14
juin
2018
Ville durable : l’APVF partenaire des Rencontres internationales des véhicules écologiques

Ville durable : l’APVF partenaire des Rencontres internationales des véhicules écologiques

Ville intelligente et durable

L’APVF a renouvelé son partenariat avec les Rencontres Internationales des Véhicules Ecologiques (RIVE), qui réunissent chaque année, début juillet, les responsables publics locaux, nationaux et internationaux ainsi que les professionnels du secteur (constructeurs, énergéticiens, opérateurs de stationnement, etc.) qui constituent la chaine de valeur de la mobilité.

08
juin
2018
Retour sur les XXIèmes Assises d'Autun : retrouvez la Résolution finale

Retour sur les XXIèmes Assises d'Autun : retrouvez la Résolution finale

Formations / Rencontres

L’APVF a tenu la semaine passée ses XXIèmes Assises à Autun (Saône-et-Loire) avec au cœur de ses travaux cette année : la transition écologique et numérique des territoires. Une thématique originale qui a bien-sûr été abordée à travers le prisme de la question de cohésion des territoires et de l’avenir des petites villes.

En présence de plus de 350 élus venus de toute la France, les petites villes ont tenu à démontrer au cours de ces deux jours de Congrès, qu’elles sont résolument tournées vers l’avenir, qu’elles participent pleinement à la transformation écologique et numérique du pays et qu’elles font preuve d’initiatives audacieuses dans ces domaines.

Pour conforter ce mouvement, elles doivent cependant être « mieux aidées et mieux accompagnées » à la fois par l’Etat, les grandes collectivités et par les opérateurs de services publics : c’est en substance le message qu’a adressé Christophe Bouillon, Maire honoraire de Canteleu, Député de Seine-Maritime et Président de l’APVF.

Face à la métropolisation et ses dangers, il est nécessaire de réequilibrer les territoires par une politique de solidarité financière plus affirmée. Les petites villes connaissent des difficultés budgétaires persistantes : nombre d’entres elles ont en effet connu en 2018, en dépit de la stabilisation de l’enveloppe globale de la Dotation globale de fonctionnement (DGF), une baisse de leur dotation.

Par la voix de son Président Christophe Bouillon, l’APVF a également demandé une plus grande concertation avec les élus locaux sur la question des restructurations et de la modernisation des services publics, ainsi que de nouvelles modalités de soutien à l’ingénierie locale.

Au cours de ces deux jours de travail fructueux, ce sont ces messages que l’APVF a délivré à destination du Premier ministre Edouard Philippe ainsi que des ministres Jacqueline Gourault et Olivier Dussopt dont les présences respectives ont honoré ces Assises et les élus de petites villes.

Le Premier ministre a également indiqué qu’il serait présent l’an prochain aux XXIIèmes Assises de l’APVF qui correspondront aux trente ans de l’Association. Ce sera l’occasion de faire un point sur les engagements pris ce jour.

Pour retrouver la résolution finale votée par élus présents lors de ces XXIèmes Assises, merci de cliquer ici.

Retrouvez la vidéo de l'allocution d'Edouard Philippe, Premier ministre lors des XXIèmes Assises d'Autun :

https://youtu.be/qJ9HGeEkXTY

Retrouvez la vidéo de la lecture de la Résolution finale par Loïc Hervé, Sénateur de Haute-Savoie, Secrétaire général de l'APVF :

https://youtu.be/zjxjot-3N8M

08
juin
2018
Retour en grâce des hôpitaux de proximité : l’APVF se félicite du rapport du Haut conseil de l’Assurance maladie

Retour en grâce des hôpitaux de proximité : l’APVF se félicite du rapport du Haut conseil de l’Assurance maladie

Services publics

L’APVF a pris connaissance avec un très grand intérêt du rapport du Haut conseil pour l’avenir de l’Assurance maladie préconisant la création de nouveaux établissements hospitaliers de proximité.

Une telle préconisation va dans le sens de ce que l’APVF n’a cessé de demander ces vingt dernières afin de faire des hôpitaux de proximité une composante essentielle et incontournable de l’offre de soins dans les territoires. L’APVF ne peut donc que se féliciter des conclusions de ce rapport. Ce dernier prend en effet le contre-pied de tout ce qui s’est fait ces dernières années dans le domaine sanitaire et de l’offre de soins. La politique de concentration, de restructuration et de regroupements hospitaliers, dans une pure logique financière et comptable, a atteint ses limites.

Si l’APVF ne partage pas toutes les préconisations du rapport du Haut conseil, en particulier concernant le redéploiement des « petits » plateaux techniques, elle est très favorable à la mise en place « d’établissements de santé communautaires » permettant de suivre notamment les femmes enceintes, les patients atteints de maladies chroniques et les personnes âgées. Le patient, où qu’il se trouve, serait ainsi mis au centre dans le cadre d’un parcours de soins allant du médecin généraliste jusqu’au CHU. L’hôpital de proximité trouvant ainsi toute sa place et son utilité, notamment pour désengorger les services d’urgences des grosses structures qui sont saturés.

