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Biodiversité : le projet de loi portant création de l’Office français de la biodiversité validé en CMP
Faute d’un accord entre l’Assemblée nationale et le Sénat, le projet de loi portant création portant création de l’Office français de biodiversité a été soumis à une Commission mixte paritaire qui l’a validé le mardi 25 juin. Ce texte doit permettre la création au 1er janvier 2020 de l’Office français de la Biodiversité (OFB). Cet …
Faute d’un accord entre l’Assemblée nationale et le Sénat, le projet de loi portant création portant création de l’Office français de biodiversité a été soumis à une Commission mixte paritaire qui l’a validé le mardi 25 juin.
Ce texte doit permettre la création au 1er janvier 2020 de l’Office français de la Biodiversité (OFB). Cet établissement regroupe l’actuel Agence Française de la biodiversité et l’office nationale de la chasse et de la faune sauvage. Cette fusion a pour but de renforcer les pouvoirs de police de inspecteurs de l’environnement et rendre la chasse plus durable. L’OFB aura notamment pour mission la police environnementale et sanitaire, l’appui à la mise en œuvre de la politique eau et biodiversité et la participation à la gestion des espaces naturels.
Plusieurs associations environnementales ont critiqué le manque d’ambition du texte et les nombreuses concessions faites aux chasseurs dont l'affectation d'environ 15 millions d'euros à un fonds géré par la Fédération nationale des chasseurs.
Autre élément important pour les collectivités, l’article 2BisC donne la possibilité de recourir à la vidéosurveillance pour lutter contre l’abandon des ordures ménagers et les dépôts sauvages. C’est une avancée très attendue par les élus locaux.
L’adoption du texte définitif à l’Assemblée est prévue pour le mardi 9 juillet et le 16 juillet pour le Sénat.
Retrouvez le texte issu de la CMP en cliquant ici.
L’évolution des recettes fiscales des collectivités locales depuis les lois Defferre : une étude de la Banque postale riche d’enseignements
A la veille de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales, la Direction des études de La Banque postale propose une analyse extrêmement riche et intéressante de l’évolution, sur une longue période, des recettes fiscales des collectivités locales, et plus précisément celle des impositions directes locales afin d’accompagner la réflexion sur la …
A la veille de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales, la Direction des études de La Banque postale propose une analyse extrêmement riche et intéressante de l’évolution, sur une longue période, des recettes fiscales des collectivités locales, et plus précisément celle des impositions directes locales afin d’accompagner la réflexion sur la refonte de la fiscalité locale.
Les principaux enseignements relevés :
Les impositions directes locales étudiées représentent une masse d’un peu plus de 85 milliards d’euros en 2018, soit 57 % des recettes fiscales totales
Chaque taxe fait l’objet d’une double analyse : un regard posé sur les évolutions qu’elle a enregistrées à la fois en termes de volume et sous l’angle des adaptations voire des réformes, et l’observation des disparités entre territoires départementaux.
Téléchargez l’étude complète de Juin 2019 en cliquant ici.
Christophe Bouillon au 5ème RDV des finances locales de la Gazette des communes
Le Président de l’APVF était l’invité de la conférence « 5ème RDV des finances locales », organisée par La Gazette des Communes le mercredi 3 juillet. Intervenant dans le cadre d’une table ronde intitulée « Répartition des dotations : quelles marges de manœuvre pour les collectivités ? », il a profité de l’occasion pour rappeler le positionnement de l’APVF …
Le Président de l’APVF était l’invité de la conférence « 5ème RDV des finances locales », organisée par La Gazette des Communes le mercredi 3 juillet. Intervenant dans le cadre d’une table ronde intitulée « Répartition des dotations : quelles marges de manœuvre pour les collectivités ? », il a profité de l’occasion pour rappeler le positionnement de l’APVF sur la réforme de la fiscalité locale.
L’APVF a bien pris acte du transfert de la part départementale de la taxe foncière sur les propriétés bâties vers les seules communes, accompagnée d’une dotation budgétaire spécifique d’environ 1 milliard d’euros, pour assurer la compensation intégrale de leur perte de recette résultant de la suppression de la taxe d’habitation. Mais Christophe Bouillon a rappelé, avec beaucoup de fermeté, le besoin de visibilité des élus locaux à la veille des élections municipales.
