Alors que le Gouvernement, par la voix du Premier ministre Edouard Philippe, annonce un plan pour « redonner de l’oxygène à l’hôpital public », l’APVF souligne l’effort du Gouvernement pour répondre à une partie de l’urgence, et reste à disposition pour poursuivre la discussion.
1,5 Milliards d’euros sur 3 ans, reprise d’un tiers de la dette de l’hôpital public et primes de revalorisations des professions en tension : voilà en quelques mots les mesures phares du plan gouvernemental. S’il est indéniable que le Gouvernement essaie de répondre à l’urgence de la situation avec le desserrement de l’ONDAM – demande historique de l’APVF, de nombreux aspects restent en suspend.
L’APVF estime que la question de la territorialisation de l’offre de soin, des conditions de travail des personnels ainsi que la préservation d’un maillage hospitalier public de proximité mériteraient que les discussions avec le Gouvernement soient prolongées. Il en va de l’attractivité des professions, des territoires, et finalement, de la lutte contre les fractures sociales et territoriales dans nos territoires.