L’APVF a appelé le Gouvernement par voie de communiqué à se saisir de ce « scénario de rupture » et l’a invité à annoncer, dans le cadre de la future réforme du système de santé, la fin des fermetures de « petits » établissements et l’ouverture de nouveaux hôpitaux de proximité permettant d’assurer un maillage territorial plus dense. L’APVF milite par ailleurs pour la constitution d’un Comité de pilotage national auquel les élus, et notamment ceux des petites villes, seraient étroitement associés pour définir les nouveaux besoins.

08
juin
2018
XXIèmes Assises : retrouvez le compte-rendu de l’atelier dédié au RGPD

XXIèmes Assises : retrouvez le compte-rendu de l’atelier dédié au RGPD

Formations / Rencontres

Retrouvez le compte-rendu de l’atelier consacré au RGP et au cadre législatif de la donnée, qui s’est tenu le 1er juin au matin dans le cadre des XXIèmes Assises de l’APVF.

Présidence :

  • Francisque VIGOUROUX, Maire d’Igny, Co-référent numérique de l’APVF

Intervenants :

  • Philippe BLUTEAU, Avocat, Cabinet Oppidum Avocats, Conseiller juridique de l’APVF
  • Olivier NORMAND, Responsable conformité, Docapost

Francisque VIGOUROUX, Maire d’Igny, introduit la discussion en soulignant que, si la date d’entrée en vigueur du Règlement Général sur la Protection des Données (le 25 mai) n’est pas un couperet et si les sanctions ne devraient pas être prononcées par la CNIL au cours de cette année 2018, pour autant il est désormais urgent, pour les petites villes, de s’engager dans la procédure de respect de ces nouvelles règles. Il s’agira, à tout le moins, de désigner un délégué à la protection des données et de recenser les traitements de données existant.

Philippe BLUTEAU, Avocat au Barreau de Paris, du cabinet Oppidum Avocats, souligne le point positif du RGPD qui a supprimé l’obligation de déclaration préalable des fichiers de la collectivité à la CNIL, au profit d’un régime de responsabilisation. Il indique également que l’entrée en vigueur du RGPD est l’occasion de vérifier que les pratiques de la commune en matière de fichiers sont bien légales, les principes fondamentaux ne changeant pas.

Olivier NORMAND, responsable de la conformité de Docapost, rappelle que le RGPD est fondé sur une triple minimisation : des fichiers, des données recueillies et des personnes susceptibles d’avoir accès aux données.

Enfin, Philippe BLUTEAU insiste sur les deux zones à surveiller, susceptibles d’entraîner la responsabilité du maire : le respect de la finalité de chaque fichier (ne pas utiliser un fichier d’abonnés à l’eau pour un autre usage) et l’impératif de sécurité du stockage des données, même si l’hébergement est assuré par un prestataire extérieur. Enfin, il alerte sur deux zones d’incertitude qui seront levées prochainement : d’une part la décision du Conseil constitutionnel, qui doit être rendue avant le 16 juin, sur la loi relative à la protection des données personnelles (qui prévoit la procédure de sanction par la CNIL et les peines susceptibles d’être prononcées) adoptée par le Parlement le 14 mai, d’autre part les décrets d’application de cette loi.

En conclusion, Francisque VIGOUROUX propose que l’APVF édite à l’attention de ses adhérents, avant la fin de l’année 2018, une brochure leur présentant les obligations à respecter et les bonnes pratiques mises en œuvre.

Pour télécharger le compte-rendu, merci de cliquer ici.

08
juin
2018
XXIèmes Assises : retrouvez le compte-rendu consacré à l'atelier dédié aux finances locales

XXIèmes Assises : retrouvez le compte-rendu consacré à l'atelier dédié aux finances locales

Formations / Rencontres

Bien qu'il ne s'agissait pas du thème principal des XXIèmes Assises de l'APVF, un atelier a été consacré, vendredi 1er juin au matin, aux finances locales et précisément au renforcement des dispositifs de maîtrise des dépenses locales et à la refonte de la fiscalité.

Présidence : Antoine Homé, maire de Wittenheim, Premier vice-président de l’APVF

Intervenants : Laurence Tartour, conseillère chargée de la fonction publique territoriale et des finances locales au cabinet d’Olivier Dussopt, secrétaire d’état auprès du Ministre de l’Action et des Comptes Publics et Igor Semo, maire de Saint-Maurice.

Après un mot d’accueil d’Antoine Homé aux participants de l’Atelier consacré à la constitutionnalisation financière et la fiscalité locale, actualité oblige, Igor Semo, a exposé dans un premier temps le contexte de mise en place de la contractualisation ainsi que le dispositif tel que fixé à l’article 29 de la loi de programmation des finances publiques pour les années 2018-2022.