Pour une concertation réussie, les associations d’élus doivent maintenant bénéficier de simulations claires et précises, notamment sur le mécanisme correcteur (le « co co ») qui devra s’appliquer pour garantir la compensation à l’euro près pour chaque commune.
La péréquation, qui doit nécessairement accompagner la réforme de la fiscalité locale, est également un enjeu fondamental pour l’APVF. Les mécanismes actuels sont complexes et peu lisibles en raison des nombreux critères de répartition. Surtout, ils ne répondent pas toujours aux objectifs de réduction des inégalités de richesse, de ressources et de charges. Christophe Bouillon insiste sur le fait que, demain, la péréquation devra permettre que dans chaque collectivité puisse être garanti un niveau de service public décent. La suppression des services publics dans les zones les plus éloignées des grandes villes ou les zones les plus fragiles contribuant en effet à accroître la fracture territoriale et sociale dans notre pays.
La solidarité financière doit guider les relations entre acteurs publics. Cette solidarité doit être porteuse de projets fédérateurs dans les domaines de la mobilité, de la santé, de la transition écologique. La proposition de l’APVF de créer un Fonds national de solidarité territoriale est sur la table et mérite d’être discutée de ce point de vue.
Gestion de l'eau : Conclusion des 2ème Assises de l’Eau
Les 1ères Assises de l’Eau avaient donné lieu à 17 propositions centrées sur le petit cycle de l’eau et la réduction des fuites. Le 2ème volet des Assises de l’Eau qui ont eu lieu de novembre 2018 à juin 2019 s’articule autour de 3 objectifs : protéger les captages pour garantir une eau de qualité à …
Les 1ères Assises de l’Eau avaient donné lieu à 17 propositions centrées sur le petit cycle de l’eau et la réduction des fuites. Le 2ème volet des Assises de l’Eau qui ont eu lieu de novembre 2018 à juin 2019 s’articule autour de 3 objectifs : protéger les captages pour garantir une eau de qualité à la source, économiser et mieux partager l’eau, préserver nos rivières et nos milieux humides. Ces Assises de l’Eau s’inscrivent dans un contexte environnemental marqué par une hausse constante des températures et la réduction de la ressource en eau.
Des objectifs ambitieux
Pour protéger les captages et garantir une eau de qualité à la source, le Gouvernement propose :
- Elargir le champ des compétences du bloc communal à la protection de la ressource en eau destinée à l’eau potable afin que les collectivités territoriales interviennent plus facilement sur les aires de captage ;
- Instaurer un droit de préemption ouvert à la collectivité territoriale sur les terres agricoles situées sur ses zones de captages d’eau potable. Le propriétaire d’un terrain agricole situé sur une telle zone qui souhaite vendre son terrain aura l’obligation de le proposer en priorité à la commune ;
- Doter la totalité des captages prioritaires d’un plan d’action d’ici 2021. Seulement 350 sur les 1 000 captages prioritaires en ont aujourd’hui. Des paiements pour services environnementaux seront ainsi mobilisés pour rémunérer les pratiques agricoles qui protègent les ressources en eau. Les fonds de l’agence de l’eau seront également mobilisés.
Pour Économiser et mieux partager l’eau, le Gouvernement prévoit en outre :
- Favoriser la mise en place de la tarification incitative ;
- Intégrer des mesures d’économies d’eau dans la future règlementation environnementale des bâtiments neufs en 2022 ;
- Élaborer une cinquantaine de « projets de territoire pour la gestion de l’eau » d’ici 2022, puis atteindre 100 projets à horizon 2027 afin d’identifier les ressources en eau disponibles, les besoins et les économies possibles ;
- Tripler les volumes d’eaux non conventionnelles réutilisées d’ici 2025.
Enfin pour préserver nos rivières et milieux humides, il est prévu notamment :
- Restaurer 25 000 km de cours d’eau d’ici 2022 grâce à un plan national de revitalisation des rivières et au soutien financier des Agences de l’eau ;
- Doubler la superficie des aires protégées contenant des milieux humides d’ici 2030 ;
- Simplifier les procédures administratives pour les projets de restauration des cours d’eau afin de faciliter ces opérations favorables à la préservation de notre biodiversité.
