L’APVF a pris connaissance des annonces du ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, relatives à la réouverture des écoles après le 11 mai. Le ministre de l’Education Nationale a notamment annoncé que le retour en classe serait progressif, par niveaux et échelonné sur trois semaines. Les élus des petites villes, prenant acte du calendrier de réouverture annoncé par le ministre, regrettent l’absence de concertation qui a présidé à ces annonces qui impliqueront fortement les communes et engageront la responsabilité des maires.
En dépit de la souplesse laissée aux collectivités territoriales pour apprécier la progressivité de la reprise qu’a confirmé le ministre, trop de questions demeurent à ce jour en suspens et suscitent les inquiétudes des maires de petites villes. La réunion organisée mercredi 22 avril, plusieurs jours après les annonces, avec le cabinet du ministre n’a pas permis de répondre à l’ensemble des questionnements des maires.
C’est notamment le cas pour les équipements de protection des enseignants, des élèves et des personnels communaux dont le ministère n’a pas prévu d’assurer la prise en charge financière. Le flou persiste également concernant la réouverture des cantines, des centres de loisirs, le soutien scolaire apporté aux élèves en difficulté, et d’une manière générale sur les investissements qui seront demandés aux collectivités territoriales.
Les collectivités territoriales et leurs élus sont disposés à accompagner la mise en œuvre de la réouverture des écoles mais souhaitent que l’Etat assume ses responsabilités dans le domaine et travaille davantage en lien avec les élus locaux, comme cela a pu être fait depuis le début de la crise sanitaire sur de nombreux sujets.