Laurence Tartour après avoir rappelé que ces contrats financiers ne s’appliquaient pas aux petites villes, a présenté un état des lieux du bon déroulé des négociations en cours avec les 322 collectivités locales concernées. Si le dispositif des contrats a été imaginé prioritairement pour les grandes collectivités, un certain nombre de communes, dont des petites villes, se seraient volontairement engagées dans le processus (il y en aurait une vingtaine à ce jour).

Igor Semo, en tant que maire de Saint-Maurice, a d’ailleurs exprimé son intérêt pour la contractualisation. Sans aller jusqu’à signer, il considère qu’il s’agit d’un moyen très sophistiqué d’appréhender la dépense, de la maîtriser.

Il a insisté à cet égard sur le fait que si les contrats financiers ne s’appliquent pas aux petites villes, l’ensemble des collectivités, en vertu de l’article 13 de la loi de programmation, doivent présenter leurs objectifs d’évolution des dépenses réelles de fonctionnement (1,2 %) et du besoin de financement (13 milliards d’euros d’économie sur 5 ans) à l’occasion du débat d’orientation budgétaire et que cette présentation doit tenir compte des budgets annexes.

Après cette partie consacrée à la contractualisation, la réforme de la fiscalité locale et les pistes pour le remplacement de la taxe d’habitation ont été présentées par Antoine Homé. La position de l’APVF a été affinée sous le regard attentif de Laurence Tartour.

Pour télécharger le compte-rendu, merci de cliquer ici.

08
juin
2018
XXIèmes Assises : Compte-rendu de l'atelier consacré à la revitalisation des centres-villes

XXIèmes Assises : Compte-rendu de l'atelier consacré à la revitalisation des centres-villes

Formations / Rencontres

Dans le cadre de cet atelier, Gilles BEDER, maire de Salins-les-Bains et l’ensemble des élus présents ont pu échanger directement avec le Directeur du programme national « Actions cœur de ville », ainsi qu’avec plusieurs acteurs de la revitalisation de commerces en centre-ville (Casino, Heineken, Française des Jeux).

Gilles BEDER, Maire de Salins-les-Bains et membre du Bureau de l’APVF, a pu exposer, devant le directeur du programme national « Actions cœur de ville », ainsi que des acteurs majeurs de la revitalisation des commerces (Casino, Heineken, Française des Jeux), les propositions et les interrogations des petites villes au sujet de la redynamisation des centres-villes.

Pour Gilles BEDER, la question de la revitalisation se pose désormais avec acuité dans un nombre croissant de petites et moyennes villes, souffrant de la concurrence de leur périphérie, tant sur le plan du commerce que du logement. Les chiffres sont éloquents : le taux de vacance commerciale, s’il ne dépasse pas 6,8% dans les métropoles est aujourd’hui largement au-dessus de 12% dans la majorité de nos petites villes et s’élève à plus de 20% dans les communes les plus sinistrées. La dévitalisation des centres villes et ses corollaires – désertification des commerces, pertes d’emplois et de services, affaiblissement du lien social -  est un phénomène préoccupant, en progression constante.

Le Gouvernement a récemment lancé un plan « Action Cœur de ville » pour tenter d’endiguer le phénomène. Ce plan, doté de 5 milliards d’euros sur 5 ans, concernera 222 villes dont près d’un tiers sont des petites villes. L’APVF a salué l’approche transversale de ce plan qui englobe les questions du commerce, du logement, des équipements et des services mais a déploré le nombre limité de communes qui y auront accès. En effet, de très nombreuses petites villes qui connaissent des difficultés similaires (notamment Salins-les-Bains et Saint-Flour…) ne figurent pas parmi les bénéficiaires de ce plan.

Devant le responsable de ce plan national, l’APVF a donc demandé une nouvelle fois, par la voix de Gilles BEDER, un texte de loi ambitieux qui concernerait l’ensemble des communes en difficulté, sur le modèle de la proposition de loi de Rémy Pointereau et Martial Bourquin qui propose notamment des mesures fiscales intéressantes (zones franches en centre-ville), ainsi que la possibilité pour les élus de mettre en place des moratoires locaux et de s’opposer au départ des services publics en périphérie.

Enfin, le maire de Salins-les-Bains a plaidé pour que le dispositif de revitalisation des centres-bourgs, lancé sur 54 communes en 2014, soit prolongé et renforcé. Car ce dispositif concerne en effet des communes de petite taille, dites « centre bourg » (moins de 10 000 habitants) et s’est arrêté au milieu du gué. Actuellement en cours d’évaluation, les communes participantes, après les phases d’étude, souhaiteraient désormais rentrer pleinement dans une phase opérationnelle s’inscrivant dans la durée.

Pour télécharger le compte-rendu, merci de cliquer ici.

08
juin
2018
XXIèmes Assises d'Autun : retrouvez le compte-rendu de la seconde table ronde consacrée à l'innovation et l'expérimentation

XXIèmes Assises d'Autun : retrouvez le compte-rendu de la seconde table ronde consacrée à l'innovation et l'expérimentation

Formations / Rencontres

Retrouvez le compte-rendu complet de la table ronde II qui s'est tenue le 1er juin dernier lors des XXIèmes Assises d'Autun sur le thème :"La petite ville de demain : territoires d'innovation et d'expérimentation ?"

