25
juin
2020
Convention Citoyenne pour le Climat : L’APVF salue et partage les principales propositions

Convention Citoyenne pour le Climat : L’APVF salue et partage les principales propositions

Ville intelligente et durable

Après plusieurs mois de réflexion et 7 sessions de travail, les 150 citoyens tirés au sort de la Convention Citoyenne pour le Climat ont rendu leur rapport final le dimanche 21 juin. Les 149 mesures s’articulent autour de 8 grands axes : Modification de la constitution Renforcement du contrôle des politiques environnementales Réforme du Conseil économique, …

Après plusieurs mois de réflexion et 7 sessions de travail, les 150 citoyens tirés au sort de la Convention Citoyenne pour le Climat ont rendu leur rapport final le dimanche 21 juin.

Les 149 mesures s’articulent autour de 8 grands axes :

  1. Modification de la constitution
  2. Renforcement du contrôle des politiques environnementales
  3. Réforme du Conseil économique, social et environnemental
  4. Se loger
  5. Se nourrir
  6. Consommer
  7. Se déplacer
  8. Produire et travailler

Parmi les 149 propositions, on peut notamment retenir : la réduction de TVA à 5,5 % pour les trains, la pénalisation de l’écocide, la revitalisation des cœurs de ville, la fin du trafic aérien pour les vols intérieurs d’ici 2025, l’accélération de la rénovation énergétique ou encore la mise en place d’un grand plan de modernisation des infrastructures ferroviaires.

Si la plupart des associations et des acteurs de l’environnement ont salué cette démarche inédite et son résultat, certains ont déploré son manque d’ambition et de vision.

L’APVF a quant elle tenu à saluer ces propositions, dont plusieurs se retrouvent dans sa contribution au monde d’après, tout en rappelant la nécessité de ne pas oublier le volet financement de la transition écologique, essentiel pour les petites villes. Elle invite le Gouvernement à suivre ces préconisations et à penser l’écologie de demain avec les citoyens et les acteurs locaux.

Le Président de la République doit répondre à la Convention Citoyenne le 29 juin prochain.

Retrouvez la synthèse de l’APVF des propositions de la Convention Citoyenne en cliquant ici

Retrouvez le CP de l’APVF en cliquant ici

Retrouvez l’ensemble des propositions de la Convention Citoyenne en cliquant ici

25
juin
2020
Mobilité éléctrique : Enedis dévoile les résultats de son enquête

Mobilité éléctrique : Enedis dévoile les résultats de son enquête

Ville intelligente et durable

Enedis vient de présenter les résultats de son étude réalisée avec BVA sur le comportement des possesseurs de véhicules électriques. Plusieurs constats peuvent être tirés de cette enquête comportementale. 1er constat : Les véhicules électriques sont utilisés en grande partie pour la mobilité du quotidien 2e constat : La distance parcourue avec ce type de véhicule …

Enedis vient de présenter les résultats de son étude réalisée avec BVA sur le comportement des possesseurs de véhicules électriques.

Plusieurs constats peuvent être tirés de cette enquête comportementale.

1er constat : Les véhicules électriques sont utilisés en grande partie pour la mobilité du quotidien

2e constat : La distance parcourue avec ce type de véhicule augmente de jour en jour pour atteindre les 43 km par jour en moyenne

3e constat : La recharge se fait essentiellement à domicile. 70 % des sondés n’utilisent jamais les bornes de recharge publique

4e constat : Les enjeux de puissance sont méconnus et les systèmes de pilotage sont encore en cours d’appréhension par les utilisateurs

Cette étude est le résultat d’une enquête réalisée par Enedis et BVA en décembre 2019 auprès de 802 utilisateurs de véhicules électriques. Pour rappel, Enedis est une entreprise de service public, gestionnaire du réseau de distribution d’électricité. Elle développe, exploite, modernise le réseau électrique et gère les données associées. Afin de favoriser le développement de la mobilité électrique, Enedis met en œuvre avec l’ensemble des acteurs la couverture du territoire français en bornes de recharge électrique.

