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Actualité parlementaire intéressant les petites villes : semaine du 10 septembre
Retrouvez l’ensemble des textes et initiatives parlementaires intéressant les petites villes pour la semaine du 10 septembre 2018. Assemblée nationale En séance publique : Examen en séance publique (nouvelle lecture) du Projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable (12 – 14 …
Retrouvez l’ensemble des textes et initiatives parlementaires intéressant les petites villes pour la semaine du 10 septembre 2018.
Assemblée nationale
En séance publique :
Examen en séance publique (nouvelle lecture) du Projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable (12 – 14 septembre)
Textes déposés récemment :
Proposition de loi (LR) visant l’orientation pour l’avenir de la santé
Proposition de loi (LR) tendant à modifier les indemnités de fonction des conseillers municipaux auxquels le maire a délégué une partie de ses fonctions
Proposition de loi (LR) sur la rénovation du service national universel
Retrouvez l’actualité de la Délégation de l’Assemblée nationale aux collectivités territoriales et à la décentralisation
Sénat
À venir la semaine d’après (semaine du 17 septembre) :
Examen en commission (nouvelle lecture) du Projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable (19 septembre)
Retrouvez l’actualité de la Délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation
Budget 2019 : de nouvelles coupes budgétaires seraient-elles réellement justifiées ?
Le ralentissement de la croissance pour les années 2018 et 2019 mal anticipé par le gouvernement (en 2019, la croissance serait de 1,7 % et non de 1,9 %) altère, de manière quasi mathématique, la trajectoire de résorption du déficit public préalablement fixée : en 2019, le déficit atteindrait 2,6 % au lieu de 2,3 %. …
Le ralentissement de la croissance pour les années 2018 et 2019 mal anticipé par le gouvernement (en 2019, la croissance serait de 1,7 % et non de 1,9 %) altère, de manière quasi mathématique, la trajectoire de résorption du déficit public préalablement fixée : en 2019, le déficit atteindrait 2,6 % au lieu de 2,3 %. Face à ce constat, « rien de dramatique » selon l’exécutif, « tant que le pays, sorti cette année de la procédure pour déficit excessif, reste en dessous du seuil maastrichtien des 3 % ». Mais, alors, pourquoi ces nouvelles annonces de coups de rabots ? Sur qui pèseraient-ils ? L’APVF fait le point.
Le gouvernement accepte de laisser « un peu filer » le déficit public
Edouard Philippe a annoncé le 26 août dans le JDD que le prochain budget serait établi sur une nouvelle hypothèse de croissance de 1,7 %.
Or, il convient de rappeler qu’à législation inchangée, la croissance des recettes et de certaines dépenses publiques dépendent fortement de celle du PIB et, tout ralentissement de la croissance entraine des conséquences sur le déficit public.
Sur ce plan, le gouvernement a accepté le laisser « un peu filer » le déficit pour ne pas étouffer encore plus l’activité économique déjà fragilisée.
Mais, si le déficit public, que la France s’est engagée, auprès de Bruxelles, à maintenir à 2,3 % du PIB en 2018 et 2019 (Programme de stabilité 2018-2022, avril 2018), sera très certainement, pour ces deux années, semblable à celui de 2017 - à 2,6 % - il restera « en dessous des 3 %, ce qui n’avait pas été atteint depuis 14 ans », comme l’a précisé Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, lors d’une interview, le 29 août dernier.
Le gouvernement dépensera plus que prévu, mais toujours « très en deçà » de 2017
Dans ce contexte, et sauf à ce que le gouvernement serre un peu plus la vis sur les économies, la progression des dépenses hors inflation sera ramenée de 0,4 % à environ 0,7 % en 2019. Cette progression serait non seulement inférieure à l’inflation (1,7 % au dernier semestre 2018), mais également à ce qui a été fait précédemment. Depuis dix ans, en effet, seules les années 2011 (0,1 %) et 2014 (0,3 %) ont connu une hausse des dépenses aussi réduites. En 2017, l’augmentation des dépenses a atteint 1,5 % (ce dérapage, pointé du doigt par la Cour des comptes, avait entrainé des annulations de crédits d’investissement à destination des collectivités territoriales).
A noter qu’il pèsera sur l’année 2019 une dépense exceptionnelle programmée, estimée à 20 milliards d’euros (soit 0,9 % du déficit public) : la transformation du crédit d’impôt pour la compétitivité des entreprises (CICE) en baisse pérenne de cotisations patronales.