L’animateur Thierry GUERRIER a commencé la table-ronde en interrogeant le grand témoin Eric Lombard, Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), sur le rôle de la CDC dans le cadre du soutien à l’expérimentation dans les petites villes.

Pour Eric LOMBARD, le rôle de la Caisse des dépôts est de corriger les inégalités territoriales, y compris dans le rapport des collectivités à l’innovation. Cela passe notamment par une orientation « clients » plus affirmée, avec la mise à disposition gratuite, auprès des collectivités, de certains services par le biais d’une nouvelle plateforme en ligne. Le lancement de la « Banque des territoires » a également vocation à permettre à toutes les collectivités un meilleur accès au crédit pour permettre l’investissement dans tous les territoires.

Laurent GRANDGUILLAUME, ancien député et Président de l’association porteuse de l’expérimentation « Territoires zéro chômeur de longue durée » a présenté ce dispositif innovant qui mêle le public, le privé et l’économie sociale et solidaire pour créer de l’emploi. Concrètement, à l’échelle du territoire (commune, communauté de communes, quartier), il s’agit de proposer à toute personne privée durablement d’emploi et qui le souhaite, un emploi en contrat à durée indéterminée au SMIC, à temps choisi, et adapté à ses compétences au sein d’une structure appelée « entreprise à but d’emploi » (EBE) financée à titre expérimentale par les crédits fléchés traditionnellement vers les indemnités relatives au chômage. Cette expérimentation a été permise par le vote d’une proposition de loi déposée par Laurent GRANDGUILLAUME lorsqu’il était législateur.

Deux élus de petites villes ont ensuite pu partager leurs expériences d’innovation locale : Véronique BESSE, Maire des Herbiers, Nicolas SORET, Président de la communauté de communes de Joigny et Vincent CHAUVET, Maire d’Autun.

Pour Véronique BESSE, une des clés de la « success story » de la ville des Herbiers (faible taux de chômage – aux alentours de 4%, activité économique en plein essor…) réside dans une culture de proximité (les chefs d’entreprises côtoient leurs employés mais aussi les élus locaux) et un esprit débrouillard propre à la Vendée.

Nicolas SORET a, pour sa part, décrit ses efforts pour faire venir des médecins généralistes à Joigny. Une initiative innovante, et particulièrement adaptée aux besoins des étudiants en médecine, a été la création d’une maison d’internes offrant d’excellentes conditions d’accueil. Grâce à cette maison, deux jeunes médecins généralistes se sont récemment installés dans la ville.

Le maire d’Autun, Vincent CHAUVET, a notamment exposé la façon dont la ville utilise des visites virtuelles des musées, la réalité augmentée ou encore des navettes autonomes pour valoriser le patrimoine local auprès des habitants et des touristes.

Arthur DREYFUSS, Secrétaire général de SFR ALTICE, a éclairé le public sur les initiatives de SFR en faveur de l’accès au numérique. Côté infrastructures, 2,5 milliards d’euros sont investis tous les ans pour l’installation du haut et du très haut débit. Côté usages, SFR travaille avec Emmaüs Connect pour former, tous les jours, 100 personnes éloignées du numérique à divers usages.

Carmen MUNOZ-DORMOY, Directrice générale de Citelum, a insisté sur le fait que le service rendu à la collectivité doit constituer du « sur mesure » adapté aux besoins de chaque territoire et de chaque maire. En effet, pour Carmen Munoz-Dormoy, la technologie existe pour mettre en œuvre les projets du maire, et non l’inverse.

Frédéric VAN HEEMS, Directeur Général de VEOLIA EAU FRANCE - VEOLIA Environnement, a exposé les différentes formes d’expertise mises à disposition par VEOLIA au service des collectivités. Pour le Directeur général, il est essentiel de réfléchir de nouvelles modalités de coopération entre le public et le privé, dans des cadres plus souples et plus réactifs pour répondre aux problématiques du quotidien.

Enfin, Géraud GUIBERT, Président de La Fabrique Ecologique, a partagé ses réflexions sur les moyens de généraliser des innovations locales, qui résident par ailleurs souvent dans des petites villes. En ce qui concerne le développement de la mobilité durable, plusieurs pistes sont envisageables mais elles impliquent souvent une forme de mutation culturelle pour faire accepter le changement : il serait intéressant par exemple, en milieu rural, de réserver à l’usage du vélo certains chemins goudronnés ou encore de prévoir de véritables dispositifs d’accompagnement pour l’automobile partagée (covoiturage et autopartage).

