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Ces résultats démontrent que les petites villes font encore preuve d’une grande modération dans le recours à la fiscalité : les deux tiers des maires petites villes interrogées n’ont pas augmenté les impôts en 2011.
Toutefois, certaines petites villes éprouvent des difficultés financières croissantes, notamment liée au climat d’incertitude pesant sur l’évolution de leurs ressources financières. Le gel en valeur des dotations de l’Etat aux collectivités territoriales est le facteur le plus évoqué par les élus des petites villes pour expliquer des hausses de fiscalité. Le désengagement de l’Etat et les transferts mal compensés sont également au nombre des raisons qui expliquent le recours à un accroissement de la fiscalité.
La moitié des maires interrogés ont dû également procéder à des reports d’investissement pour équilibrer leurs budgets, ce que confirme la contraction de l’investissement public local constatée en 2010. 55% des maires interrogés ont en outre déclaré qu’ils n’excluaient pas de procéder à des augmentations d’impôts d’ici 2014, date de la fin des mandats municipaux.
La problématique de l’évolution de la fiscalité locale et des moyens nécessaires à la conduite de l’action publique locale se trouvera bien entendu au centre des débats des prochaines Assises de l’APVF à Saint-Flour.
L’intégralité des résultats de la consultation des maires est consultable sur le site www.apvf.asso.f.
Retrouvez ici le programme des XIVe Assises de l’APVF : https://www.apvf.asso.fr/1-14-Detail-agenda-de-l-APVF.php?num_agenda=53