ESPACE MEMBRE
France relance : Dernière ligne droite pour les candidatures au Programme national Ponts : 28 000 petites communes concernées
Près de 28000 communes sont éligibles au Programme national Ponts, un dispositif France relance piloté par le Cerema dans le cadre de l’appui proposé par l’Agence National de la Cohésion des Territoires. Annoncé le 15 décembre 2020 par Jacqueline Gourault et Jean-Baptiste Djebbari, le Programme National Ponts a vocation à accompagner les petites communes vers …
Près de 28000 communes sont éligibles au Programme national Ponts, un dispositif France relance piloté par le Cerema dans le cadre de l'appui proposé par l'Agence National de la Cohésion des Territoires.
Annoncé le 15 décembre 2020 par Jacqueline Gourault et Jean-Baptiste Djebbari, le Programme National Ponts a vocation à accompagner les petites communes vers le chemin de la meilleure connaissance et du meilleur entretien des ouvrages d'art en proposant un programme de recensement et d’évaluation de leurs ouvrages sur 2 ans (2021-2022).
Les communes éligibles souhaitant en bénéficier gratuitement doivent faire connaitre leur candidature. Pour cela, chacune d'elle a reçu début février 2021 un mail du Cerema (ne-pas-repondre.enquete-OA@cerema.fr) lui permettant d'accéder à une enquête en ligne via un lien d'accès internet et des identifiants personnalisés. La date limite de réponse à cette enquête est fixée au 31 mars 2021.
Une série de webinaires d'information à destination des communes éligibles, en lien avec les acteurs locaux, est programmée ces prochaines semaines pour les informer et ainsi leur permettre de bénéficier du programme.
La Région Grand-Est et la Région Hauts-de-France lancent l’agenda de ces échanges :
- Jeudi 11 et jeudi 18 mars de 16h à 18h pour les communes éligibles de la Région Grand-Est
- Jeudi 17 mars de 16h à 18h et vendredi 19 mars de 8h à 10h pour la Région Hauts-de-France.
Comment vérifier l’éligibilité de votre commune ?
Près de 28 000 communes remplissant les critères du décret n° 2002-1209 du 27 septembre 2002 sont éligibles à savoir :
- Population inférieure à 2 000 habitants et potentiel fiscal inférieur ou égal à 1 000 000 euros ; ce montant est indexé sur celui du potentiel fiscal moyen desdites communes ;
- Population comprise entre 2 000 et 4 999 habitants et potentiel fiscal inférieur ou égal à 1 500 000 euros ; ce montant est indexé sur celui du potentiel fiscal moyen desdites communes ;
- Population comprise entre 5 000 et 9 999 habitants et potentiel fiscal inférieur à 2 500 000 euros ; ce montant est indexé sur le potentiel fiscal moyen desdites communes.
Consulter la liste des communes éligibles (données utilisées du potentiel fiscal 4 taxes 2019), : http://www.cerema.fr/system/files/documents/2021/02/communes_eligibles_diffusion_externe.xlsx
Vos contacts par région
- Auvergne-Rhône-Alpes
planderelance-ponts-auvergnerhonealpes@cerema.fr
- Bourgogne France-Comté
planderelance-ponts-bourgognefranchecomte@cerema.fr
- Bretagne
planderelance-ponts-bretagne@cerema.fr
- Centre Val-de-Loire
planderelance-ponts-centrevaldeloire@cerema.fr
- Corse
planderelance-ponts-corse@cerema.fr
- Grand-Est
planderelance-ponts-grandest@cerema.fr
- Hauts-de-France
planderelance-ponts-hautsdefrance@cerema.fr
- Ile-de-France
planderelance-ponts-iledefrance@cerema.fr
- Normandie
planderelance-ponts-normandie@cerema.fr
- Nouvelle Aquitaine
planderelance-ponts-nouvelleaquitaine@cerema.fr
- Occitanie
planderelance-ponts-occitanie@cerema.fr
- Pays de la Loire
planderelance-ponts-paysdelaloire@cerema.fr
- Provence-Alpes-Côte d'Azur
planderelance-ponts-paca@cerema.fr
Plus d’informations : https://www.cerema.fr/fr/actualites/france-relance-derniere-ligne-droite-candidatures-au
Emotion et tristesse à la suite du décès de Vanik Berbérian
Au nom de l’APVF, Christophe Bouillon a tenu à faire part de sa tristesse et de son émotion à la suite du décès de Vanik Berbérian qui fut le Président de l’AMRF entre 2008 et 2020. Les deux associations travaillaient de concert notamment à l’occasion de l’Agenda Rural dont Vanik Berbérian fut à l’origine et …
Au nom de l’APVF, Christophe Bouillon a tenu à faire part de sa tristesse et de son émotion à la suite du décès de Vanik Berbérian qui fut le Président de l’AMRF entre 2008 et 2020.