Certains voient dans cette nouvelle trajectoire de dépenses (0,9 % en 2019) un affaiblissement du discours du gouvernement. Pour l’APVF, il s’agit surtout d’un bon argument contre toute nouvelle mesure, non programmée, qui contraindrait - au-delà de l’acceptable - les budgets locaux.
Réduction des dépenses de l’Etat en faveur des collectivités territoriales, entre autres
Si l’Etat dépense davantage l’an prochain, cela ne sera pas en faveur de l’emploi (- 15,8 % de crédits consacrés au travail et à l’emploi par rapport à la LFI 2018), ni en faveur des collectivités (- 8,5 % de crédits pour les relations avec les collectivités territoriales), ni en faveur du logement et de la cohésion des territoires (- 8,9 %) – enjeu primordial pour les petites villes.
L’Etat prévoit une nouvelle baisse drastique des emplois aidés : leur nombre devrait passer à 100 000 en 2019, contre 200 000 budgétés en 2018, soit une baisse de 50 % de ces contrats.
De même, en matière d’aides au logement, à l’instar des pensions de retraite et des allocations familiales, les aides publiques au logement (APL) n’augmenteront en 2019 et 2020 que de 0,3 % soit bien en dessous de l’inflation attendue, à 1,7 %, en fin d’année. Bercy a estimé que ces mesures pourraient rapporter 3,5 milliards d’euros d’économie.
Parallèlement, les objectifs d’économie de l’Etat ne seront pas tenus
Emmanuel Macron a prévu une réduction de 50 000 postes dans la fonction publique d’Etat et de 70 000 postes dans les collectivités territoriales. Sur les 50 000 postes censés être supprimés, seuls 4 500 postes le seraient en 2019, après 1 600 en 2018.
Ainsi, côté freinage des dépenses de l’Etat, « le compte n’y est pas ».
Ce double discours du gouvernement – de dédramatisation du contexte budgétaire et du renforcement de l’austérité sur les acteurs de la dépense publique autres que l’Etat – est de moins en moins audible pour les élus locaux. L’APVF appelle des clarifications.
Finances locales : les réformes de la rentrée
L’APVF fait le tour des principales mesures prises par le gouvernement depuis le printemps qui concernent les collectivités territoriales : notification DGF, apurement administratif des comptes, paiement en ligne, bibliothèques, prélèvement à la source, taxe de séjour. Notification de la DGF Un arrêté ministériel « portant notification des attributions individuelles de dotation globale de fonctionnement …
L’APVF fait le tour des principales mesures prises par le gouvernement depuis le printemps qui concernent les collectivités territoriales : notification DGF, apurement administratif des comptes, paiement en ligne, bibliothèques, prélèvement à la source, taxe de séjour.
Notification de la DGF
Un arrêté ministériel « portant notification des attributions individuelles de dotation globale de fonctionnement aux collectivités territoriales et aux EPCI », publié fin mai 2018, constitue la nouvelle méthode de notification des attributions de DGF. Désormais, cet arrêté – publié chaque mois de mai – remplacera les arrêtés individuels que les préfets envoyaient jusqu’alors à chaque collectivité ou EPCI pour leur signifier le montant de leur DGF. A noter qu’il ne contiendra pas, lui-même, les montants individuels mais qu’il renverra à un site internet contenant ces données sous forme de tableau. Toutefois, il reste possible pour une collectivité de demander au préfet de se faire envoyer par voie postale, sur papier, la partie du tableau concernant la collectivité.
Le changement des modalités de notification n’a pas d’impact sur la procédure applicable en cas de contentieux : le délai de recours contentieux reste fixé à deux mois à compter de la notification ; le juge compétent en première instance reste le tribunal administratif. Et les contentieux seront jugés dans le tribunal du département.
Télécharger la note d’information ici.
