Alors que les enjeux de sécurité, de prévention de la délinquance et de menace terroriste demandent de nouvelles modalités de concertation entre les élus locaux et l’Etat, l’Association des Petites Villes de France se réjouit d’intégrer le « Collectif inter associations d’élus pour la sécurité et la prévention » (CIAESP).
Inauguré le 18 octobre dernier, ce collectif qui réunit désormais neuf associations, vise à permettre aux élus locaux de parler d’une même voix et de renouveler le dialogue avec l’Etat sur les enjeux de sécurité et de prévention de la délinquance.
Pour rappel, les élus des locaux sont des acteurs à part entière du continuum de sécurité. Ils ont notamment la responsabilité de l’intervention de 25 466 agents de police municipale, troisième force de sécurité intérieure du pays, ainsi que de nombreux autres agents assurant des missions de proximité. Ces missions, dictées par la législation, ou façonnées par les besoins des collectivités locales, sont indispensables afin d’assurer la sécurité et la cohésion sociale de notre pays.
Parmi les sujets à l’ordre du jour du collectif : la coordination entre les forces de sécurité, l’amélioration des moyens dédiés à la prévention, la sécurisation des établissements scolaires mais aussi l’efficacité des luttes contre le trafic de stupéfiant, les violences intrafamiliales et la radicalisation.
Les huit autres associations également membres de ce collectif sont l’AMF, France urbaine, Ville et Banlieue, l’association des Communes et Collectivités d’Outre-mer, l’Association des Départements de France, Villes de France, Intercommunalités de France ainsi que le Forum Français pour la Sécurité Urbaine.
Le collectif souhaite rencontrer prochainement le ministre de l’Intérieur afin de pouvoir enclencher les premières concertations avec le gouvernement.