Les deux associations travaillaient de concert notamment à l’occasion de l’Agenda Rural dont Vanik Berbérian fut à l’origine et auquel Pierre Jarlier, pour l’APVF, s’était fortement investi.
« Service public, lutte contre la désertisation médicale et contre la fracture numérique, nos combats étaient communs et nos destins liés entre les petites villes et le monde rural » a ajouté Christophe Bouillon qui a adressé un message de condoléance au Président de l’AMRF.
Projet de loi Climat et résilience : l’APVF compte sur les Parlementaires pour rehausser l’ambition du texte pour les territoires
Dans une contribution transmise aux députés, l’APVF fait plusieurs propositions pour renforcer le texte et répondre véritablement aux enjeux de la transition énergétique locale. Une méthode et des avancées à saluer L’APVF a salué le travail inédit des 150 citoyens de la Convention Citoyenne pour le Climat. Le projet de loi reprend plusieurs de leur …
Dans une contribution transmise aux députés, l’APVF fait plusieurs propositions pour renforcer le texte et répondre véritablement aux enjeux de la transition énergétique locale.
- Une méthode et des avancées à saluer
L’APVF a salué le travail inédit des 150 citoyens de la Convention Citoyenne pour le Climat. Le projet de loi reprend plusieurs de leur avancées notamment sur le renforcement du pouvoir de police de publicité des Maires et la prise en compte des critères environnementaux dans la commande publique.
- Des inquiétudes légitimes
Le projet de loi contient plusieurs dispositions qui inquiètent directement les collectivités, notamment la question de l’artificialisation des sol.
Sur la question de l’artificialisation des sols, Les petites villes partagent l’objectif de sobriété foncière mais regrette la méthode centralisée du projet de loi. Elle plaide pour une différenciation et une territorialisation. Les objectifs en la matière doivent être déterminés à l’échelle des Scot. Aussi, il est essentiel de rendre plus attractive la réhabilitation.
Sur la question du service public de la performance énergétique de l’habitat, l’APVF demande avant tout de la souplesse et des moyens aussi bien humains que financiers. Les financements et l’ingénierie sont les principaux freins à la rénovation énergétique des bâtiments.
Enfin, sur la question des mobilités, l’APVF rappelle la nécessité d’accompagner la décarbonation de nos déplacements et d’accélérer la relance du ferroviaire et des petites lignes.
- Des oublis remarqués
L’APVF a noté plusieurs oublis pourtant essentiels comme la décarbonation de nos industrie et du secteur agricole. La question des moyens engagés dans la transition écologique et de la fiscalité ne sont également pas abordées alors que ce sont des enjeux clés pour réussir la transition écologique dans les territoires.
Globalement, l’APVF tient à saluer des avancées et une méthode à reproduire, mais aussi une vision encore trop descendante de la transition écologique et des oublis essentiels.
Télécharger la contribution de l’APVF en cliquant ici.
3 ? à Valérie ALAIN, Directeur Institutions France et Territoires d’ENGIE
Valérie Alain, Directeur Institutions France et Territoires d’ENGIE, partenaire historique de l’APVF, répond à notre 3 ? A. Quelle place occupe aujourd’hui les bâtiments publics dans les émissions de gaz à effet de serre des collectivités et notamment des petites villes ? Le bâtiment représente aujourd’hui près de 45 % de l’énergie consommée en France et …
Valérie Alain, Directeur Institutions France et Territoires d’ENGIE, partenaire historique de l'APVF, répond à notre 3 ? A.
Quelle place occupe aujourd’hui les bâtiments publics dans les émissions de gaz à effet de serre des collectivités et notamment des petites villes ?
Le bâtiment représente aujourd’hui près de 45 % de l’énergie consommée en France et 25 % des émissions de gaz à effet de serre. Les bâtiments publics quant à eux couvrent environ 40% du parc tertiaire. Ils participent donc de manière conséquente à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre de la France et des collectivités.
