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Parité dans les communes et les intercommunalités : l'APVF appelle à légiférer
L’APVF s’est associé au Haut conseil à l’égalité (HCE) et à l’ensemble des associations d’élus du bloc communal pour demander une loi sur la parité dans les communes et les communautés. Dans un communiqué de presse commun, publié le 28 janvier, le HCE, l’APVF et l’ensemble des associations d’élus du bloc communal ont appelé les parlementaires à déposer …
L’APVF s’est associé au Haut conseil à l’égalité (HCE) et à l’ensemble des associations d’élus du bloc communal pour demander une loi sur la parité dans les communes et les communautés.
Dans un communiqué de presse commun, publié le 28 janvier, le HCE, l’APVF et l’ensemble des associations d’élus du bloc communal ont appelé les parlementaires à déposer une proposition de loi « dans les plus brefs délais ». Il faut se saisir du sujet avant les élections municipales de 2020.
L’introduction de deux dispositifs est préconisée :
- L’alignement des règles paritaires qui s’appliquent actuellement pour les communes de plus de 1 000 habitants aux communes de moins de 1 000 habitants. Les élections « se dérouleraient au scrutin de liste paritaire par alternance, sans panachage possible ».
- L’application de la parité aux fonctions de maire et de premier ou première adjoint(e) pour les communes, et aux fonctions de président(e) et de premier ou première vice-président(e) pour les intercommunalités. « les deux fonctions ne pourraient pas être exercées par deux élu(e)s du même sexe ».
Cet enjeu de la parité est étroitement lié à celui des conditions d’exercice des mandats locaux. Depuis longtemps, l’APVF dénonce leur effet dissuasif et, au premier rang desquels les femmes, qui peinent déjà à concilier au quotidien vie professionnelle et vie familiale. Il y a moins de 8 % de femmes maires dans les petites villes, signe révélateur d'une « véritable carence démocratique ».
Téléchargez le communiqué de presse commun du 28 janvier 2019 en cliquant ici.
Croissance économique : un net ralentissement en 2018 selon l'INSEE
La croissance économique de la France, touchée par l’essoufflement de l’activité mondiale et la faible consommation, a nettement ralenti en 2018 : elle atteint 1,5 %, contre 2,3 % en 2017. Selon les premières estimations de l’INSEE, publiées le 30 janvier, ce résultat est conforme aux prévisions établies tout au long de l’année dernière par …
La croissance économique de la France, touchée par l'essoufflement de l'activité mondiale et la faible consommation, a nettement ralenti en 2018 : elle atteint 1,5 %, contre 2,3 % en 2017.
Selon les premières estimations de l'INSEE, publiées le 30 janvier, ce résultat est conforme aux prévisions établies tout au long de l’année dernière par l'institut de statistiques. Il est en revanche inférieur à l’objectif du Gouvernement qui tablait officiellement sur 1,7 % de croissance (revenant sur les 2 % espérés au départ).
Pour Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, la France aurait, malgré la dégradation de l'environnement international et le mouvement des "Gilets jaunes", su limiter la casse au quatrième semestre de l'année. Mais pour Matthieu Plane, économiste à l'OFCE, ces chiffres sont plutôt la résultante de la forte croissance en 2017 : "sur la seule année 2018, la croissance n'a pas dépassé 1 %".
Les dépenses des ménages ont fortement ralenti entre octobre et décembre dans le contexte des "Gilets jaunes". Mais, en dehors du mouvement, la consommation n'a que très peu augmenté sur l'année (seulement 0,8 %, soit l'équivalent de ce qu'on avait en période d'austérité a remarqué Matthieu Plane).
L'investissement, lui aussi, a ralenti : + 2,9 % (contre + 4,7 % en 2017), en raison de la baisse des investissement des ménages (- 0,4 %).
En 2019, les prévisions du FMI pour la croissance de la France sont établies également à 1,5 %. Pour le Gouvernement, elle devrait être légèrement supérieure (+ 1,7 %) grâce aux mesures pour le pouvoir d'achat.
Déplacements domicile-travail : L’APVF présente ses propositions
A l’occasion d’une réunion avec les cabinets des Ministres de l’Emploi, des Collectivités et des Transports, le Président de l’APVF, Christophe Bouillon, a pu présenter les propositions des petites villes pour faciliter les déplacements domicile-travail dans les territoriaux périurbains et ruraux. A l’invitation des Ministres de l’Emploi (Muriel Pénicaud), des Collectivités (Jacqueline Gourault) et des …
A l’occasion d’une réunion avec les cabinets des Ministres de l’Emploi, des Collectivités et des Transports, le Président de l’APVF, Christophe Bouillon, a pu présenter les propositions des petites villes pour faciliter les déplacements domicile-travail dans les territoriaux périurbains et ruraux.