Des moyens encore et toujours en deçà des objectifs
Afin de financer ces différents objectifs, l’Etat a prévu de mobiliser les financements existants de la Caisse des Dépôts, des Agences de l’eau et éventuellement des Fonds européens, Aucun financement supplémentaire n'est prévu en plus alors que les objectifs sont nombreux et l’urgence de plus en plus grande. L’APVF demande donc au Gouvernement des éclaircissements sur le financement de ces futures mesures.
Retrouvez l'intégralité du dossier presse en cliquant ici.
« Engagement et Proximité » : pour l’APVF, il faut prendre à bras le corps la question des indemnités
L’APVF vient d’adresser à M. Sébastien LECORNU, Ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé des Collectivités territoriales, sa position en réponse aux premières orientations de l’avant-projet de loi « Engagement et Proximité ». Dans le domaine de l’intercommunalité, les orientations retenues sont conformes à l’esprit, et …
L’APVF vient d’adresser à M. Sébastien LECORNU, Ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé des Collectivités territoriales, sa position en réponse aux premières orientations de l’avant-projet de loi « Engagement et Proximité ».
Dans le domaine de l’intercommunalité, les orientations retenues sont conformes à l’esprit, et parfois même à la lettre des propositions de l’APVF : absence de révision automatique des schémas départementaux de coopération intercommunale, possibilité pour les conseillers communautaires d’être représentés par des élus de leur commune aux réunions de l’EPCI, ou encore la possibilité de rendre à certaines communes membres l’exercice des compétences Eau et Assainissement constitueraient trois mesures pragmatiques et de souplesse bienvenues.
Selon l’APVF, l’association des maires aux travaux de l’intercommunalité pourrait toutefois encore être améliorée, en rendant systématique la Conférence des maires dans les communautés de communes et d’agglomération et en la dotant d’un pouvoir d’alerte afin que, dans les dossiers les plus stratégiques pour l’avenir du territoire intercommunal, la concertation se prolonge avant l’adoption d’une délibération par le conseil communautaire.
Dans le domaine des conditions d’exercice des mandats locaux, des mesures font consensus, telles que le remplacement du DIF par le compte personnel de formation. En revanche, l’APVF regrette que le Gouvernement, refuse pour l’heure de prendre à bras le corps la question des indemnités versées aux élus urbains. Cette question est pourtant indissociable de notre capacité collective à diversifier le profil des maires et à rassurer les jeunes actifs qui doivent aujourd’hui aménager ou mettre en sommeil leur carrière professionnelle pour oser se présenter. En l’état du texte, l’effort apparaît concentré sur les plus petites communes, alors que c’est dans les petites villes, comprises entre 2.000 et 25.000 habitants, que les indemnités de fonction accordées au maire, autour de 1900 euros nets, apparaissent sans commune mesure avec le degré de technicité exigé, les responsabilités engagées et le manque de ressources humaines dont il dispose. C’est pourquoi l’APVF réitère sa proposition, raisonnable et équitable, de voir les indemnités de fonctions des maires évoluer au niveau des indemnités du Directeur général des services de leur commune.
L’APVF portera donc, dans le cadre du débat parlementaire, des amendements permettant d’enrichir le projet.
Téléchargez le communiqué de presse en cliquant ici.
Christophe Bouillon auditionné par la Mission d’évaluation de l’impact de la NOTRe
L’APVF, représentée par son Président et son Délégué général, André Robert, a été auditionnée hier par Bruno Questel et Raphaël Schellenberger, co-rapporteurs de la Mission d’évaluation de l’impact de la loi NOTRe de l’Assemblée nationale. Le bilan de l’APVF sur la loi NOTRe est mitigé : des fusions très rapides, souvent mal anticipées et parfois contestées …
L’APVF, représentée par son Président et son Délégué général, André Robert, a été auditionnée hier par Bruno Questel et Raphaël Schellenberger, co-rapporteurs de la Mission d’évaluation de l’impact de la loi NOTRe de l’Assemblée nationale.
Le bilan de l’APVF sur la loi NOTRe est mitigé : des fusions très rapides, souvent mal anticipées et parfois contestées ont abouti à des intercommunalités à la superficie très étendue et aux compétences accrues.