L’enquête « énergie et patrimoine communal » de l’ADEME* montre bien l’engagement des petites villes pour atteindre cet objectif. Selon cette étude, les petites villes sont les communes dont la consommation d’énergie a le plus baissé ces dernières années. La rénovation énergétique des bâtiments publics représente donc un levier considérable pour lutter contre le changement climatique. Elle recouvre des enjeux à la fois écologique, technique, économique et budgétaire pour les Petites Villes.
Comment les collectivités peuvent répondre à ses enjeux ?
Plusieurs solutions existent dès à présent pour les Petites Villes pour relever et réussir le défi de la transition énergétique et écologique.
La dimension technique est certes essentielle notamment pour les petites villes moins dotées en ingénierie. La rénovation des bâtiments publics dans ces territoires ne pourra donc se faire sans une aide technique de l’État, par exemple à travers le programme « Petites Villes de demain », piloté par l’Agence Nationale des Collectivités Territoriales, mais aussi des acteurs privés, tels le Groupe ENGIE.
L’enjeu économique est aussi au cœur du débat pour les petites villes qui ont vu leur moyen financier baisser ces dernières années. L’étude de l’Ademe* sur les dépenses énergétiques des collectivités montre bien que ce sont les petites villes qui consacrent la plus grande part du budget aux dépenses énergétiques. La rénovation énergétique des bâtiments publics est donc une source d’économie mais également d’attractivité et d’emplois locaux.
L’Etat prévoit d’ici 2022 de consacrer 4,8 milliards d’euros dont 1,8 milliard pour ses bâtiment et 3 milliards pour ceux des collectivités couverts par la Caisse des Dépôts et la Dotation de soutien à l’investissement local (DSIL). Les travaux d’économie d’énergie des collectivités peuvent aussi être financés par les Certificats d’Économie d’énergie, qui mobilisent également les fournisseur d’énergie tels le Groupe ENGIE.
Enfin, les Petites Villes peuvent mettre en œuvre des Contrats de Performance Énergétique. Solution de la commande publique, le CPE est contracté entre un maître d’ouvrage public ou privé (gestionnaire, propriétaire ou utilisateur de bâtiments) et une société de services énergétiques. Il vise à :
- améliorer et garantir la performance énergétique d’un bâtiment par rapport à une situation de référence, en s’appuyant sur la mise en oeuvre d’actions d’économies d’énergie,
- définir des objectifs de consommations et garantir l’atteinte des résultats dans la durée,
- assurer le suivi de la performance dans le temps selon un plan de mesure et vérification contractuel.
La mesure et l’amélioration des per formances est favorisée par les nouveaux outils digitaux : objets connectés, plateformes de gestion et d’optimisation en temps réel.
Comment Engie accompagne les collectivités face à ces défis ?
La Raison d’être du Groupe ENGIE est d’agir pour accélérer la transition vers un monde neutre en carbone, grâce à des solutions plus sobres en énergie et plus respectueuses de l’environnement, en conciliant performance économique et impact positif sur les personnes et la planète. ENGIE s’appuie sur ces métiers clés - gaz, énergies renouvelables, services - pour proposer des solutions compétitives aux collectivités, industriels et particuliers.
ENGIE est présent dans toutes les régions françaises et notamment dans les Petites Villes qui sont centrales dans la transition écologique. Elles font partie des acteurs de proximité avec lesquels nous parviendrons à gagner la lutte contre le changement climatique. ENGIE les accompagne à agir dans les domaines des bâtiments, du logement, de l’éclairage public, de l’écomobilité avec des carburants alternatifs (électricité, gaz naturel et BioGNV), hydrogène vert produit à partir d’énergies renouvelables) et de la production d’énergie locale verte.
Les solutions existent pour réduire l’impact carbone des bâtiments de 20 à 60 %. Le développement des énergies renouvelables est un puissant levier de décarbonation pour tendre vers le meilleur mix énergétique pour chaque bâtiment en fonction des ressources du territoire : remplacement des chaudières fioul par du gaz naturel et de plus en plus par du biométhane, raccordement à un réseau de chaleur, production d’énergie solaire en toiture et ombrière (panneaux photovoltaïques pour l’électricité et solaire thermique pour l’eau chaude sanitaire), installation d’une chaudière biomasse à condensation, d’une pompe à chaleur, …
Grâce au numérique et aux objets connectés, la consommation énergétique des écoles peut être fortement réduite et l’éclairage des classes ajusté à distance en fonction des besoins des usagers. Les équipements sportifs peuvent être chauffés à partir d’énergie issue de la biomasse, raccordée à un réseau de chaleur durable qui profitera également aux clubs de football, de tennis, etc.
