L’APVF a été partenaire de la 2ème édition des Assises du Logement qui ont eu lieu le lundi 24 juin à Paris. La journée s’est articulée autour de la question suivante : “Quel logement pour le XXIème siècle ?”. Vaste programme qui a fédéré l’ensemble des acteurs de la filière.
L’une des thématiques de ces dernières Assises a porté sur la politique du logement à l’issue du Grand débat.
Le logement, grand absent du Grand débat : ce constat, partagé par l’ensemble des intervenants, s’expliquerait, selon eux, par le fait que la crise n’est pas partie des grandes villes caractérisées par une tension forte entre l’offre et la demande de logement, mais bien de la France périphérique, où la problématique se matérialise très différemment.
Pourtant, la problématique du logement dans la France périphérique n’est pas de moindre ampleur : entre les besoins en rénovation des centres-villes pour lutter contre leur paupérisation, l’étalement urbain qui pose la question de la mobilité etc…, le logement constitue bien une réponse aux fractures territoriales et sociales qui se creusent dans notre pays.
Décentralisation de la politique du logement : annoncée par le Président de la République, le sujet a laissé perplexe les intervenants soulignant que le financement de la politique du logement est d’abord national et qu’il ne serait pas opportun de faire peser cette charge sur les collectivités. Certains considèrent toutefois que la loi SRU pourrait faire l’objet d’une adaptation territoriale.
Les Assises du logement ont également été l’occasion de revenir sur la question de la dévitalisation des cœurs de ville.
Les partenaires du plan (Banque des Territoires, Anah, Action Logement, CGET) ont pu présenter les dispositifs du programme Action Cœur de Ville.
Le logement vacant, facteur de dévitalisation des cœurs de ville : des représentants à l’Anah ont également profité de cette journée pour aborder la question des logements vacants et du lien avec la dévitalisation des cœurs de ville. En la matière, l’enjeu essentiel est l’ingénierie qui fait défaut dans les petits territoires rappelle l’Anah. L’identification des logements vacants est la première étape et peut être la plus essentielle pour lutter contre la vacance des logements.
Programme Action cœur de ville : lors du débat final, les différents partenaires du plan ont fait un point d’étape sur la mise en œuvre du programme Action Cœur de Ville qui se déploie en 3 étapes : l’élaboration du projet, son financement et sa mise en œuvre. L’enjeu essentiel pour les partenaires a été de réussir de mettre en cohérence leurs différents outils au service d’un projet de territoire.