08
mai
2018

Fonction publique territoriale : le Ministre Olivier Dussopt revient sur les principaux chantiers

Services publics

Dans un entretien accordé le 24 avril, Olivier Dussopt, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics est revenu sur les principaux chantiers engagés par le gouvernement concernant la fonction publique : ces chantiers constitueront le sujet d’un point d’étape au moment de la prochaine Conférence nationale des territoires (CNT) qui se tiendra vraisemblablement début juillet.

Au sujet du rendez-vous salarial prévu pour la mi-juin, le Ministre Olivier Dussopt a indiqué que la revalorisation du point d'indice n'est pas à l’ordre du jour du gouvernement, en raison de l’impact que cela pourrait avoir sur la situation des finances publiques de l’Etat mais également sur la situation financière des employeurs territoriaux et hospitaliers. Le Ministre Olivier Dussopt s’est toutefois dit ouvert à l'examen d'un certain nombre de propositions allant dans le sens d’une revalorisation, notamment de certains métiers où la rémunération est particulièrement faible.

Concernant la proposition relative à la création d’une fédération des employeurs publics territoriaux formulée par Philippe Laurent, Maire de Sceaux et Président du CSFPT, le Ministre s’y est dit favorable jugeant la piste « intéressante » dans la mesure où une telle structure, recevant mandat pour parler au nom des 55.000 employeurs territoriaux, disposerait d’une vraie légitimité et serait en capacité de discuter « de façon engageante » avec les organisations syndicales et les services de l’Etat.

S’agissant enfin de la mission menée avec Philippe Laurent sur la modernisation de la fonction publique territoriale, le Ministre Olivier Dussopt a rappelé les grands axes abordés par celle-ci : le temps de travail, la gestion des ressources humaines des collectivités et l'offre de formation des agents territoriaux durant toute la durée de la carrière professionnelle. Des sujets qui viennent naturellement s’ajouter aux quatre chantiers engagés après le Comité interministériel de la transformation publique (CITP).

A noter que l'APVF formulera prochainement plusieurs pistes de réforme concernant la fonction publique territoriale.

08
mai
2018

Jurisprudence SMACL : présence d’amiante dans un bâtiment mis à disposition d’une entreprise, quelles conséquences pour la collectivité ?

Attractivité et aménagement du territoire

Une collectivité peut-elle engager sa responsabilité pour avoir sous-estimé les conséquences de la présence d’amiante dans un bâtiment mis à disposition d’une entreprise au titre de conventions de concessions administratives précaires ?

Oui dès lors que la collectivité devait, en vertu de ces contrats, garantir à l’intéressé une occupation des locaux en cause conforme à l’objet même des conventions, qui était de permettre l’exercice de l’activité professionnelle de l’entreprise. En l’espèce des travaux de réhabilitation de la couverture du bâtiment, entrepris pour le compte de la communauté urbaine propriétaire des locaux, ont fait apparaître d’importants risques de pollution à l’amiante nécessitant l’intervention d’une entreprise qualifiée dans les travaux de désamiantage et une immobilisation de l’outil de travail de l’entreprise durant cette période. Les juridictions administratives retiennent la responsabilité de l’EPCI, celui-ci ayant sous-estimé les conséquences de la présence d’amiante dans le bâtiment, dès lors qu’il a conclu les contrats en étant informé de ce problème. En outre les travaux de désamiantage consistant en la dépose et le retrait de matériaux friables amiantés ont été réalisés par l’entreprise prestataire sans que soient adoptées des mesures pratiques susceptibles d’éviter les échanges d’air entre la zone d’intervention et l’atelier du requérant, en méconnaissance des règles de sécurité applicable en matière d’amiante, de telles carences n’étant rendues possibles que par les défaillances des services de la communauté urbaine dans l’exercice de leurs prérogatives de maître d’ouvrage et de leurs compétences de maître d’œuvre dans la direction et le contrôle des travaux de désamiantage. La communauté urbaine devait garantir à l’intéressé une occupation des locaux en cause conforme à l’objet même des conventions. Les préjudices du requérant, qui a été privé de la jouissance de ses locaux entre le 16 septembre 2005 et le 6 janvier 2006 du fait d’une pollution par l’amiante de son atelier et de ses outils, découlent directement et de façon certaine des carences fautives de la collectivité publique. Peu importe que la communauté urbaine ait proposé à l’intéressé la mise à disposition d’un autre local à titre gracieux et a suspendu rétroactivement la facturation des loyers et des charges de l’entreprise. Ces éléments ne sont pas de nature à exonérer la collectivité de sa responsabilité. Celle-ci est condamnée à dédommager le requérant à hauteur de près de 45 000 euros (sur les quelques 300 000 euros réclamés).

