ESPACE MEMBRE
L’APVF renouvelle son partenariat avec le groupe SFR
Mardi 6 avril, Christophe Bouillon, Président de l’APVF accompagné par Loïc Hervé, Président délégué, a rencontré les dirigeants du groupe SFR dont Grégory Rabuel, Directeur général de SFR, Arthur Dreyfus, Secrétaire général d’Altice Médias et Claire Perset, Directrice générale adjointe. L’APVF et SFR ont à cette occasion renouvelé leur partenariat pour l’année 2021. Au cours …
Mardi 6 avril, Christophe Bouillon, Président de l’APVF accompagné par Loïc Hervé, Président délégué, a rencontré les dirigeants du groupe SFR dont Grégory Rabuel, Directeur général de SFR, Arthur Dreyfus, Secrétaire général d’Altice Médias et Claire Perset, Directrice générale adjointe.
L’APVF et SFR ont à cette occasion renouvelé leur partenariat pour l’année 2021. Au cours des discussions, les dirigeants de l’APVF et de SFR ont notamment évoqué la résorption de la fracture numérique dans les territoires et l’arrivée progressive de la 5G
Trois questions à … Vincent Chauvet, Maire d’Autun et membre du Comité des Régions de l’UE
Vincent Chauvet, membre du Bureau de l’APVF et Maire d’Autun (Saône-et-Loire) depuis 2017, réélu en 2020, a été nommé dans la délégation française (Parti Renew Europe- libéral-centriste) du Comité des Régions de l’Union Européenne en janvier 2020. L’APVF lui a posé trois questions afin de comprendre le rôle de cette institution de l’Union européenne qui …
Vincent Chauvet, membre du Bureau de l’APVF et Maire d’Autun (Saône-et-Loire) depuis 2017, réélu en 2020, a été nommé dans la délégation française (Parti Renew Europe- libéral-centriste) du Comité des Régions de l’Union Européenne en janvier 2020.
L’APVF lui a posé trois questions afin de comprendre le rôle de cette institution de l’Union européenne qui représente les collectivités locales.
- Qu’est-ce que le comité des Régions et comment fonctionne-t-il ?
Le Comité européen des régions (CdR) est l'organe de consultation et de représentation des collectivités locales et régionales de l'Union européenne. Il est le porte-parole des intérêts de ces entités territoriales auprès de la Commission européenne et du Conseil, auxquels il adresse des avis.
Institué par le traité de Maastricht de 1992 et mis en place le 9 mars 1994, le Comité européens des régions (CdR) a une mission exclusivement consultative, comme le Conseil économique et social européen (CESE). Il rend des avis lorsque les traités le prévoient. Ceux-ci imposent ainsi la consultation du CdR pour toute nouvelle proposition touchant l'échelon régional ou local. Il est particulièrement consulté sur les questions de coopération transnationale (coopération entre plusieurs régions de différents Etats membres). En pratique, le CdR est saisi sur tout projet d'acte de l'UE impactant les collectivités territoriales, c'est à dire sur la quasi-totalité du programme de travail de la Commission européenne
Le Comité des régions peut également être consulté chaque fois que le Parlement, la Commission ou le Conseil le jugent nécessaire, même lorsque les traités ne le prévoient pas. Les avis du CdR sont non contraignants mais souvent suivis lors du processus législatif européen. Il permet également d’encourager l’échange de bonnes pratiques et d’expériences entre les membres des différents pays représentés en son sein.
Depuis sa création, le CdR a adopté plusieurs centaines d'avis sur un large éventail de questions comme, par exemple : le développement des réseaux de télécommunications, les transports et l'énergie, la lutte contre le cancer et le sida, ou encore, l'accès à l'éducation tout au long de la vie. Il se réunit à Bruxelles, dans l’hémicycle du Parlement européen pour ses sessions plénières, tous les trimestres.
Par ailleurs, le traité de Lisbonne, signé en 2007, a apporté une innovation majeure : le CdR peut désormais déposer un recours devant la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) pour violation du principe de subsidiarité contre les actes européens qu'il estime ne pas les respecter. Il peut également la saisir s'il n'est pas consulté sur les actes pour lesquels sa consultation est obligatoire.
- Quel est le processus de désignation au Comité des Régions et comment avez-vous été nommé dans cette instance ?