Apurement administratif des comptes des communes de moins de 5 000 habitants
Un arrêté du 2 juillet 2018 portant détermination de la destination des comptes des collectivités territoriales, de leurs établissements publics et des établissements publics locaux d’enseignement dispose que font l’objet d’un apurement administratif par les autorités compétentes de l’Etat désignées par arrêté du ministre chargé du budget :
1° Les comptes des communes dont la population n’excède pas 5000 habitants pour l’exercice 2018 et pour les exercices ultérieurs ou dont le montant des recettes ordinaires figurant au dernier compte administratif est inférieur à 3089960 euros pour l’exercice 2018 et pour les exercices ultérieurs, ainsi que ceux de leurs établissements publics ;
2° Les comptes des établissements publics de coopération intercommunale dont la population n’excède pas 10000 habitants pour l’exercice 2018 et pour les exercices ultérieurs et dont le montant des recettes ordinaires figurant au dernier compte administratif est inférieur à 5149934 euros pour l’exercice 2018 et pour les exercices ultérieurs.
Télécharger l’arrêté ici.
Obligation de mettre à disposition un service gratuit aux usagers de paiement en ligne
En vertu du décret n° 2018-689 du 1er août 2018 relatif à l’obligation pour les administrations de mettre à disposition des usagers un service de paiement en ligne, les collectivités territoriales et leurs groupements devront fournir, obligatoirement et à titre gratuit, un service de paiement en ligne, accessible aux usagers par l’intermédiaire de téléservices, et le cas échéant d’applications mobiles, connectés à internet :
– au plus tard le 1er juillet 2019 lorsque le montant de leurs recettes annuelles est supérieur ou égal à 1 000 000 euros ;
– au plus tard le 1er juillet 2020 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 50 000 euros ;
– au plus tard le 1er janvier 2022 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 5 000 euros ;
Téléchargez le décret ici.
Constitution du montant de la seconde fraction du concours particulier de la dotation générale de décentralisation relatif aux bibliothèques municipales
Un arrêté du 10 août 2018 détermine le montant de la seconde fraction du concours particulier de la dotation générale de décentralisation relatif aux bibliothèques municipales et départementales : au titre de l’année 2018 à 8,65 % du montant du concours particulier, soit à hauteur de 7 649 058 €.
Téléchargez l’arrêté ici.
Prélèvement à la source – calendrier des étapes de mise en œuvre pour les communes
1° A partir de juillet 2018 : phase d’authentification de la liste des bénéficiaires des traitements et indemnités.
Les collectivités doivent authentifier auprès de l’administration fiscale les personnels et les élus à qui sont versés traitements et indemnités. Il leur faudra notamment contrôler leurs données sur une plateforme de la sécurité sociale car, contrairement aux salariés du secteur privé, les agents publics sont en effet reconnus par un code spécifique à leur collectivité et non par leur numéro de sécurité sociale.
2° A partir de septembre 2018 : campagne d’information
Les employeurs publics doivent organiser une campagne de sensibilisation des personnels et des élus avec l’affichage, pour information, sur le bulletin de paye ou d’indemnités, du taux fiscal qui sera appliqué et du montant qui sera prélevé, pour préfigurer ce qui se passera fin janvier 2019.
3° A partir de janvier 2019 : mise en œuvre
A partir du 1er janvier 2019, les communes et les EPCI devront veiller tous les mois à transmettre aux services fiscaux la liste de l’ensemble des personnels communaux et intercommunaux et des élus à qui sont versés un salaire ou des indemnités de fonction afin que ces services puissent attribuer à chacun le taux de prélèvement à la source lui correspondant.
Les employeurs publics devront alors calculer mensuellement le montant de l’impôt sur le revenu sur chacune des payes ou indemnités, en appliquant le taux fiscal personnel, et le prélever.
En l’absence de taux transmis pour une personne, en raison par exemple de début dans la vie active et donc, d’absence de déclaration l’an précédent, commune et EPCI devront alors appliquer le taux « non personnalisé » qui sera fixé chaque année en loi de finances. Ceci sera également le cas si une personne refuse que son taux d’imposition soit transmis à son employeur.
En fin de processus, les employeurs publics auront à reverser à l’administration fiscale les sommes prélevées au titre de l’impôt sur le revenu, par virement (éventuellement trimestriel en dessous de 11 agents).
Taxe séjour : les collectivités doivent délibérer avant le 1er octobre
Il reste moins d’un mois aux collectivités territoriales pour adopter une délibération afin de s’assurer que les évolutions réglementaires de la taxe de séjour instituées par la loi de finances rectificative (LFR) pour 2017 soient applicables et de garantir une collecte correcte de cette taxe en 2019.