A l’invitation des Ministres de l’Emploi (Muriel Pénicaud), des Collectivités (Jacqueline Gourault) et des Transports (Elisabeth Borne), l’APVF a participé à une réunion de concertation, le 29 janvier dernier, avec d’autres associations d’élus, ainsi que les organisations syndicales, sur la question des déplacements domicile-travail.
Christophe Bouillon, Député de Seine-Maritime et Président de l’APVF, a insisté lors de cette réunion sur le fait que la question des mobilités quotidiennes est un sujet particulièrement important pour les petites villes. Beaucoup de petites villes ne disposent en effet d’aucune offre en matière de transport collectif. Avec la future loi mobilités, qui vise à « résorber les zones blanches de la mobilité », cela pourrait changer car certaines communautés de communes deviendront « autorité organisatrice ».
Néanmoins, pour le Président de l’APVF, la question fondamentale demeure celle du financement : Comment les communautés de communes financeront la prise de compétence, notamment si leurs territoires comptent peu d’entreprises (qui versent le versement mobilité) ?
Au-delà de la question du financement et celle de la survie des lignes ferroviaires de proximité (une question sur laquelle l’APVF reste particulièrement vigilante), les élus des petites villes portent un certain nombre de propositions, visant à faciliter la mobilité quotidienne des habitants des territoires périphériques et à développer les alternatives à la voiture individuelle.
Pour l’APVF, le développement du covoiturage « domicile-travail » est une priorité. En effet, le covoiturage permet de réduire l’usage de la voiture individuelle sans devoir financer des réseaux de transport régulier.
Aujourd’hui, le covoiturage longue distance est déjà répandue partout sur le territoire et correspond à un modèle économique bien identifié. Mais le covoiturage courte distance, et particulièrement entre le domicile et le travail, est encore un concept naissant dont le modèle économique reste à inventer.
Pour pallier les problèmes liés au manque d’offre, l’APVF propose la mise en place d’une incitation financière pour les conducteurs. L’idée est simple : chaque personne publiant régulièrement un trajet domicile-travail sur une plateforme de covoiturage recevrait 1€ par mois et par km séparant son domicile de son travail. Cette aide incitative au covoiturage, versée soit par l’Etat soit par la Région, permettrait ainsi de créer une offre suffisante pour développer massivement ce type de service.
Transition énergétique : le projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie enfin publié
Présentée par le Président de la République le mardi 27 novembre dernier, le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) a été dévoilé le 25 janvier. Prévue par la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015, la PPE fixe la trajectoire énergétique de la France pour les années à venir. Elle est …
Présentée par le Président de la République le mardi 27 novembre dernier, le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) a été dévoilé le 25 janvier. Prévue par la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015, la PPE fixe la trajectoire énergétique de la France pour les années à venir. Elle est la déclinaison opérationnelle de la stratégie nationale bas carbone (SNBC). Pour la période 2019-2023 et 2024-2028, la priorité est donnée à la décarbonisation de notre économie et à l’électrification des usages.
Développement des énergies renouvelables
Cette décarbonisation de notre économie passe par le développement des énergies renouvelables. D’ici 2030, le Gouvernement prévoit de porter à 32 % la part des énergies renouvelables dans la production électrique notamment grâce au développement des appels d’offre. En matière de renouvelables, la priorité est donnée à l’énergie photovoltaïque au sol, et plus particulièrement aux grandes installations. Le développement de l’éolien en mer et du gaz renouvelable est quant à lui conditionné à la baisse des coûts. Concernant la chaleur d’origine renouvelable, le texte prévoit une augmentation de 40 à 60 % dans la production totale de chaleur d’ici 2030.
Des précisions sur la sortie du nucléaire et du charbon
La fermeture des 4 dernières centrales à charbon française d’ici 2022 est confirmée. Sur la question du nucléaire, le Gouvernement confirme le report à 2035 pour la date de réduction à 50% de la part du nucléaire dans le mix électrique. 4 à 6 réacteurs seront fermés d'ici 2028 dont les deux de Fessenheim (Haut-Rhin).