Retrouvez l'ensemble de l'étude en cliquant ici.

25
juin
2020
Coup d’oeil sur le Parlement : Les sujets à suivre pour les territoires

Coup d’oeil sur le Parlement : Les sujets à suivre pour les territoires

Questions de société

Chaque semaine, l’APVF revient sur les grands sujets d’actualité pour les territoires au Parlement. Assemblée nationale PPL/PJL Examen, Séance Publique, proposition de loi visant à élargir de manière provisoire le champ de compétences de la gouvernance des établissements publics de santé Travaux parlementaires Participation de l’APVF aux journées d’Echange organisées par Richard Ferrand pour penser …

Chaque semaine, l’APVF revient sur les grands sujets d’actualité pour les territoires au Parlement.

Assemblée nationale

PPL/PJL

Travaux parlementaires

  • Participation de l’APVF aux journées d’Echange organisées par Richard Ferrand pour penser le Monde d’Après
  • Audition, Commissions des affaires européennes, de Amélie de Montchalin, Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes
  • Audition, Mission d’information sur le Covid19, de William Dab, ancien DG de la Santé
  • Audition, Commissions du Développement durable, de Jean Pisani-Ferry, économiste, professeur à Sciences Po Paris
  • Audition, Commission des Affaires étrangères, de Edger Morin, Philosophe, sur les leçons de la crise liée au Covid19
  • Audition, Mission d’information Covid19, de Didier Houssin, ancien DG de la santé
  • Audition, Mission d’information Covid19, du Professeur Didier Raoult, Directeur de l’IHU de Marseille
  • Audition, Délégation aux collectivités territoriales, d’Emmanuelle Wargon, Secrétaire d’Etat auprès de la Ministre de la Transition écologique et solidaire sur la transition écologique territoriale et la relance de l’activité
  • Audition, Mission d’information sur la revalorisation des friches industrielles et commerciale, de Jean-Louis Denoit, maire de Viviez, membre de l’AMF, de M. Sébastien Martin, administrateur AdCF et président de la communauté du Grand Chalon (Bourgogne-Franche-Comté), de Nicolas Portier, délégué général, et de représentants de France Urbaine et de Guillem Canneva, conseiller technique de la secrétaire d’État auprès de la ministre de la
  • Audition, Commission du Développement durable, Affaires économiques, de représentants de la convention citoyenne pour le climat

Sénat

PPL/PJL

  • Examen, Séance, proposition de résolution pour une nouvelle ère de la décentralisation

Travaux Parlementaires

  • Débat, Séance Publique, sur la situation du logement et du bâtiment
  • Audition, Commission du Développement durable, de Pascal Canfin, président de la commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen
  • Audition, Délégation aux Collectivités territoriales, Mme Caroline Cayeux, présidente ANCF, et Yves Le Breton, DG

 

 

25
juin
2020
PLFR 3 : les propositions de l’APVF

PLFR 3 : les propositions de l’APVF

Finances et fiscalité locales

Lors d’une réunion inter-associations qui s’est tenue vendredi 19 juin, Antoine Homé, Premier vice-président de l’APVF, maire de Wittenheim, a rappelé les propositions de l’APVF en réaction au plan d’urgence défini, en partie, dans le 3ème projet de loi de finances rectificative pour 2020.   Résumé des principales mesures du Plan d’urgence pour les finances …

Lors d’une réunion inter-associations qui s’est tenue vendredi 19 juin, Antoine Homé, Premier vice-président de l’APVF, maire de Wittenheim, a rappelé les propositions de l’APVF en réaction au plan d’urgence défini, en partie, dans le 3ème projet de loi de finances rectificative pour 2020.

