ESPACE MEMBRE
Isolement des personnes âgées : l’APVF a participé à une réunion d’échange avec Jacqueline Gourault
L’APVF représentée par Antoine Homé, Maire de Wittenheim, a été entendue le 20 novembre, avec l’ensemble des associations d’élus, par Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les Collectivités territoriales, et Brigitte Bourguignon, ministre déléguée, chargée de l’Autonomie, au sujet de la protection des personnes âgées et des tests antigéniques. …
L’APVF représentée par Antoine Homé, Maire de Wittenheim, a été entendue le 20 novembre, avec l’ensemble des associations d’élus, par Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les Collectivités territoriales, et Brigitte Bourguignon, ministre déléguée, chargée de l’Autonomie, au sujet de la protection des personnes âgées et des tests antigéniques.
Cette réunion d’échange s’est déroulée en deux temps. Le premier a porté sur l’accompagnement des personnes âgées durant la crise sanitaire. Il s’’agissait notamment d’étudier le projet de vademecum pour lutter contre l’isolement des personnes vulnérables pendant la crise et établi avec le concours des collectivités locales. Le deuxième temps a porté sur le déploiement des tests antigéniques avec comme support un projet de circulaire.
Comme l’a indiqué Antoine Homé, ce qui fait défaut aux élus, c’est le manque d’outils territoriaux. Pour la phase de déconfinement qui va s’ouvrir, les couples Maires /préfets doivent bénéficier de marges de terrain plus importantes. Lors des confinements successifs, les dispositifs trop centralisés ont souvent paralysé l’action locale, même si les initiatives pour protéger les personnes âgées ont été nombreuses (soutien moral, banques alimentaires…). A ce titre, le vademecum et le projet de circulaire doivent permettre de corriger les lacunes des dispositifs actuels et donner aux élus les moyens d'agir plus en souplesse en faveur de cette partie de la population très fragilisée par la crise sanitaire.
Un déconfinement en trois étapes, l'APVF entendue sur la réouverture des commerces
Le Président de la République s’est exprimé mardi 24 novembre dans le cadre d’une allocution télévisée. Il a fait le point sur la situation sanitaire un mois après la mise en place du nouveau confinement et a présenté une stratégie de déconfinement très progressive en trois étapes. Le confinement est ainsi maintenu jusqu’au 15 décembre …
Le Président de la République s'est exprimé mardi 24 novembre dans le cadre d'une allocution télévisée. Il a fait le point sur la situation sanitaire un mois après la mise en place du nouveau confinement et a présenté une stratégie de déconfinement très progressive en trois étapes. Le confinement est ainsi maintenu jusqu'au 15 décembre mais certaines règles seront assouplies dès le 28 novembre.
- Étape 1 (à partir du 28 novembre)
Comme le souhaitait l'APVF, les commerces pourront rouvrir jusqu'à 21h. Le Ministre de l'Economie a par ailleurs annoncé que les commerces pourraient être ouverts chaque dimanche jusqu'à Noël. Une attestation sera toujours nécessaire pour se déplacer. Cependant, les promenades et activités physiques seront autorisées pour une durée de 3 heures et dans une limite de 20 km, les activités extra-scolaires seront à nouveau autorisées, les cérémonies religieuses également. Le Président de la République a par ailleurs demandé aux Français de "continuer à travailler chez soi, à renoncer aux déplacements non nécessaires".
- Étape 2 (à partir du 15 décembre)
Le confinement sera levé à partir de cette date, sous réserve que les objectifs sanitaires soient atteints (moins de 5000 contaminations quotidiennes). Les déplacements seront de nouveau possibles sans attestation. Les cinémas, théâtres et salles de spectacle seront autorisés à rouvrir. Les activités extra-scolaires en intérieur pourront également reprendre. Un couvre feu sera institué de 21h à 7h. Ce couvre feu ne s'appliquera pas le 24 et le 31 décembre. Le Président de la République a cependant précisé : "Il ne s'agira pas de vacances de Noël comme les autres".
- Étape 3 (à partir du 20 janvier)
De nouveaux assouplissements pourraient intervenir à cette date, sous réserve que les objectifs sanitaires soient atteints (moins de 5000 contaminations quotidiennes).