Les exemples de Saint Marcellin, Morteau et Digoin illustrent bien la transversalité du sujet. Ils sont clairement illustrés dans la fiche co-réalisée par ENGIE et l’APVF, qui s’inscrit dans le partenariat historique et fort entre ces deux structures au service des collectivités.
* datée de 2017 et réalisée tous les 5 an
Retrouver la fiche d'ENGIE et de l'APVF en cliquant ici
L’APVF associée à la réunion avec le cabinet du Ministre de l’Education nationale concernant le déploiement des tests salivaires dans les écoles
L’Association des petites villes de France, représentée par Jean-Michel Morer, Maire de Trilport, a participé à une réunion de travail et d’information avec le cabinet de M.Blanquer, Ministre de l’Education nationale et les autres associations d’élus afin de détailler le déploiement des mesures de tests salivaires dans les établissements scolaires, en collaboration avec les collectivités …
L’Association des petites villes de France, représentée par Jean-Michel Morer, Maire de Trilport, a participé à une réunion de travail et d’information avec le cabinet de M.Blanquer, Ministre de l’Education nationale et les autres associations d’élus afin de détailler le déploiement des mesures de tests salivaires dans les établissements scolaires, en collaboration avec les collectivités locales.
Cette réunion fait suite à l’annonce en début de semaine du Ministre de l’Education Nationale concernant le déploiement de tests salivaires « itératifs » (à répéter toutes les 6 semaines) dans les écoles pour dépister la Covid-19. La Haute Autorité de Santé (HAS) a validé ces nouveaux tests début janvier.
M.Ledroit, Directeur de cabinet du Ministre, a expliqué aux représentants des associations d’élus que ce sujet concernera aussi bien l’Etat, les services déconcentrés du MEN (DASEN etc) que les collectivités. Il précise que ces tests salivaires seront déployés massivement dans les écoles avec l’appui du Ministère de la Santé : l’objectif est de pouvoir faire 300.000 tests par semaine, sur près de 7 millions d’élèves au total, afin de casser au plus vite les potentielles chaînes de contamination du virus.
Il ajoute que ces tests seront réalisés par des professionnels de santé et non par les professeurs. Il confirme le recrutement de 1700 médiateurs (étudiants en médecine ou pharmacie par exemple) afin d’aider les personnels mobilisés à réaliser ces tests. Les professeurs ou personnels de l’EN volontaires pourront également aider au suivi administratif ou à la supervision des élèves.
M.Morer, représentant l’APVF, a salué l’organisation d’une telle réunion de concertation et insiste sur la nécessité, compte tenu des épisodes des mois de précédents, de dialoguer le plus en amont possible et dès que nécessaire. Les écoles sont en effet une responsabilité partagée entre l’Etat et les collectivités.
Il demande une clarification, sur les responsabilités des uns et des autres ainsi que sur les échéanciers de déploiements à venir : déploiement des tests, formation des personnels les effectuant si besoin, échéancier prévisionnel de restitution des résultats des laboratoires afin que sur le terrain. Il souligne que les élus sont parfois démunis devant des problèmes insolubles et des injonctions contradictoires.
Si les Petites Villes désirent contribuer utilement à ce qui est une responsabilité commune, tant pour l’Education nationale, que les enfants scolarisés, les familles, les enseignants ou les personnels municipaux, et initient des campagnes de test ou mettent si besoin du personnel communal à disposition, il est nécessaire le savoir au plus vite et en amont de manière organisée et concertée afin d’être le plus opérationnel possible sur le terrain. Il reprécise qu’en aucun cas il ne peut y avoir de concurrence entre Etat et collectivités, et qu’il est important de travailler ensemble pour venir au plus vite à bout de la pandémie.