Cour administrative d’appel de Nantes, 6 juillet 2017, N° 15NT03805

 

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08
mai
2018

Europe : l'APVF s’inquiète de la baisse du budget de la politique de cohésion

Europe

L’APVF a pris connaissance de la proposition de la Commission européenne concernant le futur budget de l’Union européenne. Elle a réagi par communiqué pour faire part de son inquiétude en ce qui concerne la baisse envisagée du budget consacré à la politique de cohésion d'une part et la politique agricole commune d'autre part.

Pour l'APVF, au moment où les distorsions territoriales continuent de se creuser en Europe, entre les métropoles métropoles et le reste des territoires, ce sont plusieurs milliards d’euros qui risquent de manquer pour investir dans les territoires qui en ont le plus besoin.

L’APVF a donc appelé publiquement le gouvernement, les parlementaires européens, mais aussi l’ensemble des associations d’élus à réagir collectivement et à conjuguer leurs efforts pour infléchir les propositions de la Commission européenne afin de parvenir à un budget plus ambitieux en faveur de la politique de cohésion. Le soutien nécessaire à la compétitivité des territoires ne doit pas se faire au détriment de la politique de soutien aux territoires les plus fragiles.

02
mai
2018

Fiscalité locale : les précisions apportées par Gérald Darmanin

Finances et fiscalité locales

Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald DARMANIN a annoncé qu'il n'y aura pas de contrepartie à la suppression de la taxe d'habitation, à l'occasion d'une interview au « Parisien » vendredi : « Il n'y aura pas de tour de passe-passe où l'on supprime des milliards pour aller les chercher ailleurs. L'idée générale du gouvernement et du président est de « baisser les impôts », a déclaré le ministre.

Pour rappel, Emmanuel Macron alors candidat à la présidentiel avait promis, en février 2017, la suppression de la taxe d'habitation pour « 80 % des Français ». Il qualifiait alors la taxe d'habitation « d'impôt le plus injuste ». Cette suppression sera finalement élargie à l'ensemble de la population avec une application progressive entre 2018 et 2020.

La réforme de la taxe d'habitation coûterait 9 milliards d'euros à l'Etat. « L'objectif est de financer complètement les 8 à 9 milliards d'euros notamment grâce à une refonte de la fiscalité locale (...) On peut imaginer attribuer un, deux ou trois points d'un autre impôt national, comme la TVA ou la CSG, aux départements. Et enfin, attribuer aux communes la taxe foncière, jusqu'ici donnée aux départements », a développé Gérald Darmanin. Ces grandes orientations sont en accord avec les propositions de la mission Bur-Richard chargée de travailler sur la refonte de la fiscalité locale et du Comité des finances locales.  

La taxe d'habitation pourrait en revanche être maintenue pour les résidences secondaires mais la question n'est pas encore tranchée, précise le ministre. « La question est légitime car le Président ne s'est jamais engagé à supprimer la taxe d'habitation sur les résidences secondaires ».

Gérald Darmanin confirme, conformément au souhait de l’APVF, la poursuite de la révision des valeurs locatives cadastrales pour les locaux d’habitation :  les bases locatives de la taxe foncière seront remises à plat. Selon lui, il y aura effectivement des « Français perdants » avec cette réforme, mais « nous essayons d'imaginer des choses innovantes », a-t-il assuré. « Par exemple, on pourrait l'appliquer uniquement sur les nouveaux occupants de locaux, lorsqu'il y a un changement de propriétaire ». Cette réforme se mettrait donc en place progressivement, sur une période d'environ 30 à 40 ans.

S’agissant du sujet plus polémique des petites taxes, le gouvernement les juge « inefficaces ». Le ministre souhaite « provisionner 200 millions d'euros par an pour en supprimer entre dix et vingt chaque année ». Il évoque par exemples, les taxes « sur les farines, semoules et gruaux de blé tendre, dont la suppression est promise depuis des années, ou au prélèvement assurance frontière automobile, qui a rapporté quelques centaines d'euros l'an dernier, ou encore à la contribution pour les poinçons sur les métaux précieux ». 

Télécharger le rapport de l'Inspection générale des finances, 2014, sur les taxes à faible rendement 

 

02
mai
2018

XXIèmes Assises de l'APVF : c'est le moment de s'inscrire !