 

  • Résumé des principales mesures du Plan d’urgence pour les finances locales qui interrogent l’APVF :

Plusieurs mesures ont été annoncées par le Premier ministre pour soutenir les collectivités locales. Certaines sont d’ores-et-déjà contenues dans le PLFR 3.

Dégrèvement exceptionnel de CFE au titre de 2020 au profit des entreprises de taille petite ou moyenne des secteurs relevant du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du sport, de la culture, du transport aérien et de l’événementiel particulièrement affectés par la crise sanitaire. Ce dispositif prendra la forme d’un dégrèvement dont le coût ne sera pris en charge par l’Etat qu’à hauteur de 50%.

Prélèvement sur recettes (PSR) au profit des communes et des EPCI à fiscalité propre pour compenser les pertes de recettes fiscales et domaniales subies en 2020, par rapport à la moyenne de ce qu’ils percevaient en 2017, 2018 et 2019.

Au-delà de la problématique de cette moyenne de référence, la compensation exclut :

- les redevances des droits des services, dites recettes tarifaires ;

- les hausses de dépenses sociales pour faire face aux besoins urgents des personnes fragiles ;

- les mesures d’exonération décidées par délibération locale (et notamment de taxe de séjour …).

→ Exonération facultative des taxes de séjour en 2020 : le dispositif consiste à permettre aux communes notamment d’exonérer temporairement les redevables de la taxe de séjour. Aucune compensation par l’Etat n’est prévue.

DSIL exceptionnelle, abondée d’1 milliard d’euros, la portant à 1,6 milliards d’euros.

Dispositif facultatif d’étalement des charges, sur une période de 3 ans, pour alléger immédiatement les contraintes sur la section de fonctionnement. Une circulaire est en cours de rédaction.

  • Amendements sur le PLFR n° 3 et autres propositions de l’APVF concernant le Plan d’urgence :

→ L’Etat doit prendre en charge l'intégralité (ou dans une moindre mesure, au moins 75 %) du dégrèvement exceptionnel de CFE (amendements) ;

→ L’APVF demande un élargissement du périmètre de compensation :

- aux pertes de redevances des droits des services (recettes tarifaires) – baisse estimée à 25% selon la Mission Cazeneuve, mais dans les petites villes,

c’est bien souvent plus – d’autant que celles-ci ne résultent ni des conséquences directes de la crise sanitaire, ni de décisions propres de la commune ou de l’EPCI, mais bien de décisions prises, au niveau national, pour limiter la propagation de l’épidémie du Covid-19 (amendement rédigé) ;

- au dispositif d’exonération facultative des taxes de séjour pour 2020 afin que les collectivités soient en mesure de soutenir efficacement la relance de l’économie touristique (amendement rédigé) ;

→ Sur la DSIL, le dispositif proposé par l’Etat pourrait bien manquer la cible des petites villes. La gestion de la DSIL est encore trop centralisée et les territoires les plus éloignés de la préfecture sont souvent pénalisés, les crédits étant fléchés, en majorité, sur la ville principale ou sa métropole. L’APVF tient à s’assurer d’une part, que le Plan « Petites villes de demain », puissant levier de relance de l’investissement, sera financé par des crédits supplémentaires et, d’autre part, que l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) accompagnera les petites villes en mettant, par exemple, en place une aide au montage des projets. Enfin, le dispositif de « DSIL exceptionnelle » ne doit pas remettre en cause la proposition de l’APVF d’un remboursement unifié de FCTVA pour libérer des capacités nouvelles d’investissement ;

→ Sur le dispositif d’étalement de charges, l’APVF demande à ce qu’il permette aux collectivités locales d’étaler leurs dépenses au moins sur une période de 5 ans et qu’il soit assorti, comme cela était prévu à l’origine, d’une facilité d’emprunt.