Le Comité des Régions est composé d'une assemblée et d'un bureau. L'assemblée du CdR compte actuellement 329 membres (et autant de membres suppléants) issus des 27 pays de l'UE, répartis en 6 groupes politiques principaux, selon les tendances du Parlement européen. Les membres et leurs suppléants sont nommés par le Conseil, sur proposition des États membres, pour un mandat de cinq ans. Son Président est le Grec Apostolos Tzitzikostas depuis février 2020.
Le Conseil adopte la liste des membres et des suppléants conformément aux propositions faites par chacun des Etats membres. Pour pouvoir appartenir au Comité, il est toujours nécessaire de détenir un mandat électoral au sein d'une collectivité régionale ou locale ou d'être politiquement responsable devant une assemblée élue.
Si le mandat local du membre expire, le mandat au sein du Comité prend aussi fin. Il est alors remplacé par un nouvel élu local (ou régional) pour la période de mandat restante. La France, l’Allemagne et l’Italie ont 24 représentants, l’Espagne et la Pologne 21, la Roumanie 15 et les autres Etats-membres un nombre proportionnel à leur population.
Les membres de la délégation française sont des élus régionaux (12), départementaux (6) ou des Maires (6). Pour être nommé, les Associations d’élus (l’AMF dans le cas des Maires, après consultation de l’APVF ou de l’AMRF) proposent une liste de candidats qui sont ensuite nommés par le Gouvernement en Conseil des Ministres.
Ma candidature a été appuyée par l’APVF, que je remercie d’ailleurs pour son soutien. Christophe Rouillon, Maire de Coulaines et membre du Bureau de l’APVF est également membre du Comité des Régions.
- Quels sont les thèmes débattus en ce moment au Comité des Régions ?
Je suis pour ma part rapporteur de la Commission de l’environnement, du changement climatique et de l’énergie, au sein de laquelle nous avons débattu les prochains objectifs climatiques de l’Union européenne, à savoir la baisse de 55% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.
L’impact de cette décision au niveau local, dans les petites villes notamment, est immense car il implique de repenser fondamentalement la façon dont les Mairies prennent en compte la dimension environnementale dans leurs politiques publiques (chauffages urbains, voitures thermiques, efficacité énergétique, biomasse etc).
Transition écologique dans les cantines scolaires : quel accompagnement pour les petites villes ?
Dans le cadre du plan de relance, une subvention de l’Etat de 50M€ au total est proposée aux petites communes qui souhaitent effectuer une transition vers un approvisionnement plus durable, local pour leurs services de restauration collective. Les petites communes bénéficieront du soutien de l’État, en vue de proposer des produits, de qualité et respectueux …
Dans le cadre du plan de relance, une subvention de l’Etat de 50M€ au total est proposée aux petites communes qui souhaitent effectuer une transition vers un approvisionnement plus durable, local pour leurs services de restauration collective. Les petites communes bénéficieront du soutien de l’État, en vue de proposer des produits, de qualité et respectueux de l’environnement dans les cantines des écoles primaires et maternelles.
Cette aide, inscrite au volet «transition agricole» du plan de relance, permettra de faciliter l’investissement en matériels, par exemple pour travailler les produits frais (création de légumeries, matériel de cuisson lente…), réduire le gaspillage alimentaire (vaisselle, tables de tri) mais aussi pour s’adapter à la nouvelle règlementation sur le plastique (interdiction du plastique à usage unique…).
Une aide au financement des formations est également prévue.
Cela permettra, entre autres, d’atteindre rapidement les objectifs de la Loi Egalim votée en octobre 2018, qui sont, notamment :
- La mise en place d’un menu végétarien hebdomadaire (au 1/11/2019)
- L’interdiction des ustensiles en plastique à usage unique et des bouteilles d’eau plates en plastique (au 01/01/20)
- La mise en place d’un diagnostic et d’une démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire (au 22/10/2020)
- 50% de produits de qualité, durable et locaux dont au moins 20% de produits biologiques (au 01/01/2022)
- Interdiction des contenants alimentaires en plastique pour la cuisson, réchauffe ou le service des repas (au 01/01/2028)
Le Réseau interprofessionnel des acteurs de la restauration collective Restau’co et la Fondation Nicolas Hulot proposent d’accompagner donc les collectivités locales qui souhaitent atteindre les objectifs de la Loi Egalim dans les cantines scolaires notamment, via la Démarche Mon Restau responsable, qui est éligible à la subvention (dans le volet « transition écologique et agricole ») du Plan France Relance.