Formations / Rencontres

Les XXIèmes Assises se dérouleront à Autun (Saône-et-Loire) les 31 mai et 1er juin prochains sur le thème :"transition écologique et numérique : les petites villes au cœur de l'innovation" en présence de plusieurs ministres, élus et personnalités publiques. Retrouvez le programme définitif de l'évènement, la liste des hôtels et inscrivez-vous dès maintenant !

- Retrouvez l'intégralité du programme et les noms des intervenants des XXIèmes Assises d'Autun en cliquant ici.

Les intervenants pressentis :

Jacqueline GOURAULT

Ministre auprès du Ministre de l’Intérieur

 

Julien DENORMANDIE

Secrétaire d’État auprès du ministre de la Cohésion des territoires

 

Olivier DUSSOPT

Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Action et des comptes publics

 

Eric LOMBARD

Directeur général de la Caisse des Dépôts et consignations

 

Marie-Guite DUFAY

Présidente du Conseil régional Bourgogne-Franche-Comté

 

André ACCARY

Président du Conseil départemental de Saône-et-Loire

 

François DECOSTER

Maire de Saint-Omer, Président de la CC du Pays de Saint-Omer, Vice-président de la région Hauts-de-France

 

Christophe ITIER

Haut-Commissaire à l’Economie sociale et solidaire et à l’Innovation sociale

 

Christophe BOUILLON

Député de Seine-Maritime, Maire honoraire de Canteleu, Président de l’APVF

 

Rémy REBEYROTTE

Député de Saône-et-Loire, Vice-président de l’APVF

 

Guillaume DUVAL

Editorialiste à Alternatives économiques, membre du Conseil économique social et environnemental

 

Pierre JARLIER

Maire de Saint-Flour, Président délégué de l'APVF

 

Et plein d’autres personnalités

 

- Inscrivez-vous en ligne dès maintenant en cliquant ici.

- Retrouvez ici le bulletin d'inscription en version papier.

- Pensez à réserver votre hôtel, des places sont disponibles dans les établissements suivants :

Hôtel Ibis***

3 rue Louis Aragon

+33 (0)3 85 52 00 00

Les Jardins du Lac**

1 rue Louis Aragon

+33 (0)3 85 86 25 25

Hostellerie du Vieux Moulin

Porte d'Arroux - Route de Saulieu

+33 (0)3 85 52 10 90

 

 

 

 

 

 

En cas de problème, contactez l'Office de Tourisme au 03 85 86 80 38 ou par mail : welcome@autun-tourisme.com

 

 

 

 

02
mai
2018

[SAVE THE DATE] Le 6 juin : Prévention des accidents : quelles responsabilités pour le maire ?

Formations / Rencontres

La prochaine formation de l'APVF est organisée sur le thème : "Prévention des accidents: quelles responsabilités pour le maire ?" Inscrivez-vous vite !

OBJECTIFS :

  • Identifier la répartition des responsabilités pénales au sein de la Commune
  • Acquérir les réflexes pour éviter la mise en cause pénale des élus en cas d’accidents

Introduction : La pénalisation de la vie publique : quelles causes et quels risques ?

  1. Les conditions de la responsabilité personnelle des élus en cas d’accidents
  • Les conditions posées par la loi Fauchon du 10 juillet 2000
  • L’application concrète de la loi par les magistrats : nombreux cas pratiques pour appréhender la réalité des cas de condamnation
  • Le maire, seul condamné ? La situation des adjoints et la responsabilité pénale de la commune
  1. Les moyens à mobiliser pour se protéger
  • Identifier les situations à risque
  • Prévenir le risque dès l’alerte
  • Activer la protection fonctionnellle

 

Lien vers inscription 

Contact : npicard@apvf.asso.fr     01.45.44.00.83

02
mai
2018

[SAVE THE DATE] Les 7 et 8 juin à Decazeville (Aveyron) : Reconversion des villes en déclin, quelles solutions ?

Formations / Rencontres

Une rencontre exceptionnelle est organisée sur le thème suivant : "Baisse d'emploi, baisse de population, comment y remédier ?". Réservez vos dates !

Decazeville, ville industrielle de l’Aveyron, née au XIX siècle initie une démarche volontariste pour remédier aux pertes d’emplois et de population. 

L’idée est venue a ses élus de rassembler les territoires qui ont la même problématique afin d’échanger et de faire naitre ensemble des dynamiques de développement.