Les restaurants et les salles de sport pourraient rouvrir. Les cours pourraient de nouveau s'organiser en présentiel dans les lycées, puis 15 jours plus tard dans les universités. Le couvre feu sera, quoi qu'il arrive maintenu mais décalé de 22h à 7h.
Enfin, le Président de la République a annoncé que les premières vaccinations en France pourraient intervenir dès la fin du mois de décembre ou le début du mois de janvier. Il a également annoncé qu'à partir de début janvier, les résultats des tests pourraient être connus en moins de 24h.
Rencontres internationales des véhicules écologiques : Christophe Bouillon porte la voix des petites villes
Le Président de l’APVF est intervenu le mercredi 18 novembre aux 11e Rencontres Internationales des Véhicules Ecologiques, dont l’APVF est partenaire chaque année. Pour les petites villes, la mobilité durable et les véhicules représentent un retard, mais aussi des défis et opportunités. L’enjeu est bien social, territorial et économique. Cette décarbonation de nos déplacements a …
Le Président de l’APVF est intervenu le mercredi 18 novembre aux 11e Rencontres Internationales des Véhicules Ecologiques, dont l’APVF est partenaire chaque année.
Pour les petites villes, la mobilité durable et les véhicules représentent un retard, mais aussi des défis et opportunités. L’enjeu est bien social, territorial et économique. Cette décarbonation de nos déplacements a commencé dans les territoires grâce au dynamisme des collectivités mais aussi des acteurs privés qui les accompagnent. Tout l’enjeu maintenant est la question des moyens qui n’est pas traité par la LOM. Le développement des mobilités durable doit être accompagnée mais aussi planifiée collectivement Etat/Collectivité, privé/public.
Territorialisation du plan de relance : l’APVF écrit au Premier ministre
Par un courrier en date du 16 novembre 2020, Christophe Bouillon, Président de l’APVF, a saisi le Premier ministre pour lui faire part des inquiétudes qui sont remontées à l’APVF sur les modalités de mise en œuvre territorialisées du plan de relance et de la capacité des petites villes à y participer rapidement. Un certain …
Par un courrier en date du 16 novembre 2020, Christophe Bouillon, Président de l’APVF, a saisi le Premier ministre pour lui faire part des inquiétudes qui sont remontées à l’APVF sur les modalités de mise en œuvre territorialisées du plan de relance et de la capacité des petites villes à y participer rapidement.
Un certain nombre d’élus ont, en effet, indiqué avoir saisi la préfecture afin de connaître le calendrier de mise en œuvre du plan et les modalités d’octroi des crédits. En retour, très peu de visibilité de la part des préfets et surtout, il leur a été indiqué que seuls les dossiers les plus aboutis techniquement bénéficieraient en priorité des crédits du plan. Ces éléments d’information entrent en contradiction avec la volonté de la plupart des Ministères, notamment ceux du Logement, de la Transformation de l’Action publique et de la Transition écologique, de flécher les crédits du plan sur les collectivités les plus fragiles et démunies en termes d’ingénierie.
Face aux besoins urgents des territoires, il est apparu important à l’APVF de formuler des propositions afin de faciliter l’accès aux crédits de ces collectivités, et particulièrement des petites villes, en lien avec la circulaire N°6220/SG du 23 octobre 2020 que vous avez adressée aux préfets de région et de département et aux directeurs régionaux des finances publiques.
En premier lieu, l’APVF a tenu à alerter le Premier ministre sur les risques de la contractualisation qui pourrait engendrer une dilution des crédits préjudiciable aux petites villes, et des appels à projets, qualifiés par de nombreux élus comme étant des « primes à l’ingénierie », dont on sait qu’elle fait souvent cruellement défaut aux petites villes. Il faut que ces dernières puissent également capter les crédits du plan le plus rapidement possible, conformément aux engagements pris par l’Etat. Pour ce faire, l’APVF préconise « une cartographie » précise de l’impact de la crise par territoire afin de cibler les crédits du plan sur les territoires les plus fragilisés.