 

25
juin
2020
Second tour : les dernières modifications réglementaires

Second tour : les dernières modifications réglementaires

A l'approche des élections

Dix jours à peine avant le second tour de scrutin pour les élections municipales du 28 juin 2020, est paru au Journal officiel du 18 juin 2020, pour favoriser la participation des électeurs et prendre en compte les contraintes causées par l’épidémie de covid-19, plusieurs nouvelles règles relatives à l’organisation du scrutin. C’est l’objet du …

Dix jours à peine avant le second tour de scrutin pour les élections municipales du 28 juin 2020, est paru au Journal officiel du 18 juin 2020, pour favoriser la participation des électeurs et prendre en compte les contraintes causées par l’épidémie de covid-19, plusieurs nouvelles règles relatives à l’organisation du scrutin. C’est l’objet du décret n° 2020-742 du 17 juin 2020 prévoyant des dispositions spécifiques en vue du second tour du renouvellement général des conseillers municipaux et communautaires, des conseillers de Paris et des conseillers métropolitains de Lyon prévu le 28 juin 2020 et adaptant certaines dispositions du code électoral.

 

En ce qui concerne la propagande électorale :

  • les emplacements attribués à chaque candidat ou liste de candidats sont composés de deux panneaux électoraux au lieu d’un seul,
  • et les candidats se verront rembourser, sur présentation des pièces justificatives, quatre « grandes » affiches (format maximal de 594 mm × 841 mm) par emplacement, au lieu de deux habituellement.

 

Concernant les procurations, deux modifications sont emportées par le décret :

  • les demandes de procurations peuvent être recueillies dans des lieux accueillant du public, dont la liste est arrêtée par le préfet, qui précise les dates et les heures auxquelles les officiers et agents de police judiciaire ou les délégués des officiers de police judiciaire recueillent les demandes,
  • et la procuration peut désormais être établie sans que le mandant doive fournir un motif ou une attestation sur l’honneur (le décret prévoyant que cette simplification, contenue dans la loi « Engagement et proximité » du 27 décembre 2019, s’applique immédiatement).

 

Enfin, s’agissant du déroulement des opérations de vote elles-mêmes :

  • la carte électorale ou l'attestation d'inscription en tenant lieu ne sera pas, le 28 juin, estampillée par un assesseur au moyen d'un timbre portant la date du scrutin
  • et les bulletins de vote portant la mention de la date du 22 mars 2020 ne seront pas entachés de nullité pour ce motif.

 

Me Philippe BLUTEAU, avocat associé, Cabinet Oppidum Avocats.

25
juin
2020
"Monde d’après" : Les partenaires de l’APVF présentent leurs propositions pour relever le défi écologique

"Monde d’après" : Les partenaires de l’APVF présentent leurs propositions pour relever le défi écologique

Ville intelligente et durable

Plusieurs entreprises partenaires de l’APVF ont publié ces derniers jours leurs propositions pour un demain plus écologique. Akuo Energy Akuo Energy a détaillé ses propositions pour le « Monde d’Après » dans une Tribune co-signée par Eric Scotto, Président Fondateur d’Akuo Energy. Ils proposent notamment : Favoriser le train pour les trajets courts Développer le ferroviaire intra-européen Profiter …

Plusieurs entreprises partenaires de l’APVF ont publié ces derniers jours leurs propositions pour un demain plus écologique.

Akuo Energy

Akuo Energy a détaillé ses propositions pour le « Monde d’Après » dans une Tribune co-signée par Eric Scotto, Président Fondateur d’Akuo Energy. Ils proposent notamment :

  • Favoriser le train pour les trajets courts
  • Développer le ferroviaire intra-européen
  • Profiter du plan de relance pour soutenir le développement d’une industrie bas carbone en conditionnant les aides aux entreprises à des engagements pour baisser leur empreinte carbone
  • Favoriser les circuits courts et mettre en place une TVA réduite pour les agricultures bio locaux

Retrouvez l’intégralité de la tribune détaillant les 12 propositions en cliquant ici.

