27
janvier
2021
Plan de relance : les collectivités locales vont bénéficier d’un fonds de 88M€ pour leur transformation numérique

Plan de relance : les collectivités locales vont bénéficier d’un fonds de 88M€ pour leur transformation numérique

Services publics

Dans le cadre du Plan de relance, qui atteindra 100Mds€ en deux ans pour relancer l’économie française, les collectivités locales vont recevoir une enveloppe de 88M€ (sur les 500M€ alloués au Ministère de la Fonction Publique) pour  accompagner leur transformation numérique. Ce volet numérique du Plan de relance a été détaillé dans une annonce conjointe, …

Dans le cadre du Plan de relance, qui atteindra 100Mds€ en deux ans pour relancer l’économie française, les collectivités locales vont recevoir une enveloppe de 88M€ (sur les 500M€ alloués au Ministère de la Fonction Publique) pour  accompagner leur transformation numérique. Ce volet numérique du Plan de relance a été détaillé dans une annonce conjointe, en date du 25 janvier, des Ministres de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin et de de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault.

L’objectif de ce fonds pour la transformation numérique des collectivités est de « soutenir les projets numériques qui ont un impact sur la vie des citoyens » et de lutter contre les fractures numériques entre territoires. Cela passera, par exemple, par la facilitation des démarches administratives locales des citoyens pour les faire participer à la vie des territoires ou par la simplification de l’exercice des missions des agents des collectivités territoriales et des élus au quotidien.

Pour préciser, ce fonds s’articulera autour de trois thématiques principales. La première sera celle du développement d’outils numériques dans les collectivités afin d’accélérer l’accès au service public et d’offrir des méthodes de travail innovantes aux agents.

La seconde sera d’encourager la mutualisation et le partage des données, afin de mettre à la portée des plus petites communes l’accès au numérique », selon Jacqueline Gourault. Les enjeux de la dématérialisation des services aux usagers, du meilleur usage des données pour les territoires et de la coopération avec les partenaires et usagers seront notamment au cœur de ce volet. Enfin, le développement de France Connect (accès sécurisé en ligne aux services publics, utilisé par plus de 20M de citoyens) dans les collectivités volontaires sera encouragé.

Les collectivités pourront proposer des projets et faire part de leurs besoins via une plateforme en ligne qui vient d'être mise en service.

 

27
janvier
2021
Projet de loi confortant le respect des principes de la République : l'APVF souhaite que l'accent soit mis sur la formation et les moyens alloués aux maires

Projet de loi confortant le respect des principes de la République : l'APVF souhaite que l'accent soit mis sur la formation et les moyens alloués aux maires

Services publics

Alors que la commission spéciale de l’Assemblée nationale vient d’examiner le projet de loi confortant le respect des principes de la République (anciennement dénommé « séparatismes »), l’APVF souhaite rappeler son attachement au principe de laïcité. La loi de 1905 et la loi de 2004 sont des lois d’émancipation mais aussi d’équilibre. Le principe de …

Alors que la commission spéciale de l’Assemblée nationale vient d’examiner le projet de loi confortant le respect des principes de la République (anciennement dénommé « séparatismes »), l’APVF souhaite rappeler son attachement au principe de laïcité. La loi de 1905 et la loi de 2004 sont des lois d’émancipation mais aussi d’équilibre. Le principe de laïcité repose sur 3 piliers, auxquels les élus de petites villes sont particulièrement attachés : la liberté (croire ou ne pas croire, pratiquer ou ne pas pratiquer), la séparation de l'Etat et des cultes et la neutralité de l'Etat.

Le phénomène de revendications communautaires semble impacter moins fortement les petites villes. Selon une étude récente de l’APVF, 58,6% des maires interrogés estiment que les revendications communautaires sont globalement stables ou en moins présentes qu’auparavant. 43% des répondants indiquent même n’y avoir jamais été confrontés. Dans les petites villes où les élus locaux ont signalé des revendications communautaires, ces dernières portent essentiellement sur les régimes alimentaires, notamment dans le cadre de la restauration scolaire, et sur les carrés confessionnels dans les cimetières.