PJL 4D : les dispositions relatives à l’urbanisme et au logement
Le titre III du projet de loi 4D est consacré à l’urbanisme et au logement. Certaines dispositions touchent au dispositif de l’article 55 de la loi SRU, d’autres reviennent sur les grandes opérations d’urbanisme de la loi Elan, toujours dans le sens d’un renforcement du rôle des établissements publics de coopération intercommunale. Logements sociaux : L’article …
Le titre III du projet de loi 4D est consacré à l’urbanisme et au logement. Certaines dispositions touchent au dispositif de l’article 55 de la loi SRU, d’autres reviennent sur les grandes opérations d’urbanisme de la loi Elan, toujours dans le sens d’un renforcement du rôle des établissements publics de coopération intercommunale.
- Logements sociaux :
L’article 14 du projet de loi 4D prolonge le dispositif SRU au-delà de 2025 et jusqu’en 2031. Les communes assujetties bénéficieront ainsi d’un délai supplémentaire pour atteindre leur taux de 25 % ou 20 % de logements sociaux.
Par ailleurs, l’article 15 renforce le rôle des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI) dans la définition des objectifs de mixité sociale dans le cadre des attributions de logements sociaux. Désormais, en l’absence de conclusion de la convention intercommunale d’attributions prévue par la loi, les EPCI en géographie prioritaire de la ville, fixeront directement les objectifs d’accès des ménages modestes aux logements dans les secteurs plus favorisés et ils veilleront également à ne pas réserver les quartiers prioritaires de la ville aux ménages les plus modestes. En outre, ils pourront faciliter l’accès au logement pour des personnes exerçant une activité professionnelle essentielle à la vie du territoire. Il s’agit particulièrement, comme l’a indiqué Emmanuelle Wargon, des « travailleurs clés », ceux qui dans la santé, les transports, la sécurité et les commerces ont démontré l’importance de leur rôle au cours de la crise sanitaire.
Pour l’APVF, les maires doivent conserver la main sur le « peuplement » du logement social dans leur commune afin de diversifier et fluidifier le parcours résidentiel dans leur ville, dans le respect des critères d’attribution de l’Etat (plafond de revenus, reste à vivre, nombre d’enfants …) des différents logements (PLUS, PLAI, PLS, PLI).
L’article 16 renforce également le rôle des EPCI en matière de logement social et d’hébergement en permettant d’harmoniser les conventions de délégation conclues entre eux et l’Etat. Ainsi, à titre expérimental, les compétences relatives aux aides à la pierre, à la gestion du droit au logement décent et de réservation de logements relevant du contingent préfectoral, et celles relatives à la gestion de l’hébergement d’urgence pourront être déléguées en un bloc insécable.
Concernant les aides à la pierre, l’APVF est favorable au rapprochement la gestion des aides à la pierre des territoires, mais son financement devra être sécurisé. Comme cela est indiqué dans la contribution de l’APVF au projet de loi 4D, entre 2018 et 2019, la participation financière de l’Etat au FNAP est passée de 180 millions d’euros à zéro euro, faisant peser sur les bailleurs sociaux, dont le budget est tout aussi contraint, la quasi-totalité de son financement.
En outre, face aux dysfonctionnements dans le mode de gestion actuel de l’hébergement d’urgence, l’APVF propose dans sa contribution d’expérimenter le transfert de la compétence dans les territoires, mais uniquement là où les élus en font la demande. Ce transfert ne doit pas être généralisé.
- ORT et GOU :
L’article 17 du projet de loi 4D vise à permettre, dans certaines hypothèses, la conclusion d’opérations de revitalisation du territoire (ORT) sans y intégrer obligatoirement la commune principale de la métropole, de manière à permettre une utilisation plus large et simplifiée de cet outil. Pour l’APVF, cette disposition va dans la bonne direction.
Autre avancée, l’article 18 prévoit, afin de mener une ORT ou une grande opération d’urbanisme (GOU), de ramener à dix ans, au lieu de trente ans actuellement, le délai pour lancer une procédure d’acquisition de biens sans maître en accordant en contrepartie une indemnisation au propriétaire si celui-ci se manifeste avant l’échéance de la prescription acquisitive de trente ans. Il élargit également la procédure d’acquisition des biens en état d’abandon manifeste sur tout le territoire de la commune, uniquement son agglomération actuellement, afin notamment d’inclure les périmètres des ORT et des GOU. Il précise que cette procédure peut être poursuivie aux fins de constitution de réserves foncières.