CITEO

Engagé depuis plusieurs années en faveur de l’économie circulaire et la réduction des déchets, CITEO a tenu à faire des propositions pour demain en soutenant notamment :

  • Création d’un fonds de transition pour aider les fabricants d’emballage et metteur en marché à faire évoluer leurs lignes de production vers le 100 % recyclable ou réemployable
  • Soutenir l’investissement dans le secteur du réemploi
  • Favoriser la généralisation de la collecte séparée de tri et le déploiement de la tarification incitative

Retrouvez l’ensemble des propositions de CITEO en cliquant ici.

ENGIE

Pour le Monde d’Après, ENGIE a fait plusieurs propositions :

  • Renforcer la bonification des Certificats d’économie d’énergie alloués aux contrats de performance énergétique
  • Accroître le soutien et la production de gaz vert biométhane et hydrogène
  • Soutenir le développement de la mobilité propre notamment électrique afin d'atteindre l'objectif de 4,8 millions de véhicules électriques ou
    hybrides en circulation d'ici 2028.
  • Favoriser un mix énergétique

Retrouvez les propositions d'ENGIE en cliquant ici.

GRDF

GRDF a dévoilé il y a quelques jours ses propositions pour le « Monde d’Après » :

  • Diminution du coût du raccordement au réseau gazier supporté par les porteurs de projet
  • Accélération de la réalisation des objectifs d’injection de biométhane
  • Autoriser les Collectivités à fixer une part minimale de gaz vert local
  • Soutenir les aides globales à la rénovation
  • Créer un crédit d’impôt de 20 % pour l’acquisition de camion roulant au Bio GNV/GNV en lieu et place du suramortissement actuel

Retrouvez l’ensemble des propositions de GRDF en cliquant ici.

24
juin
2020
3 questions à ... Jacques Pelissard, Président du Conseil d’administration de l’AFL-ST et Yves Millardet, Président du Directoire de l’AFL

3 questions à ... Jacques Pelissard, Président du Conseil d’administration de l’AFL-ST et Yves Millardet, Président du Directoire de l’AFL

Finances et fiscalité locales

Pourriez-vous nous présenter l’Agence France locale et son rôle auprès des collectivités locales ? Jacques Pelissard : L’AFL est la seule banque française 100% détenue par les collectivités locales françaises et qui leur soit 100% dédiée, quelle que soit leur taille ou leur situation géographique. Créée à l’initiative des associations d’élus, elle a pour mission d’accompagner l’investissement …

  • Pourriez-vous nous présenter l’Agence France locale et son rôle auprès des collectivités locales ?

Jacques Pelissard : L’AFL est la seule banque française 100% détenue par les collectivités locales françaises et qui leur soit 100% dédiée, quelle que soit leur taille ou leur situation géographique. Créée à l’initiative des associations d’élus, elle a pour mission d’accompagner l’investissement public en offrant au monde local un accès à la ressource financière, dans les meilleures conditions et en toute transparence. L’AFL incarne une finance que les collectivités locales françaises ont voulu à leur image : responsable, portant les principes de solidarité et d’équité, à travers un établissement agile, outil réel de la décentralisation et de l’autonomie financière des collectivités.

 

  • Quelles actions et dispositifs avez-vous mis en place pour soutenir les petites communes en cette période de crise sanitaire ?

Yves Millardet : Dans le contexte que nous connaissons, durant lequel les collectivités locales ont fait preuve d’une mobilisation et d’une réactivité sans précédent pour affronter la crise sanitaire, l’AFL s’est pleinement mobilisée pour assurer la continuité de leurs financements en ouvrant une enveloppe de prêts d’1,5 milliard d’euros sur 12 mois, disponibles pour les petites comme pour les grandes collectivités.