Des ambitions sans moyen
La première critique qui est adressée à la PPE concerne la question des moyens. En matière de rénovation énergétique par exemple, la baisse d’ici 2028 de 14 % de la consommation finale d’énergie grâce à la rénovation de 500 000 logements par an parait de plus en plus irréaliste faute de moyens suffisants. Ce chiffre est pourtant déjà en dessous des 20 % d’économie d’énergie prévu par la loi de transition énergétique pour la croissance verte. La question des moyens se pose également dans le domaine de la mobilité pour lequel la PPE prévoit d’ici 2023 le développement d’environ 1,2 million de voitures électriques et 100 000 bornes de recharge sans pour autant apporter de précisions sur les moyens d’atteindre ces objectifs. Le Gouvernement ne répond pas non plus à la volonté des territoires d’être plus impliqués dans l’élaboration de la transition énergétique.
Le texte doit maintenant être soumis à différentes instances : autorité environnementale, Conseil national de la transition écologique etc… avant d’être entériné par décret.
Retrouvez l’intégralité de la PPE en cliquant ici
Retrouvez la synthèse de la PPE en cliquant ici
Club des DGS : l’avenir de la fonction publique territoriale en discussion
Quelques mois après le lancement officiel du réseau des DGS des petites villes le 16 octobre dernier, l’APVF organisait ce mardi 29 janvier, en partenariat avec la Banque des Territoires, SMACL Assurances, la MNT et la Gazette des Communes, une deuxième journée de son réseau consacrée à l’avenir de la fonction publique territoriale. Les intervenants …
Quelques mois après le lancement officiel du réseau des DGS des petites villes le 16 octobre dernier, l’APVF organisait ce mardi 29 janvier, en partenariat avec la Banque des Territoires, SMACL Assurances, la MNT et la Gazette des Communes, une deuxième journée de son réseau consacrée à l’avenir de la fonction publique territoriale.
Les intervenants et notamment Philippe Laurent, Maire de Sceaux, Vice-président de l’APVF et Président du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT), François Deluga, Président du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), Elodie Kuchcinski, DGS de Vendin-le-Vieil et Vice-présidente du SNDGCT ou encore Emilie Chalas, Députée de l’Isère et rapporteure pour avis du budget relatif à la fonction publique, se sont succédé pour apporter leurs éclairages notamment sur le projet de loi à venir concernant la fonction publique.
En introduction, Christophe Bouillon, président de l’APVF et Député de Seine Maritime, a rappelé l’importance de ce réseau qui doit permettre la confrontation des regards et enjeux locaux. L’Association compte s’appuyer sur ce réseau informel pour continuer à porter des propositions pour faire évoluer la fonction publique territoriale, ajoute Christophe Bouillon.
François Deluga est intervenu pour souligner la complexité grandissante du métier de cadre territorial. Le Président du CNFPT a notamment plaidé pour l’élargissement de la portabilité du compte personnel de formation à l’ensemble de la fonction publique territoriale, ou encore en faveur de financement de l’apprentissage, avec le double objectif de susciter des vocations et de permettre la circulation des compétences.
Mais cette journée a également été l’occasion de dresser une « carte d’identité » du DGS de petite ville en abordant la question de sa responsabilité pénale. L’intervention de Maitre Philippe Bluteau, avocat spécialiste des collectivités territoriales, et de Luc Brunet, responsable de l’Observatoire des risques juridiques de la SMACL, ont permis de dresser un panorama général de la responsabilité pénale des cadres territoriaux.
Les interventions des DGS des petites villes, à l’image de celle de Julien Farion, DGS de Saint Jean de la Ruelle ou encore d’Elodie Kuchcinski ont permis l’expression d’inquiétudes, notamment quant au développement du recours aux contractuels pour les emplois fonctionnels. L’absence de visibilité sur la réforme de la fonction publique suscite en effet des inquiétudes légitimes parmi les cadres territoriaux.
Les échanges qui se sont tenus lors de cette matinée ont permis de répondre en partie à ces inquiétudes notamment en ce qui concerne la réforme de la fonction publique, codifiée à travers un texte qui devrait être déposé en Conseil des ministres fin mars. La députée Emilie Chalas leur a répondu en clôture des discussions en leur assurant l’attachement du législateur au statut de la fonction publique. La députée a également profité de son intervention pour apporter des précisions supplémentaires sur le texte tant attendu, dont on sait qu’il devrait comprendre les 6 chapitres suivants : dialogue social, rémunération au mérite, carrière, le recours aux contractuels et deux autres sur les inégalités dans la fonction publique. S’agissant des sujets les plus « sensibles, la députée a également confirmé que le retour au 1607 heures/an serait au cœur des ambitions du texte à venir ; elle a également confirmé que le seuil de 40.000 habitants devrait être maintenu dans la loi à venir, concernant la possibilité d’un recrutement direct de contractuels sur des emplois fonctionnel.
