Le 6 octobre dernier, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a validé et dévoilé son rapport spécial sur « les conséquences d’un réchauffement planétaire à 1.5 °C ». 1ère publication d’une série de travaux spéciaux dans le cadre du 6ème cycle d’évaluation du GIEC, ce rapport écrit par plus de 90 auteurs issus de 40 pays préconise de « modifier rapidement, radicalement et de manière inédite, tous les aspects de la société ».
Après des années de stabilisation, les émissions mondiales de CO2 ont augmenté l’année passée engendrant des effets déjà visibles sur notre planète et nos modes de vie. Augmentation des « extrêmes météorologiques », élévation du niveau de la mer ou encore baisse de la banquise arctique sont les conséquences principales, mais non les seules.
Face à ce constat, le GIEC propose une trajectoire pour atteindre la cible de 1.5 °C et limiter ainsi les effets du réchauffement climatique sur notre planète.
- Réduction des émissions nettes mondiales de CO2 (différence entre le volume de CO2 émis et capturé) de 45 % à l’horizon 2030 par rapport à 2010 ;
- Porter la part des énergies renouvelables dans la consommation mondiale d’énergie primaire entre 49 et 67 % en 2050 (14 % en 2016) ;
- Baisser de 32 à 74 % la consommation mondiale de pétrole et de 13 à 60 % celle de gaz naturel ;
- Réduction de la part de charbon dans le mix énergétique mondial à une part comprise entre 1 et 7 % (27 % en 2016).
3 ans après la COP21, les dirigeants du monde entier se retrouveront début décembre à Katowice, en Pologne, pour réaliser un état des lieux de l’Accord de Paris et s’engager davantage dans la lutte contre le changement climatique.
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Retrouvez le communiqué de presse du GIEC à l’occasion de la sortie du rapport ici