En deuxième lieu, l’APVF souhaite une meilleure articulation entre les comités régionaux de pilotage et de suivi et les comités départementaux. D’une part, les instances départementales doivent être mieux associées aux décisions des comités régionaux et, d’autre part, nous pensons que les sous-préfets pourraient participer utilement aux travaux des comités départementaux. Pour l’APVF, l’une des conditions d’efficacité du plan de relance tient, en effet, au renforcement du couple Maire/sous-préfet, ces derniers étant les mieux à même de relayer les difficultés opérationnelles dans la mise en œuvre du plan de relance. Nous regrettons d’ailleurs que le Gouvernement n’envisage de créer, à ce jour, que 30 postes de « sous-préfets à la relance », ce qui reviendrait à couvrir moins d’un département sur trois. En outre, il est essentiel que les comités régionaux et départementaux associent effectivement les représentants de l’ensemble des collectivités territoriales, et notamment les élus des petites villes.
En troisième lieu, concernant les modalités de répartition des crédits déconcentrés du plan de relance et les contrats de relance infrarégionaux, l’APVF demande une vraie concertation en amont entre les préfets et l’ensemble des exécutifs locaux. Les projets doivent être définis à la bonne échelle et les mesures de relance dans les territoires ne peuvent s’envisager que de manière « intégrée » : elles ont nécessairement vocation à résorber les fractures territoriales dans de nombreux domaines – ceux de la santé, des transitions écologique et numérique, de la mobilité, de l’habitat… – et doivent contribuer à renforcer l’attractivité des territoires en soutenant le commerce de proximité. Connaissant parfaitement les limites et les potentialités de leur territoire, les élus des petites villes peuvent, en outre, jouer un rôle de levier démultiplicateur, dans le cadre de la mise en place d’une économie circulaire et la création de nouvelles filières et chaines logistiques locales.
Ce dernier point entre en résonance avec notre quatrième sujet d’inquiétude : le fléchage des crédits d’investissement sur les grandes priorités nationales, le plus souvent, défavorable aux petites villes. Si l’APVF ne remet pas en cause ces grandes priorités (transition énergétique, rénovation des bâtiments publics, …), elle regrette le manque de souplesse laissée aux élus locaux dans la détermination de leurs propres priorités.
Les élus des petites villes sont proactifs et souhaitent s’investir pleinement, et en toute responsabilité, dans le plan de relance. Au moment où ils votent leur budget, et dans un contexte financier extrêmement tendu, ils ont besoin de visibilité sur leurs marges de manœuvre et d’informations beaucoup plus précises sur les modalités de mise en œuvre du plan de relance et sur la manière dont les territoires pourront en bénéficier.
Téléchargez le courrier de l’APVF en date du 16 novembre adressé au Premier ministre en cliquant ici.
Le PLF 2021 adopté en première lecture à l’Assemblée nationale
Le projet de loi de finances (PLF) pour 2021 a été adopté le 17 novembre, en première lecture, à l’Assemblée nationale. Son examen au Sénat débutera à partir de demain. Le projet de budget 2021 ne peut être un budget ordinaire eu égard à la crise économique, sociale et sanitaire qui s’aggrave. C’est pourquoi au-delà …
Le projet de loi de finances (PLF) pour 2021 a été adopté le 17 novembre, en première lecture, à l’Assemblée nationale. Son examen au Sénat débutera à partir de demain.
Le projet de budget 2021 ne peut être un budget ordinaire eu égard à la crise économique, sociale et sanitaire qui s’aggrave. C’est pourquoi au-delà de la stabilité globale bien réelle et appréciée des concours financiers de l’Etat (DGF et dotations de soutien à l’investissement local), l’APVF s’interroge sur la capacité effective des collectivités territoriales, et notamment du bloc local, à participer au plan de relance.
Or, l’examen au Parlement n’a pas permis de faire bouger les lignes autant que nous l’aurions souhaité. Quelques évolutions sont malgré tout à souligner :
- Une évolution bienvenue : le déplafonnement de la taxe de séjour déplafonnée
Les collectivités devraient pouvoir augmenter la taxe de séjour réglée pour les nuitées dans les hébergements touristiques non classés, les députés ayant validé un amendement de Christophe Jerretie (Corrèze, MoDem) visant à supprimer le plafonnement à 2,30 euros de la taxe de séjour, le faisant passer à 4,10 euros par nuitée.
L’APVF plutôt satisfaite pour deux raisons : d’une part, les petites villes touristiques ont été particulièrement touchées par la crise et, d’autre part, cette mesure répare une « inéquité », largement dénoncée, avec les hôtels.