Cette 2ème journée du réseau des DGS qui a réuni plus de 60 participants a mis en lumière la pertinence de ce réseau, lancé en octobre dernier, dans le but de mieux appréhender la vision et les attentes que portent les cadres territoriaux sur l’action publique locale.
Retrouvez l’intégralité du programme de la matinée en cliquant ici
Retrouvez la vidéo de la matinée en cliquant ici
Numérique : Une délégation APVF au Congrès Villes Internet
Une délégation de maires de petites villes a participé à Congrès national des élus au numérique, organisé les 29 et 30 janvier derniers par l’association Villes Internet. Les maires de petites villes étaient particulièrement présents lors du Congrès national des élus au numérique, organisé par Villes Internet les 29 et 30 janviers derniers à La …
Une délégation de maires de petites villes a participé à Congrès national des élus au numérique, organisé les 29 et 30 janvier derniers par l'association Villes Internet.
Les maires de petites villes étaient particulièrement présents lors du Congrès national des élus au numérique, organisé par Villes Internet les 29 et 30 janviers derniers à La Défense.
Jean-Michel Morer, Maire de Trilport, et Francisque Vigouroux, Maire d'Igny, ont participé à l'ouverture du congrès le 29 janvier. Ils ont insisté sur la nécessité de mieux accompagner les transformations numériques.
Pour les deux référents numérique de l'APVF, c’est aussi ce qui fait l’ADN des petites villes : l’innovation accompagnée d’inclusion. Dans une petite ville, du fait des relations de proximité entre élus, agents et administrés, c’est en effet parfois plus facile d’innover parce qu’il y a une forme d’agilité. Mais dans une petite ville, en raison de ces mêmes liens de proximité, il y a aussi une exigence relationnelle. De ce fait, les maires de petites villes sont particulièrement conscients de la nécessité de maintenir un contact humain fort et s’assurer qu’aucun de nos administrés ne se trouve exclu des services publics par les transformations numériques en cours.
L’APVF a contribué activement à l’élaboration de Stratégie nationale pour un numérique inclusif porté par le Secrétaire d’Etat Mounir Mahjoubi et les équipes de l’Agence du Numérique. L’objectif de cette stratégie a été de dresser un état des lieux (avec notamment le chiffre de 13 millions de Français en difficulté avec le numérique) mais aussi de commencer à élaborer de nouvelles ressources à mettre à la disposition des collectivités et de l’ensemble des acteurs de l’inclusion numérique.
Mais, pour les élus des petites villes, le véritable enjeu est de rendre opérationnelle cette stratégie au niveau de nos territoires : d’identifier les outils permettant de développer les initiatives locales et d’adapter les méthodes de travail en mairie. Car - il est utile de le rappeler - la mairie demeure le premier point d’accès aux services publics: les administrés recherchant un accompagnement dans leurs démarches administratives en ligne s’adressent souvent, tout d’abord, à l’agent d’accueil en mairie.
Igor Semo, Maire de Saint-Maurice, était également présent lors de cette journée pour "pitcher" (présenter en quelques minutes) les initiatives de sa ville en matière de transformation numérique et de participation citoyenne. Pour le maire de Saint-Maurice, il est en effet important que la technologie soit mis au service d'un renforcement des liens de proximité et de la démocratie locale.
APVF : notre Contribution à la réduction des fractures territoriales et sociales
L’Association des Petites Villes de France a présenté le 16 janvier 2019, dans le cadre du grand débat national lancé par le Président de le République et le Gouvernement, sa propre contribution à la réduction des fractures territoriales et sociales dans notre pays. Le mouvement actuel des « Gilets Jaunes » a remis au premier plan, outre …
L’Association des Petites Villes de France a présenté le 16 janvier 2019, dans le cadre du grand débat national lancé par le Président de le République et le Gouvernement, sa propre contribution à la réduction des fractures territoriales et sociales dans notre pays.
