Christophe Bouillon, Président de l’APVF, et André Robert, Délégué général, ont rencontré Mardi 27 février le nouveau ministre de la Santé et de la Prévention Frédéric Valletoux. Au programme des discussions sur l’offre de soins dans les territoires, et la question de la désertification médicale qui progresse inexorablement.
Christophe Bouillon a particulièrement insisté sur l’urgence à prendre des mesures fortes et courageuses visant à permettre une véritable permanence des soins dans les territoires. Il ne s’agit pas de coercition mais d’une régulation visant à permettre une obligation de consultation dans certaines zones du territoire.
L’APVF redemande d’autre part la mise en place d’un conventionnement sélectif pour pour le secteur de ville libéral avec une installation dans les zones déjà bien pourvues conditionnée au départ d’un autre médecin.
D’autre part, rien ne pourra être fait sans un soutien fort et constant à l’hôpital public. L’APVF souscrit aux propos du Premier ministre dans son discours de politique générale qui n’exclut pas de restaurer des obligations de garde pour les médecins libéraux à l’hôpital ou en maisons de santé dans les départements où l’accès aux soins serait le plus difficile.
Le ministre souhaite donner un rôle beaucoup plus important aux Conseils territoriaux de santé (CTS) et dessiner de vrais bassins de vie autour desquels articuler l’offre de soins. Il appelle d’autre part les Directeurs d’ARS à s’engager à une meilleure concertation avec les élus locaux encore trop souvent mis devant le fait accompli en matière sanitaire.