Mon Restau Responsable est un outil destiné à aider les structures de restauration collective à s’engager dans une démarche de progrès. Il permet de valoriser les bonnes pratiques existantes et de définir de nouvelles pistes d’amélioration en associant toutes les parties prenantes. Reposant sur un Système Participatif de Garantie, Mon Restau Responsable favorise les échanges entre les différents acteurs de l’alimentation d’un territoire, participant ainsi à la mise en place d’une dynamique territoriale pour une alimentation saine et durable. A ce jour, 1 578 établissements sont engagés dans cette démarche de progrès.
Pour plus d’informations sur ces questions, vous trouverez ci-joint la plaquette de présentation de ce dispositif, le guide pratique de « Mon restau responsable » et un lien vers le site de ce programme d’accompagnement.
Explications sur le Plan de relance "Petites communes" et restauration collective:
Le guide pratique Mon restau responsable:
Le site pour s'inscrire à cette démarche d'accompagnement:
https://www.monrestauresponsable.org/
La Banque des territoires présente son nouveau guide : « Compter les flux, comprendre les déplacements dans les territoires »
Aujourd’hui, les données de flux s’imposent progressivement aux collectivités comme des outils à forte valeur ajoutée contribuant ainsi aux politiques locales et répondant à différents cas d’usage. Mais concrètement, qu’est-ce que le comptage de flux ? A quels besoins répond-il ? Comment se repérer dans l’écosystème de solutions existantes ? C’est à toutes ces questions que la Banque …
Aujourd’hui, les données de flux s’imposent progressivement aux collectivités comme des outils à forte valeur ajoutée contribuant ainsi aux politiques locales et répondant à différents cas d’usage. Mais concrètement, qu’est-ce que le comptage de flux ? A quels besoins répond-il ? Comment se repérer dans l’écosystème de solutions existantes ? C’est à toutes ces questions que la Banque des Territoires a souhaité répondre en publiant le guide intitulé « Compter les flux, comprendre les déplacements dans les territoires – Panorama des solutions numériques ». De plus, dans le contexte sanitaire actuel, ce guide donne également des clés aux collectivités pour notamment mesurer l’impact de la crise sur leur territoire ou enrichir leurs projets de revitalisation engagés dans le cadre des programmes Action Cœur de Ville et Petites Villes de Demain.
Qu’est-ce que le comptage de flux ?
Le comptage de flux désigne les techniques visant à compter les déplacements des divers flux de mobilité (piétons, cyclistes, automobilistes, voyageurs) circulant dans un périmètre ou à une adresse donnée.
A quels besoins répond le comptage de flux ?
Le comptage de flux recense des données à forte valeur ajoutée susceptibles d’alimenter un grand nombre de cas d’usage de collectivités. Cinq catégories de cas d’usage ont été identifiées :
- l’aide aux choix d’investissement en matière d’infrastructure et d’aménagement pour créer, par exemple, une nouvelle ligne de transport
- le développement de l’attractivité territoriale en identifiant notamment les meilleurs emplacements pour l’implantation de commerces
- la mesure de l’affluence pour gérer les espaces et bâtiments publics pour ensuite optimiser les temps d’attente, par exemple
- l’adaptation du fonctionnement des réseaux de transport en commun et de la voirie
- l’hypervision en temps réel de l’espace public
Quelles sont les solutions existantes ?
De nombreux acteurs fournissent des solutions contribuant aux comptages de flux. Il peut s’agir :
- d’acteurs dont c’est le cœur de métier : fournisseurs de capteurs, acteurs de niche spécialisés
- d’acteurs étendant leur marché : les opérateurs télécoms, du Wifi public, les GAFAM.
Ces offres peuvent également être analysées :
- d’après leur choix technique : offre mono ou multi-capteurs, achat de données type GPS, et avec ou non une solution d’analyse de données
- d’après leur modèle de coût et de facturation : pose ou fourniture de capteurs, accès à des solutions applicatives, réalisation d’une étude, partenariat d’échange de données.