Le mouvement actuel des « Gilets Jaunes » a remis au premier plan, outre l’urgence sociale, l’urgence territoriale avec l’accroissement depuis de nombreuses années maintenant de la fracture territoriale.
Les Maires des petites villes seront partout dans les territoires des facilitateurs de l’organisation des débats. Il n’en seront pas les co-organisateurs car ils ne sauraient être tenus pour responsables de décisions qui leur ont été imposées toutes ces années (baisse unilatérale des dotations, baisse drastique des contrats aidés, disparition des services publics dans certains zones de nos territoires) et qui sont en partie à l’origine de la crise actuelle.
L’APVF présente donc 12 grandes propositions relatives à la mobilité durable, à la transition écologique, à la lutte contre la désertification médicale qui doit devenir une priorité nationale, à la revitalisation des centres-villes et enfin en faveur d’une nouvelle solidarité territoriale.
L’APVF propose en effet la création d’un « Fonds de solidarité territoriale » alimenté par les métropoles, par l’Etat et par l’Europe, ciblé en direction des territoires les plus fragiles dans chaque région.
Il est plus que temps que les principaux gagnants de la métropolisation participent au développement du reste du territoire.
L’APVF adressera sa contribution au Grand débat au Président de la République, au Premier ministre et aux Président des deux assemblées.
Vous pourrez retrouver l’intégralité de la contribution en cliquant ici.
Fonction publique : la plateforme « Profil public » ambitionne de dépoussiérer le recrutement
A l’automne dernier, Sigrid Berger, administratrice territoriale a lancé la plateforme « Profil Public » dont la vocation est de rénover le recrutement au sein du secteur public, notamment de contractuels.
A l’automne dernier, Sigrid Berger, administratrice territoriale a lancé la plateforme « Profil Public » dont la vocation est de rénover le recrutement au sein du secteur public, notamment de contractuels.
La plateforme « Profil Public » est une plateforme hybride, qui donne accès à la fois aux offres d’emploi et permet à l’institution publique d’éclairer sa vocation - dans un format accrocheur et didactique - permettant aux candidats de se projeter dans le poste à pourvoir. L’ambition de « Profil Public » est simple : il s’agit de redonner de l’attractivité au service public et d’offrir aux organismes publics l’occasion de se présenter sous un nouveau jour.
« Profil public » accompagne notamment ces organismes afin de recruter des profils correspondant aux métiers en plein essor notamment les métiers liés au numérique, à l’innovation publique et au développement durable. Des profils particulièrement recherchés à l’heure où l’environnement réglementaire fait peser des exigences de plus en plus importantes en matière de gestion des données ou d’administration numérique. Des contraintes dont on sait combien la prise en compte peut être difficile pour nos collectivités et notamment les plus petites. Plusieurs collectivités (mairie de Lille, mairie de Roubaix) et institutions publiques (Cour des comptes, l’ARCEP) ont déjà sauté le pas et souscrit aux services de cette plateforme.
Pour découvrir le site, merci de cliquer ici : profilpublic.fr
Pour en savoir plus, vous pouvez écrire à l’adresse suivante : contact@profilpublic.fr
Rénovation énergétique : La définition de logement « décent » validée par le Conseil d’Etat
Dans un arrêt datant de décembre dernier, le Conseil d’Etat a rejeté le recours porté par plusieurs associations (CLER, Réseau pour la transition énergétique, UFC que Choisir) demandant l’annulation du décret 9 mars 2017 qui décrit les conditions de décence d’un logement. Les petites villes, premières touchées par la précarité énergétique Sur les 14 % …
Dans un arrêt datant de décembre dernier, le Conseil d’Etat a rejeté le recours porté par plusieurs associations (CLER, Réseau pour la transition énergétique, UFC que Choisir) demandant l’annulation du décret 9 mars 2017 qui décrit les conditions de décence d’un logement.
Les petites villes, premières touchées par la précarité énergétique
Sur les 14 % des Français souffrant de la précarité énergétique, une grande partie d’entre-deux se situe dans les territoires les plus fragiles. Afin de réduire cette précarité, le Gouvernement s’était donné, en avril dernier, pour objectif de rénover 500 000 logements par an dont la moitié occupée par des ménages aux revenus modestes. En pratique, la France prend du retard dans l’atteinte de ses objectifs. Les associations environnementales dénoncent le manque de moyen et de volontarisme politique comme principales causes. Plusieurs d’entre-elles ont ainsi décidé de faire un recours pour excès de pouvoir contre le décret du 9 mars 2017 et demandent au Conseil d’Etat d’enjoindre le Gouvernement à revenir sur ce décret. Ce dernier énumère une série de caractéristiques mais n’impose pas de niveau de performance énergétique minimal soulignent les requérants.