Pour télécharger le compte-rendu, merci de cliquer ici.

https://youtu.be/Lt-ucfj2hfI

08
juin
2018
Retour sur les XXIèmes Assises d'Autun : retrouvez le compte-rendu de la première table ronde consacrée à la transition écologique et numérique

Retour sur les XXIèmes Assises d'Autun : retrouvez le compte-rendu de la première table ronde consacrée à la transition écologique et numérique

Formations / Rencontres

Retrouvez le compte-rendu complet de la table ronde I qui s'est tenue le 31 mai dernier lors des XXIèmes Assises d'Autun sur le thème :"La transition écologique et numérique : une chance pour les petites villes ?"

Selon Guillaume DUVAL, les territoires ruraux et les villes petites et moyennes ont été les principales victimes de la désindustrialisation liée à la mutation de l’économie et de la fuite des services publics dans le sillage des politiques de rationalisation budgétaire. Mais le sort de ces territoires est loin d’être scellé et ils se pourraient même que ces territoires intermédiaires se relèvent un atout pour le pays à l’aune de la transition écologique.

En effet, selon Guillaume DUVAL, la transition écologique va donner aux territoires les plus agricoles/ruraux un avantage concurrentiel avec le recours à de nouvelles sources d’énergie dont ces territoires seront amenés à être les producteurs privilégiés - et la pénurie en parallèle de certaines sources d’énergie plus traditionnelles sur lesquelles le tissu urbain s’est construit.  Sur la question de la transition énergétique, il y a aujourd’hui un enjeu crucial pour les territoires : selon Guillaume DUVAL, il convient aujourd’hui de créer les conditions pour que les territoires récupèrent la maîtrise d'une production décentralisée de l'énergie. Cela implique divers bouleversements, comme la mise en place de structures locales bien financées et l’organisation de la filière du bois. Ces efforts à déployer semblent d’autant plus indispensables qu’en matière de transition énergétique, la France est très en retard sur ses objectifs fixés par la loi de 2015., d’où la nécessité d’accorder aux collectivités territoriales des moyens pérennes pour financer leurs actions en matière énergétique comme par exemple une part de la contribution climat.

Le numérique par ailleurs pourrait permettre de se passer de la concentration physique incarnée par l'agglomération géographique des personnes et des infrastructures, tout en permettant de développer de nouvelles formes de mobilité dans les territoires peu denses. Le télétravail permettra à terme de désengorger les agglomérations et drainer les populations vers les territoires intermédiaires.

De fait, il y a un « alignement des astres », une conjugaison des opportunités liées aux révolutions numérique et écologique qui devrait être favorable à moyen terme aux villes petites et moyennes.

Le sénateur Loïc HERVE revient sur l’enjeu des données à l’heure de l’entrée en vigueur du Règlement général pour la protection des données (RGPD) : il rappelle que les collectivités sont responsables de leurs données - dont certaines peuvent avoir un caractère personnel – et que ces données peuvent être exploiter. Des enjeux et des promesses considérables sont ainsi attachés aux données : elles représentent à la fois des contraintes - en termes de protection - et des opportunités pour les collectivités.

L'ouverture des données donnent en effet l’opportunité de développer de nouveaux usages, services et applications à destination des habitants.

Mais la manipulation des données est très encadrée : en Europe, nous promouvons une approche protectrice des données avec le RGPD comparativement aux anglo-saxons. En France, la CNIL travaille notamment avec les associations d'élus pour sensibiliser les citoyens comme les décideurs aux enjeux de protection des données.

Patrick LEVY-WAITZ développe l’objet de la mission qui lui a été confiée sur le télétravail : celle-ci consiste à analyser la façon dont il est possible de développer les nouvelles formes de travail – notamment le télétravail – dans les territoires. Il s’agit d’identifier les facteurs clés, les conditions nécessaires pour permettre aux nouveaux espaces de travail (ex. espaces de co-working, tiers-lieux) de se déployer. Contrairement à l’intuition de départ, les espaces de co-working et les tiers-lieux sont environ trois fois plus développés dans les villes petites et moyennes que dans les métropoles. Pourquoi ? Simplement parce que les élus et les citoyens s’adaptent à la demande. En effet, selon Patrick LEVY-WAITZ, il y a aujourd’hui une véritable attractivité des territoires extra-métropolitains et de fait, les élus et les habitants ont dû apprendre à mettre en place à disposition du public des lieux en mesure d’accueillir les nouvelles formes de travail.

La clé de la réussite pour initier de tels lieux, c’est la mutualisation des ressources, l’alliance des personnes morales, des pouvoirs publics, en d’autres termes : une vision et un portage de projet partagés par plusieurs acteurs du territoire.

François DECOSTER relate l’expérience de la « station de Saint-Omer » : la Communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer a refusé la fermeture de sa gare SNCF et a racheté ses locaux à la fois pour maintenir la gare et pour en faire un espace qui hybride « maisons de services publics, FabLab et espaces de coworking ».  La « station de Saint-Omer » a vocation à être géré par une association avec le soutien des collectivités (commune, intercommunalité, région), de la chambre de commerce et d’industrie, d'entreprises ainsi que de crédits européens : il s’agit d’un lieu ouvert, qui n’a pas vocation à être réservé aux « geeks » et aux seuls professionnels du numérique.