- Une évolution qui pose question : le recentrage de la DETR sur les communes rurales
La dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR) devrait être recentrée sur les territoires ruraux. C’est ce que prévoit l’amendement adopté par les députés qui vise à ne prendre désormais en compte, dans le calcul de l’enveloppe, que les seules communes rurales situées dans les EPCI éligibles, et non plus aussi les communes urbaines situées dans des EPCI éligibles à la dotation.
APVF inquiète : les petites villes ont déjà du mal à percevoir les crédits de la DSIL réservés, le plus souvent, aux grandes villes bien outillées en ingénierie alors en ciblant la DETR sur les communes rurales, il ne faudrait pas que les petites villes soient totalement exclues des dispositifs de soutien à l’investissement local. A noter quand même que beaucoup de petites villes sont des communes rurales …
- Un filet de sécurité adapté aux petites communes via les DMTO :
Le gouvernement a annoncé qu’un amendement serait déposé lors de l’examen du PLF pour 2021 au Sénat afin que « les modalités de reversement des DMTO spécifiques pour les petites communes ne les pénalisent pas ». Comme l’ont expliqué les ministres Jacqueline Gourault, Olivier Dussopt et Joël Giraud, dans un communiqué publié le 17 novembre, les communes de moins de 5 000 habitants qui ne sont pas classées station de tourisme perçoivent cette recette avec un décalage d’un an. L’objectif est donc d’étendre le « filet de sécurité » aux recettes de DMTO reversées aux communes par les conseils départementaux en 2021 afin que celles-ci ne soient pas inférieures à l’enveloppe moyenne distribuée entre 2018 et 2020. Le montant de cette nouvelle garantie est estimé par le gouvernement « entre 15 millions d’euros et 50 millions d’euros ». Les deux tiers des communes qui en bénéficieraient seraient des communes de moins de 1500 habitants.
A noter à ce sujet que le quatrième projet de budget rectificatif (PLFR 4) pour 2020, qui intègre la compensation des pertes de recettes fiscales et domaniales prévue par l’Etat pour le bloc communal en 2020 (actualisée et finalement évaluée à environ 250 millions d’euros), devait être examiné, hier soir, en commission mixte paritaire.
- Exonérations de TFPB, CFE et de CVAE dans les zones de revitalisation des centres-villes et des commerces en milieu rural :
Un amendement reporte de deux mois, soit au 1er décembre 2020, la date limite des délibérations permettant aux collectivités et aux EPCI d’instaurer des exonérations de TFPB, de CFE et de CVAE dans les zones de revitalisation des centres-villes et les zones de revitalisation des commerces en milieu rural.
Petites Villes de demain : 153 territoires déjà annoncés au comité interministériel de la ruralité
Les premières petites villes retenues dans le programme Petites Villes de demain ont été annoncées le samedi 14 novembre dernier à l’occasion du 2e comité interministériel de la ruralité en présence du Premier ministre et de Pierre Jarlier, Président d’honneur de l’APVF. Les petites villes retenues en Centre Val de Loire, la Réunion et Provence …
Les premières petites villes retenues dans le programme Petites Villes de demain ont été annoncées le samedi 14 novembre dernier à l’occasion du 2e comité interministériel de la ruralité en présence du Premier ministre et de Pierre Jarlier, Président d’honneur de l’APVF.
Les petites villes retenues en Centre Val de Loire, la Réunion et Provence Alpes Côtes d’Azur ont été dévoilées. 171 petites communes réunies en 153 territoires vont être accompagnées dans ces régions. La présentation des territoires sélectionnés dans les autres régions va se faire progressivement. Les 1 000 petites villes accompagnées devraient être connues d’ici la fin de l’année. L’APVF salue ces premières annonces et appelle à commencer à soutenir dès maintenant les territoires déjà identifiés.
Le 2e comité interministériel a également été l’occasion de revenir sur les avancées de l’Agenda Rural. Le Premier ministre a annoncé la poursuite de la mise en place du programme France Service et le prolongement des Zones de Revitalisation rurale jusqu’en 2022. Concernant le plan de relance, il a annoncé que 5 milliards sont dédiés aux territoires ruraux. Le Premier ministre a également annoncé un meilleur fléchage de la Dotation d’équipement des territoires ruraux et un renforcement des investissements en matière de commerce ou de numérique.