Une méconnaissance du droit français et européen selon les associations
Les associations en question mettent en avant deux arguments. Tout d’abord, elles affirment que le décret du 9 mars 2017 méconnaît les dispositions législatives de la loi du 6 juillet 1989 (modifiée par la loi de transition énergétique) obligeant le bailleur à remettre au locataire un logement décent répondant à un critère de performance énergétique minimal. Dans un second temps, les requérants invoquent une méconnaissance de la directive européenne du 19 mai 2010 sur la performance énergétique des bâtiments, prévoyant notamment que les États membres prennent les mesures nécessaires pour garantir des exigences minimales en matière de performance énergétique des bâtiments.
La réponse du Conseil d’Etat
Dans cet arrêt, le Conseil d’Etat estime que les dispositions législatives citées n’imposent pas au pouvoir réglementaire de définir les critères de performance énergétique permettant de qualifier un logement comme décent par référence à un indicateur unique, chiffré ou quantifiable. Il peut aussi être retenu des critères qualitatifs.
Sur la question de la conformité du texte au droit européen, tout en reconnaissant que les États membres sont tenus d'imposer le respect de normes minimales de performance énergétique lors de la construction des bâtiments neufs et de la rénovation des bâtiments le Conseil d’Etat rappelle que le décret du 9 mars 2017 n’a pas pour objet de définir les normes de performance énergétique applicables en cas de construction ou rénovation du bâti, mais de définir les critères de performance énergétique dont la satisfaction permet à un logement donné à bail d’être regardé comme décent.
Les associations à l’origine du recours critiquent une décision que n’incite pas à la rénovation du bâti et pénalise les locataires défavorisés.
Retrouvez l’intégralité de l’arrêt du Conseil d’Etat en cliquant ici
Pollution lumineuse : le CGEDD livre ses préconisations pour diminuer la pollution liée à l’éclairage
Le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) vient de publier un rapport intitulé « A la reconquête de la nuit. La pollution lumineuse : état des lieux et propositions ». Ce rapport vient notamment préparer la future feuille de route sur la pollution lumineuse. Il fait également suite aux nombreux arrêtés récemment pris par le …
Le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) vient de publier un rapport intitulé « A la reconquête de la nuit. La pollution lumineuse : état des lieux et propositions ». Ce rapport vient notamment préparer la future feuille de route sur la pollution lumineuse. Il fait également suite aux nombreux arrêtés récemment pris par le gouvernement pour réguler les plages horaires d’extinction nocturne.
La pollution lumineuse : un coût écologique et financier
Aujourd’hui, 40 à 60 % de la consommation d’énergie des communes est liée à l'éclairage public. Les scientifiques considèrent que la pollution lumineuse est l’une des pollutions qui croit le plus rapidement à travers le monde, de 6% par an en moyenne, et de 10% dans les pays européens. Cet accroissement augmente notre consommation énergétique et dégrade notre écosystème en modifiant le niveau d’exposition lumineuse de certains êtres vivants.
Faute de moyens techniques et financiers suffisants, les territoires peinent à faire face à cette pollution. Dans la plupart des cas, les communes privilégient l’extinction le soir au lieu de la rénovation qui est pourtant plus efficace. Le CGEDD souligne par ailleurs le manque d’outil intégrateur et le défaut de planification partagée entre la pollution lumineuse et la pollution publicitaire. Les politiques de prévention manquent elles aussi de cohérence et sont réduites à des aspects seulement économique.
Les 10 propositions de CGEDD pour réduire la pollution lumineuse
Le CGEDD propose en tout 10 propositions pour répondre à ces différents défis. Il propose notamment un pilotage national plus affirmé avec la désignation d’un chef de file au sein du Ministère de la Transition écologique. Il défend par ailleurs la bonification des dotations d’investissement en cas de rénovation vertueuse réalisées par les collectivités. Il plaide également pour la mise en place d’un véritable suivi de la pression lumineuse sur la base d’indicateur et la création d’un conseil national de la lumière présidé par élu et associant les principaux acteurs locaux. Sur la question de la communication, le CGEDD réclame la mise en place d’un plan national d’éducation et d’information.
Retrouvez l’intégralité du rapport en cliquant ici