Cependant, dans les petites villes comme ailleurs, de nouvelles problématiques ont émergé ces dernières années, notamment sur le financement des cultes. Par ailleurs, les maires peuvent se retrouver désarmés face à des velléités séparatistes ou communautaires et sont parfois confrontés à un rejet du principe même de laïcité, souvent incompris ou méconnu. Pour les élus de petites villes, ce projet de loi doit donc être l’occasion de sensibiliser le plus grand nombre au principe de laïcité, notamment via le déploiement d’un plan ambitieux de formation auprès des agents publics et des élus locaux.

Plusieurs mesures du projet de loi impactent directement les élus. A ce titre, l’APVF prend acte du choix du gouvernement de limiter drastiquement les possibilités d’instruction à domicile, mais souhaite que les maires puissent être pleinement associés au traitement des demandes de dérogations, ce que le projet de loi ne prévoit pas à l’heure actuelle. En matière de mariages forcés, l’APVF se réjouie de la volonté du Gouvernement de renforcer les contrôles mais s’interroge sur les moyens humains, budgétaires et juridiques qui seront alloués aux maires dans ce cadre.

Concernant le contrôle des associations, la mise en place d’une charte d’adhésion aux valeurs de la République nous semble être une mesure utile. L’APVF rappelle cependant que les maires de petites villes sont d’ores-et-déjà particulièrement vigilant, notamment sur le bon usage des fonds publics alloués aux associations.

L’APVF invite également les élus de petites villes à s’emparer davantage de la question de la laïcité localement, en mettant en place des chartes de la laïcité, en désignant un.e adjoint.e chargé.e de ces questions ou encore en créant une instance de dialogue sur la laïcité à l’échelle communale. Une enquête récente de l’APVF indiquait que seules 10% des petites villes étaient, à ce jour, concernées par l’une de ces mesures.

L’APVF continuera de suivre le débat parlementaire sur ce texte et d’intervenir sur les questions susceptibles de concerner les maires.

21
janvier
2021
Coup d’œil sur le Parlement : les sujets à suivre pour les territoires

Coup d’œil sur le Parlement : les sujets à suivre pour les territoires

Questions de société

Chaque semaine, l’APVF revient sur les grands sujets d’actualité pour les territoires au Parlement. Assemblée nationale PPL/PJL Examen, commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi confortant le respect des principes de la République, projet de loi confortant le respect des principes de la République Examen, Séance Publique, projet de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire …

Chaque semaine, l’APVF revient sur les grands sujets d’actualité pour les territoires au Parlement.

Assemblée nationale

PPL/PJL

Travaux Parlementaire

  • Audition, commission des Affaires sociales, de Pierre Moscovici, premier président de la Cour des Comptes sur le rapport public thématique « les finances publiques : pour une réforme du cadre organique et de la gouvernance »
  • Audition, commission du Développement durable, d’Olivia Grégoire, secrétaire d’Etat chargée de l’économie sociale, solidaire et responsable sur le plan de relance et les enjeux de la transition écologique
  • Audition, commission des finances, de M. Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance
  • Audition, commission du Développement durable, de Corinne le Quéré, Présidente du Haut Conseil pour le Climat
  • Audition, commission du Développement durable, d’Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du logement, sur les enjeux de la transition écologique dans le secteur du logement
  • Audition, office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, de Corinne Le Quéré, présidente du Haut Conseil pour le Climat, et de Olivier Fontan, directeur exécutif
  • Audition, commission du Développement durable, de Clément Beaune, secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes, sur les enjeux environnementaux au niveau européen
  • Audition, commission du Développement durable, de Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des transports, sur les conséquences du Brexit pour le secteur des transports
  • Audition, délégation aux collectivités territoriales et commission des Finances, de représentants de l’AMF, de l’ADCF, de France Urbaine et Villes de France

Sénat

PPL/PJL

Travaux Parlementaires

  • Audition, commission des Affaires économiques, de Gérard Mestrallet, ancien président-directeur général d’Engie et ancien président du conseil d’administration de Suez
  • Audition, commission des Finances, d’Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des comptes publics
  • Table ronde, commission des Affaires sociales, sur la santé et le sport