Ce colloque fixé le  7 juin 2018 après-midi et 8 juin en matinée sera la première d’une réflexion qui sera renouvelé chaque deux ans.

Inscription ouverte à compter du 03 avril 2018

Contact : adjoint2@decazeville.fr       Mobile : 06.77.20.08.42

25
avril
2018

XXIèmes Assises de l'APVF : c'est le moment de s'inscrire !

Formations / Rencontres

Les XXIèmes Assises se dérouleront à Autun (Saône-et-Loire) les 31 mai et 1er juin prochains sur le thème :"transition écologique et numérique : les petites villes au cœur de l'innovation" en présence de plusieurs ministres, élus et personnalités publiques. Retrouvez le programme définitif de l'évènement, la liste des hôtels et inscrivez-vous dès maintenant !

- Retrouvez l'intégralité du programme et les noms des intervenants des XXIèmes Assises d'Autun en cliquant ici.

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- Retrouvez ici le bulletin d'inscription en version papier.

- Pensez à réserver votre hôtel, des places sont disponibles dans les établissements suivants :

Hôtel Ibis***

3 rue Louis Aragon

+33 (0)3 85 52 00 00

Les Jardins du Lac**

1 rue Louis Aragon

+33 (0)3 85 86 25 25

Hostellerie du Vieux Moulin

Porte d'Arroux - Route de Saulieu

+33 (0)3 85 52 10 90

 

 

 

 

 

 

En cas de problème, contactez l'Office de Tourisme au 03 85 86 80 38 ou par mail : welcome@autun-tourisme.com

 

 

 

 

25
avril
2018

Situation financière des petites villes : répondez à notre dernière enquête !

Finances et fiscalité locales

L’Association des petites villes de France sollicite votre participation à son dernier questionnaire sur la situation financière des petites villes. Le temps de réponse est estimé à 5 minutes.

L’Association des petites villes de France sollicite votre participation à notre dernier questionnaire sur la situation financière des petites villes. Le temps de réponse est estimé à 5 minutes.

Pour répondre au questionnaire, vous pouvez cliquer sur le lien suivant : https://fr.surveymonkey.com/r/Z5CHBVF

Toute l’équipe de l’APVF vous remercie d’avance !

25
avril
2018

Investissement locatif des ménages : des aides fiscales coûteuses, inefficaces et peu contrôlées selon la Cour des comptes

Finances et fiscalité locales

La Cour des comptes a mené récemment une enquête sur les dépenses fiscales consenties au cours des exercices 2009 à 2016 en faveur de l’investissement locatif des ménages. Le Premier Président, Didier Migaud, dans un référé en date du 17 janvier 2018, alerte le Premier ministre sur un certain nombre de points et principalement : le coût, l’inefficacité et l’insuffisance de contrôle des aides fiscales accordées par l’Etat. Mais, pour les petites villes, ces dispositifs – types Pinel – contribuent bien à lutter contre la désertification des centres-villes.

L’enquête de la Cour des comptes a porté précisément sur les avantages fiscaux - réduction d’impôt ou amortissement diminuant la base imposable - allégeant l’impôt sur le revenu de particuliers qui achètent, ou dans certains cas construisent ou réhabilitent des logements en métropole, et s’engagent à les louer pendant une certaine durée en respectant des critères relatifs, notamment, au montant maximal des loyers ou aux revenus des locataires.

En 2016, les dépenses fiscales correspondantes seraient estimées à 1,7 Md€ pour l’ensemble de ces dispositifs, dont le plus ancien a été institué en 1996. La Cour a examiné le coût et l’efficacité de ces dépenses fiscales au regard des principaux objectifs qui leur sont assignés : l’appui au secteur du bâtiment et le soutien à l’offre de logements locatifs. La qualité de leur suivi par les ministères respectivement chargés des finances et du logement a également fait l’objet d’un examen attentif.

A l’issue de son enquête, la Cour a constaté que l’impact économique de ces aides est « limité » et que leur efficacité, du point de vue de l’objectif social d’un accroissement du nombre de logements locatifs accessibles, est « faible, au regard du montant de la réduction de recettes fiscales ainsi consentie par l’État ».

Elle formule donc deux recommandations. La première de « mettre en œuvre des dispositions transitoires permettant une sortie progressive et sécurisée des dispositifs récemment reconduits » et la seconde, de « mettre en place des mesures visant à renforcer la place des investisseurs institutionnels dans la construction et la location de logements privés ».

Téléchargez l'avis de la Cour des comptes