Plus d’informations sur cette étude, et pour la télécharger :
https://www.banquedesterritoires.fr/compter-les-flux-comprendre-les-deplacements
Transition écologique : I4CE organise un webinaire sur l’évaluation climat des budgets locaux
L’Institut for climate economics organise le 13 avril prochain, 9h-10h30, un webinaire sur l’évaluation des impacts du budget local sur l’adaptation au changement climatique du territoire. Ce webinaire présentera les principes et les étapes de mise en œuvre du volet « adaptation » de la méthodologie d’évaluation climat des budgets locaux. L’évaluation « adaptation » permet de : Gagner en lisibilité sur les actions d’adaptation déjà menées par la …
L’Institut for climate economics organise le 13 avril prochain, 9h-10h30, un webinaire sur l’évaluation des impacts du budget local sur l’adaptation au changement climatique du territoire.
Ce webinaire présentera les principes et les étapes de mise en œuvre du volet « adaptation » de la méthodologie d’évaluation climat des budgets locaux. L’évaluation « adaptation » permet de :
- Gagner en lisibilité sur les actions d’adaptation déjà menées par la collectivité et sur les efforts qu’il faut encore fournir,
- Connaitre le niveau d’avancement de la collectivité dans sa prise en compte de l’adaptation,
- Mieux piloter les actions en faveur de l’adaptation.
Le webinaire est destiné aux personnes souhaitant mettre en place une telle démarche dans leur collectivité (notamment des services en charge du budget et de la politique climat).
Au programme :
- Quelles sont les spécificités de l’adaptation ?
- Pourquoi intégrer l’adaptation à l’évaluation climat du budget ?
- Comment sont classées les dépenses ? en vert ? marron ? pourquoi ?
- Comment et quand présenter les résultats d’une telle évaluation, et avec quels effets ?
Pour vous inscrire, cliquez ici
Revitalisation des centres-villes : Le CESE fait des propositions
Dans une contribution, le Cese a présenté les facteurs de la dévitalisation puis a fait des propositions pour redynamiser nos territoires alors même que le plan petites villes de demain commence à se mettre en œuvre. Un phénomène ancien aux causes multiples L’étalement urbain et la péri-urbanisation ont contribué à réduire la population dans ces …
Dans une contribution, le Cese a présenté les facteurs de la dévitalisation puis a fait des propositions pour redynamiser nos territoires alors même que le plan petites villes de demain commence à se mettre en œuvre.
Un phénomène ancien aux causes multiples
L’étalement urbain et la péri-urbanisation ont contribué à réduire la population dans ces petites villes centres. Le développement de e-commerce et des grandes surfaces en périphérie ont également participé à la disparition de nos nombreux commerces dans ces territoires. Des territoires qui ont connu pour beaucoup d’entre eux une déinsdutrialasation depuis plusieurs décennies. Enfin, le départ des services publics comme la fermeture des écoles et des garnisons militaires ont alimenté ce phénonème de dévitalisation.
Les conditions d’une revitalisation réussie
Le Cese donne ensuite les clés pour relever ces défis. Le Cese appelle tout d’abord à partir des projets locaux et à adopter une approche transversale. Pour développer une relance durable, il préconise de favoriser les circuits courts et l’économie locale. Aussi, il plaide pour la mutualisation de l’ingénierie entre les métropoles et les petites villes. Enfin, l’avis propose, comme le réclame l’APVF, un plus grand ancrage local de l’ANCT.
Retrouver l’avis en cliquant ici
DSIL exceptionnelle et petites villes
Un premier bilan a été établi sur les attributions, en autorisation d’engagement 2020, de DSIL exceptionnelle sur l’ensemble du territoire. Après analyse du fichier Excel transmis par le cabinet de Jacqueline Gourault, il ressort que les petites villes n’ont pas été oubliées du dispositif puisque 1176 de leurs projets, sur un total de 3 357 projets …
Un premier bilan a été établi sur les attributions, en autorisation d’engagement 2020, de DSIL exceptionnelle sur l’ensemble du territoire. Après analyse du fichier Excel transmis par le cabinet de Jacqueline Gourault, il ressort que les petites villes n’ont pas été oubliées du dispositif puisque 1176 de leurs projets, sur un total de 3 357 projets subventionnés, bénéficieraient de ce financement en 2020.
Ainsi, sur 574 millions d’euros d’autorisations d’engagement en 2020, 179 millions d’euros ont été fléchés sur les petites villes, soit 1/5ème. Le taux de subvention moyen de l’Etat est d’environ 38,5 % pour les petites villes, contre 24,5 % au niveau global.