21
janvier
2021
Ecologie : I4CE propose une évaluation climat des budgets des collectivités

Ecologie : I4CE propose une évaluation climat des budgets des collectivités

Ville intelligente et durable

Institut for climate economics (I4CE) met à disposition des collectivités une méthodologie pour évaluer un budget local sous le prisme des enjeux climatiques. Les élu·e·s des territoires ont aujourd’hui besoin de connaitre les impacts environnementaux des budgets qu’ils vont discuter et voter. Ce document vise à présenter de manière synthétique les intérêts pour une collectivité de se lancer dans …

Institut for climate economics (I4CE) met à disposition des collectivités une méthodologie pour évaluer un budget local sous le prisme des enjeux climatiques.

Les élu·e·s des territoires ont aujourd’hui besoin de connaitre les impacts environnementaux des budgets qu’ils vont discuter et voter. Ce document vise à présenter de manière synthétique les intérêts pour une collectivité de se lancer dans une démarche d’évaluation de son budget sous le prisme du climat, et la démarche à mettre en place. Le but est d’identifier les dépenses bénéfiques au climat, évaluer la cohérence avec les objectifs climatiques, anaalyser les marges de manœuvre des collectivités et suivre l’évolution d’année en année. Il s’accompagne d’un guide méthodologique, d’une annexe technique pour le volet atténuation du changement climatique et d’une annexe technique pour le volet adaptation au changement climatique

L’Institut de l’économie pour le climat (I4CE – Institute for climate economics) est une association experte de l’économie et de la finance dont la mission est de faire avancer l’action contre les changements climatiques. Grâce à ses recherches appliquées, l’Institut contribue au débat sur les politiques liées au climat. Il rend aussi publiques des analyses pour appuyer la réflexion des institutions financières, des entreprises ou encore des territoires et les aider à intégrer concrètement les enjeux climatiques dans leurs activités.

Pour retrouver tous les documents, cliquez ici.

21
janvier
2021
Lancement d'un appel à candidatures pour accompagner des collectivités dans leurs démarches de lutte contre la vacance des logements

Lancement d'un appel à candidatures pour accompagner des collectivités dans leurs démarches de lutte contre la vacance des logements

Ville intelligente et durable, Attractivité et aménagement du territoire

Le lancement d’un appel à candidatures pour accompagner des collectivités dans leurs démarches de lutte contre la vacance des logements vient d’être annoncé par un communiqué de presse du ministère du Logement. Les candidatures sont ouvertes du 20 janvier jusqu’au 12 février 2021 inclus. Remettre sur le marché ces logements participe de la création d’une …

Le lancement d'un appel à candidatures pour accompagner des collectivités dans leurs démarches de lutte contre la vacance des logements vient d'être annoncé par un communiqué de presse du ministère du Logement. Les candidatures sont ouvertes du 20 janvier jusqu’au 12 février 2021 inclus.
Remettre sur le marché ces logements participe de la création d’une offre abordable complémentaire au parc social, dans une politique plus économe en espace et contribue à la rénovation énergétique amplifiée dans le cadre du plan de relance. Par sa contribution à l’offre de logement abordable pour les ménages, la lutte contre la vacance des logements mobilise l’ensemble des acteurs nationaux que sont l’ANAH, l’ANCT, l’ANIL, Action logement mais aussi le niveau local à travers les professionnels de l’immobilier (agences immobilières, notaires...), les collectivités, les ADIL et les services de l’Etat.

Afin de renforcer l’efficacité du dispositif, une approche locale, ciblée et coordonnée est recherchée à travers cet appel à candidature.