Parmi les nouveautés qui entrent en vigueur dès 2019, la LFR pour 2017 donne la possibilité pour les communes et les EPCI d'instaurer une taxe de séjour proportionnelle en fonction du prix de la nuitée pour les meublés de tourisme non classés. Elle donne ainsi aux collectivités qui adoptent une délibération avant le 1er octobre la liberté de fixer un taux compris entre 1 % et 5 % du coût (hors taxe) par personne de la nuitée.
Téléchargez le guide pratique sur la taxe de séjour ici.
Transition énergétique : les territoires au cœur du débat public sur la Programmation pluriannuelle de l’énergie
La Commission nationale du débat public vient de publier le compte rendu du grand débat public sur la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) qui a eu lieu du 19 mars au 30 juin dernier sur l’ensemble du territoire. La PPE définit les priorités d’action afin de respecter les objectifs de la loi de transition énergétique …
La Commission nationale du débat public vient de publier le compte rendu du grand débat public sur la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) qui a eu lieu du 19 mars au 30 juin dernier sur l’ensemble du territoire. La PPE définit les priorités d’action afin de respecter les objectifs de la loi de transition énergétique pour la croissance verte (TECV). Malgré certains biais dans l’organisation du débat, cette grande discussion a permis de placer le citoyen et les élus locaux au cœur des politiques énergétiques.
Plus de 80 réunions locales ont ainsi été organisées réunissant près de 8000 personnes. Plus de 500 avis et 600 questions ont été déposés. Les citoyens et les acteurs locaux ont ainsi pu débattre des différents aspects de la politique énergétique française : prix de l’énergie, sortie du nucléaire, développement des énergies renouvelables. Un budget plus important, une durée plus longue et un cadre mieux défini auraient néanmoins permis de faire émerger davantage de propositions.
Malgré ces biais, les acteurs territoriaux et les citoyens ont su saisir cette opportunité pour participer à la détermination de la politique énergétique de leur pays. Ce débat a notamment permis de faire émerger les différentes attentes de nos territoires, à savoir, une stabilité de nos politiques énergétiques et une plus grande prise en compte de la justice sociale dans ce domaine. Les citoyens et acteurs locaux ont également fait part de leur volonté de participer de nouveau à ce type de débat réclamant ainsi plus de démocratie dans la détermination de la trajectoire énergétique française.
Cet exercice démocratique prouve une fois de plus la nécessité de placer les territoires au cœur de l’élaboration des grandes politiques publiques.
Téléchargez l'intégralité du compte rendu ici
Téléchargez la synthèse du compte rendu ici
Villes intelligentes : « Smart Grids Ready », un guide pour aider les collectivités à développer les réseaux électriques intelligents
Publiée début septembre, cette étude menée par l’Interpole Smart Energy French Clusters avec l’aide de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies, de l’Ademe et du Think Smartgrids se donne pour objectif de guider les collectivités dans le développement des « Smart Grids » ou réseaux électriques intelligents. Avec le développement des énergies renouvelables et la …
Publiée début septembre, cette étude menée par l’Interpole Smart Energy French Clusters avec l’aide de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies, de l’Ademe et du Think Smartgrids se donne pour objectif de guider les collectivités dans le développement des « Smart Grids » ou réseaux électriques intelligents. Avec le développement des énergies renouvelables et la nécessité de maîtriser notre consommation énergétique, nos territoires se transforment peu à peu en « Smart City ». Ces villes intelligentes utilisent le numérique et l’énergie pour répondre au défi climatique.
Notre modèle énergétique centralisé laisse progressivement place à un modèle décentralisé où le citoyen devient un véritable « consomm’acteur », à la fois producteur et consommateur d’énergie. Ce rapport souligne les limites de ce nouveau modèle notamment liées à l’intermittence des énergies renouvelables qui engendre un décalage entre la demande et la production d’énergie. Les « Smart Grids » et ses compteurs intelligents ou batteries permettent d’ajuster la consommation et la production d’énergie tout en favorisant le développement de nouveaux usages comme la voiture électrique.
Ce guide des bonnes pratiques apporte des éclairages sur l’utilité des « Smart Grids » et tente de répondre aux différentes interrogations des collectivités aussi bien juridique que technique. L’Interpole Smart Energy French Clusters profite également de ce rapport pour demander aux pouvoirs publics de placer les réseaux électriques intelligents au cœur de la transition énergétique et préconise dans un deuxième temps la désignation dans chaque commune d’un élu référent en charge du déploiement des « Smart Grids ».