De manière générale, la loi s’est révélée trop contraignante, en particulier en ce qui concerne le transfert obligatoire des compétences Eau et Assainissement. L’APVF l’avait souligné à l’époque : la nécessaire harmonisation de ces compétences complexes nécessite du temps et du consensus. Leur transfert ne doit être décidé que lorsque le contexte politique local s’y prête.
En revanche, en matière de périmètre intercommunal, c’est moins la lettre de la loi qui a abouti à des difficultés (car le seuil de 15.000 habitants, avec ses dérogations, était acceptable) que l’usage que les représentants de l’Etat en ont fait, en mettant parfois en place des fusions qui n’étaient pas nécessaires, en application du principe – que nous estimons radicalement faux - de « big is beautiful ». D’où l’intérêt, comme l’a indiqué Christophe Bouillon, de faciliter, dans le futur projet de loi que portera le Gouvernement, la séparation de deux intercommunalités lorsque la fusion a, de fait, échoué à améliorer la gouvernance et le service rendu à nos concitoyens.
Enfin, la loi NOTRe s’est parfois vue imputer des torts qui n’étaient pas les siens. Ainsi, la suppression de la clause de compétence générale des régions et des départements, que l’APVF a pu déplorer, ou la création de la compétence GEMAPI, source de nombreuses incertitudes, sont prévues par la loi MAPTAM de 2014.
Pour autant, à l’issue de la séquence législative formée par les lois RCT de 2010, MAPTAM de 2014 et NOTRe de 2015, les maires ont vu leur capacité d’action fortement réduite, ce qui appelle selon l’APVF des mesures de rééquilibrage, afin que la gouvernance demeure intercommunale et ne bascule pas dans la supracommunalité.
Les portraits financiers de l'APVF : retour d'expérience de la Ville de Montlouis-sur-Loire (37)
Chaque mois, l’APVF et la Banque des territoires donnent la parole aux Maires de petites villes afin de recueillir leur sentiment général sur la fiscalité et les finances locales à l’aune de la loi de finances. Ces portraits financiers constituent une base essentielle pour que l’APVF, d’une année sur l’autre, relaie les attentes et les …
Chaque mois, l'APVF et la Banque des territoires donnent la parole aux Maires de petites villes afin de recueillir leur sentiment général sur la fiscalité et les finances locales à l’aune de la loi de finances. Ces portraits financiers constituent une base essentielle pour que l'APVF, d’une année sur l’autre, relaie les attentes et les besoins des petites villes. Ce mois-ci, la Ville de Montlouis-sur-Loire est à l'honneur.
Extrait : "La situation financière générale de la Ville de Montlouis est saine et maîtrisée. Les grands indicateurs sont au vert : endettement (-22,2% en 5 ans, dette classée à 100% en 1A), capacité de désendettement (8 ans), épargne nette positive, croissance maîtrisée des dépenses de fonctionne-ment avec un « effet ciseaux » positif, etc. Ces résultats s’appuient sur une actualisation permanente des outils de prospective et par une méthodologie très rigoureuse d’élaboration et de suivi budgétaire. Toutefois cette situation maîtrisée vise à maintenir la capacité d’investissement de la Ville et, en particulier, à permettre la programmation pluriannuelle des investissements.."
Téléchargez le portrait financier complet de la Ville de Montlouis-sur-Loire (37) en cliquant ici.
Si vous souhaitez que nous réalisions un portrait financier de votre Ville, veuillez prendre contact avec : Emma Chenillat, chargée des finances locales, echenillat@apvf.asso.fr
L'APVF et le Ministère de l'Intérieur signent une charte de partenariat sur la sécurité routière
Le jeudi 4 juillet dernier, l’APVF et le Ministère de l’Intérieur ont signé une charte de partenariat sur la sécurité routière. Jeudi 4 juillet, Emmanuel Barbe, Délégué interministériel à la sécurité routière, et Christophe Bouillon, Président de l’APVF, ont signé une charte de partenariat sur la sécurité routière. Ils souhaitent mettre l’accent …
Le jeudi 4 juillet dernier, l'APVF et le Ministère de l'Intérieur ont signé une charte de partenariat sur la sécurité routière.
