteur péri scolaire alertant directement les forces de l’ordre en situation d’intrusion.
M. Attal souhaiterait pouvoir réaliser une communication commune avec les associations d’élus pour le renforcement de la sécurisation des établissements scolaires.
Une réflexion sur la composition des conseils des écoles sera également lancée.
© Crédits photos : Localtis
L'observatoire des finances et de la gestion publique locales publie un rapport sur les investissements scolaires des collectivités locales
L’OFGL propose une analyse des investissements scolaires dans son “Cap sur… n°21” publié en octobre 2023. Au bilan, les investissements des collectivités pour l’école n’ont jamais été aussi importants qu’en 2022. Pour rappel, l’observatoire des finances et de la gestion publique locales (OFGL) regroupe dix élus du Comité des finances locales et des représentants des …
L’OFGL propose une analyse des investissements scolaires dans son "Cap sur… n°21" publié en octobre 2023. Au bilan, les investissements des collectivités pour l'école n'ont jamais été aussi importants qu'en 2022.
Pour rappel, l'observatoire des finances et de la gestion publique locales (OFGL) regroupe dix élus du Comité des finances locales et des représentants des administrations centrales (DGCL, DB et DGFiP), sous la présidence du Président du Comité des finances locales. Publiant chaque année un rapport sur les finances locales, il publie en octobre 2023 un article thématique sur les investissements scolaires des collectivités locales.
Plusieurs éléments peuvent être tirés de cet article :
En 2022, l'investissement scolaire atteint un niveau record depuis 2009, s'élevant à 8,4 milliards d'euros constants au total pour les écoles, collèges et lycées publics.
Environ 80% de ces dépenses sont allouées à des projets de construction, de rénovation, d'amélioration des bâtiments, d'aménagements ou de travaux routiers.
Les dépenses d'équipement représentent en moyenne 359€ par élève en école maternelle et 751€ par élève d'école primaire.
Le patrimoine scolaire est en grande partie ancien, avec 69% des établissements ayant plus de 50 ans.
L'État et les intercommunalités jouent également un rôle dans l'investissement scolaire, bien que leurs contributions et modalités varient. L'État intervient principalement par le biais de dotations et de subventions, tandis que les groupements à fiscalité propre participent principalement en fournissant des équipements directs, bien que leur part dans les réalisations du bloc communal demeure relativement modérée, à hauteur de 6%.
PLFSS : l'APVF écrit à la Première ministre pour préserver le secteur public de l'inflation
Dans une lettre commune du 30 octobre adressée à la Première ministre, les associations d’élus, la FHF, et les conférences hospitalières appellent le Gouvernement à préserver les hôpitaux et ESMS publics de l’inflation dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2024. Retrouvez ci-dessous une retranscription du corps du …
Dans une lettre commune du 30 octobre adressée à la Première ministre, les associations d'élus, la FHF, et les conférences hospitalières appellent le Gouvernement à préserver les hôpitaux et ESMS publics de l'inflation dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2024.
Retrouvez ci-dessous une retranscription du corps du courrier adressé à Elisabeth Borne :
"Madame la Première ministre,
Les hôpitaux et établissements médicosociaux publics se trouvent à un moment décisif de leur histoire. Plus de trois ans après le début de la pandémie de COVID-19, alors que la situation demeure très difficile, de premiers signes d’éclaircies apparaissent dans plusieurs territoires. Sur un an, à fin août 2023, le nombre d’hospitalisations augmente ainsi de 1% à l’hôpital public.
Cette dynamique doit être reconnue, soutenue, renforcée. Il en va de la santé de la population, alors que, depuis mars 2020, plus de trois millions d’hospitalisations n’ont pas été honorées.
Partout en France, des centres hospitaliers régionaux universitaires (CHRU), aux hôpitaux de proximité, des centres hospitaliers aux Ehpad et établissements accompagnant les personnes en situation de handicap, la mobilisation des équipes est remarquable et nous la saluons.
Dans ce contexte, les hôpitaux et établissements médico-sociaux publics alertent depuis plusieurs semaines sur la dégradation inédite de leur situation budgétaire, qui s’explique notamment par un niveau d’inflation très important et un financement partiel des nécessaires mesures de revalorisations salariales intervenues depuis 2020. Le déficit des hôpitaux publics, d’un milliard d’euros, a ainsi doublé entre 2019 et 2022. Près de 80% des ehpad publics sont en déficit.
Cette dégradation de la situation financière d’exploitation pèse fortement sur la capacité des établissements à mener à bien des projets vitaux pour la population, alors même qu’un plan massif de relance des investissements a été engagé en 2020.