Jacques Pelissard : Plus d’un tiers des communes membres de l’AFL ont entre 2500 et 25 000 habitants, nous sommes donc particulièrement attentifs à répondre à l’ensemble des besoins. Cette enveloppe constitue une ressource financière importante, nécessaire et complémentaire au plan de relance proposé par le gouvernement. En période de crise et plus que jamais, l’AFL a vocation à être présente au côté de toutes les collectivités, en particulier les plus petites qui sont souvent les oubliées des acteurs bancaires traditionnels.

 

  • Avez-vous été plus sollicités par les collectivités locales ces derniers mois, quelle strate en particulier ?

Yves Millardet : La période actuelle a impacté les recettes des collectivités, quelle que soit leur strate. Certaines collectivités nous ont sollicité pour étudier des modifications d’échéancier, mais cela reste très minoritaire. En termes de nouvelles demandes en revanche, notre volume de crédits octroyés a augmenté de 115% en 2020 par rapport à l’année 2019 ; nous avons ressenti une volonté de sécurisation des volumes au début du second semestre mais nous n’anticipons pas pour autant une augmentation certaine des volumes que nous prévoyons pour l’exercice 2020. De gros enjeux s’annoncent au cours des prochains mois pour relancer l’activité et nous serons aux côtés de nos membres pour les accompagner dans le soutien au redémarrage de l’activité.

Jacques Pelissard : Nous savons que les collectivités locales sont résilientes. Leur santé financière s’étant grandement améliorée depuis 2017 (L’AFL publie en cette fin du mois de juin un baromètre de la santé financière des collectivités qui permettra de le montrer), elles ont aujourd’hui un rôle important à jouer. Or, le fait que les collectivités soient les uniques bénéficiaires des services de l’AFL est un élément rassurant pour elles. Nous n’avons pas d’arbitrages à réaliser entre les collectivités et d’autres types d’emprunteurs, leur assurant ainsi une source de financement pérenne.

24
juin
2020
Suite du quinquennat : L'APVF participe aux travaux menés dans le cadre du rapport que Richard Ferrand remettra au Président de la République

Suite du quinquennat : L'APVF participe aux travaux menés dans le cadre du rapport que Richard Ferrand remettra au Président de la République

Réforme territoriale et gouvernance locale

Le Président de la République a demandé récemment aux Présidents des trois chambres Richard Ferrand, Gérard Larcher et Patrick Bernasconi, de “mener des consultations les plus larges pour déterminer et préciser les priorités essentielles qui dans ce moment font consensus ou qui émergent au premier rang des préoccupations” des Français. Ces derniers ont été invités …

Le Président de la République a demandé récemment aux Présidents des trois chambres Richard Ferrand, Gérard Larcher et Patrick Bernasconi, de "mener des consultations les plus larges pour déterminer et préciser les priorités essentielles qui dans ce moment font consensus ou qui émergent au premier rang des préoccupations" des Français. Ces derniers ont été invités à remettre un rapport au Président de la République.

L'APVF a été invitée par le Président de l'Assemblée nationale à participer à une journée de réflexion mercredi 24 juin. Igor Semo, Maire de Saint-Maurice et membre du bureau de l'APVF, était présent. Il a participé à un atelier sur l'organisation de l'Etat et les missions des collectivités locales présidé par Annie Genevard, Vice-présidente de l'Assemblée nationale. Ce fut pour l'APVF l'occasion de rappeler les attentes des petites villes en matière de décentralisation et de gouvernance des territoires, mais également de tirer les leçons de la crise sanitaire que nous venons de traverser au cours de laquelle les maires ont été en première ligne.

18
juin
2020
Bien manger : Lancement de la 4e enquête nationale de Un Plus BIO

Bien manger : Lancement de la 4e enquête nationale de Un Plus BIO

Réforme territoriale et gouvernance locale

Un Plus Bio, en partenariat avec Ecocert « En Cuisine » et AGORES lance une grande enquête pour collecter et rassembler les démarches des cantines en transition. Cette crise a montré la nécessité de transformer notre façon de consommer. Pendant la crise, plusieurs initiatives ont vu le jour pour favoriser les circuits courts et le …

Un Plus Bio, en partenariat avec Ecocert « En Cuisine » et AGORES lance une grande enquête pour collecter et rassembler les démarches des cantines en transition.