Il ressort de cette première analyse que les petites villes ultramarines sous représentées. Seules une vingtaine de petites villes ultramarines bénéficient des crédits de la DSIL exceptionnelle en 2020, pour un montant de 1,9 millions d’euros, soit 1 % seulement des subventions fléchées sur l’ensemble des petites villes. A noter qu’en Guadeloupe, Guyane ou encore à la Réunion, le taux de subvention de l’Etat est très supérieur à la moyenne des petites villes, avec une couverture de près de 70,5 % des projets d’investissement.
La Guadeloupe est la mieux dotée, avec 900 000 euros pour financer une quinzaine de projets, dont la quasi-totalité concernait la mise en œuvre du covid-protocole rentrée 2020. La Guyane a bénéficié de 690 000 euros pour des travaux de réhabilitation d’un bâtiment scolaire, d’une piste desservant des parcelles agricoles ou de consolidation d’un marché. Vient, enfin, la Réunion qui a pu bénéficier de 320 000 euros pour la construction d’une salle culturelle.
Hormis ce dernier projet, l’APVF constate que les subventions de la DSIL exceptionnelle en Outre-mer ne sont pas tant mobilisées pour la relance que pour garantir à ces territoires un niveau acceptable de service public, et notamment pour permettre aux élèves de se rendre à l’école en sécurité. Ce constat établi pour l’outre-mer est d’ailleurs le même qu’en métropole.
Crise sanitaire : l’APVF prend acte des nouvelles mesures gouvernementales de lutte contre l’épidémie
En raison de l’aggravation généralisée de l’épidémie, le président de la République a annoncé hier l’extension des restrictions à tout le territoire et a opté pour la fermeture des établissements scolaires dès vendredi. Alors que, depuis le début de 2021, les mesures mises en place pour ralentir la progression du Covid-19 avaient été appliquées localement, …
En raison de l'aggravation généralisée de l'épidémie, le président de la République a annoncé hier l’extension des restrictions à tout le territoire et a opté pour la fermeture des établissements scolaires dès vendredi. Alors que, depuis le début de 2021, les mesures mises en place pour ralentir la progression du Covid-19 avaient été appliquées localement, Emmanuel Macron a acté des décisions concernant l’ensemble du territoire hexagonal et a demandé aux Français d’accepter de nouveaux efforts.
Dans le détail, voici les nouvelles mesures qui s’appliqueront à partir du lundi 5 avril et jusqu’au 2 mai 2021 :
- Restrictions de mobilité : les sorties sont autorisées entre 6 et 19h, à 10km maximum du domicile. Une attestation sera nécessaire pour dépasser cette limite.
- Les déplacements entre régions sont interdits, sauf raison impérieuse.
- Le télétravail doit être « systématisé » dès que cela est possible.
- Le calendrier des vacances scolaires est modifié, ce qui entraînera une fermeture de tous les établissements scolaires (écoles maternelles, primaires, collèges, lycées et universités) pendant 3 semaines, à compter du vendredi 2 avril.
- Le nombre de place en réanimation sera augmenté afin d’éviter d’avoir à « trier » les patients atteints de la covid-19.
- La vaccination va, durant cette période, s’accélérer au maximum, avec la mobilisation de 250.000 professionnels de santé et la livraison de doses de vaccins supplémentaires chaque semaine.
- L’ouverture de la vaccination aux plus de 60 ans dès mi-avril et aux plus de 60 ans dès la mi-mai
- Les mesures seront progressivement levées mi-mai, avec une réouverture progressive des commerces, bars, terrasses et lieux culturels.
La gestion territorialisée de la crise sanitaire, avec des mesures adaptées à chaque situation locale, n’a finalement pas été retenue. L’APVF prend acte des décisions gouvernementales, tout en regrettant la verticalité et l’abandon de la territorialisation de ces dernières. La fermeture des écoles et des crèches sur tout le territoire national va en effet potentiellement fragiliser les enfants creuser les inégalités et mettre les familles qui travaillent dans des situations très difficiles. La territorialisation de la fermeture des commerces aurait également pu être privilégiée en tenant compte du niveau de saturation des lieux de réanimation et de la circulation du virus.