Á l’occasion des dernières assises de l’APVF intitulée « Transition écologique : Les petites villes au cœur de l’innovation », les territoires ont prouvé une fois de plus qu’ils avaient bien conscience de ces différents enjeux (déploiement des compteurs Linky, mise en place de borne de recharge).
Téléchargez l'étude ici
Administration numérique : Le DCANT présente son bilan du 1er semestre 2018
Le programme de Développement concerté de l’administration numérique territoriale (DCANT), fruit d’une co-construction entre Etat et collectivités, a publié le bilan de ses travaux du 1er semestre 2018. Parmi les résultats de ce premier semestre : mise à disposition d’outils numériques et de données auprès des collectivités, avancées en matière de cybersécurité, recensement des obligations de …
Le programme de Développement concerté de l’administration numérique territoriale (DCANT), fruit d’une co-construction entre Etat et collectivités, a publié le bilan de ses travaux du 1er semestre 2018. Parmi les résultats de ce premier semestre : mise à disposition d’outils numériques et de données auprès des collectivités, avancées en matière de cybersécurité, recensement des obligations de dématérialisation, identification des moyens financiers destinés aux collectivités…
Le programme DCANT, à laquelle l’APVF participe activement, a pour objectif de coconstruire entre administrations (Etat et collectivités) des services publics numériques plus fluides et plus performants.
Les parties prenantes du programme 2018-2020 se sont engagées à présenter un document bilan deux fois par an pour rendre compte de l’avancement des travaux.
Le bilan du DCANT pour le premier semestre 2018 démontre toute l’utilité du programme pour les collectivités. Dans le cadre du programme, ont notamment été élaborés et diffusés plusieurs documents de synthèse permettant de regrouper et rendre plus accessibles des informations importantes pour les collectivités.
A titre d’exemple : un document de synthèse présentant l’offre de services numériques de l’Etat mutualisable avec les collectivités territoriales (une quinzaine d’outils d’ores et déjà référencés).
Concernant la cybersécurité, une synthèse des travaux initiés par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) et le dispositif ACYMA (Actions contre la cybermalveillance), recensant les outils mis à disposition par ces deux entités, a été diffusée parmi les associations d’élus membres du DCANT.
Le DCANT a également produit un recensement des obligations de dématérialisation à destination des collectivités sur les années 2016-2022 qui permet également d’identifier l’ensemble des normes applicables.
Par ailleurs, le CGET et l’équipe DCANT ont collaboré avec la startup d’Etat « aides-territoires » pour identifier les aides publiques destinées aux collectivités dans le domaine de la transformation numérique. Par ailleurs, et au travers d’une note de synthèse dédiée au Grand Plan d’Investissement, les associations d’élus ont été informées de ses impacts territoriaux. Des travaux ont été par la suite conduits plus particulièrement sur le Fonds de transformation de l’action publique afin d’envisager une approche concertée avec les collectivités territoriales en matière de transformation numérique.
Pour télécharger le bilan du 1er semestre comportant l’ensemble des productions mentionnées ci-dessus, merci de cliquer ici
Réforme des listes électorales : Quésako ?
La réforme (loi du 1er aout 2016 rénovant les modalités d’inscription sur les listes électorales) des listes électorales met fin au principe de la révision annuelle des listes électorales. Elle vise notamment à lutter contre les non-inscriptions et les mal-inscriptions constatées lors des derniers scrutins. Les listes communales seront, à partir du 15 octobre prochain, extraites d’un répertoire …
La réforme (loi du 1er aout 2016 rénovant les modalités d’inscription sur les listes électorales) des listes électorales met fin au principe de la révision annuelle des listes électorales. Elle vise notamment à lutter contre les non-inscriptions et les mal-inscriptions constatées lors des derniers scrutins. Les listes communales seront, à partir du 15 octobre prochain, extraites d’un répertoire national tenu par l’Insee.
Une circulaire du ministère de l’intérieur a récemment été adressée aux préfets permettant de faire un point sur l’avancement de la réforme des listes électorales. Le lancement du répertoire électoral unique est fixé au 15 octobre, les listes devenant accessibles pour les communes à cette date. Les agents (72.000 agents municipaux) seront formés à l’utilisation des nouveaux outils dès la rentrée mais le répertoire électoral unique devrait, à terme, être mis à jour en continu à travers un système automatisé.