Pour retrouver la liste des premières petites villes retenues par le plan petites villes de demain, cliquez ici.
Pour retrouver le dossier presse du 2e Comité Interministériel à la Ruralité, cliquez ici.
Le livre blanc de la sécurité intérieure dévoilé
Le Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a présenté le week-end dernier le livre blanc de la sécurité intérieure. Ce document contient près de 200 propositions articulées autour de quatre grands axes. De la nécessité de renouveler le pacte de protection et de sécurité Assurer la cohérence de l’ensemble des acteurs du continuum de la sécurité …
Le Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a présenté le week-end dernier le livre blanc de la sécurité intérieure. Ce document contient près de 200 propositions articulées autour de quatre grands axes.
- De la nécessité de renouveler le pacte de protection et de sécurité
- Assurer la cohérence de l’ensemble des acteurs du continuum de la sécurité
- Garantir l’efficacité de l’action des forces de sécurité intérieure
- Les ressources humaines, matérielles et technologiques nécessaires pour garantir la transformation du pacte de protection et de sécurité
Dans le cadre de la préparation de ce document, l’APVF avait été auditionnée par les auteurs. Lors de cette audition, nous avions insisté sur :
- La nécessité de renforcer les compétences des polices municipales (possibilité de constater certaines infractions, accès aux fichiers)
- La tendance à la judiciarisation et la nécessité de respecter les prérogatives des polices municipales d’une part et des forces de sécurité de l’Etat d’autre part
- L’importance des instances de sécurité et de prévention de la délinquance présidées par les maires (CLSPD, CISPD, GLTD) et la nécessité que l’ensemble des acteurs (justice, ASE, éducation nationale, police) s’y investissent pleinement
- La nécessaire transparence des crédits dédiés au déploiement de la vidéoprotection
Parmi les propositions contenues dans le livre blanc, certaines concernent directement les collectivités, notamment à propos des polices municipales. En la matière, la plupart des préconisations figurent dans la PPL « Vers une sécurité globale » actuellement débattue à l’Assemblée nationale ».
Les auteurs proposent également d’importantes réorganisations des services de police ou la mise en place d’une nouvelle doctrine pour déterminer les zones police et les zones gendarmerie, notamment dans les territoires périurbains : « En dessous de 30 000 habitants, le principe serait de confier le territoire à la gendarmerie. Entre 30 et 40 000 habitants, attribution à la force la mieux adaptée aux caractéristiques de ce territoire et au-dessus de 40 000 habitants principe de compétence de la police nationale. »
Petites Villes de demain : Derniers jours pour candidater
Il vous reste seulement quelques jours pour candidater au programme petites villes de demain qui vise à revitaliser les centres-villes des communes de -20 mille habitants. Partenaire national du programme, l’APVF a écrit récemment à l’ensemble des petites villes pour les inviter à candidater à ce programme. Pour retrouver plus d’information sur le programme, merci …
Il vous reste seulement quelques jours pour candidater au programme petites villes de demain qui vise à revitaliser les centres-villes des communes de -20 mille habitants.
Partenaire national du programme, l’APVF a écrit récemment à l’ensemble des petites villes pour les inviter à candidater à ce programme.
Pour retrouver plus d’information sur le programme, merci de cliquer ici.
PLF 2021 : l’APVF auditionnée par la mission « Relation avec les collectivités territoriales » du Sénat
L’APVF, représentée par Romain Colas, maire de Boussy-Saint-Antoine, a été auditionnée dans le cadre d’une table ronde organisée par Loic Hervé, sénateur de Haute-Savoie, rapporteur de la mission RCT, avec l’ensemble des associations d’élus sur le projet de loi de finances pour 2021. Après avoir indiqué son sentiment général sur ce PLF 2021, et notamment …
L’APVF, représentée par Romain Colas, maire de Boussy-Saint-Antoine, a été auditionnée dans le cadre d’une table ronde organisée par Loic Hervé, sénateur de Haute-Savoie, rapporteur de la mission RCT, avec l’ensemble des associations d’élus sur le projet de loi de finances pour 2021.