Lire le communiqué de presse de l’APVF :
Prix santé et mieux-être au travail de la fonction publique territoriale
La MNT prolonge leur prix santé et mieux être de la fonction publique territoriale jusqu’au 4 avril ! La santé des territoriaux, c’est celle des collectivités Chaque jour, sur tout le territoire, petites et grandes collectivités œuvrent pour le mieux-être au travail de leurs agents afin de les aider à assurer le service public de proximité. Les Prix …
La MNT prolonge leur prix santé et mieux être de la fonction publique territoriale jusqu'au 4 avril !
La santé des territoriaux, c’est celle des collectivités
Chaque jour, sur tout le territoire, petites et grandes collectivités œuvrent pour le mieux-être au travail de leurs agents afin de les aider à assurer le service public de proximité. Les Prix santé et mieux-être au travail (PSMT) sont conçus pour récompenser les initiatives les plus innovantes, exemplaires ou efficaces.
Parce que la santé des territoriaux, c’est celle des collectivités, la santé au travail est un enjeu déterminant pour les employeurs publics. En effet, elle constitue à la fois :
- Un levier essentiel pour améliorer le mieux-être de vos agents
- Une question majeure de santé publique
- Un outil de performance, d’efficacité et de continuité du service public local
- Un atout de management et un élément de dynamisation des ressources humaines
- Un élément de dialogue social
PSMT : partenaires
C’est pourquoi la MNT, avec les principaux acteurs de la FPT, a créé en 2011 le Prix santé au travail (PST) de la fonction publique territoriale (FPT), devenu en 2017 le Prix santé et mieux-être au travail (PSMT) et en 2019 les Prix santé et mieux-être au travail. Ces prix proposent à toutes les collectivités territoriales, ainsi qu’aux établissements publics locaux et aux centres de gestion, quels que soient leur statut et leur taille, de faire connaître et reconnaître leurs démarches de prévention et de mieux-être au travail ; ils récompensent ceux qui ont contribué à promouvoir des programmes de santé et d’amélioration du mieux-être au travail auprès de leurs agents et de manière efficace, innovante ou exemplaire.
Découvrez la liste des partenaires du PSLMT
PSMT : objectifs
Les Prix santé et mieux-être au travail visent donc plusieurs objectifs :
- identifier et valoriser les démarches de santé et mieux-être au travail ;
- promouvoir des retours d’expériences et des bonnes pratiques ;
- encourager les collectivités, les établissements publics locaux et les centres de gestion, à initier des démarches pour le mieux-être de leurs agents et contribuer à la qualité du service public ;
- contribuer au bien-être quotidien des agents territoriaux sur leur lieu de travail et au bon fonctionnement du service public.
Ainsi, les PSMT valorisent et récompensent les actions de prévention, santé et mieux-être au travail des collectivités territoriales, des établissements publics locaux et des centres de gestion. Ils permettent aussi l’échange d’expériences entre les différentes collectivités : participation à des ateliers, témoignages et vidéos.
PSMT : 8 éditions
Depuis leur création en 2011, les PSMT ont récompensé une quarantaine de collectivités, nominées ou lauréates, qui partagent volontiers leur expérience. Au fil des éditions, ces prix ont su évoluer : nouveau nom, nouveaux prix, nouvelles récompenses, nouveaux partenaires… La huitième édition (2021) montre que les PSMT ont su, encore une fois, se renouveler tout en gardant leurs objectifs d’origine : faire connaître et reconnaître les actions de prévention et de mieux-être au travail des collectivités territoriales.
Découvrez les lauréats des années précédentes
PSMT : thèmes d’intervention et domaines
Par les PSMT sont concernés les projets, les démarches de prévention visant à prévenir les risques professionnels, à améliorer la santé et le mieux-être au travail et à maintenir dans l’emploi les agents territoriaux avec un recul d’un an minimum de mise en place. Pour les centres de gestion sont aussi récompensées les initiatives en matière de santé au travail dans l’accompagnement des collectivités affiliées.
PSMT : 7 catégories
« Acteurs du territoire », « démarche participative », « qualité de service »… En 2021, les Prix santé et mieux-être au travail comptent 7 catégories valorisant l’engagement mais aussi les bonnes pratiques des collectivités, des établissements publics locaux et des centres de gestion qui contribuent au mieux-être de leurs agents et donc au bon fonctionnement du service public de proximité.