Aujourd’hui, aux côtés des maires et présidents d’intercommunalités et de l’ensemble des associations d’élus qui, vous le savez, siègent au sein des établissements publics de santé et de l’accompagnement (CHU, CH, EHPAD et secteur du handicap) et œuvrent sans relâche pour le nécessaire maintien d’une offre de soins de proximité et de qualité et pour préserver l’égalité d’accès aux soins dans les territoires, nous souhaitons collectivement appeler votre attention sur l’impérieuse nécessité de prendre des mesures fortes dans le cadre du Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) qui sera prochainement examiné au Sénat, tant pour compléter le budget 2023 que pour assurer une évolution suffisante des financements en 2024 et pour répondre aux besoins humains.
En effet, ne serait-ce que pour compenser l’impact très important de l’inflation, avec une évolution des dépenses hors personnel de l’ordre de 15% et un effet report sur le prix de l’énergie et plus singulièrement sur le prix de l’électricité, nous vous demandons que l’ONDAM hospitalier 2023 puisse être abondé d’1 milliard d’euros supplémentaire s’agissant de l’hôpital public.
A titre d’exemple, les CHU et les CH les plus grands, qui sont parvenus à maitriser les coûts de l’électricité en 2022 grâce à des achats groupés anticipés, doivent faire face en 2023 à un effet de rattrapage de la part des fournisseurs et à une augmentation de 300% et 400% de leurs dépenses d’électricité .
Nous vous demandons que cet abondement de l’ONDAM hospitalier 2023 soit par ailleurs reconductible pour 2024, le taux d’évolution actuellement prévu dans le PLFSS étant largement en-deçà des besoins réels.
Nous tenons également à vous faire part de nos vives inquiétudes sur la dégradation inédite et généralisée des équilibres budgétaires des EHPAD, confirmée par le rapport que vous avez confié à la députée Christine Pires Beaune, qui pointe notamment un recours préoccupant et de plus en plus important à l’endettement de courte durée.
A cet égard, et dans le prolongement du fonds exceptionnel d’urgence pour soutenir les ESMS les plus en difficulté annoncé par le Gouvernement, que nous saluons ici une fois encore, nous sollicitons la mise en œuvre d’un nouveau fonds d’urgence de 200 millions d’euros pour permettre de répondre à l’urgence et d’être à la hauteur des sous-financements constatés.
Madame la Première ministre, vous le savez, à travers ce budget et ce PLFSS les choix qui seront faits seront décisifs pour répondre aux besoins de santé partout dans nos territoires et vitaux pour la pérennité de notre modèle hospitalier et médico-social.
Plus largement, nous appelons le Gouvernement à lancer sans attendre une grande concertation sur le financement public et l’organisation de la santé en France. Le modèle de régulation des dépenses de santé a atteint ses limites. Il faut le réformer, pour ne plus se poser les mêmes questions année après année et définir des objectifs et un cadre clairs pour un financement soutenable et pertinent de la santé qui permette une qualité de service de haut niveau.
Nous vous prions d’agréer, Madame la Première ministre, l’assurance de notre haute considération."
Télécharger le courrier en cliquant ici
Prime pouvoir d'achat : publication du décret pour les collectivités
Attendu depuis plusieurs semaines, le décret relatif à la prime pouvoir d’achat dans la fonction publique territoriale a été publié au Journal Officiel du 1er novembre. Le décret n° 2023-1006 du 31 octobre 2023 portant création d’une prime de pouvoir d’achat exceptionnelle pour certains agents publics de la fonction publique territoriale. A noter que …
Attendu depuis plusieurs semaines, le décret relatif à la prime pouvoir d’achat dans la fonction publique territoriale a été publié au Journal Officiel du 1er novembre.
Le décret n° 2023-1006 du 31 octobre 2023 portant création d'une prime de pouvoir d'achat exceptionnelle pour certains agents publics de la fonction publique territoriale.
A noter que dans le cadre de la fonction publique territoriale, le versement de la prime est facultatif et doit être prévu par une délibération de l’organe délibérant. En outre, la prime peut être versée en une ou plusieurs fractions avant le 30 juin 2024.
Sont éligibles à cette prime les agents publics, assistants maternels et assistants familiaux employés par des collectivités territoriales, leurs établissements publics et leurs groupements d’intérêt public, qui ont été nommés ou recrutés par un employeur public territorial à une date d’effet antérieure au 1er janvier 2023 et dont la rémunération brute perçue au titre de la période du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023 est inférieure à 39 000 euros.
La prime est comprise entre 300 € et 800 € selon un barème applicable en fonction de la rémunération brute perçue au titre de la période du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023 (de 800 € pour les rémunérations inférieures ou égales à 23 700 € bruts à 300 € pour les rémunérations comprises entre 33 600 € et 39 000 €).