Jeudi 4 juillet, Emmanuel Barbe, Délégué interministériel à la sécurité routière, et Christophe Bouillon, Président de l'APVF, ont signé une charte de partenariat sur la sécurité routière.
Ils souhaitent mettre l'accent dans la lutte contre l'accidentalité routière dans les territoires et les petites villes. Ils souhaitent inciter les élus locaux à prendre davantage en compte le risque routier lié à l'activité des personnels communaux. L'APVF entend mobiliser ses adhérents pour que les communes mettent en oeuvre les mesures nécessaires permettant d'assurer la sécurité de leurs agents.
L'APVF s'engage donc officiellement en cette période de départs en vacances, au côté de l'Etat, en faveur de cet enjeu national qu'est la réduction de la mortalité routière.
Retrouvez le Guide pratique du candidat de l'APVF - municipales 2020
Comme en 2014, l’APVF a dévoilé son guide pratique du candidat pour les municipales de 2020. Après avoir proposé une série de formation en vue des municipales dont une autre est prévue le vendredi 4 octobre à Saint-Rémy-de-Provence, l’APVF propose aux élus locaux un guide pratique du candidat afin de tout connaitre de l’état du …
Comme en 2014, l’APVF a dévoilé son guide pratique du candidat pour les municipales de 2020. Après avoir proposé une série de formation en vue des municipales dont une autre est prévue le vendredi 4 octobre à Saint-Rémy-de-Provence, l’APVF propose aux élus locaux un guide pratique du candidat afin de tout connaitre de l’état du droit électoral.
Le guide du candidat aux élections municipales de 2020 est conçu pour apporter tous les conseils permettant de mener campagne sans courir le risque de voir une éventuelle victoire remise en question pour cause d’irrégularités.
Rédigé par Philippe Bluteau, avocat qui conseille et défend des élus et des candidats depuis quinze ans, ce livre s’est nourri de leurs questions très concrètes et du souci d’y répondre de manière pédagogique et pratique, y compris pour les non-juristes.
Le droit électoral a fortement été modifié ces dernières années qu’il s’agisse des conditions de révision de la liste électorale, du recours à l’emprunt ou du raccourcissement de la période de surveillance du financement électoral, pour ne citer que ces exemples, les changements sont nombreux. Un nouveau passage en revue se justifie donc d’autant plus
À partir du 1er septembre 2019, ce guide sera le compagnon de route indispensable de tout candidat aux élections municipales.
Pour commander le guide, merci de cliquer ici.
Les entretiens de l'APVF : 3 questions à Eric Scotto, Président et co-fondateur du groupe Akuo Energy
Président du Groupe Akuo Energy, premier producteur indépendant d’énergie renouvelable en France, Eric Scotto répond cette semaine aux “3 questions à” de l’APVF. 1- Quels sont les grands champs d’action d’Akuo Energy ? Akuo est présent sur toute la chaîne de valeur : le développement, le financement, la construction et l’exploitation de centrales de production d’énergie renouvelable. …
Président du Groupe Akuo Energy, premier producteur indépendant d'énergie renouvelable en France, Eric Scotto répond cette semaine aux "3 questions à" de l’APVF.
1- Quels sont les grands champs d’action d’Akuo Energy ?
Akuo est présent sur toute la chaîne de valeur : le développement, le financement, la construction et l’exploitation de centrales de production d’énergie renouvelable.
Outre son savoir-faire dans la production d’énergie renouvelable, Akuo s’appuie à cette fin sur des expertises spécifiques qui lui sont propres, notamment l’Agrinergie et le couplage de ses centrales avec des solutions de stockage. Akuo commercialise l’électricité qu’il produit à partir de ses centrales partout dans le monde, auprès des opérateurs de réseaux nationaux, de grands clients privés ou directement sur le marché. Akuo dispose à ce jour d'implantations dans plus d'une quinzaine de pays sur lesquels il appuie son rayonnement régional. Akuo a choisi de développer en interne une gamme très étendue de produits et solutions lui conférant aujourd’hui un positionnement unique répondant aux besoins électriques de tous les territoires. Le Groupe propose ainsi des modules de production et de stockage d’énergie solaire en conteneur, des structures solaires flottantes en partenariat avec Ciel & Terre, et des tuiles solaires via sa filiale Sunstyle International.