Le montage du projet relatif à la « station Saint-Omer » s’est fait à travers une méthode innovante : l’identification des besoins a été permise par l’association avec une communauté d’usagers réunie au sein du pavillon préfigurateur.  La région et la métropole de Lille ont été également consultés avec l’idée de dessiner un espace multi-usage : ainsi, toutes les parties prenantes du territoire ont été associés au portage du projet pour faire de « la station » un lieu vivant et inclusif.

Selon François DECOSTER, les tiers-lieux comme « la station » de Saint-Omer permettent à des villes petites et moyenne de retrouver des centralités, de peser dans la configuration d’un territoire.

Cyril LUNEAU prend la parole en commençant par souligner que la fondation Orange soutient un certain nombre de projets à l’image de la « station de Saint-Omer » notamment des FabLabs solidaires. Il évoque une cinquantaine de projets soutenus à ce jour.

Concernant l’accès au haut et au très haut débit, Orange déploie maintenant 2,5 millions de prises FttH par an. Si des carences dans l’accès au réseau se font toujours sentir dans certains territoires, les opérateurs comme Orange déploient des efforts industriels de grande ampleur et mobilisent des investissements importants pour respecter la feuille de route du gouvernement qui prévoit la couverture en haut et très haut débit pour tous d'ici à 2020. Concernant la couverture, Cyril LUNEAU ajoute un chiffre : aux 22.000 points d'accès mobile Orange, plus de 5.000 autres vont être ajoutés sur les zones blanches et les axes routiers.

Par ailleurs, les élus vont avoir la possibilité de saisir les opérateurs à chaque fois qu'ils jugent que la couverture sur leur territoire est insuffisante.

Concernant le plan Action cœur de ville, ses 5 axes peuvent être appréhendés à travers le prisme numérique selon Cyril LUNEAU : Orange travaille à des solutions, applications et des objets connectés qui pourront être déployés pour améliorer l'attractivité des centres-villes et faciliter la vie des habitants.

Béatrice SANTAIS détaille la manière dont la ville de Montmélian a entamé sa « mue » en matière de transition énergétique. Celle-ci a démarré en 1983 : profitant de sa situation géographique la commune a misé très tôt sur l’énergie solaire et l’urbanisme performant par l’intermédiaire de l’élaboration d’un PLU exigeant au regard des exigences environnementales. La commune de Montmélian dispose aujourd’hui d’importantes infrastructures voltaïques et est régulièrement récompensé pour les efforts qu’elle déploie en matière de transition énergétique. Elle s’est vu décerner le précieux label européen citergie dont la commune tire une fierté particulière. La maire indique que l’enjeu désormais va consister à développer un réseau chaleur-bois. Selon Béatrice SANTAIS, la commune de Montmélian montre que les petites villes peuvent prendre leur part dans la révolution écologique et elles ont un devoir moral de le faire.

Guillaume COUTEY rebondit en rappelant que la commune de Malaunay bénéficie également du label Citergie avec la commune de Montmélian : elles figurent toutes les deux parmi les deux plus petites communes bénéficiant de ce label pour leur recours au photovoltaïque. La commune de Malaunay a monté un partenariat avec Enedis afin de revoir et de coconstruire la manière la production et la consommation d’énergie. Une convention avec Enedis relative à l'autoconsommation collective a été signée en ce sens. Une démarche qui répond localement aux objectifs ambitieux de 2050 prévus par la loi sur la transition énergétique, dont l’entrée en vigueur crée des obligations et nécessite la mobilisation de l’ensemble des acteurs (élus, entreprises…) comme sur le territoire de Rouen.

Guillaume COUTEY rappelle aussi que dans le cadre du PLUI de Rouen Métropoles, il veille à la limitation de l’étalement urbain car selon lui, il faut densifier sans grignoter les terres agricoles au nom des exigences environnementales.

Pour financer l’avenir de la transition énergétique, le maire appelle l’APVF à demander au cours de la prochaine Conférence nationale des territoires (CNT) le fléchage d’une partie de la contribution climat-énergie vers les communes, et pas seulement vers les régions au risque de favoriser les grands territoires au détriment des projets locaux.

Jérôme GATIER revient sur son rôle en tant que directeur du « Plan bâtiment durable » : l’objectif, c’est la mise en relation entre acteurs afin de favoriser le dialogue et la concertation sur le thème de l’économie énergétique.  Aujourd’hui, il y a un vrai enjeu pour les communes à identifier les équipements très consommateurs d’énergie : il s’agit de levier d’économies potentielles, mais également d’une exigence au regard de la transition écologique. Ce qui est constaté aujourd’hui, c’est que ce ne sont généralement pas les écoles qui dépensent aujourd’hui le plus d’énergie mais plutôt les piscines. L’ingénierie doit aussi être mise au service de l’économie et de l’optimisation de l’énergie.