Retrouvez le décret en cliquant ici
Nombreuses annonces lors du Comité interministériel des villes : l'APVF fait le point
Le Comité Interministériel des Villes (CIV) a eu lieu vendredi 27 octobre dernier, à Chanteloup-les-Vignes, en présence de la Première ministre et plusieurs membres du gouvernement. Objectif annoncé de l’exécutif : « faire vivre la promesse républicaine et garantir l’égalité des chances » pour les plus de 5 millions de concitoyens vivant dans un quartier …
Le Comité Interministériel des Villes (CIV) a eu lieu vendredi 27 octobre dernier, à Chanteloup-les-Vignes, en présence de la Première ministre et plusieurs membres du gouvernement. Objectif annoncé de l'exécutif : « faire vivre la promesse républicaine et garantir l’égalité des chances » pour les plus de 5 millions de concitoyens vivant dans un quartier prioritaire de la politique de la ville, où le taux de chômage et de pauvreté sont plus élevés et l'accès aux services publics plus compliqué, reconnaît la Première ministre. L'APVF fait le point sur les mesures annoncées.
Près d’une vingtaine d’axes ont été abordés par Elisabeth Borne et 84 mesures ont été actées. Elles traduisent la mise en œuvre du plan « Quartiers 2030 », présenté en juin par le Président de la République.
Les principales mesures étant :
- Concernant la transition écologique, la Première ministre reconnaît que les habitants des QPV sont les premiers à subir les conséquences du dérèglement climatique :
- Prolongation du programme « Quartiers résilients », doté de 250 millions d’euros, permettant de lutter contre les îlots de chaleur dans les quartiers, améliorer la gestion de l’eau et des déchets ou encore de réduire leur dépendance aux énergies fossiles. Au total, seront intégrés à ce programme 24 quartiers prioritaires situés dans les communes de Saint-Pol-sur-Mer et Dunkerque, Amiens, Angers, Allonnes, Auxerre, Mulhouse, Poitiers, Châteauroux, Oyonnax, Grenoble et Echirolles, Bézier, Montpellier, Miramas, Marseille, Colombes, Sevran, EPT Est ensemble, Clichy-sous-Bois et Montfermeil, Valenton, Savigny-sur-Orge, Grigny, Montereau-Fault-Yonne, Saint-André (La Réunion).
- Confirmation du fléchage prioritaire du Fonds vert à destination des QPV à hauteur de 15% de son enveloppe totale.
- Pour la rénovation du bâti, « priorité absolue » selon la Première ministre, le gouvernement souhaite s’inspirer du rapport de Mathieu Hanotin, Maire de Saint-Denis, et Michèle Lutz, Maire de Mulhouse, pour déposer d’ici la fin de l’année un projet de loi. Voir la synthèse du rapport et le rapport complet ici.
- A propos de la rénovation urbaine :
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- Accélération de la rénovation des équipements dans les quartiers, en ciblant particulièrement les écoles (cible de 150 millions d'euros du Fond Vert…) et les centres commerciaux (relance du programme de rénovation des centres commerciaux par l’ANCT).
- Au sujet des mobilités :
- Amélioration de la desserte des QPV dans le cadre du projet des futurs Services Express Régionaux Métropolitains (SERM) et d’une priorisation des QPV dans le soutien aux projets de transports collectifs en site propre.
- De nombreuses annonces liées au parcours et la réussite scolaire dès le plus jeune âge, notamment :
- Création de 100 crèches dans les quartiers territoires sous-dotés via le fonds de co-investissement.
- « Accompagnement renforcé aux élèves les plus en difficulté, en les accueillant les derniers jours du mois d’août des écoles de manière anticipée », soit la systématisation de l’ouverture des écoles lors de la derrière quinzaine d’août dans les réseaux d’éducation prioritaire.
- Un nouveau plan d’extension des horaires d’ouverture des bibliothèques, en particulier le dimanche, dans 500 collectivités dont on ne connait pas, à l’heure actuelle, le détail. Concrètement il s’agirait de 9h d’ouverture supplémentaire par semaine en moyenne, par un abondement exceptionnel de la dotation globale de décentralisation.
- La santé et l’accès aux soins, « priorités » du gouvernement :
- Lancement de l’expérimentation de 60 centres de santé dans les quartiers : cette mesure doit permettre de renforcer l’accès aux soins de 300 000 personnes (objectif 60 à horizon 2027, tandis que 24 sont déjà en activité).