Les collectivités bénéficieront d’un accompagnement renforcé de la part des partenaires nationaux du plan (DHUP, ANAH, RNCLV) :

  • accompagnement méthodologique, mise en réseau national avec les acteurs mobilisés dans la lutte contre la vacance pour l’entraide, l’échange de bonnes pratiques et la mise en place de partenariats ;
  • mise à disposition et analyse du nouveau jeu de données LOVAC (croisement des fichiers fiscaux 1767BISCOM et des Fichiers Fonciers) sur les logements vacants et leurs propriétaires ;
  • déploiement de la solution numérique Zéro Logement Vacant  pour aider les collectivités à repérer, contacter et convaincre les propriétaires de logements vacants et suivre la remise sur le marché des logements vacants ;
  • déblocage de crédits complémentaires de l’ANAH sur l’ingénierie (études).

Compte-tenu de la diversité des enjeux auxquels la lutte contre la vacance participe selon les contextes locaux, tous les types de collectivités peuvent candidater, qu’elles soient situées en zone tendue ou détendue.

Le ministère chargé du Logement annonce ce jour un appel à candidatures pour accompagner, à partir de mars, les collectivités dans leurs démarches de lutte contre la vacance, conformément aux objectifs du Plan national de lutte contre les logements vacants. Les candidatures sont ouvertes du 20 janvier jusqu’au 12 février 2021 inclus.

Téléchargez le communiqué de presse en cliquant ici.

21
janvier
2021
Mise à jour de l’impact de la crise sur les finances du bloc communal

Mise à jour de l’impact de la crise sur les finances du bloc communal

Finances et fiscalité locales

Le groupe de travail sur les finances du bloc communal piloté par les ministères de la Cohésion des territoires et des Finances s’est réuni le 12 janvier 2020 avec l’ensemble des associations du bloc local. Une nouvelle occasion de faire le point sur le bilan de la crise sanitaire sur les budgets locaux. Selon les …

Le groupe de travail sur les finances du bloc communal piloté par les ministères de la Cohésion des territoires et des Finances s’est réuni le 12 janvier 2020 avec l’ensemble des associations du bloc local. Une nouvelle occasion de faire le point sur le bilan de la crise sanitaire sur les budgets locaux.

Selon les derniers chiffres – à jour au 30 décembre 2020 – les dépenses réelles de fonctionnement de l’ensemble des collectivités sont en légère hausse (+0,4%, contre +1,9% en 2019). La croissance ralentit pour les frais de personnel (+1%, contre +1,6% en 2019) et surtout pour les subventions versées (+0,4%, contre +4,5% en 2019). Une diminution est constatée pour les achats et charges externes (-2,8%, contre +4% en 2019) et les contributions obligatoires (-1,1%, contre +1,8% en 2019).

Mais, comme l’a indiqué le ministère de la Cohésion des territoires, il existe bien évidemment des disparités entre les niveaux de collectivités : alors que les dépenses des départements augmentent de 2,3% (centrées sur les aides à la personne, frais de séjour et subventions) et de 3,1% pour les GFP, les dépenses communales diminuent de -0,8% en raison des économies réalisées sur les achats et charges externes. Il en va de même pour les régions (-3,4% centré sur le versement des subventions, des contributions obligatoires et des participations.

Selon le Ministère, 70 collectivités seulement auraient opté pour l’étalement de charges exceptionnelles liées à la crise sanitaire. Ce constat coïncide avec les analyses menées dans le cadre de l’élaboration du Regard financier 2020 sur les petites villes, puisque la grande majorité d’entre-elles n’ont pas prévu ni d'étaler leurs charges exceptionnelles sur plusieurs exercices, ni d'utiliser la possibilité de transférer une partie de leurs excédents de la section d'investissement en section de fonctionnement pour couvrir ces dépenses.

Les recettes réelles de fonctionnement, quant à elles, augmenteraient moins vite que l’année dernière (+1,3%, contre +2,8% en 2019).

Du côté de l’investissement, les dépenses diminuent de -3,4%, et particulièrement au niveau du bloc communal qui subit une contraction de l’ordre de -15%. A noter que pour cette strate, le recours à l’emprunt est également en baisse de -1,6% par rapport au 30 novembre 2019.

Si globalement la situation financière est selon le Ministère moins « catastrophique » que prévue, cela ne préjuge en rien des difficultés réelles que certaines collectivités pourraient subir. Surtout, la crise n’est pas terminée et ces effets s’ajoutent aux incertitudes liées aux réformes fiscales en cours.