Benoît BRIENT aborde la question de la donnée et de son utilisation : pour qu’elle puisse être utile, il faut qu’elle soit très fiable et collectée en temps réel.  Aujourd’hui, il est possible d’optimiser la gestion des politiques publiques grâce aux capteurs et la récolte de données. Les collectivités territoriales sont poussées selon lui à faire plus avec moins : le numérique peut être ce levier qui permet d’optimiser et de mutualiser les ressources. Les opérateurs comme Suez accompagne les collectivités, en se basant sur les usages : il s’agit concrètement de se poser d’abord les questions relatives aux enjeux et aux objectifs, avant d'aborder la question des solutions technologiques.

Serge MORVAN conclut les travaux en commençant par rappeler qu’il a occupé des fonctions de directeur général des services dans de nombreuses collectivités et regrette le fait que le Commissariat général à l’égalité des territoires soit encore mal identifié par les élus locaux, comparativement à l’ex-DATAR.

Selon Serge MORVAN, le temps de l’exécution des projets, c.-à-d. le temps entre le moment de la décision politique et la réalisation des projets est trop long, parfois « jusqu’à huit ans pour certains projets urbanistiques ». Selon lui, il faut renouveler l’approche : à savoir repartir du local, de la décision politique locale pour aménager le territoire, ce qui implique de revoir la méthodologie. Il se montre critique à l’égard de la logique de l’appel à projet qui finalement ne vient récompenser que les « mêmes meilleurs » en fonction de critères définis à Paris. Il profitera donc de son mandat de Commissaire à l’égalité des territoires pour rénover l’accompagnement aux collectivités et repartir des territoires pour avoir des temps d'exécution plus courts et des projets qui correspondent à des besoins qui ne soient pas uniquement définis depuis Paris.

Pour télécharger le compte-rendu, merci de cliquer ici.

https://youtu.be/k1YqRqteABM

 

20
août
23
Politique de la ville : après les annonces du Président, l’APVF s’interroge sur les moyens

Politique de la ville : après les annonces du Président, l’APVF s’interroge sur les moyens

Attractivité et aménagement du territoire

Quelques heures après avoir officiellement installé le conseil présidentiel des villes, c’est depuis la salle des fêtes de l’Elysée où étaient réunis plus de 600 acteurs de terrain – élus, associatifs, bailleurs - que le Président de la République Emmanuel Macron a dévoilé les mesures visant à soutenir les quartiers défavorisés, annonçant au passage vouloir un « renouvellement de méthode » pour les banlieues et non un énième « grand plan ficelé » pour les banlieues.

Sans manquer de saluer le « travail de mobilisation piloté par Jean-Louis Borloo » qui lui a remis en avril un rapport très ambitieux sur l’avenir des 1300 quartiers prioritaires, dont il s’est inspiré, le Président a ainsi affiché sa volonté d’inventer une « une méthode nouvelle » et un rythme « différent », estimant la stratégie planificatrice relative aux banlieues « âgée » et « à bout de souffle ». Cette méthode qu’il veut « collective », comptant ainsi sur « l’engagement » et la « mobilisation » des différents acteurs selon leurs compétences s’articule autour de différentes mesures dont la concrétisation fera l’objet d’une observation assurée par un comité de suivi qui vocation à réunir tous les deux mois. Emmanuel Macron a déjà donné rendez-vous en juillet à ce comité.

Parmi les mesures annoncées et concernant le domaine de la rénovation urbaine, le Président Macron a annoncé le lancement de diverses initiatives d’ici ce rendez-vous avec une opération « cœur de quartiers » des « premières cibles » avec pour objectif de les faire sortir « en six mois » de leur situation dégradée.

Il est également revenu sur la création d’une « agence nationale de cohésion des territoires » notamment demandée par l’APVF lors de la publication de son Manifeste des petites villes de France en mars 2017. Cette agence se verrait confier la tâche de mobiliser financements publics et les acteurs afin de permettre un « rattrapage » en termes d’équipement aussi bien dans les zones périurbaines que dans les zones rurales.

Concernant les copropriétés dégradées, le Président a annoncé vouloir « qu’on puisse accompagner les établissements fonciers » et « définir d’ici juillet une dizaine d’opération d’intérêt national qui permette d’accélérer le travail de requalification ».

Par ailleurs, le chef de l’Etat annoncé vouloir la création d’une « instance de recours » relative à l’équité territoriale qui s’adresserait aux élus et aux habitants et dont la mission consisterait à vérifier l’effectivité des droits dans les territoires en difficulté. La réflexion sur les contours de cette organisation est donc lancée, les premiers éléments la concernant devraient être rendus publics au mois de juillet. Dans le même ordre d’idée, le Président s’est également dit favorable à un « débat d’évaluation de l’équité territoriale au Parlement ».

Emmanuel Macron a également appelé les 120 plus grandes entreprises françaises à prendre leur part en matière d’emploi et d’apprentissage en diversifiant les embauches et en proposant des stages pour les élèves de 3ème issus de ces quartiers. Des tests anonymes devraient être réalisés pour détecter les cas de discrimination à l’embauche au rythme de 40 ans par an pendant trois ans.

