L’Association des Petites Villes de France, que préside Martin MALVY, Ancien ministre, Président du Conseil régional Midi-Pyrénées, publie aujourd’hui une étude sur les effets de la crise dans les petites villes.
Alors que près de deux cents élus ont répondu à cette enquête, les résultats démontrent que les petites villes sont fortement touchées par la crise économique et sociale. Ainsi, près de huit maires de petites villes sur dix ont perçu une montée de la précarité dans leur commune au cours de ces derniers mois.
Cette étude démontre également l’attachement des maires de petites villes à leur centre communal d’action sociale : 83% des maires interrogés considèrent que l’existence d’un CCAS reste indispensable pour garantir aux administrés un égal accès à leurs droits sociaux. Une grande majorité désapprouve ainsi la proposition de loi de simplification des normes applicables aux collectivités locales par le sénateur Eric Doligé, qui supprime l’obligation pour les communes de disposer d’un CCAS.
Les maires de petites villes rencontrent des difficultés dans l’ensemble des domaines de l’action sociale mais celles-ci sont particulièrement importantes dans ceux du logement et de l’accompagnement vers l’insertion et de l’emploi.
Face à ce constat, pour près de 7 maires de petites villes interrogés sur 10, le financement des actions sociales de leur commune est préoccupant ou très préoccupant, en raison notamment de l’affaiblissement du soutien financier de la CAF et des risques à venir concernant les financements émanant du département.
L’APVF rappelle que les petites villes n’auront pas les moyens financiers et humains pour faire face à cette montée de la précarité si l’Etat continue de se désengager financièrement et exprime le vœu que les départements, dont la situation financière reste difficile, puissent continuer à assurer leur mission de solidarité entre les territoires
L’intégralité des résultats de la consultation des maires est consultable sur le site www.apvf.asso.fr