Le décret modifie à la marge les conditions d’établissement de la carte électorale : elle est toujours établie par le maire ; mais devra désormais y figurer « l’identifiant national d’électeur » découlant de la création du répertoire électoral unique. Les commissions administratives vont être supprimées et leurs compétences seront transférées aux maires. Pour ce faire, de nouvelles commissions de contrôle, créées par la loi, devront être installées début d’année 2019. Elles auront pour fonction d’exercer un contrôle a posteriori des décisions de refus d’inscription ou de radiation en cas de recours contre la décision du maire, lequel devient le premier interlocuteur pour statuer sur les demandes d’inscription et sur les radiations des électeurs qui ne remplissent plus les conditions pour demeurer inscrits.
Les maires devront, avant la fin de l’année civile, transmettre aux préfets la liste des conseillers municipaux habilités à participer aux commissions de contrôle. Ces commissions compteront un conseiller municipal dans les communes de moins de 1.000 habitants et cinq conseillers municipaux dans les communes d’au moins 1.000 habitants.
Par ailleurs, les demandes d’inscription déposées en mairie par les électeurs seront reçues et instruites tout au long de l’année. L’Insee aura la charge de mettre à jour les radiations pour décès et incapacité mais également les inscriptions d’office des jeunes et des personnes venant d’acquérir la nationalité française en les rattachant à leur commune de résidence.
Une attention particulière pour les Français résidant à l’étranger : à partir de 2019, ceux-ci ne pourront plus être inscrits à la fois sur une liste électorale consulaire pour les scrutins nationaux et sur une liste électorale municipale pour les scrutins locaux. Ils devront donc choisir et ne pourront plus voter qu’à un seul endroit pour tous les scrutins qu’ils soient locaux ou nationaux.
Téléchargez la circulaire ministérielle !
Les 22 propositions pour baisser les dépenses publiques : le gouvernement met le cap
Le Comité action publique 2022 – « Cap 2022 » – aurait identifié des sources d’économies sur le budget de l’Etat pour un montant de 30 milliards d’euros. Parmi elles, figureraient la suppression de la TVA réduite et des aides à la transition énergétique. Les mesures préconisées seront révélées au « fur et à mesure » des réformes, et …
Le Comité action publique 2022 – « Cap 2022 » – aurait identifié des sources d’économies sur le budget de l’Etat pour un montant de 30 milliards d’euros. Parmi elles, figureraient la suppression de la TVA réduite et des aides à la transition énergétique. Les mesures préconisées seront révélées au « fur et à mesure » des réformes, et le rapport tant attendu ne sera finalement rendu intégralement public qu’après octobre.
La méthode du gouvernement : « travailler sur ses propositions, décider, publier le rapport après » a rappelé Matignon après la sortie de l’article du Figaro ayant dévoilé les 22 mesures pour réduire la dépense publique.
Parmi ces 22 propositions, on retrouve notamment la suppression de certaines aides jugées « particulièrement inefficaces » telles que les aides à la transition énergétique ou certaines niches fiscales (taux réduits de TVA notamment). Le système de soins serait également impacté, le comité jugeant possible de réaliser une économie de 5 milliards supplémentaires en le réformant. Enfin, d’autres postes de dépenses pourraient être visés : le statut du fonctionnaire, la réforme de Pôle emploi ou de l’Audiovisuel.
Aussi, des transferts de compétences vers les collectivités locales pourraient bien être décidés pour alléger l’Etat de certaines charges. Le CAP 2022 jugerait, selon la source du Figaro, que « l'État doit renoncer complètement aux compétences qu'il a décentralisées » en achevant la décentralisation (dans la jeunesse, la formation, l'aménagement…) et en procédant à de nouveaux transferts de compétences dans tous les domaines (ferroviaire, énergie, logement…). Ces transferts devraient représenter un gain « d'environ un milliard d'euros » sur le solde public.