2- Comment Akuo accompagne les petites villes engagées dans la transition écologique ?
Le Groupe s’attache à développer des projets qui participent à la construction d’un territoire durable : au-delà de la simple production d’énergie, les projets développés et exploités par Akuo apportent des bénéfices supplémentaires pour les populations des territoires où ils sont implantés. Cette culture du projet fait partie de l’ADN d’Akuo et le Groupe ne cesse de s’efforcer d’inventer de nouvelles manières de l’exprimer.
Les projets solaires d’Akuo comportent dès que cela est possible un volet Agrinergie, c’est-à-dire la cohabitation en bonne intelligence, sur un même espace, d’un projet de production photovoltaïque et d’un projet de production agricole. C’est une façon de valoriser au mieux le foncier sans le détourner de sa fonction primaire qui doit être de contribuer à l’autonomie alimentaire du territoire. C'est ce concept qui est à l'origine de nos premiers projets d'abord dans les Outre-mer avec la création de serres photovoltaïques anticycloniques avec la superposition des productions agricoles et photovoltaïques, créant une véritable symbiose : la centrale électrique produit tout en neutralisant son emprise au sol. Akuo conçoit aujourd’hui des projets globaux dont la finalité est de satisfaire les principaux besoins fondamentaux les habitants (se nourrir, boire et avoir accès à l’énergie) en s’appuyant sur les ressources naturellement disponibles. Pour contribuer ainsi à la l’émergence de territoires durables. Dans l'hexagone, nous avons adapté ce concept aux réalités des territoires sur lesquels nous sommes ; ainsi nous collaborons depuis plus de 5 ans avec un agriculteur qui exploite ses abricotiers bio sous serres photovoltaïques. La clé de nos projets réside dans notre approche partenariale et de longue durée avec les acteurs du territoire au premier rang desquels sont les élus municipaux de ces territoires.
3- Quels sont les grands enjeux du futur partenariat avec l’APVF ?
Construire des partenariats durables avec les adhérents de l'APVF, nous permettraient de développer des projets de territoires pour répondre ensemble aux grands défis du XXIème siècle que sont la transition énergétique et la transition agricole. Nous sommes convaincus que les communes en particulier celles situées sur des territoires ruraux seront la clé pour la réussite de cette double transition. A ce égard, nous comptons passer à l'échelle et faire bénéficier à ces partenaires de demain notre expérience de plus de 10 ans dans la réalisation de projets de territoire qui prévoient sur un même espace production agricole et production énergétique. Pour répondre à cette ambition de passage à l'échelle, nous venons de créer avec la MAIF une solution de financement inédite au service de cette double transition ; il s'agit de MAIF transition. Doté dès à présent de 50 millions d’euros, avec pour objectif d’investir entre 200 et 400 millions d’euros pour aider les exploitants agricoles, nouveaux ou en conversion, à financer leur transition vers une agriculture biologique ; et en parallèle, l'investissement en fonds propres dans 60 à 120 centrales photovoltaïques correspondant entre 1, 2 GW et 2,4 GW de nouvelles capacités de production d’énergie verte (soit entre 300 000 et 600 000 foyers). Les maires des petites villes de France sont les hussards de cette transition écologique et nous sommes là pour les accompagner en construisant une relation de confiance sur le long terme. Nous avons hâte de vous retrouver à Uzès !
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Fondée en 2007, Akuo Energy est aujourd’hui le premier producteur indépendant français d’énergie renouvelable avec, à fin 2018, 1192 MW d’actifs en exploitation et en construction et 350 collaborateurs. Akuo Energy développe des centrales de production d'énergie innovantes dans le monde entier avec l’ambition de proposer des bouquets énergétiques adaptés à chaque zone géographique (éolien, solaire, hydro, biomasse) couplés à des solutions de stockage, qui apportent des bénéfices sociétaux supplémentaires aux populations des territoires sur lesquels ils sont implantés. C’est notamment le cas à Piolenc, petite ville du Vaucluse, où sera bientôt inaugurée la plus grande centrale solaire flottante d’Europe.