A l’instar des autres associations, et notamment de France urbaine, l’APVF constate que l’impact de la crise apparaît plus net pour les communes du haut de la strate - à mettre en parallèle avec une situation financière en 2019 également plus tendue que celles des communes du bas de la strate (en termes d’épargne nette et de trésorerie) - réduisant leur capacité à absorber le choc de la crise.

A noter que le Regard financier 2020 sur les petites villes estime le surcoût moyen à 2 % (donnée pour septembre 2020) pour la prise en charge des dépenses liées à la crise dans leurs dépenses de fonctionnement (de 1 à 8 %).

En outre, pour l’APVF, il ne faut pas oublier de tenir compte de la baisse des recettes tarifaires pour établir le bilan Covid. Ciblée sur les produits du service qui représentent 10 % de la section, la baisse des recettes tarifaire est de l’ordre de -34% .

L'enjeu pour les petites villes, et l’ensemble des communes / EPCI, mais aussi pour l’Etat, c’est bien la relance économique. Chaque acteur de la relance doit pouvoir y participer de manière proactive et dans des conditions d’égalité au risque d’accroitre des fractures déjà graves dans les territoires. La territorialisation du plan de relance doit, au-delà de l’impact de la crise sur les recettes, regarder les besoins sur l’ensemble du territoire.

Téléchargez le Regard financier 2020 sur les petites villes en cliquant ici.

21
janvier
2021
Restauration scolaire : le Ministère de l'Education nationale précise son protocole sanitaire

Restauration scolaire : le Ministère de l'Education nationale précise son protocole sanitaire

Services publics

Suite à la conférence de presse du Premier ministre le 14 janvier dernier, et après échanges avec le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, les associations d’élus ont été informées de l’évolution des mesures de sécurisation sanitaires, et plus particulièrement celles relatives à la restauration scolaire. Les préconisations …

Suite à la conférence de presse du Premier ministre le 14 janvier dernier, et après échanges avec le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, les associations d'élus ont été informées de l’évolution des mesures de sécurisation sanitaires, et plus particulièrement celles relatives à la restauration scolaire. Les préconisations indiquées dans un nouveau document s’appuient sur les prescriptions des autorités sanitaires et tirent les conséquences d’un niveau élevé de circulation du virus.

Les nouvelles mesures :

• Prohiber les offres alimentaires en vrac (pains, bars à salades, desserts, corbeilles de fruits, etc.) au profit d’un dressage à l’assiette et/ou au plateau pour éviter les manipulations (adapter les modalités de conditionnement le cas échéant) ;
• Organiser le service individuel des plateaux et des couverts ;
• Organiser le service de l’eau (utilisation de bouteilles d’eau, manipulation par un adulte respectant une hygiène des mains, mise à disposition de produits hydroalcooliques, etc.) ;
• Exploiter, lorsque l’étalement des plages horaires ou l’organisation de plusieurs services ne permettent pas de respecter les règles de distanciation et la limitation du brassage entre groupes d’élèves (ou l’interdiction du brassage dans le premier degré), d’autres espaces que les locaux habituellement dédiés à la restauration (salles des fêtes, gymnases, etc.) ;
• Proposer des repas à emporter (offerts si possible en alternant pour les élèves les repas froids, à emporter, et les repas chauds à la cantine en établissant un roulement un jour sur deux) et veiller au respect de la distanciation physique et au non brassage par les élèves au moment de la prise du repas à emporter.

Télécharger le document du Ministère

21
janvier
2021
Dans le cadre de la Journée Internationale de l’épilepsie, l’association Epilepsie France sollicite l’aide des petites villes

Dans le cadre de la Journée Internationale de l’épilepsie, l’association Epilepsie France sollicite l’aide des petites villes

Services publics

La journée internationale de l’épilepsie, organisée depuis 2015 et à laquelle 144 pays ont participé l’an passé, aura lieu le lundi 8 février 2021. Elle a pour objectif de sensibiliser le grand public à cette maladie neurologique encore méconnue qui touche 50 millions de personnes dans le monde, dont plus de 700.000 en France. L’association …

La journée internationale de l’épilepsie, organisée depuis 2015 et à laquelle 144 pays ont participé l’an passé, aura lieu le lundi 8 février 2021. Elle a pour objectif de sensibiliser le grand public à cette maladie neurologique encore méconnue qui touche 50 millions de personnes dans le monde, dont plus de 700.000 en France.

