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Les résultats montrent que les petites villes font encore preuve d’une grande modération dans le recours à la fiscalité : plus de la moitié des petites villes interrogées n’ont pas augmenté les impôts en 2010.
Toutefois, certaines petites villes éprouvent des difficultés financières croissantes, notamment suite à l’approfondissement, avec la crise, de leurs actions en matière de solidarité et ont dû se résoudre à augmenter les taux des principaux impôts locaux. Le désengagement de l’Etat et les transferts de compétences mal compensés est le facteur le plus évoqué par les élus des petites villes pour expliquer ces augmentations. A ce facteur s’ajoute la nécessité de financer des équipements structurants et plus généralement la volonté des maires de petites villes de maintenir leur niveau d’investissement et de participer à l’effort de relance.
Cette année encore, les élus restent donc fortement inquiets pour l’avenir. Près des trois quarts des élus interrogés estiment ainsi qu’en raison de la réforme de la taxe professionnelle et du gel en valeur des dotations de l’Etat, une hausse des taux des principaux impôts locaux sera nécessaire dans les quatre années à venir.
L’intégralité des résultats de la consultation des maires sera consultable sur le site www.apvf.asso.f