Après avoir indiqué son sentiment général sur ce PLF 2021, et notamment les craintes concernant la capacité effective des collectivités territoriales, et notamment du bloc local, à participer au plan de relance (baisse des impôts de production, non-reconduction de la clause de sauvegarde des recettes des collectivités territoriales…), Romain Colas a évoqué la réforme du FCTVA (automatisation du FCTVA). Regrettant le manque de concertation en amont et l’absence de visibilité quant à la neutralité financière de la réforme pour les collectivités locales, il a appelé à ce que les mesures de correction soient édictées de concert avec les associations élus.
Romain Colas a salué la stabilité globale de la DGF, dont l’APVF prend bonne note même si elle met en garde contre les baisses individuelles que subit un grand nombre de petites villes chaque année. Si pour la première fois depuis 2018, la minoration des variables d’ajustement ne touchera pas le bloc communal, ce qui est suffisamment inédit pour être souligné, l’APVF reste, de manière générale, vigilante dans la mesure où les crédits d’investissement de certaines missions, à destination des collectivités locales – logement, sport …– peuvent venir contredire cette apparente stabilité globale.
D’ailleurs, concernant la DSIL exceptionnelle de 1 milliard d’euros, Romain Colas a manifesté son inquiétude sur la capacité des petites villes, qui manquent cruellement d’ingénierie, à capter ces crédits d’investissement. D’autant qu’en 2021, seulement 100 millions d’euros de crédits de paiement sont engagés sur les 1 milliard d’euros annoncés (soit 10 % du montant des AE de 2020 alors qu’un taux de 20 à 30 % est habituellement constaté). Pour l’APVF, la reprise rapide de l’investissement n’est pas favorisée alors que les besoins sont criant sur les territoires. Autre point d’inquiétude : le fléchage des crédits de la DSIL sur les grandes priorités nationales, préjudiciable le plus souvent aux plus petites communes. Si l’APVF ne remet pas en cause les priorités de la DSIL (transition énergétique, rénovation des bâtiments publics, …), elle regrette le manque de souplesse laissée aux élus locaux dans la détermination de leurs propres priorités.
Dans le même ordre d'idée, l'APVF insiste sur la nécessaire territorialisation du plan de relance. Les crédits du plan doivent irriguer les territoires les plus fragiles.
Téléchargez la note de préparation de l’audition en cliquant ici.
PLFR 4 : 20 milliards d'euros supplémentaires pour soutenir l’économie
Le projet de loi de finances rectificative (PLFR 4) pour 2020 a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale. Il prévoit 20 milliards d’euros supplémentaires environ pour le soutien de l’économie. Le fonds de solidarité abondé de 10,9 milliards d’euros : Le Fonds de solidarité à destination des entreprises particulièrement touchées par les conséquences économiques, …
Le projet de loi de finances rectificative (PLFR 4) pour 2020 a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale. Il prévoit 20 milliards d'euros supplémentaires environ pour le soutien de l’économie.
- Le fonds de solidarité abondé de 10,9 milliards d’euros :
Le Fonds de solidarité à destination des entreprises particulièrement touchées par les conséquences économiques, financières et sociales de la propagation de l'épidémie de covid-19 et des mesures prises pour limiter cette propagation est abondé de 10,9 milliards d’euros par le PLFR 4 (en plus des 8,5 milliards déjà prévus).
Mais, les conditions d'éligibilité au Fonds de solidarité ayant été assouplies par un décret n° 2020-1328 du 2 novembre 2020, les aides risquent d’être diluées et ne pas profiter aux petits commerces de proximité les plus impactés par la crise.
Le fonds est, en effet, désormais ouvert aux entreprises de moins de 50 salariés, sans condition de chiffre d'affaires, ni de bénéfice. Les entreprises ayant débuté leur activité avant le 31 août 2020 sont désormais éligibles. Les entreprises contrôlées par une holding sont éligibles à condition que l'effectif cumulé de la ou des filiales et de la holding soit inférieur à 50 salariés. L’accès au fonds a également été élargi à plusieurs secteurs d’activité avec des montants pouvant désormais aller jusqu’à 10 000 euros.
Par conséquent, et comme c’était le cas jusqu’ici, l’APVF appelle à recentrer le dispositif sur les entreprises de moins de 10 salariés.
- 3,2 milliards d’euros supplémentaires pour le chômage partiel :
Le dispositif, qui finance le chômage partiel à hauteur de 100%, est abondé de 3,2 milliards d’euros (soit un total de 34 milliards d’euros) et prolongé jusqu’au 31 décembre 2020.