Cette crise a montré la nécessité de transformer notre façon de consommer. Pendant la crise, plusieurs initiatives ont vu le jour pour favoriser les circuits courts et le bien manger. Ces initiatives doivent être mises en avant et partagées. C’est l’objectif que s’est donné Un Plus Bio avec cette enquête en ligne.

Pour la compléter, merci de cliquer ici.

18
juin
2020
3 questions à ... Yannick Imbert : "Dans le monde d’après, on peut dire que La Poste sera, grâce au e-commerce, un vecteur important de la relance"

3 questions à ... Yannick Imbert : "Dans le monde d’après, on peut dire que La Poste sera, grâce au e-commerce, un vecteur important de la relance"

Services publics

Yannick Imbert, directeur des affaires publiques et territoriales du Groupe La Poste, revient avec nous sur le fonctionnement des services postaux depuis le début de la crise sanitaire, sur les perspective du groupe dans les mois à venir et sur le rôle que la Poste souhaite jouer dans le cadre de la relance économique.   …

Yannick Imbert, directeur des affaires publiques et territoriales du Groupe La Poste, revient avec nous sur le fonctionnement des services postaux depuis le début de la crise sanitaire, sur les perspective du groupe dans les mois à venir et sur le rôle que la Poste souhaite jouer dans le cadre de la relance économique.

 

La Poste a fait le choix de réduire son activité et de fermer un certain nombre de bureaux au début de la période de confinement. Ce choix n’a pas été sans conséquences dans certains territoires, notamment dans les petites villes. Pouvez-vous nous faire un point sur la présence territoriale de La Poste à ce stade et sur la distribution du courrier ?

La Poste est restée, pendant la durée de la crise, aux côtés de l’Etat et de tous ses clients. Si elle a réduit son activité au début du confinement, c’est parce qu’elle a dû, elle aussi, faire face à cette situation inattendue. Elle n’a néanmoins pas eu de cesse d’adapter ses services afin de répondre au mieux aux besoins des populations et de réorganiser ses méthodes de travail afin de protéger ses millions de clients, ainsi que les postiers et postières eux-mêmes qui, pour un bon nombre d’entre eux, n’ont pas été épargnés, d’aucuns par le covid-19, ou considérés comme personnes à risque, d’autres par leurs contraintes d’organisation familiale du fait de la fermeture des écoles par exemple. C’est grâce à l’important réseau d’entraide qui s’est organisé en interne que La Poste a pu revenir progressivement à une activité quasi normale. Il faut noter que 860 millions de lettres et 80 millions de colis ont été distribués par La Poste pendant le confinement. Dès le début du mois d’avril, elle a assuré la distribution des prestations sociales aux 1,5 million allocataires clients de La Banque Postale. Elle a par ailleurs conçu une plateforme de commercialisation et de distribution de masques, équipé les élèves non dotés en matériel informatique ou encore mis en place un dispositif spécifique de continuité pédagogique. Depuis le 11 mai, dans sa volonté de concilier protection des postiers et continuité de service, La Poste rétablit progressivement la distribution du courrier, de la presse quotidienne et des colis 6 jours sur 7 ainsi que l’ouverture de tous les bureaux de France, en adaptant les horaires d’ouverture en fonction de la situation sanitaire locale et de leur fréquentation.

 

Avant la crise, des élus locaux avaient constaté des dysfonctionnements importants dans la distribution du courrier. Dans le cadre de la reprise de l’activité économique, l’efficience du service postal sera importante, pouvez-vous nous confirmer que ces dysfonctionnements seront réglés ?