Découvrez les différentes catégories
L’APVF auditionnée par l’IGA sur le redéploiement des forces de police et de gendarmerie dans les territoires
L’Association des petites villes de France, représentant les villes bourg-centres et périurbaines de 2.500 à 25.000 habitants, a été auditionnée le lundi 22 mars par l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN), l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) et l’Inspection générale de l’Administration (IGA) dans le cadre de la rédaction d’un rapport d’évaluation des …
L’Association des petites villes de France, représentant les villes bourg-centres et périurbaines de 2.500 à 25.000 habitants, a été auditionnée le lundi 22 mars par l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN), l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) et l’Inspection générale de l’Administration (IGA) dans le cadre de la rédaction d’un rapport d’évaluation des redéploiements de forces de police et de gendarmerie, entre 2003 et 2012, notamment dans les communes nouvelles.
L’IGA est, à ce stade, à la moitié de son rapport d’évaluation et les conclusions seront évidemment transmises à l’APVF. Ce rapport ne devrait pas, a priori, justifier une nouvelle modification des zones de compétences de police ou de gendarmerie une nouvelle fois.
Romain Colas, Maire de Boussy-St-Antoine dans l’Essone, Camille Pouponneau, Maire de Pibrac en Haute-Garonne, Anne Gallo, Maire de St-Avé dans le Morbihan et Jean-Pierre Bouquet, Maire de Vitry-le-François dans la Marne ont représenté l’APVF et apporté leur témoignage concernant les réajustements des forces de police ou de gendarmerie sur leurs territoires.
M.Bouquet a tout d’abord expliqué que la zone de Vitry-le-François était passée de zone « police » à zone « gendarmerie » en 2001, ce qui a provoqué une forte contestation chez la population au départ car, chez les citoyens et les élus locaux, la gendarmerie peut être vue comme synonyme de « ruralité ». La gendarmerie de sa commune est ouverte 7 jours sur 7 et dispose de 30 gendarmes et d’une brigade d’investigation.
Si aujourd’hui, personne ne souhaite revenir en arrière et constate l’efficacité et la disponibilité des gendarmes en matière de sécurité, en particulier les week-ends, M.Bouquet déplore le manque de communication et d’explications sur le changement de zones de sécurité dans sa ville. Il explique que les effets d’annonce sont en général assez néfastes et qu’il est nécessaire de prendre le temps de préparer l’opinion publique à un changement de zone.
Mme Pouponneau abonde ces propos en expliquant que dans sa ville, dans la périphérie de Toulouse, certaines villes limitrophes sont dans des zones soit de police, soit de gendarmerie et que cela crée une différence de perception entre des villes voisines. Le Premier Ministre avait cependant récemment annoncé un possible redéploiement des forces de police dans toute la métropole toulousaine. Aujourd’hui, certaines forces de police (pour des missions liées à la tranquillité publique notamment) sont par ailleurs réaffectées vers des zones « gendarmerie », selon les indicateurs de délinquance. La question de la localisation des bassins de délinquance dans les grandes métropoles est également centrale.
Mme Pouponneau estime qu’un accompagnement au changement est nécessaire, pour la population et pour les élus, en expliquant avec pédagogie les raisons et les critères de ces redéploiements. L’ancrage territorial est primordial pour ces forces de police et la question des moyens interroge également. Ces redéploiements sont, selon les élus locaux, effectués pour mutualiser et centraliser les moyens et faire des économies sur les effectifs de sécurité.
Les constats sont globalement similaires chez M.Colas, en zone police à Boussy et chez Mme Gallo à St-Avé, en zone gendarmerie. La délinquance n’est pas forcément originaire de la ville où les effectifs de police ou de gendarmerie sont mobilisés et les Maires notent qu’une réponse statique face à la délinquance est inefficace. Dans le cas de Boussy, la police nationale a accompagné les élus pour la mise en place d’un commissariat d’agglomération, avec des effectifs mutualisés mais certains problèmes ne peuvent pas être traités avec ces redéploiements car les polices locales manquent de moyens.
Il est nécessaire, selon M.Colas, de savoir si ces redéploiements sont préventifs ou curatifs pour les territoires concernés et s’ils permettront de mettre des moyens accrus sur une problématique particulière (délais d’intervention, tranquillité publique, police de proximité etc).
Ces retours de terrain serviront à alimenter le rapport d’évaluation de l’IGA et, à moyen terme, la réflexion du Beauveau de la Sécurité, auquel de nombreux élus locaux et l’APVF participent également.