L’Article 21 quant à lui, élargit la possibilité de recourir à un permis d’aménager multi-sites aux opérations prévues dans le cadre des GOU. Cette faculté est subordonnée à ce que l’opération d’aménagement garantisse l’unité architecturale et paysagère des sites concernés et s’inscrive dans le respect des orientations d'aménagement et de programmation du plan local d’urbanisme.
Aussi, une expérimentation de 5 ans est lancée pour renforcer la portée juridique de la GOU : il est proposé que l’autorité compétente pour délivrer les autorisations d’urbanisme accorde des dérogations aux règles de gabarit, de stationnement et de densité. L’exercice du droit de préemption et du droit de préemption renforcé est transféré automatiquement à EPCI, avec possibilité de le déléguer à l’aménageur, sous réserve de l’avis conforme exprimé par les communes sur les terrains concernés par la GOU.
Le recours à la procédure de vente d’immeuble à rénover et le dispositif d’intervention immobilière et foncière sont rendus possibles. Enfin, il est proposé de faciliter l’intervention des établissements publics fonciers (EPF) d’Etat dans la réalisation de PPA et de GOU en assouplissant les conditions d’extension de ces EPF sur le périmètre d’un établissement public de coopération intercommunale qui porte un PPA-D.
- Encadrement des loyers :
L’article 22 prolonge le dispositif expérimental d’encadrement du niveau des loyers pour permettre une évaluation plus appropriée du dispositif, modifie son articulation avec l’accès à la commission départementale de conciliation et précise les modalités d’application du dispositif dans le cas d’une colocation.
- Renforcement des organismes de foncier solidaires et du bail réel solidaire :
Les organismes de foncier solidaire (OFS) acquièrent des terrains bâtis ou non, afin de construire ou de rénover des logements qui seront ensuite cédés à des ménages au moyen d’un bail de longue durée dit « bail réel solidaire » (BRS).
L’article 19 propose de conforter l’accession sociale à la propriété comme composante principale des OFS, et dans un objectif de mixité sociale et fonctionnelle, d’ouvrir le champ d’activité des OFS à la gestion de logements à destination de ménages intermédiaires, et de locaux d’activité à usage professionnel ou commercial sous réserve d’un objectif de mixité sociale et de mixité fonctionnelle.
Cette ouverture s’accompagne d’un renforcement du rôle des OFS dans le processus de vente des biens. Ils pourront imposer un acquéreur au cédant. L’article permet aussi aux organismes de logement social de céder leur patrimoine immobilier dans le régime du BRS en restant propriétaires du terrain. Par ailleurs, le statut des offices publics de l’habitat (OPH) est modifié en vue d’assurer la sécurité juridique de l’agrément OFS de ces acteurs.
- Appui du département à l’élaboration du programme local de l’habitat
L’article 20, pour renforcer la couverture du territoire en termes de planification de l’habitat, permet aux communautés de communes de conclure une convention avec le département en vue de bénéficier d’une assistance technique dans le cadre de l’élaboration du PLH.
Pouvoir de police des Maires : Estelle Bomberger-Rivot auditionnée à l’Assemblée nationale
L’APVF, représentée par Estelle Bomberger-Rivot, Maire de Nogent-sur-Seine, a été auditionnée, le 10 mars 2021, par les rapporteurs de la Mission d’information flash sur les entraves opposées à l’exercice des pouvoirs de police des élus municipaux de la Commission des Lois de l’Assemblée nationale. Une occasion pour notre association de rappeler notre positionnement dans ce …
L’APVF, représentée par Estelle Bomberger-Rivot, Maire de Nogent-sur-Seine, a été auditionnée, le 10 mars 2021, par les rapporteurs de la Mission d’information flash sur les entraves opposées à l’exercice des pouvoirs de police des élus municipaux de la Commission des Lois de l’Assemblée nationale. Une occasion pour notre association de rappeler notre positionnement dans ce domaine.
Estelle Bomberger-Rivot a rappelé la spécificité de l’APVF qui représente des petites villes, à la fois rurales et urbaines, mais dont les positionnements convergent. De nombreux maires constatent leur impuissance à faire cesser des comportements inciviques, nuisibles à la tranquillité publique pour des raisons multiples tenant en partie à la diffusion d’un mépris envers l’autorité publique et de la contestation de celles et ceux qui l’incarnent et en partie à des raisons plus matérielles telles que la faiblesse des sanctions susceptibles d’être prononcées en cas de violation des arrêtés municipaux. Ce sentiment d’impuissance est amplifié lorsque la commune ne dispose pas de police municipale. L’APVF demande le renforcement du pouvoir de sanction des maires, condition d’effectivité et de légitimation de leur pouvoir de police auprès des populations.
