L’APVF a réagi, par voie de communiqué de presse, à la présentation par le Gouvernement le mardi 25 septembre du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019.
Les élus des petites villes ne peuvent que saluer le réhaussement de l’objectif national de dépenses d’assurance-maladie (ONDAM) mais regrettent le choix des priorités sur lesquelles ces fonds supplémentaires seront fléchés. En effet, l’APVF aurait souhaité que ces financements soient accordés prioritairement aux territoires sous-dotés en médecins généralistes.
Le Gouvernement a annoncé l’embauche de 400 médecins généralistes, un chiffre clairement insuffisant pour enrayer la désertification médicale. De même, les autres mesures financées par le PLFSS, telles que la constitution de communautés professionnelles territoriales ou l’embauche de 4 000 assistants médicaux, faciliteront certainement le travail des médecins déjà installés mais ne permettront pas de créer de nouveaux postes de médecins dans les zones sous-dotées.
Conformément aux annonces du « Plan santé » du 18 septembre dernier, ce PLFSS enclenche une nouvelle logique de financement forfaitaire pour deux pathologies chroniques, le diabète et l’insuffisance rénale chronique. C’est une première étape vers la réforme globale de la tarification à l’activité (T2A). Mais pour l’APVF, le Gouvernement avance bien trop timidement sur cette question pourtant urgente pour les hôpitaux de taille moyenne et petite.
L’APVF est à la disposition du Gouvernement pour contribuer à la valorisation annoncée des hôpitaux de proximité, notamment à travers la création d’un label, mais réitère ses inquiétudes concernant l’annonce d’une « réorganisation » de leurs services, ce qui pourrait se traduire par la fermeture d’un certain nombre de services essentiels pour les habitants des territoires concernés (urgences, maternités, etc.).
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