L’association Epilepsie France sollicite donc les Maires afin que les communes volontaires illuminent leurs mairies ou monuments historiques à l’occasion de cette journée internationale de l’Epilepsie. Cette action de communication permettra de montrer un soutien visible aux patients et à leur entourage et de faire évoluer le regard de la société sur cette maladie.

 

http://www.epilepsie-france.com/nos-actions/plaidoyer/journee-internationale-de-lepilepsie.html

 

 

21
janvier
2021
Territorialisation du plan de relance : quels enjeux pour les petites villes ?

Territorialisation du plan de relance : quels enjeux pour les petites villes ?

Finances et fiscalité locales

Le Premier Ministre a amorcé les négociations entre l’Etat et les Régions afin de lancer la phase de territorialisation du plan de relance. Dans ce cadre, les premiers « accords régionaux de relance » et « contrats d’avenir 2021-2027 » Etat-Régions ont été signé le 5 janvier 2021, dans la région PACA. Jean Castex a d’ailleurs appelé l’ensemble des …

Le Premier Ministre a amorcé les négociations entre l’Etat et les Régions afin de lancer la phase de territorialisation du plan de relance. Dans ce cadre, les premiers « accords régionaux de relance » et « contrats d’avenir 2021-2027 » Etat-Régions ont été signé le 5 janvier 2021, dans la région PACA. Jean Castex a d’ailleurs appelé l’ensemble des strates de collectivités à signer avec l’Etat des « contrats de relance et de transition écologique » (CTRE) d’ici juin 2021.

Le Plan de relance, estimé à 100Mds€ sur deux ans, se déclinera à différents échelons territoriaux. En premier lieu, les « contrats d’avenir », qui ont remplacé les anciens CPER (contrats de plans Etat-régions), concerneront les régions (Occitanie, Sud et Auvergne-Rhône-Alpes au 19 janvier) et s’étendront sur 6 ans. L’Etat et les régions ont ainsi signé un accord de partenariat le 28 septembre 2020 où ils s’engageaient à verser 20Mds€ chacun sur 6 ans (40Mds€ en totalité), ce qui constitue 10Mds€ de plus que la précédente génération de CPER.

Dans cette enveloppe étatique, 8Mds€ seront directement fléchés vers les mesures de relance d’urgence sur les deux premières années. Ces contrats d’avenir permettront de financer des investissements conséquents en matière de transition écologique, de formation, de transports ou de cohésion sociale et territoriale.

Dans un second temps, le plan de relance se déclinera entre l’Etat et les Départements : un accord de méthode a été signé entre l’Assemblée des Départements de France (ADF) et Jean Castex le 12 décembre 2020. Des « accords de relance départementaux » seront ensuite signés, sur le même principe et avec les mêmes objectifs que les « contrats d’avenir » régionaux.

Ensuite, la circulaire du 24 novembre 2020 détaille l’élaboration des contrats territoriaux de relance et de transition écologique (CTRE), qui visent à associer les collectivités de toutes strates et l’Etat dans le cadre du Plan de relance. Les Préfectures seront chargées d’accompagner les projets de territoire des mandats municipaux 2020-2026 et de permettre une approche différenciée et simplifiée de la décentralisation.

Enfin, et surtout, Bruno Le Maire et Jacqueline Gourault ont présenté le guide France Relance aux Maires et aux Présidents d’EPCI le 15 décembre dernier. Ce document permettra d’établir le calendrier des appels à projets par politique publique (rénovation énergétique, économie locale, transformation numérique etc.) et d’associer pleinement les communes au Plan de relance.