La Maire de Nogent-sur-Seine a également tenu à souligner que les maires étant les mieux armés pour prendre les mesures nécessaires à la prévention des comportements dangereux, l’APVF s’oppose à tout transfert de leur pouvoir de police aux présidents d’EPCI. La proximité constitue le principal atout de la police municipale qu’il faut mettre en valeur. C’est pourquoi, pour favoriser la coopération à l’échelle des bassins de vie, l’APVF propose plutôt d’octroyer la faculté aux communes de conclure des conventions visant à étendre le périmètre d’intervention géographique de la police municipale.
Téléchargez la note de préparation de l'audition en cliquant ici.
Les institutions européennes définissent le format de la future Conférence sur l’avenir de l’Europe
La déclaration institutionnelle décrivant le fonctionnement de la Conférence sur l’avenir de l’Europe a été signée par le président du Parlement, David Sassoli et par les représentants de la Commission européenne et du Conseil de l’UE mercredi 10 mars, pendant la session plénière du Parlement européen. Cette grande consultation des citoyens européens, à laquelle la …
La déclaration institutionnelle décrivant le fonctionnement de la Conférence sur l’avenir de l’Europe a été signée par le président du Parlement, David Sassoli et par les représentants de la Commission européenne et du Conseil de l’UE mercredi 10 mars, pendant la session plénière du Parlement européen. Cette grande consultation des citoyens européens, à laquelle la France tient particulièrement, devrait être lancée le 9 mai 2021, avec un an de retard du fait de la crise de la Covid-19.
Les dernières négociations se sont cristallisées autour de la gouvernance de cette conférence. Elle devrait a priori être co-présidée par le trio institutionnel que forment le Parlement, la Commission et le Conseil de l’Union européenne, à tous les niveaux, y compris au sein du comité exécutif, responsable du pilotage des travaux de la Conférence au quotidien. L’ambition centrale de ce grand exercice démocratique est que les citoyens européens y jouent un rôle central et aient « voix au chapitre » sur les sujets qui comptent le plus pour eux. La santé, la lutte contre le changement climatique, l’économie, l’équité sociale, l’égalité, la solidarité intergénérationnelle, la transformation numérique en Europe et les processus démocratiques au sein de l’UE sont des exemples de sujets qui feront l’objet de discussions dans les mois à venir.
Les grands principes qui guideront les travaux de cette Conférence sont notamment ceux de « l’ouverture et de la transparence », promettent les trois institutions européennes dans leur déclaration commune. L’ambition de la Conférence sur l’avenir de l’Europe est d’achever ses travaux l’année prochaine. Il convient de noter que la France occupera la Présidence tournante du Conseil de l’UE au premier semestre 2022 et que l’Association des petites villes de France a apporté sa contribution au programme de travail de cette Présidence de l'UE et sera associée aux travaux préparatoires avec le Secrétaire d’Etat en charge des affaires européennes et les autres associations d’élus.
Un milliard d’euros va être investi pour la transformation numérique de l’Etat et des collectivités
Vendredi 5 mars, Amélie de Montchalin, Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques a présenté « l’agenda des 400 jours pour accélérer la transformation numérique de l’Etat », qui courra jusqu’à la fin du quinquennat. Une enveloppe de 1 milliard d’euros est prévue pour cette politique publique dans le cadre du plan de relance. La …
Vendredi 5 mars, Amélie de Montchalin, Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques a présenté « l’agenda des 400 jours pour accélérer la transformation numérique de l’Etat », qui courra jusqu’à la fin du quinquennat. Une enveloppe de 1 milliard d’euros est prévue pour cette politique publique dans le cadre du plan de relance.
La transformation numérique de l’Etat s’adresse à trois publics, les usagers et les entreprises, les agents publics et les « acteurs de la démocratie » et a trois enjeux : la qualité des services publics, l’ouverture et la transparence, la souveraineté et la sécurité. L’agenda des « 400 jours » a retenu trois grands chantiers numériques qui vont être accélérés. Le premier concerne FranceConnect, dont l’objectif est de passer en un an de 20 à 30 millions d’usagers et de d’ouvrir ce service à Pôle Emploi et à la CAF. France Connect Plus sera également lancé en juillet prochain, pour les démarches administratives demandant un niveau de sécurité plus élevé.
