Démographie : les dernières données de l’INSEE publiées

11 janvier 2024

Dans une récente note, l’INSEE met notamment en exergue que la croissance démographique a été deux fois plus élevée dans l’espace urbain que dans l’espace rural entre 2015 et 2021. 

La France comptait au 1er janvier 2021, 67 408 000 habitants (hors Mayotte).  A noter qu‘entre 2015 et 2021 la population a augmenté de 0,3% par an en moyenne, soit 203 000 habitants supplémentaires chaque année.

Cette augmentation est davantage tirée par le solde nature (+0,2%) que par le solde migratoire (+0,1%).  Il s’agit cependant d’un ralentissement démographique : sur la période 2010-2015, l’augmentation de la population était de 0,5% par an en moyenne.

Parmi les facteurs explicatifs de ce ralentissement par rapport à 2010-2015 : une moindre contribution du solde naturel à la croissance démographique. Cette moindre contribution est notamment due au nombre de décès accru (âges avancés de la génération du baby boom et pandémie de Covid-19) mais aussi un recul du nombre de naissances avec une baisse de la fécondité et du nombre de femmes en âge de procréer.

Ainsi, le rythme de la croissance démographique diminue entre 2015 et 2021 dans toutes les régions.  L’INSEE souligne comparativement au reste du pays une plus forte croissance démographique dans l’Ouest, le Sud,  la périphérie parisienne, et la vallée du Rhône. A noter cependant que les fortes croissances démographiques se sont concentrées sur un nombre plus restreint de départements que pour la période 2010-2015.

Une croissance démographique plus élevée dans l’espace urbain

Entre 2015 et 2021, la population a augmenté deux fois plus rapidement dans l’espace urbain que dans l’espace rural dans son ensemble (+0,4% par an en moyenne contre +0,2%).

La croissance démographique est donc plus élevée dans l’espace urbain que l’espace rural alors qu’elle était identique entre 2010 et 2015. Cependant, que ce soit dans l’urbain ou le rural, la croissance démographique ralentit sur l’ensemble du territoire. La baisse est plus marquée dans l’espace rural : le solde naturel est devenu négatif et le solde migratoire apparent a diminué.