Christophe Bouillon, maire de Barentin (76), Président de l’APVF, et Jean-Michel Morer, maire de Trilport (77), référent sur les questions d’éducation, rappellent dans un courrier envoyé à la Première ministre Elisabeth Borne qu’il ne faudrait pas laisser croire “qu’il n’existerait rien entre la France des campagnes et celle des métropoles”.
Après son déplacement dans la Nièvre, la Première ministre Elisabeth Borne a annoncé un changement de méthode concernant les questions d’éducation dans les territoires ruraux.
Suite à ces annonces, Christophe Bouillon, maire de Barentin, Président de l’APVF, et Jean-Michel Morer, maire de Trilport, référent sur les questions d’éducation ont rédigé un courrier à la Première ministre pour indiquer quelle forme devrait prendre ce changement ce méthode.
Pour les représentants des Petites Villes, certaines propositions vont dans le bon sens. Ainsi, la mise en place d’une méthode pluriannuelle pour l’élaboration de la carte scolaire correspond à une demande de longue date des maires.
Le maire de Barentin (76) et le maire de Trilport (77) relaient une autre demande des élus locaux : la nécessité de demander l’accord du maire avant toute fermeture de classe.
Plus fondamentalement, MM. Bouillon et Morer, avertissent quant au risque de vouloir proposer des solutions par “type de territoires”. Si la prise en compte de la ruralité est bienvenue, elle ne doit pas se faire en opposition avec les autres types de territoires. Ils invitent par conséquent à sortir d’une réflexion en silo, pour offrir des solutions différenciées sur le terrain.