Cette volonté de l’Etat de territorialiser le Plan de relance et d’associer tous les échelons de collectivités est saluée par l’AVPF. Il est important que l’Etat et les collectivités, qui représentent 70% de l’investissement public en France, travaillent de concert afin de garantir un succès total de ce plan et de sortir par le haut de la crise du Covid-19.

Certains points de vigilance sont toutefois à souligner, en particulier concernant l’association des petites villes à la territorialisation des mesures de relance. Il est tout d’abord important qu’un calendrier précis et qu’un mode d’emploi sur l’accès aux dispositifs financiers et à l’ingénierie soient élaborés et mis à disposition des petites collectivités.

Ensuite, il faudra veiller à la bonne articulation du plan de relance territorialisé avec les autres plans et dispositifs européens, nationaux, ou inter-collectivités. De même, l’équité territoriale doit être assurée, via une répartition équitable des crédits, ce qui demande une vision globale de la mise en œuvre du plan dès 2021. Le rôle des sous-préfets à la relance sera ici fondamental et demande à être clarifié. Le Plan de relance aura intérêt à s’appuyer sur des outils existants déjà dans les territoires (PETR ou territoires de projets par exemple) afin de contrer un risque de « renationalisation » de ce dernier.

De surcroît, l’APVF réitère ses craintes sur la multiplication des appels à projets dont les modalités de mises en œuvre sont très complexes pour l’ingénierie des petites villes. Au regard de la situation économique, elle appelle l’Etat à faire œuvre de simplification et d’accélération et à ne pas oublier qu’il existe d’autres territoires que les métropoles.

 

15
janvier
2021
Le couvre-feu dès 18h généralisé sur l'ensemble du territoire

Le couvre-feu dès 18h généralisé sur l'ensemble du territoire

Services publics

Hier, lors d’une conférence de presse, le Premier ministre, Jean Castex, a fait le point sur la situation sanitaire et annoncé de nouvelles restrictions pour réduire la circulation virale. Le Premier ministre a expliqué que la situation sanitaire dans notre pays était moins dégradée que chez certains de nos voisins tout en précisant que le …

Hier, lors d'une conférence de presse, le Premier ministre, Jean Castex, a fait le point sur la situation sanitaire et annoncé de nouvelles restrictions pour réduire la circulation virale.

Le Premier ministre a expliqué que la situation sanitaire dans notre pays était moins dégradée que chez certains de nos voisins tout en précisant que le virus circulait activement en France et que la situation était "fragile". Le variant britannique circule d'ores-et-déjà en métropole. Il représente environ 1% des contaminations. Face à ce constat, le Gouvernement a souhaité mettre en place de nouvelles mesures. Ainsi le couvre-feu dès 18h, déjà en vigueur dans 25 départements, sera généralisé sur l'ensemble du territoire dès samedi et pour une durée de deux semaines. Les lieux recevant du public devront donc fermer à 18h. Les possibilités de dérogation resteront identiques. L'hypothèse d'un reconfinement généralisé est donc, pour le moment, écarté. Mais le Premier ministre n'a pas exclu de recourir à des mesures de ce type en cas de "dégradation épidémique forte". Le soutien de l'Etat aux acteurs impactés par la crise sera maintenu.

Concernant les écoles, le Gouvernement a annoncé un renforcement du protocole sanitaire dans les cantines, sans plus de précisions à ce stade. Le Ministre de l'Education nationale a simplement indiqué : "Il n'y aura pas de brassage possible à la cantine entre les classes". Dans les lycées, le système hybride alternant présentiel et distanciel sera prolongé au-delà du 20 janvier. Concernant l'enseignement supérieur, un retour total au présentiel n'est pas envisagé à ce stade. En revanche, les étudiants de première année pourront être présents en demi-groupes dans le cadre de travaux dirigés.

Les contrôles aux frontières extérieures de l'UE seront renforcés, tous les voyageurs devront présenter un test négatif avant leur départ en direction de la France.

Enfin, comme prévu la vaccination sera ouverte dès lundi aux personnes de plus de 75 ans et sera élargie, dès cette même date, aux personnes plus jeunes pouvant développer des formes graves du Covid19. Le Ministère de la Santé a publié la liste des pathologies concernées.