COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Paris, le 6 octobre 2014

 

 

L’APVF dit stop à la manipulation des chiffres
et au discours démagogique

 

 

À la veille des débats parlementaires sur le PLF 2015, l’Association des petites villes de France, que préside Olivier DUSSOPT, Député de l’Ardèche et Maire d’Annonay, exprime son ras-le-bol face aux accusations récurrentes et infondées sur la situation financière des collectivités locales.

Un rapport dit confidentiel évoque la dégradation des déficits locaux et l’explosion des embauches dans les collectivités territoriales. Mais en réalité, la situation des collectivités locales est bien connue de tous et les chiffres de ce rapport ne sont en rien confidentiels. En revanche, son exploitation est mensongère et cherche avant tout à ternir l’image des élus locaux et leurs actions pourtant indispensables à l’économie du pays.

Rappelons que, contrairement à l’État ou la Sécurité sociale, les collectivités locales sont soumises à la règle stricte d’équilibre budgétaire. Par ailleurs, leurs emprunts ne peuvent financer exclusivement que leurs dépenses d’investissement.

Les collectivités locales ont un bénéfice d’exploitation positif et autofinancent la majeure partie de leurs investissements. En bonnes gestionnaires, elles ont souhaité mener à bien leurs investissements en fin de mandat et ont eu recours à des emprunts pour recouvrir leur besoin de financement. Ces emprunts n’ont financé que 15% des investissements. Nous sommes donc bien loin "d’une bombe à retardement" financière.

De plus, les collectivités locales permettent par leurs investissements de remplir les carnets de commandes des entreprises et créent ou maintiennent des emplois sur tout le territoire. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement, qui s’apprête à diminuer fortement les dotations de l’État aux collectivités locales, souhaite soutenir ces dernières afin que le niveau de l’investissement public local se maintienne.

L’APVF souhaite que l’on cesse de stigmatiser l’action des collectivités locales qui œuvrent sans relâche pour offrir des services publics de proximité à tous (logements, crèches, périscolaire, culture, …) et qui participent fortement à l’activité économique du pays. C’est en ce sens que l’APVF a demandé au Gouvernement de respecter le principe constitutionnel de libre administration et de renoncer au projet d’objectif d’évolution de la dépense publique locale.

Retrouvez ici le communiqué en pdf

 

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