- Déployer la 4eme année de professionnalisation en médecine générale dans les territoires moins bien dotés en médecins, qui permettra d’accroître le nombre de stages ambulatoires dans les QPV.
Outre les nombreux autres axes abordés, comme la sécurité et la tranquillité publique, la proximité des services ou encore le grand âge, 14 mesures concernent des outils pour la politique de la ville, en vue des nouveaux contrats de ville, que cela soit pour actualiser et réformer la géographie prioritaire , pour simplifier la politique de la ville, pour favoriser la participation citoyenne ou encore pour soutenir l’investissement dans les contrats de ville.
L'APVF prend acte de l'ensemble des mesures et relève que certaines vont dans le bon sens, notamment la convergence des zonages de l’éducation prioritaire et de la politique de la ville ou encore l’initiation d’une réflexion sur les relations entre les forces de sécurité intérieure et la population. Pour rappel, l'APVF avait publié, en juillet dernier, ses 15 propositions des Petites Villes pour résorber les fractures des quartiers populaires.
Réemploi : Citéo lance un appel à projets !
Citeo, partenaire de l’APVF, a lancé un appel à projets doté d’une enveloppe de 50 millions d’euros par an pour financer et accompagner le développement du réemploi des emballages. Retour sur les modalités de candidature à ce dispositif. La loi AGEC, anti-gaspillage et pour une économie circulaire, du 10 février 2020, et les attentes des …
Citeo, partenaire de l’APVF, a lancé un appel à projets doté d'une enveloppe de 50 millions d'euros par an pour financer et accompagner le développement du réemploi des emballages. Retour sur les modalités de candidature à ce dispositif.
La loi AGEC, anti-gaspillage et pour une économie circulaire, du 10 février 2020, et les attentes des citoyens ont accéléré la sortie du tout usage unique notamment via le développement du réemploi. Il s'agit d'une des solutions pour réduire l'impact environnemental des emballages, aux côtés de la réduction et du recyclage. Alors que le réemploi pose de nombreux défis pour les entreprises et les territoires, l'appel à projets de Citeo a pour but de permettre son développement à grande échelle
Les collectivités locales sont éligibles à l'appel à projet Réemploi lancé par Citeo et peuvent y candidater pour bénéficier d'un accompagnement et de financements en tant que porteur de projets pour la restauration livrée ou à emporter. Pour être éligible, le projet porté par la collectivité devra porter sur une des deux dimensions suivantes :
- Engager les restaurateurs de leur territoire dans le réemploi en développant un projet pour le secteur de la restauration livrée ou à emporter de leur territoire, en partenariat avec les restaurants locaux ;
- Développer le réemploi pour leurs services de portage à domicile, alors que ce dernier service fait l’objet d’obligations réglementaires de réemploi depuis le 1 er janvier 2022.
Une fois sélectionnés, les projets lauréats pourront être financés par Citeo à hauteur de 70% des dépenses éligibles (plafond de 2,5 millions d'euros) mais seront aussi accompagnés techniquement par les experts de Citeo.
L’AAP est ouvert jusqu’au 1er novembre 2023. Les dépenses du projet devront avoir été engagées entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2024.
Pour candidater cliquez ici
Le ministère des affaires étrangères annonce ses appels à projets de soutien à la coopération décentralisée
Le 26 octobre 2023, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères annonce ses appels à projets de soutien à la coopération décentralisée pour 2024. Les communes auront jusqu’au printemps pour candidater. Quelques nouveautés apparaissent : hausse des plafonds de subvention, nouveaux critères de sélection, versement en deux tranches et projets triennaux. Plusieurs nouveautés …
Le 26 octobre 2023, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères annonce ses appels à projets de soutien à la coopération décentralisée pour 2024. Les communes auront jusqu'au printemps pour candidater. Quelques nouveautés apparaissent : hausse des plafonds de subvention, nouveaux critères de sélection, versement en deux tranches et projets triennaux.
Plusieurs nouveautés ont été annoncées par le ministère :
- La liste des pays prioritaires disparait. Les partenariats dans les pays les moins avancés (PMA) pourront bénéficier d’un cofinancement allant jusqu’à 90% contre 70% pour les autres pays ;
- De nouveaux critères de sélection sont introduits : l’intégration des enjeux d’égalité femme-homme et l’inclusion d’un volet d’Education à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI) ;
- Désormais, 80% de la subvention sera versée à l’envoi de la lettre de notification puis les 20% restants une fois la 1ere tranche consommée ;
- La durée des projets financés pourra s'étaler de 12 à 36 mois.
Les appels à projets thématiques ou géographiques s'ouvriront en janvier 2024. Pour les projets ne répondant pas aux critères thématiques et géographiques les candidatures seront ouvertes à partir de mars 2024.