La qualité de la distribution reste au centre des préoccupations de La Poste. Mais la chute du courrier a bouleversé notre organisation et nous avons dû nous adapter en conséquence. Il nous a en effet fallu réorganiser les tournées de distribution et cela a eu un impact sur les horaires de travail des postiers ainsi que sur leurs missions qui se sont diversifiées, même si nous avons veillé à ce que la notion de service, qui est la raison d’être de notre entreprise, reste au cœur de nos actions. Pour limiter les dysfonctionnements dus à cette réorganisation de grande ampleur, La Poste a mis en œuvre une régulation renforcée de la distribution. Parallèlement, elle a sollicité l'appui des collectivités locales pour améliorer l'adressage. Ce qu’il faut néanmoins avoir en tête, c’est que si La Poste continue à distribuer le courrier 6 jours sur 7, celui-ci ne représentera bientôt plus que 20% de son activité. Il est donc nécessaire qu’elle se diversifie pour se transformer. Alors, si cette nouvelle organisation a pu et peut encore, dans certaines zones, provoquer des dysfonctionnements dans la distribution du courrier, auxquels nous restons attentifs car La Poste est déterminée à assurer cette mission dans les meilleures conditions, elle est nécessaire afin que nous puissions accompagner la baisse des volumes du courrier mais aussi la croissance des achats de marchandises en ligne et le déploiement de nos nouveaux services aux citoyens, aux collectivités et aux entreprises.

 

Comment le Groupe la Poste peut-il accompagner la reprise économique, notamment dans les petites villes ? Quel rôle pour le groupe La Poste dans le « monde d’après » ?

La crise a révélé plus que jamais le besoin de poste. Qu’il s’agisse des entreprises ou des citoyens, et notamment les plus fragiles ou isolés. Pendant cette période, l’AMF et La Poste ont travaillé ensemble et convenu de la nécessité incontournable d’améliorer l’accès aux services postaux sur l’ensemble du territoire, en milieu urbain ou très rural, ainsi que du rôle primordial du dialogue avec les élus. En termes d’activité, ce qui ressort surtout de la crise, c’est qu’elle a permis l’incroyable explosion du e-commerce. Pendant le confinement, La poste était aux côtés des entreprises et des commerçants et ses volumes de colis ont augmenté de 25%. Si La Poste s’est vue confier autant de colis, c’est grâce à son réseau qui lui permet de livrer partout en France, ce qui n’est pas le cas des autres opérateurs, dont certains avaient même arrêté leur activité dans cette période. La Poste a même augmenté ses parts de marchés. Alors dans le monde d’après, on peut dire que La Poste sera, grâce au e-commerce, un vecteur important de la relance. Les petites villes de France, quant à elles, comme les villes moyennes, créent l’équilibre de notre territoire. Il faut préserver leur centralité et leur attractivité. Dynamiser les centres villes et le commerce de proximité, répondre aux nouveaux besoins des populations, tout en tenant compte des aspects écologiques, autant d’enjeux que La Poste souhaite relever avec les petites villes. Avec elles, elle souhaite développer des solutions innovantes comme le soutien au commerce local avec sa plateforme numérique Ma Ville Mon Shopping qui permet de créer de véritables places de marché locales, La Banque Postale peut d’ailleurs soutenir les artisans et commerçants dans le financement de leurs projets d’installation, de rénovation ou de développement, mais aussi l’accompagnement des personnes âgées avec ses projets de résidences services séniors dans plus de 20 petites et moyennes villes en France. La Poste peut également aider les petites villes dans le développement du numérique à l’école avec le déploiement de tablettes éducatives, et bien entendu, continuer de travailler étroitement avec elles autour des nouvelles formes de présence postale (Maisons France service, mutualisations diverses avec des services d’information touristique, création de tiers-lieux….). Dans le monde d’après, La Poste aura à cœur de soutenir les projets de revitalisation inscrits dans le programme « petites villes de demain » et restera résolument, et plus que jamais, la partenaire des petites villes de France.