Concernant la petite enfance, le chef de l’Etat a annoncé la création de « 30.000 places en crèche » avec une subvention de « 1000 euros par place » dans les quartiers.

En matière de sécurité enfin, le Président Macron a annoncé pour le mois de juillet un « plan de mobilisation contre le trafic de drogue » et, déplorant la montée de la radicalisation certains quartiers, a annoncé qu’il souhaitait que les préfets puissent échanger régulièrement avec les maires sur la présence dans leurs communes des personnes fichées pour radicalisation islamiste, dans le cadre d’un protocole clarifié. D’ici juillet, le ministère de l’Intérieur formulera des propositions concrètes pour que les services de l’Etat puissent s’engager à l’égard des maires en la matière.

Après avoir pris connaissances des annonces du chef de l’Etat, l’APVF a réagit par voie de communiqué en signifiant que si un certain nombre de pistes énoncées par le Président semblent intéressantes - à l’image de la création d’une « agence nationale de cohésions des territoires »,  de la mise en place d’une instance de recours relative à l’équité territoriale, le renforcement de l’échange d’information entre les maires et les préfets concernant certaines personnes fichées pour radicalisation islamiste –elle s’étonnait toutefois du flou qui semble régner à la fois sur le calendrier de mise en œuvre et sur le montant des crédits mobilisés dans le cadre de cette nouvelle stratégie.

Elle a donc appelé le gouvernement à préciser ses intentions en matière de politique de la ville et à ne pas oublier les maires, précieux acteurs de terrain, dans le nouveau dispositif, afin de soutenir la dynamique enclenchée par les propositions ambitieuses du rapport Borloo.

20
août
23
XXIèmes Assises de l'APVF : encore deux jours pour s'inscrire !

XXIèmes Assises de l'APVF : encore deux jours pour s'inscrire !

Formations / Rencontres

Les XXIèmes Assises se dérouleront à Autun (Saône-et-Loire) les 31 mai et 1er juin prochains sur le thème :"transition écologique et numérique : les petites villes au cœur de l'innovation" en présence de plusieurs ministres, élus et personnalités publiques. Retrouvez le programme définitif de l’événement, la liste des hôtels et inscrivez-vous dès maintenant !

- Retrouvez l'intégralité du programme et les noms des intervenants des XXIèmes Assises d'Autun en cliquant ici.

- Inscrivez-vous en ligne dès maintenant en cliquant ici.

- Retrouvez ici le bulletin d'inscription en version papier.

Aussi, pensez à réserver votre hôtel ! 

des places sont encore disponibles dans les établissements suivants :

Le Grand Café (D3) 19 bis rue de Lattre de Tassigny + 33 (0)3 85 52 27 66
Auberge de la cascade (D) 16 route de broye, Couhard + 33 (0)3 85 52 28 29
Hôtel Les Trois Maures*** (D15) (conseillé)  4 place de la Republique - 71490 Couches - (25,2km) +33 (0)3 85 49 63 93
Hôtel Fortin (D)
Le Bourg - 71 550 Anost - (24km) +33 (0)3 85 82 71 11
Auberge de la Chaloire** (D3) (conseillé)  Le bourg - 71 400 La Petite Verrière - (16,8km) +33 (0)3 85 54 14 10
A l'Auberge (D2)  Le Bourg - 71 190 La Tagnière - (28,3km) +33 (0)3 85 54 57 55
Hôtel du Morvan (D) 71990 Saint-Léger-sous-Beuvray - (19,5km) +33 (0)3 85 82 51 06

En cas de problème avec vos réservations d'hôtel, contactez l'Office de Tourisme au 03 85 86 80 38 ou par mail : welcome@autun-tourisme.com

 

Les principaux intervenants :

Jacqueline GOURAULT

Ministre auprès du Ministre de l’Intérieur

 

Julien DENORMANDIE

Secrétaire d’État auprès du ministre de la Cohésion des territoires

 

Olivier DUSSOPT

Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Action et des comptes publics

 

Eric LOMBARD

Directeur général de la Caisse des Dépôts et consignations

Marie-Guite DUFAY

Présidente du Conseil régional Bourgogne-Franche-Comté

André ACCARY

Président du Conseil départemental de Saône-et-Loire

François DECOSTER

Maire de Saint-Omer, Président de la CC du Pays de Saint-Omer, Vice-président de la région Hauts-de-France

Christophe ITIER

Haut-Commissaire à l’Economie sociale et solidaire et à l’Innovation sociale

Christophe BOUILLON

Député de Seine-Maritime, Maire honoraire de Canteleu, Président de l’APVF

Rémy REBEYROTTE

Député de Saône-et-Loire, Vice-président de l’APVF

Guillaume DUVAL

Editorialiste à Alternatives économiques, membre du Conseil économique social et environnemental

 

Pierre JARLIER

Maire de Saint-Flour, Président délégué de l'APVF

 

Et plein d’autres personnalités