Les règlements seront mis en ligne sur France Diplomatie d’ici mi-novembre 2023. Les dispositifs conjoints seront annoncés ultérieurement.
Retrouvez ici la note du ministère des affaires étrangères et européennes pour les collectivités.
CRTE : peut mieux faire selon la Cour des Comptes
Dans le deuxième fascicule du rapport annuel sur les finances publiques locales, publié ce 24 octobre, les magistrats de la rue Cambon se penchent sur les CRTE e dont le rôle a vocation à croître dans le cadre de la planification écologique prévue par le gouvernement. A noter que les COP régionales serviront de rampe …
Dans le deuxième fascicule du rapport annuel sur les finances publiques locales, publié ce 24 octobre, les magistrats de la rue Cambon se penchent sur les CRTE e dont le rôle a vocation à croître dans le cadre de la planification écologique prévue par le gouvernement.
A noter que les COP régionales serviront de rampe de lancement à la nouvelle génération de CRTE, renommés “contrats de réussite pour la transition écologique”, qui doivent d’après la circulaire récemment adressée par la Première ministre aux préfets être “la fabrique à projets des territoires pour parvenir aux objectifs de planification écologique collectivement choisis lors de la COP territoriale”.
Pas encore les "agrégateurs" espérés
La Cour des Comptes met en avant que pour le moment les CRTE « se chevauchent avec d’autres contrats ». En outre, il est souligné que le « maintien de nombreux appels à projets » de l’État et ses agences « apparaît contradictoire avec l’ambition d’agrégation et de transversalité des CRTE ».
Les auteurs mettent en exergue que les CRTE s'appuient encore aujourd'hui sur des projets de territoire « inégalement aboutis ».
Pour rappel, un autre bilan des CRTE avait été réalisé par plusieurs inspections ministérielles en décembre 2022 et pointait une « ambition d’un CRTE intégrateur […] restée sans lendemain ».
Le défi est de taille alors que « nouvelle génération » de CRTE est pensée comme « cadre unique » qui devra traduire les engagements des territoires, attendus « au plus tard à l’été 2024 » à l'issue des différentes COP territoriales.
Télécharger le fascicule 2 du rapport annuel sur les finances locales de la Cour des comptes en cliquant ici
L'APVF rencontre France Assureurs pour échanger sur les difficultés d'assurabilité des petites villes
Le 24 octobre, l’APVF présidée par Christophe Bouillon, président de l’APVF, a organisé un échange entre plusieurs maires de petites villes et le Directeur général de France Assureurs, Franck Le Vallois, également accompagné par deux représentants de la Direction générale sur l’assurabilité des Collectivités. Dans un contexte où le nombre de sinistres augmente, les collectivités …
Le 24 octobre, l'APVF présidée par Christophe Bouillon, président de l'APVF, a organisé un échange entre plusieurs maires de petites villes et le Directeur général de France Assureurs, Franck Le Vallois, également accompagné par deux représentants de la Direction générale sur l’assurabilité des Collectivités. Dans un contexte où le nombre de sinistres augmente, les collectivités font face à de plus en plus de difficultés pour s'assurer à un tarif abordable.
La réunion a mis autour de la table : Christophe Bouillon, président de l'APVF et maire de Barentin, accompagné de plusieurs maires de petites villes rencontrant des difficultés pour souscrire à des assurances, et Franck Le Vallois, Directeur général de France Assureurs, accompagné par son équipe. France Assureurs, syndicat professionnel des assureurs français, représente près de 99% des professionnels du secteur.
Les maires présents ont pu faire état des difficultés qu'ils rencontrent : raréfaction des réponses des assureurs aux appels d'offre, explosion des primes d'assurances, voire risque de ne pas être couvert par une assurance.
Le contexte est en effet difficile pour les petites villes qui connaissent des difficultés croissantes à s'assurer. Pour cause, l'accroissement du nombre de sinistres, notamment sous l'effet du changement climatique. En moyenne pour les collectivités, chaque contrat d'assurance fait l'objet d'un sinistre. Les assureurs préfèrent se retirer du marché des collectivités tandis que d'autres augmentent leur prix, de manière parfois drastique.
Pour France Assureurs, la prévention des risques est une des clés d'un dialogue renouvelé entre collectivités et assureurs.
Par ailleurs le gouvernement a annoncé aujourd'hui, 26 octobre 2023, le lancement d'une mission sur l'assurabilité des collectivités territoriales conduite par Alain Chrétien, maire de Vesoul, et Jean-Yves Dages, président de Groupama Assurances Mutuelles.