- 3 milliards d’euros consacrés aux exonérations de charges :
Les exonérations de charges pour faire face à la seconde vague épidémique, sont prolongées pour un montant de 3 milliards d’euros.
- 2,1 milliards d’euros pour soutenir les personnes fragiles :
Une nouvelle aide exceptionnelle de 150 euros, majorée de 100 euros par enfant, sera attribuée aux allocataires de minima sociaux et aux bénéficiaires des aides personnelles au logement et aux étudiants boursiers (pour une dépense totale estimée à 1,1 milliards d’euros).
500 millions d’euros seront attribués pour soutenir les personnes handicapées, 300 millions d’euros seront destinées à l’apprentissage et à l’embauche des jeunes, et 250 millions d’euros pour l’hébergement d’urgence.
- 2,165 milliards d’euros à destination des collectivités locales :
Le fonds de stabilisation des départements sera abondé de 200 millions d’euros, tandis que 750 millions d’euros seront accordées, sous forme d’avance remboursable aux collectivités pour les transports publics en région et 1,175 milliards d’euros pour Ile-de-France Mobilités (dispositif de compensation des pertes de versement mobilité et de recettes tarifaires des autorités organisatrices de mobilité). L’APVF s’associe aux associations d’élus concernées pour dénoncer l’inégalité de traitement induite par ce dispositif.
Le Gouvernement a débloqué 40 millions d’euros supplémentaires pour rembourser partiellement l'achat de masques effectués par les collectivités.
- Baisse de la compensation des pertes de recettes dues à la Covid subies par les collectivités :
Le PLFR 4 acte une réduction de 520 millions d’euros de compensation des pertes de recettes fiscales et domaniales prévue par l’Etat pour le bloc communal. Alors que cette compensation était jusqu’ici estimée à 750 millions d’euros, elle ne serait plus que de 230 millions.
A noter que le PLF 2021 ne reconduit pas la clause de sauvegarde en 2021 alors même que nous savons que les pertes de fiscalité économique (CFE, CVAE) ne se feront sentir qu’à partir de l’année prochaine et pendant plusieurs années.
Pour l’APVF, cette forte diminution du soutien financier de l’Etat fait peser un risque très important sur la capacité d’autofinancement et d’investissement des petites villes et donc sur leur faculté de soutenir la relance économique sur leur territoire, où les besoins sont pourtant les plus criant (soutien aux commerces de proximité…).
C’est pourquoi l’APVF demande à la fois le renforcement de la clause de sauvegarde (y intégrer les recettes tarifaires et certaines dépenses Covid au-delà de l’achat des masques) ainsi que sa reconduction jusqu’à ce que les collectivités territoriales retrouvent un niveau de recettes équivalent à celui d’avant la crise.
- 2,4 milliards d’euros d’avance pour le secteur de la santé :
Ce n’est pas de l’argent neuf, mais simplement un avancement du 2ème volet du Ségur de la santé à décembre 2020 pour injecter 2,4 milliards d’euros au soutien de la rémunération, du paiement des heures supplémentaires…).
- 30 millions d’euros pour les associations :
Un nouveau fonds d'urgence de 30 millions d'euros est créé pour les petites associations afin de « préserver plus de 5 000 emplois menacés ».
- 82 millions d’euros pour le soutien de l'automobile, l'aéronautique civil ou de la relocalisation dans des secteurs critiques :
Un amendement adopté prévoit de financer, à hauteur de 82 millions d'euros, des dispositifs de soutien pour l'automobile, l'aéronautique civile ou des aides à la relocalisation dans des secteurs critiques.
Enfin, notons que certains amendements n’ont pas été retenus, comme ceux visant à baisser le taux de TVA pour tous les travaux d’amélioration et d’entretien des bâtiments ; à avancer l’attribution FCTVA sur l’année suivant la dépense éligible ; à soutenir les 400 cinémas français qui exercent en régie directe (d’une municipalité ou d’une communauté de communes) ; ou encore le cofinancement par l’Etat de chèques-cadeaux utilisés par certaines collectivités pour soutenir les commerces de centre-ville.
Téléchargez le PLFR 4 en cliquant ici.