Le second chantier est de faire en sorte que les Français réalisent en ligne à 100% d’ici 2022 les 250 démarches administratives les courantes, alors qu’ils ne sont que 75% à le faire ainsi aujourd’hui. Enfin, le troisième chantier concerne l’équipement des agents publics, avec pour objectif que 10 % des agents ayant des fonctions qui le permettent puissent télétravailler et soient équipés d’ordinateurs cette année, sachant que 160.000 ordinateurs portables ont déjà été déployés dans la fonction publique depuis mars 2020.
Par ailleurs, trois projets phares ont été annoncés : le premier concerne l’ouverture et la gouvernance des données de chaque administration, le second concerne la nouvelles stratégie cloud de l’Etat et le dernier vise à « penser le numérique à horizon 2030 ». Cet agenda des 400 jours est pensé sur une approche partenariale et les collectivités territoriales y seront étroitement associées.
Ainsi, une somme de 88 millions d’euros leur sera allouée pour leur transformation numérique, tandis qu’un nouveau programme de collaboration numérique sera lancé au mois de Mai. Un plan d’action « pour un gouvernement ouvert 2021-2023 » sera élaboré avec la société civile d’ici l’automne 2021 et la Présidence française de l’Union européenne devrait permettre de promouvoir la vision française de l’ouverture des données et favoriser le partage de solutions numériques entre Etats membres ».
Culture dans les petites villes : l’Association des petites villes de France attend des signes concrets
L’Association des petites villes de France, que préside Christophe Bouillon, Maire de Barentin et ancien député de Seine-Maritime, a lancé une enquête auprès de ses adhérents pour évaluer les conséquences de la crise sanitaire sur les budgets culturels et pour connaître leurs priorités en matière culturelle pour les mois à venir. Pour l’année 2021, les …
L’Association des petites villes de France, que préside Christophe Bouillon, Maire de Barentin et ancien député de Seine-Maritime, a lancé une enquête auprès de ses adhérents pour évaluer les conséquences de la crise sanitaire sur les budgets culturels et pour connaître leurs priorités en matière culturelle pour les mois à venir.
Pour l’année 2021, les budgets alloués à la culture demeureront globalement stables par rapport à 2020 (pour 70% des communes sondées), tandis que 17% des villes verront leur budget augmenter et 13% le diminueront. Au sein du volet culturel du Plan de relance, les thématiques prioritaires pour les petites villes sont le soutien au spectacle vivant en premier lieu, aux événements culturels, et les subventions aux associations culturelles. Viennent ensuite les aides et subventions pour le patrimoine bâti des petites villes et les bibliothèques municipales.
Par ailleurs, de nombreuses petites villes qui accueillent au cours de l’été des festivals ou des événement culturels (de théâtre, de musique classique ou contemporaine) s’inquiètent des conséquences de la crise sanitaire sur la programmation de 2021. Le risque est réel d’une perte des soutiens traditionnels des partenaires institutionnels de ces événements et d’un désengagement probable de certains partenaires publics ou privés (mécènes et soutien des entreprises locales notamment). Les petites villes, qui n’ont pas toujours les moyens de compenser ces pertes, risquent d’être contraintes de devoir à nouveau annuler les éditions à venir de ces événements culturels, ce qui porterait un coup fatal à la pérennité de ces festivals.
L’APVF attend donc des garanties et des clarifications de la part du Ministère de la culture sur les aides qui seront apportées aux collectivités dans le domaine culturel. Les élus des petites villes réitèrent également leur demande de réouverture progressive et encadrée des lieux culturels dans les petites villes. L’arrêt prolongé des activités culturelles a de graves conséquences financières et sociales pour les communes et affecte durablement le moral de nos concitoyens.
Il ne faut pas que la culture soit le dernier wagon du retour à la vie normale., L’APVF en appelle donc à la mobilisation générale de l’Etat et de tous les niveaux de collectivités territoriales pour sauver les artistes et le monde culturel. Comme a pu le déclarer Patrick Malavieille, Maire de La Grand-Combe, Vice-Président en charge de la culture du Conseil départemental du Gard et référent culture de l’APVF : « Nos poumons ont besoin d’air, nos cerveaux ont besoin d’art ! »