8 juin 2023
Alors que l’année 2022 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée en France, notamment marquée par un été aux multiples épisodes caniculaires, le gouvernement a présenté ce 8 juin un plan national de gestion des vagues de chaleur. Retour sur les principales dispositions prévues par ce plan.
Le plan est structuré autour d’une quinzaine de mesures. A noter qu’à la différence du plan mis en place à la suite de la canicule de 2003, ce nouveau plan n’est pas seulement limité au volet sanitaire.
– Accroître la protection des personnes vulnérables en les incitant à s’inscrire sur les registres communaux. A cet égard, le gouvernement souhaite mobiliser les jeunes réalisant leur service national universel (SNU) pour aider au recensement et à l’inscription sur les registres.
– Mise en place d’un contrôle annuel des températures des bâtiments scolaires en ouvrant la possibilité de de louer des salles alternatives plus fraîches pour accueillir les examens du brevet et du bac.
– Campagnes de sensibilisation du grand public notamment via l’envoi de SMS en cas de “situations exceptionnelles” avec des recommandations sur les comportements à adopter
– Recensement des ilots de fraicheurs et des fontaines publics dans les communes qui sera “réalisé par les préfectures et communiqué au grand public”
– Recensement à partir de la mi juin des événements sportifs et culturels organisés pendant l’été dans chaque département. En cas de vague de chaleur, le ministre a indiqué que les organisateurs seraient convoqués par les préfets “afin d’adapter l’organisation”, si un risque élevé se présente les préfets seront en mesure de reporter ou d’annuler l’événement.
– Multiplication des contrôles par les agents de l’inspection du travail. Il a été précisé que la «priorité sera donnée aux secteurs exposant particulièrement au risque chaleur » notamment dans le secteur BTP.
A noter que ce plan gouvernemental n’est pas doté de moyens financiers spécifiques, le gouvernement mettant en avant le Fonds vert pour aider les collectivités à l’adaptation au changement climatique.
Il entre en outre en résonnance avec le “Plan Eau” qui avait été présenté fin mars par le Président de la République”