L’APVF a fait part de son inquiétude suite à l’annonce par le Président du groupe La Poste de la volonté de l’Etat d’amputer de 50 millions d’euros dès 2024 le contrat de présence postale territoriale.
Si ce sont principalement les communes rurales qui seront touchées, nombre de petites villes pourraient être concernées et mises en difficulté pour faire fonctionner des agences postales communales.
Ce sont une nouvelle fois les territoires les plus fragiles qui risquent d’être impactés. Pour l’APVF, le financement des agences postales et des points relais ne relève pas de la compétence des communes. S’il s’agit d’une invitation à ce que les communes et les intercommunalités assument cette nouvelle dépense, ce qui constituerait un nouveau transfert de charges, le gouvernement doit le dire clairement.
Dans tous les cas, il s’agit d’un mauvais signal adressé aux collectivités territoriales avant la présentation budgétaire. L’APVF souhaite des précisions de la part du gouvernement, le plus rapidement possible.