L’APVF rencontre Bachelot

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Hôpitaux de proximité : l’APVF demande à Mme Bachelot des moyens véritables pour se moderniser et que soit mis fin aux campagnes de dénigrement systématiques

Une délégation de l’Association des Petites Villes de France, conduite par son président Martin MALVY, Ancien ministre, Président du Conseil régional Midi-Pyrénées, a été reçue mercredi 15 septembre par Mme Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, pour évoquer l’avenir des petites structures hospitalières.

Tous les élus présents à cette rencontre ont tenu à faire part à la Ministre de leurs très vives inquiétudes à la suite de l’annonce dans la presse au cours de l’été de la publication imminente de décrets « couperet » qui concerneraient une cinquantaine d’hôpitaux de petites villes réalisant moins de 1500 actes chirurgicaux par an. Les élus ont tour à tour dénoncé l’absurdité d’une norme comptable uniforme sur le territoire qui ne prend nullement en compte la diversité des situations.

Ils ont donc demandé à la Ministre de donner mandat aux nouveaux directeurs des ARS d’agir au cas par cas afin de privilégier l’approche territoriale sur la logique comptable et de mettre fin aux campagnes permanentes de dénigrement qui touchent les petits hôpitaux. Ceux-ci sont dans de très nombreux cas engagés dans des politiques de mises en réseaux et de complémentarité avec d’autres structures plus importantes.

C’est cette politique qu’il faut privilégier et développer sans attendre en donnant aux petites structures les moyens véritables pour la mise en place d’une coopération efficace. Les élus de petites villes attendent donc de la Mission d’accompagnement de la réorganisation de l’offre de soins, nouvellement créée par la Ministre, de réels moyens financiers pour accompagner la modernisation et la mise aux normes des petits hôpitaux. Ils ont également demandé à Mme Bachelot des « paroles fortes » pour conforter les petits hôpitaux comme composante indispensable de l’offre de soins sur tout le territoire.

La Ministre de la santé a pris acte des inquiétudes des élus de petits villes et les à assurer que partout serait privilégiée la souplesse sur la coercition.