Dans un contexte de renforcement de la contrainte sur la dépense locale, l’APVF avait indiqué à la mission « flash » sur l’autonomie financière des collectivités territoriales, pilotée par Charles de Courson et Christophe Jerretie, qu’elle s’opposerait à tout nouveau transfert de compétence sans moyen financier de les assumer sur le long terme. Malgré le principe constitutionnel de compensation intégrale des transferts de charges (article 72-2 alinéa 4 de la Constitution), les dotations de compensation, financées en partie sur les crédits de la mission « relation avec les collectivités territoriales » intégrée à l’enveloppe normée, ne sont jamais garantis dans leurs montants, ni dans le temps. D’ailleurs, le rapport préalable au débat d’orientation sur les finances publiques évoque une baisse de - 9 % de ces crédits en 2019 pour permettre à l’Etat de maîtriser ses dépenses.
Surtout, il apparaît assez surprenant que l’Etat se fonde sur les principes de la décentralisation pour justifier de tels possibles transferts de charges, à l’heure où il impose, par voie contractuelle, des objectifs ambitieux et contraignants de maîtrise des dépenses.
Bien que ces propositions n’aient pas encore été arbitrées par le gouvernement, celles-ci devraient constituer la « task-force » du Premier ministre dès la rentrée. L’objectif est clairement affiché : identifier les domaines de réforme de l’Etat afin de parvenir à une baisse de 4 points du PIB (près de 100 milliards d’euros).
Actualité parlementaire intéressant les petites villes : semaine du 23 juillet
Retrouvez l’ensemble des textes et initiatives parlementaires intéressant les petites villes pour la semaine du 23 juillet 2018. Assemblée nationale En séance publique : Explications de vote du Projet de loi constitutionnelle pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace (24 juillet) À venir la semaine d’après (semaine du 30 juillet) : Examen en …
Retrouvez l’ensemble des textes et initiatives parlementaires intéressant les petites villes pour la semaine du 23 juillet 2018.
Assemblée nationale
En séance publique :
Explications de vote du Projet de loi constitutionnelle pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace (24 juillet)
À venir la semaine d’après (semaine du 30 juillet) :
Examen en séance publique de la Proposition de loi, adoptée par le Sénat, relative à l'harmonisation de l'utilisation des caméras mobiles par les autorités de sécurité publique (30 juillet)
Éventuellement, lecture définitive du Projet de loi, modifié par le Sénat, renforçant l'efficacité de l'administration pour une relation de confiance avec le public (31 juillet)
Éventuellement, lecture définitive de la Proposition de loi, modifiée par le Sénat, relative à la mise en œuvre du transfert des compétences eau et assainissement aux communautés de communes et aux communautés d'agglomération (31 juillet)
Retrouvez l’actualité de la Délégation de l’Assemblée nationale aux collectivités territoriales et à la décentralisation
Sénat
En séance publique :
Examen du Projet de loi pour un État au service d'une société de confiance (25 juillet)
Suite de l’examen du Projet de loi portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN) (23 – 24 juillet)
Retrouvez l’actualité de la Délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation
Le Cerema a élu son nouveau Président
Pierre Jarlier, maire de Saint-Flour (Cantal), Président délégué de l’APVF a été élu vendredi 13 juillet 2018 président du conseil d’administration du Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement). Le conseil d’administration du Cerema a élu son nouveau Président, Pierre Jarlier qui remplace Patricia Blanc, directrice générale de l’Agence …
Pierre Jarlier, maire de Saint-Flour (Cantal), Président délégué de l’APVF a été élu vendredi 13 juillet 2018 président du conseil d’administration du Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement).
Le conseil d’administration du Cerema a élu son nouveau Président, Pierre Jarlier qui remplace Patricia Blanc, directrice générale de l’Agence de l’eau Seine-Normandie. La nouvelle gouvernance aura notamment pour tâche de guider l’établissement dans une nouvelle étape de son développement pour répondre aux besoins d’expertise territoriale des collectivités locales dans le cadre de la future agence nationale de cohésion des territoires.
« Dans cette période de mutation profonde, qui nécessite de nombreuses adaptations pour assurer la transition écologique, énergétique et la cohésion des territoires, plus que jamais, l’Etat et les collectivités ont besoin d’une ingénierie territoriale d’excellence » a déclaré son nouveau Président, Pierre Jarlier.
Christophe Bouillon, Président de l’APVF, a tenu à lui adresser ses plus sincères félicitations.
Dernière newsletter de l'été, toute l'équipe de l'APVF vous souhaite, à toutes et à tous, d'excellentes vacances !